42 resultados para PVA-AA photopolymer film


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BACKGROUND: In published case reports, tocilizumab (TCZ) has shown good efficacy for AA amyloidosis in almost all patients. We investigated the efficacy and safety of TCZ in AA amyloidosis in a multicentre study of unselected cases. METHODS: We e-mailed rheumatology and internal medicine departments in France, Switzerland and North Africa by using the Club Rhumatismes Inflammation (CRI) network and the French TCZ registry, Registry RoAcTEmra (REGATE), to gather data on consecutive patients with histologically proven AA amyloidosis who had received at least one TCZ infusion. Efficacy was defined as a sustained decrease in proteinuria level and/or stable or improved glomerular filtration rate (GFR) and by TCZ maintenance. RESULTS: We collected 12 cases of AA amyloidosis treated with TCZ as monotherapy (mean age of patients 63 ± 16.2 years, amyloidosis duration 20.6 ± 31.3 months): eight patients had rheumatoid arthritis (RA), six with previous failure of anti-tumor necrosis factor α (anti-TNF-α) therapy. In total, 11 patients had renal involvement, with two already on hemodialysis (not included in the renal efficacy assessment). For the nine other patients, baseline GFR and proteinuria level were 53.6 ± 32.8 mL/min and 5 ± 3.3 g/24 h, respectively. The mean follow-up was 13.1 ± 11 months. TCZ was effective for six of the eight RA patients (87.5%) according to European League Against Rheumatism response criteria (four good and two moderate responders). As expected, C-reactive protein (CRP) level decreased with treatment for 11 patients. Renal amyloidosis (n = 9) progressed in three patients and was stabilized in three. Overall, three patients showed improvement, with sustained decrease in proteinuria level (42%, 82% and 96%). Baseline CRP level was higher in subsequent responders to TCZ than other patients (p = 0.02). Among the six RA patients with previous anti-TNF-α therapy, amyloidosis was ameliorated in one and stabilized in three. Three serious adverse events occurred (two diverticulitis and one major calciphylaxia due to renal failure). Finally, 7 of 12 (58%) patients continued TCZ. CONCLUSIONS: The efficacy of TCZ for AA amyloidosis varies depending on the inflammatory status at treatment onset. Discrepancies between our study of unselected consecutive patients and reported cases may be due to publication bias. These results support further prospective trials of TCZ for AA amyloidosis.

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An ever increasing number of films, books, and scholarly works dealing with the undead have appeared in the last decade, making the zombie the very incarnation of American popular culture on a global scale. In this chapter I show that the zombie is also a surprisingly complex sign for transnational movement and multidirectional cultural flow. While the zombie may appear as the very epitome of American cultural production and influence, a mindless movie monster born of a vapid stream of Hollywood B-horror, the zombie has a rich transnational history and an eloquent figurative resonance that have fed into its current ubiquity as cultural sign. This chapter reviews that history and then examines some of the ways that the zombie figure has traveled between the Caribbean, where it emerged, the United States, where it was translated into a film device of startling pathos and horror, and Europe, to which it owes some of its most interesting recent innovations.

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This article aims to explain how newspapers commented on the movie Good Night, and Good Luck before its release. The media coverage anticipated George Clooney's film as a partisan attack launched against George W. Bush's policy since 9/11. Clooney advocates another reading: the historic confrontation between journalist Edward Murrow and Senator Joseph McCarty permits to reflect on the crucial role that the media play for democracy. Such reflection tries to prevent the dividing of the public sphere into antagonistic camps opposing "friends" to "foes," a division that undermines the possibility of a true pluralism. Our socio-semiotic analysis will focus on the critical work accomplished by the media, and on the way that work determines the collective meaning of a cultural object. Simultaneously, we will discuss the necessary conditions for pluralism in a public sphere.

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Le cinéma des premiers temps, c'est-à-dire la production des deux premières décennies du cinéma, majoritairement caractérisée par des plans autonomes, des histoires courtes et un cadre fixe, n'a essentiellement connu d'études esthétiques que sous un angle narratologique, centrées notamment sur les prémisses du montage. Cette thèse déplace le regard - ou plus simplement le convoque -, en proposant de faire sa place à l'image. Car à qui sait les regarder, les premiers films dévoilent une parenté picturale jusqu'alors ignorée. Les images du cinéma des premiers temps - alors significativement appelées « tableaux » - se sont en effet définies à l'aune de la peinture, et même plus précisément par une imitation littérale des oeuvres d'art. Cette étude révèle que le tableau vivant, défini dans les termes stricts de la reconstitution d'une composition picturale par des acteurs vivants (que ceux-ci tiennent la pose ou non), est au fondement d'une esthétique du film des premiers temps. L'argument est structuré par les illustrations que l'auteure exhume (et compare, à la manière d'un spectaculaire et vivant jeu des 7 différences) parmi cette production filmique majoritairement disparue, brûlée, effacée, et ces références picturales aujourd'hui perdues, dénigrées, oubliées... Néanmoins ce ne sont pas quelques exemples isolés, mais un vrai phénomène historique qui est mis au jours à travers un corpus de films traversant tous les genres du cinéma des premiers temps, et prouvant que les productions du Film d'Art et des séries d'art ou le film Corner in Wheat (D.W. Griffith, 1909), souvent tenus comme un commencement, consistent bien plus en un aboutissement de cette tradition qui consiste à créer des images filmiques sous forme de tableaux vivants. Traçant d'abord ses « contexte et contours », le texte montre que la reconstitution picturale hante toutes les formes de spectacle à l'heure de l'émergence du cinéma. Les scènes de l'époque cultivent internationalement une esthétique de tableau vivant. Et la scène n'a pas l'exclusivité du phénomène : le médium photographique, dès son apparition, s'approprie le procédé, pour (chose jusqu'alors impossible) documenter l'effet visuel de ces reconstitutions, mais aussi pour les réinventer, en particulier pour se légitimer en tant que moyen artistique capable de rivaliser avec la peinture. Le cinéma émergent procède à une appropriation similaire du tableau vivant, qui fait le coeur de ce travail en y étant analysée selon quatre axes théoriques : Reproduire - où l'on découvre le caractère fondamentalement indirect de la filiation picturale de ces tableaux vivants, pris dans une dynamique de reproduction intermédiale qui en fait de véritables exercices de style, par lesquels les producteurs expérimentent et prennent conscience des moyens .artistiques de l'image filmique - ; Réincarner - où l'on étudie les problématiques engagées par la « mise en vie », et plus précisément la « mise en corps » des figures picturales (en particulier de Jésus et du nu), impliquant des enjeux de censure et un questionnement du regard sur l'art, sur le corps, et sur le statut de ces images qui semblent plus originales que l'original - ; Réanimer - où l'on examine la manière dont le cinéma mouvemente la peinture, en remettant la composition en action, en en redéployant l'instant prégnant, en expérimentant la pose gestuelle, l'arrêt du photogramme et tout le spectre de la temporalité cinématographique - ; enfin Recadrer - où l'on analyse le cadrage de ces tableaux repensés à l'aune de la caméra et de l'écran, qui nécessitent de complexifier les catégories théoriques baziniennes, et qui font émerger le tableau vivant comme un lieu de cristallisation d'une image filmique tabu/aire, offrant une résistance au montage linéaire. Or cette résistance se vérifiera jusque dans les films très contemporains, qui, en réactualisant le motif du tableau vivant, briseront la linéarité narrative du montage et feront rejaillir le poids artistique de l'image - ravivant en cela une esthétique fondatrice du cinéma.