113 resultados para Echanges. Etats-Unis


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Cette thèse analyse la co-évolution de deux secteurs dans la politique de la santé: santé publique (public health) et soins aux malades (health care). En d'autres termes, la relation entre les dimensions curative et préventive de la politique de la santé et leur développement dans la durée. Une telle recherche est nécessaire car les problèmes de la santé sont complexes et ont besoin de solutions coordonnées. De plus, les dépenses de la santé ont augmenté sans arrt durant les dernières décennies. Un moyen de réduire une future augmentation des dépenses pourrait consister en davantage d'investissement dans des mesures préventives. En relation avec cette idée, ma recherche analyse les politiques de la santé publique et les soins aux malades de cinq pays: Allemagne, Angleterre, Australie, Etats-Unis et Suisse. En m'appuyant sur la littérature secondaire, des statistiques descriptives et des entretiens avec des experts et des politiciens, j'analyse la relation entre les deux secteurs depuis la fin du dix-neuvième siècle. En particulier, je me focalise sur la relation des deux champs sur trois niveaux: institutions, acteurs et politiques. Mes résultats montrent les similitudes et les différences d'évolution entre les cinq pays. D'un c^oté, lorsque la profession médicale est politiquement active et que le pays consiste en une fédération centralisée ou en un gouvernement unitaire, les deux secteurs sont intégrés au niveau institutionnel, ralliant les professions et groupes d'intérêt des deux secteurs la cause commune dans une activité politique. Par contre, dans tous les pays, les deux secteurs ont co-évolué vers une complémentarité malgré de la politisation des professions et la centralisation du gouvernement. Ces résultats sont intéressants pour la science politique en général car ils soulignent l'importance des professions pour le développement institutionnel et proposent un cadre pour l'analyse de la co-évolution des politiques publiques en général. -- This Ph.D. thesis analyzes the co-evolution of the health care and the public health sectors. In other words, the relation between preventive and curative health policy and its evolution over time. Such research is necessary, because current health problems are complex and might need coordinated solutions. What is more, health expenditures have increased continuously in the last decades. One way to slow down further increase in health spending could be to invest more in preventative health policies. Therefore, I am connecting individual health care and public health into a common analysis, taking Australia, Germany, Switzerland, the UK and the U.S. as examples. Based on secondary literature, descriptive statistics and interviews with experts and policymakers, I am analyzing how the two sectors' relations co-evolved between the late nineteenth and the early twenty-first century. Specifically, I am researching how health care and public health were related on the levels of institutions, actors and policies. My results show that there are differences and similarities in the co-evolution of policy sectors between these countries. On the one hand, when the medical profession was politically active and the country a centralized federation or a unitary state, there was institutional integration and common political advocacy of the sectors' interest groups and professions. On the other hand, in all countries, both sectors co-evolved towards complementarity, irrespectively of the politicization of professions and centralization of government. These findings are interesting for the political science literature at large, because they underline the importance of professions for institutional development and propose an analytical framework for analyzing the co-evolution of policy sectors in general.

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Le rationnement a mauvaise presse, en partie parce qu'il véhicule une image misérable de guerre et de famine. C'est ainsi que pour éviter la brutalité du mot rationnement, on cherche des mots plus fréquentables, tels que «rationalisation» ou «meilleure gestion», comme si la notion même de limitation était insupportable. Cette difficulté est peut-être propre à la démocratie, comme cela avait été remarqué à propos des Etats-Unis : «Ces mots abstraits qui remplissent les langues démocratiques (...) rendent l'expression plus rapide et l'idée moins nette. (...) Les hommes des pays démocratiques ont souvent des pensées vacillantes ; il leur faut donc des expressions très larges pour les renfermer. (...) Un mot abstrait est comme une boîte à double fond : on y met les idées que l'on désire, et on les en retire sans que personne ne le voie.»1Intuitivement, le rationnement peut être évoqué avec une liste d'exemples telle que celle-ci : ablation de tatouage, traitement de l'infertilité, physiothérapie pour les blessures de sport, changement de sexe, prise en charge de la contraception. Cette liste comporte des procédures dont la nécessité (ou, au moins, la prise en charge par le système public) peut être con-testée, d'autant plus si la demande de soins réputés nécessaires va croissante dans un contexte de restrictions budgétaires. Dans son sens le plus simple, le rationnement désigne les procédures améliorant l'allocation des services de santé dans une communauté, étant donné que les ressources disponibles sont limitées. Aussi, tout rationnement est-il lié à un système de priorités, produisant une liste d'individus éligibles ou de services admissibles.Il existe déjà une grande expérience de rationalisation des soins de santé dans les pays développés, à commencer par celle des pays scandinaves (qui ont entrepris des démarches explicites de rationnement depuis plus de dix ans). L'analyse des stratégies de rationnement aujourd'hui utilisées montre qu'ellestournent autour de trois grandes approches :I la limitation des bénéficiaires, qui utilise une ou plusieurs caractéristiques des individus pour rendre inéligibles certains d'entre eux pour un service particulier : l'âge, la nationalité, l'état de santé général, le revenu sont autant d'exemples. L'utilisation de l'âge en particulier suscite beaucoup de débats, en partie émotionnels, bien qu'il y ait un fondement éthique raisonnable à cette utilisation...

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A partir d'une base de données originale sur les professeurs de droit et de sciences économiques des universités suisses sur l'ensemble du XXe siècle, cet article rend compte des diverses dynamiques d'internationalisation de ces élites. Trois enseignements majeurs peuvent être tirés de nos analyses. D'abord, d'un point de vue diachronique, il est possible de diviser le XXe siècle en trois phases historiques : une internationalité forte des élites académiques au début du siècle, une nationalisation ou « relocalisation » suite à la Première Guerre mondiale, puis une « ré-internationalisation » à partir des années 1960 et de manière accélérée depuis les années 1980. Ensuite, les professeurs de sciences économiques, en terme de nationalités ou de lieu de formation, sont plus cosmopolites et ont moins d'ancrage local que leurs homologues juristes. Enfin, la prédominance germanique parmi les professeurs des universités suisses au début du siècle, qui s'explique autant par une internationalité d'« excellence » que de « proximité », laisse place, surtout en sciences économiques, à une montée de l'influence des Etats-Unis, révélatrice d'un effritement de l'internationalité de « proximité ».

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Les DRG, Diagnosis Related Groups, sont une classification permettant de regrouper les hospitalisations de soins aigus en fonction des affections traitées et des coûts engendrés. Ils ont été développes dans les années 70 à l'université de Yale aux Etats-Unis par le professeur Robert Fetter dans le but de standardiser les clientèles hospitalières dans un objectif de contrôle qualité. En Suisse, le financement en APDRG a commencé comme un projet pilote à Lausanne en 2002. Ce dernier a été repris du système déjà introduit aux Etat-Unis. Le 18 janvier 2008, la Suisse a décidé de passer à un financement en DRG au niveau national. La société anonyme SwissDRG a ainsi vu le jour en se basant sur Les G-DRG (=DRG allemand). Le coeur de ce mémoire consiste à déterminer si l'introduction des DRG ne causera pas une perte de qualité dans le système de soins. Afin de répondre à cette question, nous nous sommes basés sur l'expérience des autres pays notamment celle des Etats-Unis. L'étude réalisée par Kahn va être souvent prise en exemple. Les points forts qui en ressortent sont une augmentation de la sévérité des admissions, une baisse de la durée moyenne de séjour, une mortalité inchangée, ainsi que l'augmentation de l'état de santé instable à la sortie de l'hôpital. Ce qui ressort également dans l'ensemble des études documentées dans ce travail, c'est l'augmentation de l'efficience des hôpitaux et le risque qu'il y ait une sélection inverse des patients. [Auteur, p. 10]

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Summary : International comparisons in the area of victimization, particularly in the field of violence against women, are fraught with methodological problems that previous research has not systematically addressed, and whose answer does not seem to be agreed up~n. For obvious logistic and financial reasons, international studies on violence against women (i.e. studies that administer the same instrument in different countries). are seldom; therefore, researchers are bound to resort to secondary comparisons. Many studies simply juxtapose their results to the ones of previous wòrk or to findings obtained in different contexts, in order to offer an allegedly comparative perspective to their conclusions. If, most of the time, researchers indicate the methodological limitations of a direct comparison, it is not rare that these do not result in concrete methodological controls. Yet, many studies have shown the influence of surveys methodological parameters on findings, listing recommendations fora «best practice» of research. Although, over the past decades, violence against women surveys have become more and more similar -tending towards a sort of uniformization that could be interpreted as a passive consensus -these instruments retain more or less subtle differences that are still susceptible to influence the validity of a comparison. Yet, only a small number of studies have directly worked on the comparability of violence against women data, striving to control the methodological parameters of the surveys in order to guarantee the validity of their comparisons. The goal of this work is to compare data from two national surveys on violence against women: the Swiss component of the International Violence Against Women Survey [CH-IVAWS] and the National Violence Against Women Survey [NVAWS] administered in the United States. The choice of these studies certainly ensues from the author's affiliations; however, it is far from being trivial. Indeed, the criminological field currently endows American and Anglo-Saxon literature with a predominant space, compelling researchers from other countries to almost do the splits to interpret their results in the light of previous work or to develop effective interventions in their own context. Turning to hypotheses or concepts developed in a specific framework inevitably raises the issue of their applicability to another context, i.e. the Swiss context, if not at least European. This problematic then takes on an interest that goes beyond the particular topic of violence against women, adding to its relevance. This work articulates around three axes. First, it shows the way survey characteristics influence estimates. The comparability of the nature of the CH-IVAWS and NVAWS, their sampling design and the characteristics of their administration are discussed. The definitions used, the operationalization of variables based on comparable items, the control of reference periods, as well as the nature of the victim-offender relationship are included among controlled factors. This study establishes content validity within and across studies, presenting a systematic process destined to maximize the comparability of secondary data. Implications of the process are illustrated with the successive presentation of comparable and non-comparable operationalizations of computed variables. Measuring violence against. women in Switzerland and the United-States, this work compares the prevalence of different forms (threats, physical violence and sexual violence) and types of violence (partner and nonpartner violence). Second, it endeavors to analyze concepts of multivictimization (i.e. experiencing different forms of victimization), repeat victimization (i.e. experiencing the same form of violence more than once), and revictimization (i.e. the link between childhood and adulthood victimization) in a comparative -and comparable -approach. Third, aiming at understanding why partner violence appears higher in the United States, while victims of nonpartners are more frequent in Switzerland, as well as in other European countries, different victimization correlates are examined. This research contributes to a better understanding of the relevance of controlling methodological parameters in comparisons across studies, as it illustrates, systematically, the imposed controls and their implications on quantitative data. Moreover, it details how ignoring these parameters might lead to erroneous conclusions, statistically as well as theoretically. The conclusion of the study puts into a wider perspective the discussion of differences and similarities of violence against women in Switzerland and the United States, and integrates recommendations as to the relevance and validity of international comparisons, whatever the'field they are conducted in. Résumé: Les comparaisons internationales dans le domaine de la victimisation, et plus particulièrement en ce qui concerne les violences envers les femmes, se caractérisent par des problèmes méthodologiques que les recherches antérieures n'ont pas systématiquement adressés, et dont la réponse ne semble pas connaître de consensus. Pour des raisons logistiques et financières évidentes, les études internationales sur les violences envers les femmes (c.-à-d. les études utilisant un même instrument dans différents pays) sont rares, aussi les chercheurs sont-ils contraints de se tourner vers des comparaisons secondaires. Beaucoup de recherches juxtaposent alors simplement leurs résultats à ceux de travaux antérieurs ou à des résultats obtenus dans d'autres contextes, afin d'offrir à leurs conclusions une perspective prétendument comparative. Si, le plus souvent, les auteurs indiquent les limites méthodologiques d'une comparaison directe, il est fréquent que ces dernières ne se traduisent pas par des contrôles méthodologiques concrets. Et pourtant, quantité de travaux ont mis en évidence l'influence des paramètres méthodologiques des enquêtes sur les résultats obtenus, érigeant des listes de recommandations pour une «meilleure pratique» de la recherche. Bien que, ces dernières décennies, les sondages sur les violences envers les femmes soient devenus de plus en plus similaires -tendant, vers une certaine uniformisation que l'on peut interpréter comme un consensus passif-, il n'en demeure pas moins que ces instruments possèdent des différences plus ou moins subtiles, mais toujours susceptibles d'influencer la validité d'une comparaison. Pourtant, seules quelques recherches ont directement travaillé sur la comparabilité des données sur les violences envers les femmes, ayant à coeur de contrôler les paramètres méthodologiques des études utilisées afin de garantir la validité de leurs comparaisons. L'objectif de ce travail est la comparaison des données de deux sondages nationaux sur les violences envers les femmes: le composant suisse de l'International Violence Against Women Survey [CHIVAWSj et le National Violence Against Women Survey [NVAWS) administré aux États-Unis. Le choix de ces deux études découle certes des affiliations de l'auteure, cependant il est loin d'être anodin. Le champ criminologique actuel confère, en effet, une place prépondérante à la littérature américaine et anglo-saxonne, contraignant ainsi les chercheurs d'autres pays à un exercice proche du grand écart pour interpréter leurs résultats à la lumière des travaux antérieurs ou développer des interventions efficaces dans leur propre contexte. Le fait de recourir à des hypothèses et des concepts développés dans un cadre spécifique pose inévitablement la question de leur applicabilité à un autre contexte, soit ici le contexte suisse, sinon du moins européen. Cette problématique revêt alors un intérêt qui dépasse la thématique spécifique des violences envers les femmes, ce qui ajoute à sa pertinence. Ce travail s'articule autour de trois axes. Premièrement, il met en évidence la manière dont les caractéristiques d'un sondage influencent les estimations qui en découlent. La comparabilité de la nature du CH-IVAWS et du NVAWS, de leur processus d'échantillonnage et des caractéristiques de leur administration est discutée. Les définitions utilisées, l'opérationnalisation des variables sur la base d'items comparables, le contrôle des périodes de référence, ainsi que la nature de la relation victime-auteur figurent également parmi les facteurs contrôlés. Ce travail établit ainsi la validité de contenu intra- et inter-études, offrant un processus systématique destiné à maximiser la comparabilité des données secondaires. Les implications de cette démarche sont illustrées avec la présentation successive d'opérationnalisations comparables et non-comparables des variables construites. Mesurant les violences envers les femmes en Suisse et aux États-Unis, ce travail compare la prévalence de plusieurs formes (menaces, violences physiques et violences sexuelles) et types de violence (violences partenaires et non-partenaires). 11 s'attache également à analyser les concepts de multivictimisation (c.-à-d. le fait de subir plusieurs formes de victimisation), victimisation répétée (c.-à.-d. le fait de subir plusieurs incidents de même forme) et revictimisation (c.-à-d. le lien entre la victimisation dans l'enfance et à l'âge adulte) dans une approche comparative - et comparable. Dans un troisième temps, cherchant à comprendre pourquoi la violence des partenaires apparaît plus fréquente aux États-Unis, tandis que les victimes de non-partenaires sont plus nombreuses en Suisse, et dans d'autres pays européens, différents facteurs associés à la victimisation sont évalués. Cette recherche participe d'une meilleure compréhension de la pertinence du contrôle des paramètres méthodologiques dans les comparaisons entre études puisqu'elle illustre, pas à pas, les contrôles imposés et leurs effets sur les données quantitatives, et surtout comment l'ignorance de ces paramètres peut conduire à des conclusions erronées, tant statistiquement que théoriquement. La conclusion replace, dans un contexte plus large, la discussion des différences et des similitudes observées quant à la prévalence des violences envers les femmes en Suisse et aux États-Unis, et intègre des recommandations quant à la pertinence et à la validité des comparaisons internationales, cela quel que soit le domaine considéré.

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Cet article traite des entreprises militaires et de sécurité privées (EMSP) fournissant des services qui jusque lors étaient dévolus aux armées nationales. Malgré les nombreux incidents entraînant des violations des droits de l'homme, ces contractors ne sont que rarement poursuivis et sanctionnés. Les EMSP opèrent-elles dès lors dans un vide juridique où elles peuvent agir en toute impunité ? Qui peut être tenu pour responsable de leurs actes ? Cet article part du principe que les activités des EMSP sont rendues possibles grâce à l'assentiment ou l'absence de réprobation des Etats, et donc que la question de la responsabilité pour les actes des EMSP est également celle de la responsabilité de l'Etat. Il convient donc d'analyser les règles sur la responsabilité de l'Etat pour fait internationalement illicite et surtout les obligations positives des Etats découlant des principaux instruments internationaux et régionaux de protection des droits de l'homme. L'enjeu est de démontrer qu'un Etat ne peut pas s'exonérer de sa responsabilité en délégant ses fonctions gouvernementales à des organismes privés.