Stability of cognitive performance in children with mild intellectual disability.

AIM: Longitudinal studies that have examined cognitive performance in children with intellectual disability more than twice over the course of their development are scarce. We assessed population and individual stability of cognitive performance in a clinical sample of children with borderline to mild non-syndromic intellectual disability. METHOD: Thirty-six children (28 males, eight females; age range 3-19y) with borderline to mild intellectual disability (Full-scale IQ [FSIQ] 50-85) of unknown origin were examined in a retrospective clinical case series using linear mixed models including at least three assessments with standardized intelligence tests. RESULTS: Average cognitive performance remained remarkably stable over time (high population stability, drop of only 0.38 IQ points per year, standard error=0.39, p=0.325) whereas individual stability was at best moderate (intraclass correlation of 0.58), indicating that about 60% of the residual variation in FSIQ scores can be attributed to between-child variability. Neither sex nor socio-economic status had a statistically significant impact on FSIQ. INTERPRETATION: Although intellectual disability during childhood is a relatively stable phenomenon, individual stability of IQ is only moderate, likely to be caused by test-to-test reliability (e.g. level of child's cooperation, motivation, and attention). Therefore, clinical decisions and predictions should not rely on single IQ assessments, but should also consider adaptive functioning and previous developmental history.

Entraînement à faire face au stress professionnel pour les personnes avec un retard intellectuel : une étude pilote / Training to cope with workplace stress for people with mild intellectual disability: a pilot study

Cette étude pilote cherche à tester la faisabilité de l'entraînement à la cohérence cardiaque avec des personnes atteintes d'un retard intellectuel dans le cadre d'un atelier protégé. Un entraînement à la cohérence cardiaque est proposé aux participants volontaires pour une durée de deux semaines à la prise de travail, matin et après-midi. Une appréciation des effets de ces exercices respiratoires est effectuée avant et après entraînement par la mesure d'indices de variabilité cardiaque et une évaluation de la perception du stress professionnel. La comparaison des valeurs récoltées pré et post-entraînement révèle une amélioration significative dans l'activation de la branche parasympathique. L'évaluation des valeurs du RMSSD sont inversement corrélées à l'évaluation des participants de leurs stress perçu. Ensemble, nos résultats indiquent que la population atteinte de retard intellectuel est réceptive à l'apprentissage de la cohérence cardiaque et que la baisse de leur stress est liée à une hausse de l'activité inhibitrice parasympathique, plutôt qu'à une diminution de l'activité excitatrice sympathique. Les considérations offertes par cette étude exploratoire doivent être étayées, mais permettent d'ores et déjà d'ouvrir de nouvelles perspectives dans la prise en charge de populations pour lesquelles la gestion du stress est mal adaptée.