37 resultados para KNX, ETS
Resumo:
L'agitation postopératoire chez les patients adultes dans les premières heures après le réveil¦est un domaine peu étudié. Nous avons effectué des recherches pour trouver des études¦concernant l'agitation postopératoire sur Pubmed pour les 10 dernières années. Les termes de¦recherche étaient agitation, emergence delirium, facteurs de risques (anglais : risk factors),¦agitation treatment, Riker scale. Ceci n'a permis de trouver que 2 études à propos de ce sujet.¦Pourtant, elle concerne environ 5% (1) (2) des patients adultes opérés, ce qui n'est pas¦négligeable.¦En effet, elle peut avoir de sérieuses conséquences en terme de lésions des patients¦(arrachement de cathéter, de tube d'intubation) ou du personnel soignant, ainsi qu'en terme de¦coûts occasionnés par les différentes complications.¦Selon l'étude de Lepousé (1) et l'étude de Radtke (2), certains facteurs seraient déterminants¦dans la survenue de l'agitation postopératoire, dont quelques-uns sont évitables.¦Dans l'étude observationnelle prospective de Radtke (2), il a déjà été démontré que l'âge était¦en lien avec l'agitation postopératoire. Les tranches d'âge les plus à risque sont : les moins de¦40 ans (18-39 ans) (OR=2.1, CI=1.1-3.8, p=0.02) et les plus de 64 ans (OR=2.1, CI=1.1-3.4,¦p=0.02). Les études de Lepousé (1) et de Radtke (2) ont montré que la prémédication par¦benzodiazépines pourrait aussi être un facteur de risque (Lepousé (1): CI=1.1-3.3, p=0.02)¦(Radtke (2): OR=2.4, CI=1.0-5.6, p≤0.05). L'intensité de la douleur est également liée à la¦survenue d'une agitation postopératoire (OR=1.8, CI=1.0-3.0, p<0.04) (2). D'autres facteurs¦comme certains médicaments utilisés lors de l'anesthésie (l'étomidate) (2), le type de¦chirurgie [abdominale (1) (2), musculosquelettique (2), de la tête et du cou(2), de la¦poitrine(1)] seraient en lien avec la survenue d'une agitation postopératoire.¦4¦Il restait toutefois beaucoup de facteurs dont la relation avec l'agitation postopératoire n'avait¦pas été évaluée ou dont l'étude n'a pas eu de résultat significatif [par exemple, les¦benzodiazépines à long terme (1), ou l'anesthésie locorégionale(2)].¦Le but de cette étude était premièrement de déterminer si la fréquence de l'agitation¦postopératoire dans la population prise en compte ici est comparable à celle observée dans les¦études de Radtke et de Lepousé.¦Ensuite il s'agissait d'identifier, lors d'agitation postopératoire chez des patients adultes,¦parmi certains facteurs possibles, ceux pouvant être en lien avec l'agitation postopératoire, et¦s'ils étaient similaires à ceux retrouvés dans les études déjà publiées.¦Les comorbidités sont un de ces facteurs. La dose de benzodiazépines dans les 24 heures¦précédent l'intervention, ainsi que les benzodiazépines en médication chronique, par un effet¦paradoxal, pourraient être en lien avec un état d'agitation. Dans le même ordre d'idée, nous¦avons comparé le type d'anesthésie utilisé, locorégionale versus générale ou combinée, avec¦la survenue de cet état. Nous nous sommes aussi penchés sur la dose intraopératoire totale¦d'opioïdes et l'administration intraopératoire d'atropine, médicaments largement utilisés lors¦des interventions, et qui seraient des facteurs modifiables si une relation avec l'agitation était¦démontrée. Enfin, l'hypotension intraopératoire provoquant une hypoperfusion cérébrale¦relative pourrait être liée à la survenue d'une agitation postopératoire.¦Nous avons également observé d'autres variables, comme l'intensité de la douleur, déjà ¦démontrée comme étant en rapport avec l'agitation postopératoire, et l'hypoxie¦intraopératoire, qui pourrait favoriser une hypoxie cérébrale, et par là une agitation.¦Enfin, nous avons cherché s'il existe un lien entre la survenue d'une agitation postopératoire¦et d'un état confusionnel postopératoire, c'est-à -dire se développant dans la semaine suivant¦l'opération, une question qui n'avait pas encore été étudiée.
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OBJECTIVES: To document the prevalence of asynchrony events during noninvasive ventilation in pressure support in infants and in children and to compare the results with neurally adjusted ventilatory assist. DESIGN: Prospective randomized cross-over study in children undergoing noninvasive ventilation. SETTING: The study was performed in a PICU. PATIENTS: From 4 weeks to 5 years. INTERVENTIONS: Two consecutive ventilation periods (pressure support and neurally adjusted ventilatory assist) were applied in random order. During pressure support (PS), three levels of expiratory trigger (ETS) setting were compared: initial ETS (PSinit), and ETS value decreased and increased by 15%. Of the three sessions, the period allowing for the lowest number of asynchrony events was defined as PSbest. Neurally adjusted ventilator assist level was adjusted to match the maximum airway pressure during PSinit. Positive end-expiratory pressure was the same during pressure support and neurally adjusted ventilator assist. Asynchrony events, trigger delay, and cycling-off delay were quantified for each period. RESULTS: Six infants and children were studied. Trigger delay was lower with neurally adjusted ventilator assist versus PSinit and PSbest (61 ms [56-79] vs 149 ms [134-180] and 146 ms [101-162]; p = 0.001 and 0.02, respectively). Inspiratory time in excess showed a trend to be shorter during pressure support versus neurally adjusted ventilator assist. Main asynchrony events during PSinit were autotriggering (4.8/min [1.7-12]), ineffective efforts (9.9/min [1.7-18]), and premature cycling (6.3/min [3.2-18.7]). Premature cycling (3.4/min [1.1-7.7]) was less frequent during PSbest versus PSinit (p = 0.059). The asynchrony index was significantly lower during PSbest versus PSinit (40% [28-65] vs 65.5% [42-76], p < 0.001). With neurally adjusted ventilator assist, all types of asynchronies except double triggering were reduced. The asynchrony index was lower with neurally adjusted ventilator assist (2.3% [0.7-5] vs PSinit and PSbest, p < 0.05 for both comparisons). CONCLUSION: Asynchrony events are frequent during noninvasive ventilation with pressure support in infants and in children despite adjusting the cycling-off criterion. Compared with pressure support, neurally adjusted ventilator assist allows improving patient-ventilator synchrony by reducing trigger delay and the number of asynchrony events. Further studies should determine the clinical impact of these findings.
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A drinking experiment with participants suffering from Gilbert's syndrome was performed to study the possible influence of this glucuronidation disorder on the formation of ethyl glucuronide (EtG). Gilbert's syndrome is a rather common and, in most cases, asymptomatic congenital metabolic aberration with a prevalence of about 5Â %. It is characterized by a reduction of the enzyme activity of the uridine diphosphate glucuronosyltransferase (UGT) isoform 1A1 up to 80Â %. One of the glucuronidation products is EtG, which is formed in the organism following exposure to ethanol. EtG is used as a short-term marker for ethyl alcohol consumption to prove abstinence in various settings. After 2Â days of abstinence from ethanol and giving a void urine sample, 30 study participants drank 0.1Â L of sparkling wine (9Â g ethanol). 3, 6, 12, and 24Â h after drinking, urine samples were collected. 3 hours after drinking, an additional blood sample was taken, in which liver enzyme activities, ethanol, hematological parameters, and bilirubin were measured. EtG and ethyl sulfate (EtS), another short-term marker of ethanol consumption, were determined in the urine samples using liquid chromatography-tandem mass spectrometry (LC-MS/MS); creatinine was measured photometrically. In all participants, EtG and EtS were detected in concentrations showing a wide range (EtG: 3Â h sample 0.5-18.43Â mg/L and 6Â h sample 0.67-13.8Â mg/L; EtS: 3Â h sample 0.87-6.87Â mg/L and 6Â h sample 0.29-4.48Â mg/L). No evidence of impaired EtG formation was found. Thus, EtG seems to be a suitable marker for ethanol consumption even in individuals with Gilbert's syndrome.