Urinary saturation and nephrocalcinosis in preterm infants: effect of parenteral nutrition.

Urinary lithogenic and inhibitory factors were studied in 27 preterm infants; 16 had total parenteral nutrition (TPN) and 11 had breastmilk with an additional glucose-sodium chloride infusion. Urines were collected for 24 hours on day 2 (period A), day 3 (B), and once between days 4 and 10 (C). Urinary calcium oxalate saturation was calculated by the computer program EQUIL 2. Renal ultrasonography was performed every second week until discharge. The calcium/creatinine ratio increased in infants on TPN (A 0.91; C 1.68 mol/mol) and was significantly higher at period C than that in infants on breastmilk/infusion (A 0.52; C 0.36). The oxalate/creatinine ratio was persistently higher with TPN (203 mmol/mol) than with breastmilk/infusion (98; 137). The citrate/creatinine remained constant with TPN (0.44 mol/mol), whereas it increased significantly with breastmilk/infusion (0.26; 0.49). Calcium/citrate rose considerably with TPN, but decreased with breastmilk/infusion to a significantly lower level than with TPN. The urinary calcium oxalate saturation increased with TPN (2.4; 4.5) and decreased with breastmilk/infusion (2.1; 1.5) to a significantly lower value than with TPN. Nephrocalcinosis developed in two infants on TPN. Mean daily calcium intake was similar in both groups, whereas protein, sodium, and phosphorus intake were significantly higher on TPN. It is concluded that the increase in urinary calcium oxalate saturation observed with TPN is due to the combined effect of an increased urinary calcium excretion and higher urinary oxalate/creatinine and calcium/citrate ratios. The changes observed are likely to be caused by TPN itself, which differs in several respects from breastmilk feeding.

Nouvelles techniques de stimulation cérébrale: perspectives thérapeutiques en psychiatrie [Novel brain stimulation techniques: therapeutic perspectives in psychiatry]

Recent advances have allowed the development of new physical techniques in neurology and psychiatry, such as Transcranial Magnetic Stimulation (TMS), Vagus Nerve Stimulation (VNS), and Deep Brain Stimulation (DBS). These techniques are already recognized as therapeutic approaches in several late stage refractory neurological disorders (Parkinson's disease, tremor, epilepsy), and currently investigated in psychiatric conditions, refractory to medical treatment (obsessive-compulsive disorder, resistant major depression). In Paralell, these new techniques offer a new window to understand the neurobiology of human behavior.

Syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible : identifications de facteurs pronostiques = [Reversible cerebral vasoconstriction syndrome identification of pronostic factors]

Objectif : Le syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible (SVCR) est une entité clinico-radiologique associant des céphalées paroxystiques à un vasospasme uni- ou multifocal réversible des artères cérébrales avec ou sans déficit neurologique transitoire ou crise comitiale. Le but de notre étude est de rechercher les facteurs de mauvais pronostic des patients présentant un SVCR. Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective des imageries vasculaires cérébrales invasives et non invasives entre janvier 2006 et 2011 et avons retenu 10 patients présentant les critères du RCVS. Les données démographiques, facteurs de risque vasculaires ainsi que l'évolution de chaque patient ont été noté. Résultats : Sept des 10 patients sont des femmes, avec un âge médian de 46 ans. Quatre patients ne présentaient pas de facteur étiologique, deux femmes se trouvaient en période post-partum (entre la première et la troisième semaine) et les trois autres cas sont induits par des drogues vaso-actives (cannabis pour 2 cas dont un associé à la cyclosporine, sumatriptan pour un cas). La durée moyenne du suivi est de 10,2 mois (0¬28 mois). Deux patients ont présentés une séquelle neurologique : un a gardé des troubles phasiques et l'autre une hémianopsie latérale homonyme. Deux autres patients sont décédés dans les suites, ce qui est inhabituel. Nous n'avons pas trouvé de corrélation d'évolution différente entre les cas de SVCR primaire ou secondaire. Les seules facteurs corrélaient à l'évolution clinique sont le status neurologique à l'admission et la présence de lésion parenchymateuse (ischémie ou hématome) à l'imagerie. Conclusion : La vasoconstriction cérébrale réversible impliquant des déficits neurologiques ou la mort a été, rarement, rapportée. Nous devons garder à l'esprit qu'une telle évolution peut survenir notamment pour les cas présentant un état neurologique dégradé à l'admission ou présentant des lésions parenchymateuses à l'imagerie.