53 resultados para British film
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The introduction of time-series graphs into British economics in the 19th century depended on the « timing » of history. This involved reconceptualizing history into events which were both comparable and measurable and standardized by time unit. Yet classical economists in Britain in the early 19th century viewed history as a set of heterogenous and complex events and statistical tables as giving unrelated facts. Both these attitudes had to be broken down before time-series graphs could be brought into use for revealing regularities in economic events by the century's end.
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This article aims to explain how newspapers commented on the movie Good Night, and Good Luck before its release. The media coverage anticipated George Clooney's film as a partisan attack launched against George W. Bush's policy since 9/11. Clooney advocates another reading: the historic confrontation between journalist Edward Murrow and Senator Joseph McCarty permits to reflect on the crucial role that the media play for democracy. Such reflection tries to prevent the dividing of the public sphere into antagonistic camps opposing "friends" to "foes," a division that undermines the possibility of a true pluralism. Our socio-semiotic analysis will focus on the critical work accomplished by the media, and on the way that work determines the collective meaning of a cultural object. Simultaneously, we will discuss the necessary conditions for pluralism in a public sphere.
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This paper analyses the early modern transformations of South Asian literary cultures through the production of historiography in Persian, English, and Urdu. In the 18th-19th centuries, South Asian communities experienced and participated in a major restructuring of the languages of the subcontinent. Urdu and English were institutionalized as governmental languages and utilized in new literary productions as Persian was gradually marginalized from the centre of literary and governmental polities. Three interrelated colonial policies reshaped the historical consciousness of South Asia and Britain: the production of new Persian histories commissioned under British patronage, the initiation of Urdu historiography through the translation of Persian and English histories, and the construction of the British history of India written in English. This article explores the historical and social dynamics of these events and situates the origins and evolution of the colonial historiographical project. Major works discussed are the Tārīkh-i Bangālah of Salīm Allāh Munshī (fl. 1763), James Mill's (1773-1836) The History of British India first published in 1817, Mīr Sher ʿAlī Afsos' the Ārāʾish-i mahfil, as well as the production of original Urdu histories such as Muḥammad Zakāʾ-Allāh's (1832-1910) the Tārīkh-i Hindustān.
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Le cinéma des premiers temps, c'est-à-dire la production des deux premières décennies du cinéma, majoritairement caractérisée par des plans autonomes, des histoires courtes et un cadre fixe, n'a essentiellement connu d'études esthétiques que sous un angle narratologique, centrées notamment sur les prémisses du montage. Cette thèse déplace le regard - ou plus simplement le convoque -, en proposant de faire sa place à l'image. Car à qui sait les regarder, les premiers films dévoilent une parenté picturale jusqu'alors ignorée. Les images du cinéma des premiers temps - alors significativement appelées « tableaux » - se sont en effet définies à l'aune de la peinture, et même plus précisément par une imitation littérale des oeuvres d'art. Cette étude révèle que le tableau vivant, défini dans les termes stricts de la reconstitution d'une composition picturale par des acteurs vivants (que ceux-ci tiennent la pose ou non), est au fondement d'une esthétique du film des premiers temps. L'argument est structuré par les illustrations que l'auteure exhume (et compare, à la manière d'un spectaculaire et vivant jeu des 7 différences) parmi cette production filmique majoritairement disparue, brûlée, effacée, et ces références picturales aujourd'hui perdues, dénigrées, oubliées... Néanmoins ce ne sont pas quelques exemples isolés, mais un vrai phénomène historique qui est mis au jours à travers un corpus de films traversant tous les genres du cinéma des premiers temps, et prouvant que les productions du Film d'Art et des séries d'art ou le film Corner in Wheat (D.W. Griffith, 1909), souvent tenus comme un commencement, consistent bien plus en un aboutissement de cette tradition qui consiste à créer des images filmiques sous forme de tableaux vivants. Traçant d'abord ses « contexte et contours », le texte montre que la reconstitution picturale hante toutes les formes de spectacle à l'heure de l'émergence du cinéma. Les scènes de l'époque cultivent internationalement une esthétique de tableau vivant. Et la scène n'a pas l'exclusivité du phénomène : le médium photographique, dès son apparition, s'approprie le procédé, pour (chose jusqu'alors impossible) documenter l'effet visuel de ces reconstitutions, mais aussi pour les réinventer, en particulier pour se légitimer en tant que moyen artistique capable de rivaliser avec la peinture. Le cinéma émergent procède à une appropriation similaire du tableau vivant, qui fait le coeur de ce travail en y étant analysée selon quatre axes théoriques : Reproduire - où l'on découvre le caractère fondamentalement indirect de la filiation picturale de ces tableaux vivants, pris dans une dynamique de reproduction intermédiale qui en fait de véritables exercices de style, par lesquels les producteurs expérimentent et prennent conscience des moyens .artistiques de l'image filmique - ; Réincarner - où l'on étudie les problématiques engagées par la « mise en vie », et plus précisément la « mise en corps » des figures picturales (en particulier de Jésus et du nu), impliquant des enjeux de censure et un questionnement du regard sur l'art, sur le corps, et sur le statut de ces images qui semblent plus originales que l'original - ; Réanimer - où l'on examine la manière dont le cinéma mouvemente la peinture, en remettant la composition en action, en en redéployant l'instant prégnant, en expérimentant la pose gestuelle, l'arrêt du photogramme et tout le spectre de la temporalité cinématographique - ; enfin Recadrer - où l'on analyse le cadrage de ces tableaux repensés à l'aune de la caméra et de l'écran, qui nécessitent de complexifier les catégories théoriques baziniennes, et qui font émerger le tableau vivant comme un lieu de cristallisation d'une image filmique tabu/aire, offrant une résistance au montage linéaire. Or cette résistance se vérifiera jusque dans les films très contemporains, qui, en réactualisant le motif du tableau vivant, briseront la linéarité narrative du montage et feront rejaillir le poids artistique de l'image - ravivant en cela une esthétique fondatrice du cinéma.