84 resultados para Crise da Europa
Resumo:
La crise de l'Université de Genève en 2006, dont les conséquences entraîneront la démission du rectorat et inciteront les autorités politiques à réformer l'Université, est caractéristique des crises liées à la divulgation et à la gestion de l'information, situations dans lesquelles gestion et communication de crise ne peuvent pas être dissociées. Ce type de situations est de plus en plus fréquent et a surtout des conséquences importantes dans la confiance que peuvent avoir les citoyens par rapport aux institutions politiques et administratives, les conséquences matérielles ou les dommages à des personnes étant généralement très limités. Cette contribution, par l'analyse des publications de 3 quotidiens et d'un journal dominical, ainsi que des documents et communications officiels au cours de la période de crise et des mois suivants, vise principalement à mettre en évidence les caractéristiques et les erreurs liées à ce type de crises vu sous l'angle de la communication média. Die Krise der Universität Genf im Jahre 2006, welche den Rücktritt des gesamten Rektorats zur Folge hatte und die Universitätsreform durch die Behörden vorantrieb, weist die typischen Merkmale einer Krise auf, welche mit der Informationsverbreitung und deren Management verknüpft ist. Dies sind Situationen in welchen das Krisenmanagement und die Krisenkommunikation nicht voneinander getrennt werden sollten. Solche Ereignisse sind immer häufiger und können bedeutende Konsequenzen für das Vertrauen der Bürger und Bürgerinnen in die politischen Institutionen haben. Indessen sind materielle Auswirkungen oder personelle Schädigungen sehr beschränkt. Der vorliegende Beitrag ist eine Analyse dreier Tageszeitungen und einer Sonntagszeitung sowie offiziellen Dokumenten und Medienmitteilungen, welche während der Krise und einige Monate danach publiziert wurden. Der Bericht erläutert und unterstreicht, anhand einer medienkommunikativen Sichtweise, die Merkmale und Fehler, welche mit einer solchen Krise in Zusammenhang stehen.
Resumo:
La crise financière de 2008 a entraîné une remise en question des modes d'investissements de l'Etat dans la production territoriale. Ces transformations permettent-elles pour autant de réduire le déséquilibre croissant qui caractérise le développement des aires urbaines et celui des régions rurales?
Resumo:
Résumé : Crise économique et travail féminin : retour à l'ordre. L'offensive contre le travail des femmes dans les services publics en Suisse et en France durant les années 1930 La crise économique mondiale des années 1930 se caractérise par une véritable offensive contre l'activité professionnelle féminine dans les services publics. Dans l'ensemble des pays industrialisés, le travail des femmes fonctionnaires acquiert le statut d'enjeu économique, politique, social, familial et moral. La généralisation du chômage sous l'effet de la crise économique suscite d'âpres discussions sur la répartition des postes de travail et les femmes fonctionnaires endossent le rôle de bouc émissaire. Les gouvernements et autorités publiques des pays industrialisés plébiscitent dès lors, selon des modalités diverses, la « solution » d'une réglementation restrictive du travail des salariées des services publics. Cette thèse met en lumière un épisode de l'histoire de la « ségrégation ordinaire » entre les sexes dans le monde du travail. Elle montre que la segmentation et la hiérarchisation sexuées du travail ne reflètent pas des faits « naturels », mais qu'elles constituent l'aboutissement d'un long processus de différenciation engageant une multitude d'acteurs·trices sociaux·ales. Nous avons opté pour une histoire croisée de l'offensive contre l'activité des salariées de la fonction publique en Suisse et en France, en y intégrant un « détour » par l'analyse de la dimension internationale de cette campagne contre l'emploi féminin. Cette approche permet de revisiter l'histoire politique, sociale, culturelle, économique et financière propre à la Suisse et à la France des années 1930. La sexuation de l'histoire, soit la prise en compte des rapports entre les sexes dans et par le récit historique, l'éclairage novateur de l'histoire d'une nation sur l'autre, ainsi que la prise en considération de l'internationalisation de certaines pratiques (législatives et féministes), permettent de renouveler un cadre d'analyse et de proposer de nouvelles pistes de recherche sur l'histoire du travail et des féminismes. En premier lieu, ce travail analyse les modalités de la reconfiguration des rapports entre les sexes durant les années 1930, sous le prisme de l'activité salariée. Il détermine de quelle manière le travail des femmes fonctionnaires se constitue en « problème » à cette période et quels sont les termes de l'offensive contre les salariées des services publics en Suisse et en France, mais également sur le plan international. En deuxième lieu, le coeur de la recherche porte sur les incidences de l'offensive contre les femmes fonctionnaires en Suisse et en France. Nous montrons de quelle manière les gouvernements et les autorités publiques prennent appui sur les impératifs d'austérité budgétaire pour redessiner des lignes de démarcation entre « travail masculin » et « travail féminin » dans certains domaines bien spécifiques des services publics. En troisième lieu, cette contribution propose une lecture de l'histoire de la mobilisation féministe pour défendre le droit au travail des femmes fonctionnaires, mobilisation encore trop souvent occultée par les récits historiques traditionnels. Pour les sources consultées, l'étude de la manière dont le travail des femmes fonctionnaires se constitue en « problème » sur le plan international (partie I) repose sur les archives et les publications du Bureau international du travail. Quant à l'étude des cas nationaux (parties II et III), pour chaque pays, trois types de sources ont été dépouillés : les archives des associations féministes investies dans la défense du droit au travail féminin ; les sources publiées ayant trait à l'offensive contre le travail féminin (rapports, actes de journées d'étude, organes de presse) ; les sources officielles législatives qui entérinent le processus de ségrégation sexuée dans les emplois publics.