82 resultados para Christian tradition
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(Résumé de l'ouvrage) The book of Hebrews has often been the Cinderella of the New Testament, overlooked and marginalized; and yet it is one of the most interesting and theologically significant books in the New Testament. A Cloud of Witness examines the theology of the book in the light of its ancient historical context. There are chapters devoted to the structure of Hebrews, the person of Jesus Christ, Hebrews within the context of Second Temple Judaism and the Greco-Roman empire and the role of Hebrews in early Christian thought.
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The article reopens the file of sources, parallels and rewritings of 1 Cor 2.9, a saying that Paul attributes to some written source, when others sources put it into Jesus' mouth (e.g. GosThom 17). A state of research highlights that the hypothesis of an oral source is generally preferred but an accurate study of 1 Clem 34.8, a parallel too often neglected, supports the presence of a written source that existed before 1 Cor 2.9. GosJud 47.10-13 will help to understand the attribution of the saying to Jesus. The last important part of this article studies its parallel in Islamic traditions, a ḥadīth qudsī.
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Avant-propos : Cette étude a pour objet la rémunération du notaire suisse indépendant (notaire latin) sous ses différentes formes. L'organisation suisse de la fonction notariale est telle que tous les cantons ne connaissent pas nécessairement une organisation comparable à celle que l'on retrouve en Romandie, à savoir une délégation de l'activité ministérielle (activité officielle du notaire) à une personne physique indépendante qui exerce le ministère notarial pour son propre compte et sous sa propre responsabilité. Ainsi, certains cantons de Suisse alémanique ont-ils confié l'instrumentation des actes authentiques à des fonctionnaires (notariat d'Etat) ou ont-ils partagé les fonctions ministérielles entre des fonctionnaires d'une part, et des indépendants, d'autre part (notariat mixte). Une minorité de cantons n'ont pas même de corps notarial organisé. Nous concentrons notre examen sur la rémunération des notaires indépendants et laissons volontairement de côté les autres systèmes d'organisation de la fonction notariale. Celui du notariat d'Etat en particulier, où l'officier public n'est pas le créancier de la prétention pécuniaire découlant de l'exercice du ministère ; cette qualité appartient à la collectivité publique qui l'emploie et le rémunère au moyen d'un salaire. Les règles applicables à la rémunération du notaire d'Etat se confondent alors avec celles des autres fonctionnaires et ne justifient probablement pas d'examen particulier en dehors des études qui seraient consacrées à la rémunération des membres de la fonction publique. Par ailleurs, notre étude comparative se limite aux législations cantonales ayant adopté un notariat purement latin, bien que l'on retrouve également des officiers publics exerçant de manière indépendante dans les cantons à notariat mixte. Nous avons en effet considéré que les comparaisons réalisées, notamment s'agissant des tarifs des émoluments notariaux, se prêtaient mal à un examen lorsque le notariat n'est pas exercé de manière uniforme sur l'ensemble du canton et où la charge ministérielle est largement partagée entre des particuliers et des autorités étatiques. Outre son activité principale consistant à exercer le ministère notariale, le notaire latin est fréquemment amené à agir sur une base privée, notamment comme mandataire. Il assume souvent d'autres tâches telles celles d'exécuteur testamentaire, de tuteur ou d'expert nommé par le juge. Nous devons ainsi appréhender la rémunération du notaire, non sous un seul angle, mais bien à la lumière des différents régimes juridiques qui lui sont applicables. Nous avons donc choisi de diviser notre travail en trois parties (Titres I à III) : - une première partie introductive qui traite de l'organisation du notariat, des droits et devoirs généraux du notaire et de sa responsabilité ; - une deuxième partie consacrée au régime juridique de l'émolument de droit public que le notaire perçoit lorsqu'il exerce son ministère ; - une troisième partie relative aux honoraires du notaire pour ses activités relevant du droit privé ou pour certains mandats spéciaux (exécuteur testamentaire, administrateur d'office, expert judiciaire, tuteur, curateur, etc.) ainsi qu'à divers autres aspects liés à sa rémunération : applicabilité des législations fédérales économiques, facturation, garanties de la créance (solidarité, droit de rétention, provision) avec quelques remarques relatives à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), la procédure de recouvrement de la créance du notaire et les obligations de l'officier public dans le domaine de la comptabilité commerciale. Nous avons tenté d'orienter notre réflexion vers certaines considérations d'ordre pratique afin que cette étude puisse - nous l'espérons du moins - rendre quelques services aux praticiens. Nous précisions encore que nous avons volontairement évité d'aborder les questions économiques et politiques liées à la rémunération du notaire indépendant pour nous cantonner à un examen strictement juridique du sujet.
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Dans De vilde Svaner (Les cygnes sauvages), conte des Eventyr, fortalte for Børn (Contes, racontés aux enfants), H. C. Andersen raconte une histoire très proche de celle de Die sechs Schwäne (Les six cygnes), des Kinder- und Hausmärchen (Contes de l'enfance et du foyer) des Grimm. On peut fort justement se demander si l'auteur danois ne réécrit pas le Märchen de 1812 lorsqu'il publie son eventyr, en 1838. Mais l'étude de plusieurs récits d'enfants transformés en cygnes - de l'histoire du septième sage du Dolopathos de Jean de Haute-Seille, à la fin du xiie siècle, et Die sieben Schwäne, un Feen-Märchen de 1801, à De elleve Svaner de Winther, en 1823 - montre qu'Andersen réécrit vraisemblablement ce dernier texte danois et que le dialogue intertextuel avec les Grimm s'effectue sur un autre mode. L'auteur des Eventyr, fortalte for Børn se positionne par rapport aux Kinder- und Hausmärchen, développant ainsi une nouvelle conception du genre qui ressort de la comparaison des manières de raconter propres à chaque auteur, leur plume. It is the pen which makes the tale. the Grimm brothers' Die sechs Schwäne and Christian Andersen's De vilde Svaner In De vilde Svaner, a tale from Eventyr, fortale for Børn, H. C. Andersen tells a story that is very close to that of Die sechs Schwäne from the Grimms' Kinder- und Hausmärchen. One could legitimately wonder whether the Danish author was inspired by the 1812 Märchen when he published his own eventyr in 1838. The study of other narratives about children transformed into swans (including the story of the seventh wise man in Jean de Haute-Seille's Dolopathos at the end of the twelth century; Die sieben Schwäne, a Feen-Märchen from 1801; and Winther's 1823 De elleve Svaner) shows that Andersen rewrote this last Danish text and that the intertextual dialogue with the Grimms takes place at another level. Andersen distinguishes himself from the Grimms by developing a new conception of the genre, which becomes clear in his very different way of telling a tale.
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Ce travail a pour but d'identifier, dans la tradition aristotélicienne, un type particulier de relation entre les activités psychiques et leurs objets, une relation intentionnelle, exprimant la pure visée, et donc irréductible tant à une relation causale qu'à une relation de conformité (ou « aléthique ») des activités psychiques à la réalité. Après une étude des relations psychiques chez Aristote lui-même, le travail se tourne vers la réception de ses textes, plus précisément vers la réception de Catégories VII et, surtout, de Métaphysique Δ, 15. Durant l'Antiquité déjà, certains aristotéliciens - Alexandre d'Aphrodise, les néoplatoniciens - ont admis, sous l'autorité de Métaphysique Δ, 15, un concept de relation intentionnelle dans leur psychologie. Au Moyen-âge, de nombreux auteurs ont procédé de même. Alors que certains philosophes, à commencer par Thomas d'Aquin, ont réduit la dimension relationnelle du psychisme à la causalité exercée par la réalité sur l'activité psychique ou à la conformité de l'activité psychique à la réalité, d'autres, notamment Duns Scot, ont reconnu, sur la base de Métaphysique Δ, 15, un type de relation à l'objet n'exprimant rien d'autre que la pure visée. À la fin du 19e siècle, Brentano lisait Aristote de la même manière: la relation intentionnelle, irréductible à une relation causale ou à une relation de conformité, a ses origines en Métaphysique Δ, 15. En somme, ce travail analyse, d'Aristote à Brentano, les liens entre intentionnalité, causalité et vérité.