337 resultados para Dépistage nutritionnel des aînés
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Osteoporosis is well recognized as a public health problem in industrialized countries. Because of the efficiency of new treatments to decrease fracture risk, it is of a major interest to detect the patients who should benefit from such treatments. A diagnosis of osteoporosis is necessary before to start a specific treatment. This diagnosis is based on the measurement of the skeleton (hip and spine) with dual X-ray absorptiometry, using diagnostic criteria established by the World Health Organisation (WHO). In Switzerland, indications for bone densitometry are limited to precise situations. This technique cannot be applied for screening. For this purpose, peripheral measurements and particularly quantitative ultrasounds of bone seem to be promising. Indeed, several prospective studies clearly showed their predictive power for hip fracture risk in women aged more than 65 years. In order to facilitate the clinical use of bone ultrasounds, thresholds of risk of fracture and osteoporosis of the hip will be shortly published. This will integrate bone ultrasound in a global concept including bone densitometry and its indications, but also other risk factors for osteoporosis recognized by the Swiss association against osteoporosis (ASCO).
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The recent ACCORD and DIAD studies revealed results which could modify treatments and the screening of diabetes vascular complications. Indeed, ACCORD shows no benefit on the prevention of diabetes vascular complications by aggressive treatment of hypertension or the combined treatment of the dyslipidemia. The intensive treatment of the blood glucose, if associated with severe hypoglycemias, increases mortality. DIAD revealed 20% of silent myocardial ischaemia in diabetic patients but no beneficial effect on the cardiovascular mortality. A careful reading of these studies in the light of long term studies such as UKPDS and STENO reveals that these negative results are generated by a too short follow-up and too aggressive objectives. The long term studies reveal that more realistic objectives remain beneficial.
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[Résumé (extrait)] Lancé en octobre 1999, le Programme valaisan de dépistage du cancer du sein a pour mission de promouvoir, d'organiser et de mener une action de dépistage auprès de la population féminine valaisanne âgée de 50 à 70 ans. Ce programme est régulièrement évalué, de manière indépendante, afin de s'assurer que sa qualité et son efficacité répondent à des normes internationalement admises tout en minimisant ses effets adverses. Ces évaluations ont mis en évidence un niveau de performances globalement satisfaisant et suggéré un potentiel d'amélioration, notamment de la qualité des lectures radiologiques. Dans un souci d'optimiser les performances, la direction du Programme a mené ces dernières années plusieurs actions auprès de ses radiologues et pris quelques mesures. Ce rapport thématique traite de l'évolution des performances du programme, principalement au cours de la dernière décennie (2002-11), c'est-à-dire après sa phase de démarrage (1999-2001). Les tendances des principaux indicateurs de performance et leurs associations avec les actions et mesures réalisées, qui ont été répertoriées et classées selon leur types et objectifs, sont analysées. Les facteurs les plus influents sur la qualité des lectures radiologiques sont quantifiés de manière à faciliter toute décision interventionnelle. Les cancers d'intervalle (1999-2010) du Programme sont étudiés afin d'en apprécier la fréquence, d'en établir le profil pronostique et de déterminer les caractéristiques clinicoépidémiologiques qui les distinguent des cancers dépistés dans le cadre du Programme.
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Introduction¦La dépression est une maladie fréquente à travers le monde. D'un point de vue épidémiologique, une différence entre hommes et femmes a été observée, un diagnostic de dépression étant attribué à deux fois plus de femmes que d'hommes. Le médecin de famille est souvent le premier¦professionnel sollicité face à une dépression, cependant un grand nombre patients atteints de dépression consultent leur médecin de famille pour une plainte physique.¦Objectifs et méthodes¦L'objectif de ce travail est de déterminer s'il existe une différence entre hommes et femmes dans la prévalence de la dépression dépistée chez des patients consultant leur médecin de famille exclusivement pour une plainte d'ordre physique en Suisse romande. Afin d'y parvenir, nous avons effectué une sous-analyse de l'étude SODA (SOmatoform, Depression, Anxiety dont nous disposons de la base de données). Il s'agit d'une étude menée en Suisse romande qui a pour but de d'évaluer la prévalence des troubles anxieux, dépressif et somatoforme, à une année d'intervalle, chez des patients consultant leur médecin de famille exclusivement pour une plainte physique. Le Patient Health Questionnaire (PHQ) est le questionnaire utilisé dans l'étude SODA afin de déterminer le diagnostic de dépression.¦Résultats¦L'analyse statistique effectuée n'a pas permis de mettre en évidence une différence entre hommes et femmes dans la prévalence de la dépression au sein de l'étude SODA, que ce soit au moment de¦l'inclusion (t0, p=0.764), à une année d'intervalle (t1, p=0.9) ou dans l'évolution de la dépression.¦Conclusion¦Nous nous attendions à trouver une différence significative dans la prévalence de la dépression avec¦une prépondérance féminine comme le suggère la littérature. L'absence de différence significative¦entre hommes et femmes dans la prévalence de la dépression au sein de l'étude SODA pourrait provenir de certaines modalités de l'étude telles que le PHQ par exemple et du choix de ne considérer que les patients se présentant pour une plainte somatique. Ceci a peut être contribué à une meilleure détection de la dépression chez les hommes et ceci, peut-être, au détriment des femmes.
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Introduction et but de l'étude. - Le Nutrition Day 2010 réalisédans le service de dialyse aiguë de notre CHU a montré un taux dedénutrition de 64 % chez le patient dialysé hospitalisé avec un déficitnutritionnel moyen le jour de dialyse de 1 000 kcal et 45 g deprotéines. Les horaires de repas dans l'unité d'hospitalisation et dedialyse au centre de dialyse se chevauchent. Le but de cette étude estd'évaluer l'impact de l'organisation institutionnelle sur l'apportprotéino-énergétique du patient hémodialysé hospitalisé.Matériel et Méthodes. - Étude exploratoire et transversale. Laconsommation alimentaire et les obstacles potentiels à l'alimentationd'origine logistique ont été relevés durant deux jours consécutifs,un jour de dialyse (JD) et un jour sans dialyse (JSD). Les motifsde non consommation ou de consommation partielle des repas etcollations ont été relevés auprès des patients immédiatement aprèsles repas principaux, au moyen d'entretiens semi-dirigés. Lesingesta ont été comparés aux besoins protéino-énergétiques pour lespatients hémodialysés (ESPEN, 2006). Une évaluation nutritionnellea été réalisée chez tous les patients.Résultats. - Vingt-six patients (85 % d'hommes) ont été inclus,âgés de 65,7 ± 10,6 ans (moy ± ET). Le BMI moyen est de 24,9± 5,9 kg/m2, le score de Charlson de 7,2 ± 2,7 et 54 % ont un NRS-2002 ≥ 3. Plus de deux tiers des patients (68 %) ont perdu du poidset 64 % sont dénutris. Au total, 147 repas et 56 collations ont été étudiés,dont 74 repas et 32 collations pour le JD. Le JD, 56 % des collationsne sont pas consommées contre 21 % le JSD. La couverturemoyenne des besoins énergétiques et protéiques le JD est respectivementde 48 % et 57 %, sans différence avec le JSD. Les motifs denon consommation les plus fréquemment cités sont, par ordredécroissant : satiété précoce, inappétence, dégoût des mets proposés,peurs et représentations alimentaires et mises à jeun pour procéduresmédicales. Ils sont identiques les JD et les JSD. Lesobstacles à l'alimentation inhérents au patient sont 2,6 fois plus fréquentsque ceux liés à l'organisation hospitalière. Une douleur(légère à modérée), une dyspnée et une xérostomie affectent respectivement100 %, 54 % et 48 % des patients, qui ne considèrent pasces symptômes comme une cause de non consommation alimentaire.Conclusion. - Les apports protéino-énergétiques sont insuffisantset près de deux tiers des sujets sont dénutris. L'organisationhospitalière n'est pas identifiée par les patients comme un obstacleexpliquant le déficit énergétique et protéique quotidien. Les obstaclesà l'alimentation orale sont principalement inhérents à l'état desanté des patients. L'instauration d'une alimentation spécifique auxpatients dialysés hospitalisés (« humide », fractionnée, enrichie enprotéines et en énergie) de même que la prescription plus systématiqued'un support nutritionnel devraient contribuer à la couverturede leurs besoins nutritionnels.
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Acquired pressure ulcer is associated with significant human, economic and functional consequences. Its prevalence varies between 3 and 23% in a community hospital and between 7 and 54% in an elderly home residency. Pressure ulcer healing is a complex process which involves numerous cellular and molecular mechanisms. An altered nutritional status is a contributing factor in the development of pressure ulcers and the delay in pressure ulcer healing. The key to management of undernutrition is screening and early intervention. According to the gravity of undernutrition, various degrees of intervention will be required. Systematic oral supplementation with various nutrients may provide benefit in the prevention of pressure ulcers, but further studies have to be completed in human subjects prior to being recommended for the treatment of pressure ulcers.
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Le Programme de dépistage du cancer du sein BEJUNE a démarré en mai 2005 dans le canton du Jura, s'est étendu au canton de Neuchâtel en mai 2007 et englobe le Jura bernois depuis janvier 2009. Ses buts sont de promouvoir, organiser, gérer et mener à bien une action de dépistage auprès de la population féminine dans la tranche d'âge de 50 à 69 ans révolus (environ 42'000 femmes). [...] Ce rapport constitue, après 5 ans et demi d'activité, la première évaluation épidémiologique du Programme de dépistage du cancer du sein BEJUNE. Cette évaluation a été réalisée par l'Unité d'épidémiologie du cancer (UEC) de l'Institut universitaire de médecine sociale et préventive de Lausanne (IUMSP) qui jouit d'une longue expérience dans le domaine. Dans ce rapport, on analyse le fonctionnement, la participation, la qualité et l'efficacité précoce du programme. Les indicateurs de performance retenus suivent les recommandations européennes et les directives émises par la Fédération suisse des programmes de dépistage du cancer du sein. Entre mai 2005 et novembre 2010, plus de 37'000 mammographies ont été réalisées dans 11 Centres/Instituts de radiologie. Les 6750 examens effectués annuellement correspondent à un volume de 420 mammographies par radiologue: 380 pour les 1e lecteurs et 1300 pour les 2e lecteurs (auxquels s'ajoutent les lectures réalisées dans le cadre d'un autre programme cantonal). [...] [Auteurs, p. 5]
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Shared decision-making approach to uncertain clinical situations such as cancer screening seems more appropriate than ever. Shared decision making can be defined as an interactive process where physician and patient share all the stages of the decision making process. For patients who wish to be implicated in the management of their health conditions, physicians might express difficulty to do so. Use of patient decision aids appears to improve such process of shared decision making. L'incertitude quant à l'efficacité de certains dépistages de cancers et du traitement en cas de test positif rend l'application du partage de la décision particulièrement appropriée. Le concept du partage de la décision peut être défini comme un processus interactif où le médecin et le patient partagent les étapes du processus de décision. Face aux patients qui désirent être impliqués dans les décisions concernant leur santé, les médecins peinent parfois à le faire. Or, l'utilisation d'outils d'aide à la décision est un moyen efficace de favoriser ce partage de l'information et, si souhaité par le patient, de la décision.
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Introduction: Les personnes âgées de 65 ans ou plus représentent 15% de la population générale dans les pays occidentaux. Le vieillissement de cette population va accroître encore cette proportion pour atteindre 20% dès 2030. Les urgences gériatriques représentent environ 15% des admissions dans les services d'accueil et de traitement des urgences (SAU), mais peu de données pré-hospitalières existent. Méthode: Etude rétrospective entre 2003 et 2007 des interventions des services d'urgences pré-hospitaliers (ambulances, SMUR) de notre région (env. 670'000 habitants) à partir des rapports de missions effectués pour chaque intervention par ces entités (n = 42'000). Extraction des données démographiques (âge, sexe), des lieux de prise en charge, des degrés de gravité (score NACA) et des catégories diagnostiques de la population âgée de 65 ans ou plus. Résultats: Les urgences gériatriques représentent entre 40 et 50% des interventions pré-hospitalières totales (ambulances, SMUR). Ces chiffres sont encore entre 4 et 8% pour les sujets très âgés de 90 ans et plus. Le sexe ratio H : F est de 0,72 pour les interventions des ambulances, alors qu'il est de 1,03 pour celles des SMUR. Le lieu de prise en charge est le domicile dans près de 70% des cas. Près des ¾ des interventions sont bénignes (degrés de gravité NACA 0-3), avec plus de 92% des interventions relevant de problèmes de type maladies (et non d'accidents). Pour les cas pris en charge par les SMUR, près de 70% sont de nature cardio-vasculaires. Discussion: La charge que représente les urgences gériatriques pour le secteur pré-hospitalier n'est pas négligeable et nécessite dès aujourd'hui une réflexion afin de dimensionner ce secteur aux exigences de ce type d'urgences pour le futur proche. Non seulement les moyens (personnel, véhicules, matériel) devront être proportionnés, mais aussi les particularités de la prise en charge, la formation spécifique et les aspects éthiques. Ce dernier aspect qui n'est pas des moindres et les limites de la prise en charge devront également être abordés. Conclusion: Les urgences gériatriques représentent près de la moitié des interventions des services pré-hospitaliers (ambulances, SMUR). Le vieillissement à venir de la population risque de mettre encore plus ces services sous «haute tension» et doit faire réfléchir ses acteurs et ses décideurs à s'adapter à cette évolution incontournable.