90 resultados para Herméneutique biblique
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(Résumé de l'ouvrage) Bible et droit : la confrontation est inédite. Au fil des cinq études, l'ouvrage explore le droit dans la Bible et la Bible dans le droit. Il étudie d'abord le droit d'Israël dans l'Ancien Testament, l'institution du jubilé, la loi et le jugement dernier dans le Nouveau Testament. Il s'interroge ensuite sur la présence de la Bible dans le droit : le droit occidental, et en particulier la législation en bioéthique, et le droit interne à l'Église ou droit canonique. Du droit biblique à l'engagement pour le droit d'aujourd'hui, un livre qui fait le pont.
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Cette thèse de doctorat porte sur l'endurant travail d'interprétation auquel Martin Heidegger (1889-1976) s'est livré à propos de la pensée de Hegel (1770-1831), l'un des représentants de ce que l'on appelle « l'idéalisme allemand ». Ce travail d'interprétation résulte et prend place dans ce que Heidegger entend par le mot allemand Aus-einander-setzung : non pas la recherche de points communs entre deux pensées, par-delà des différences particulières qu'il s'agirait dès lors dépasser, mais au contraire la mise en évidence de leurs différends au sein même d'une appartenance commune à la pensée européo-occidentale. Notre présent travail s'est donné trois tâches : reconstruire l'explication de Heidegger avec Hegel qui se déroule sur près de quarante ans et qui se trouve éparpillée dans une multitude de textes d'époques et de statuts fort divers ; réfléchir et exposer le sens et les enjeux d'une telle explication ; indiquer et mettre à l'épreuve, par une étude immanente de plusieurs textes du corpus hégélien, l'apport de la phénoménologie herméneutique heideggerienne à l'intelligibilité actuelle de la pensée hégélienne. La pensée occidentale, qui a pour nom la philosophie, s'interroge toujours d'une manière ou d'une autre à propos de l'être. Et cela, à partir de Platon, dans un mouvement métaphysique qui va de ce qui est ou de l'étant à son être, ce dernier étant lui-même compris comme le genre commun de l'étant, soit comme « étantité (ousía, Seiendheit) ». Chez Hegel, cette manière bimillénaire de s'enquérir ainsi de l'être de l'étant parvient à son aboutissement, dans une compréhension dialectico-spéculative de l'être en tant que ce processus d'autocompréhension et d'autoproduction que Hegel nomme « l'esprit absolu ». À partir de cet aboutissement, de l'être, il n'en sera plus rien pour la pensée occidentale - « dernière fumée d'une réalité s'évaporant » dira Nietzsche. C'est ce phénomène, nommé par Heidegger « l'oubli de l'être (die Seinsvergessenheit) », qui constituera pour lui la motivation centrale de sa tentative de commencer autrement à penser l'être : dans un mouvement qui ne va plus de l'étant à l'être en tant qu'étantité, mais de l'être (Sein ou Seyn) à l'étant : où cela, qui d'ores et déjà se refuse (sich verweigert) à être un étant, ouvre par là même la possibilité à l'étant d'être ce qu'il est en propre. L'être est alors pensé en tant qu'Ereignis, cela qui advient en appropriant, c'est-à-dire en conduisant l'homme et l'étant à leur propre. Notre travail distingue, dans la lecture heideggerienne de Hegel, deux grandes périodes. Cellesci sont solidaires des deux manières non-métaphysiques d'élaborer la question de l'être qui rythment le chemin de pensée de Heidegger (la première ayant abouti à une impasse) : 1°) l'élaboration horizontaletranscendantale de la question de l'être, centrée sur le premier Hauptwerk de Heidegger de 1927, Être et temps, où la question de l'être est considérée primordialement à partir de ce phénomène qu'est l'entente qu'a l'homme de son être et de son destin qui est celui d'être l'espace ouvert, le là pour l'être en général (Dasein) ; 2°) l'élaboration destinale (seynsgeschichtliche) de la question de l'être, centrée sur le deuxième Hauptwerk de Heidegger que sont les Apports à la philosophie (Beiträge zur Philosophie) (1936- 1938), où la question de l'être est considérée cette fois à partir de l'être lui-même en tant qu'Ereignis. Dans l'interprétation horizontale-transcendantale de Hegel, Heidegger oppose à l'être hégélien en tant qu'esprit absolu, éternel et infini, la transcendance finie du rapport temporel de l'homme à l'être. L'explication se concentre ainsi sur les notions de finitude (chapitre II de notre thèse), de transcendance (chapitre III) et de temporalité (chapitre IV), dans laquelle Heidegger fait jouer son interprétation de Kant contre Hegel. Dans l'interprétation destinale de Hegel, qui est l'interprétation décisive, Hegel est compris, dans la perspective de l'histoire-destinée de l'estre (die Geschichte des Seyns), comme celui qui accomplit ce qui se trouve au coeur même de cette histoire-destinée, dès Héraclite et Parménide : le refus qu'a l'homme occidental de prendre en garde la nihilité (Nichthaftigkeit) de l'être. Hegel serait ainsi celui qui accomplit l'occidental refus du refus (Verweigerung) de l'être. Heidegger repère le site de cet accomplissement hégélien dans la conception dialectico-spéculative de la négativité, laquelle en tant que « négativité absolue (absolute Negativität) » constitue le coeur et l'âme de l'être qu'est le processus de l'esprit absolu (chapitre V). L'enjeu de l'interprétation heideggerienne de Hegel devient dès lors de montrer qu'une négativité plus originaire que la négativité absolue se trouve à l'oeuvre en l'être, une négativité non dialectique que nous avons nommé la « négativité abyssale » (chapitre VII). C'est de la compréhension et l'élaboration de cette dernière que dépend la possibilité pour la pensée occidentale de surmonter une bonne fois le nihilisme - gisant au coeur de la métaphysique - tel qu'il se déchaîne actuellement dans la civilisation technique devenue aujourd'hui planétaire (chapitre VI). Tels sont selon nous le sens et l'enjeu derniers de l'explication de Heidegger avec Hegel.
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(Résumé de l'ouvrage) Cette nouvelle traduction de la Bible est la première traduction française de la Bible réalisée en commun par des spécialistes des langues et des textes bibliques et des écrivains. Entièrement originale, elle a été élaborée d'après les langues sources de la Bible (Hébreu, Araméen, Grec), et selon les dernières éditions critiques. Chaque livre biblique a été confié à un tandem composé d'un bibliste et d'un écrivain, qui ont travaillé au coude à coude pendant 6 ans. Une idée forte a prévalu : jouer sur la pluralité des genres, des écritures, des interprétations, aboutissant à une Bible à plusieurs voix, qui transmet dans la langue et les littératures françaises contemporaines la diversité des genres littéraires, des styles, des formes, des auteurs, des inspirations, des traditions... Cette nouvelle traduction est le fruit d'une collaboration internationale exceptionnelle entre 20 écrivains et poètes contemporains francophones (parmi lesquels François Bon, Emmanuel Carrère, Florence Delay, Jean Echenoz, Jacques Roubaud...) et 27 spécialistes de la Bible et des langues anciennes. « Bible d'une nouvelle génération », cette Bible renoue avec l'histoire de notre culture. Elle affirme que cette histoire n'est pas close, que la Bible garde l'étonnante capacité de solliciter et de provoquer.
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(Résumé de l'ouvrage) Cette nouvelle traduction de la Bible est la première traduction française de la Bible réalisée en commun par des spécialistes des langues et des textes bibliques et des écrivains. Entièrement originale, elle a été élaborée d'après les langues sources de la Bible (Hébreu, Araméen, Grec), et selon les dernières éditions critiques. Chaque livre biblique a été confié à un tandem composé d'un bibliste et d'un écrivain, qui ont travaillé au coude à coude pendant 6 ans. Une idée forte a prévalu : jouer sur la pluralité des genres, des écritures, des interprétations, aboutissant à une Bible à plusieurs voix, qui transmet dans la langue et les littératures françaises contemporaines la diversité des genres littéraires, des styles, des formes, des auteurs, des inspirations, des traditions... Cette nouvelle traduction est le fruit d'une collaboration internationale exceptionnelle entre 20 écrivains et poètes contemporains francophones (parmi lesquels François Bon, Emmanuel Carrère, Florence Delay, Jean Echenoz, Jacques Roubaud...) et 27 spécialistes de la Bible et des langues anciennes. « Bible d'une nouvelle génération », cette Bible renoue avec l'histoire de notre culture. Elle affirme que cette histoire n'est pas close, que la Bible garde l'étonnante capacité de solliciter et de provoquer.
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(Résumé de l'ouvrage) Comment se posent aujourd'hui les rapports de l'éthique et du droit? L'un et l'autre ont longtemps pu vivre chacun dans leur monde propre: d'un côté la science juridique, le champ des actes observables, la justice extérieure du tribunal (droit), de l'autre la philosophie, le champ des mouvements de la volonté et le tribunal intérieur de la conscience (éthique). Mais dans le flou et la complexité des questions contemporaines, les frontières se déplacent. L'objectif de cet ouvrage est d'observer la manière dont ces déplacements opèrent en analysant plusieurs segments de la vie sociale: la politique, le domaine du vivant, le divorce et le travail dans l'économie internationale. En outre, quatre interventions montrent comment la tradition biblique et le protestantisme ont pensé le rapport de l'éthique et du droit.
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Le présent ouvrage s'inscrit dans le domaine de l'histoire comparée des religions, et porte sur le rôle joué par les pratiques d'hospitalité dans le développement d'un mouvement religieux. L'idée centrale réside dans l'observation que les pratiques individuelles de l'hospitalité, bien qu'apparemment banales, relèvent d'enjeux sociaux majeurs, et sont susceptibles de nous renseigner sur l'organisation d'une société. Parallèlement, le travail effectue une évaluation critique de la catégorie même d'« hospitalité », des conceptions qui lui sont associées dans le langage courant, et de la possibilité de son emploi comme catégorie transculturelle. Deux cas, issus de cultures historiquement et géographiquement disjointes, sont étudiés de manière indépendante au travers de textes déterminés, avant d'être contrastés dans une partie récapitulative. Les deux contextes choisis pour cette étude sont le judaïsme rabbinique et la tradition indienne brahmanique. La démarche a consisté à définir des ensembles de textes, à repérer les passages traitant de l'hospitalité, et à les classer en tenant compte du document au sein duquel ils apparaissent, du type d'hospitalité qui y est présenté, et des protagonistes qui y sont impliqués. Ces textes ne représentent certes pas la réalité historique, mais nous informent sur l'idéal que leurs rédacteurs appelaient de leurs voeux. Dans le cas rabbinique, les textes défendent de manière quasiment unanime l'idée que l'hospitalité (hakhnasat ha-orechin / ´akhsanya) est une valeur importante - une idée qui n'apparaît pas sous cette forme dans le corpus biblique. Les modalités de l'hospitalité varient cependant selon les situations, abondamment discutées au sein des textes. Par exemple, les implications d'accueillir un invité « païen » ou d'être invité par lui diffèrent considérablement, la première situation étant évidemment moins problématique que la seconde. Plusieurs raisons (régime alimentaire, pureté) compliquent aussi l'idéal de réciprocité. Dans les textes du brahmanisme, l'hospitalité (àtithya) se charge d'une signification particulière, rituelle, quand elle s'adresse à un membre de l'« élite religieuse » (brahmane, sage, etc.) : elle devient un « sacrifice domestique », intégré au complexe rituel des māhayajña, les « grands sacrifices » quotidiens. Les textes sont moins prolixes quant à l'hospitalité dispensée à un non-brahmane. Il s'agit au mieux d'une possibilité. D'une manière générale, le déroulement de l'hospitalité varie très fortement en fonction de l'identité de l'invité. Le travail se conclut sur trois volets distincts : (1) un essai de comparaison des processus historiques se trouvant en filigrane des textes, en revenant notamment sur les fonctions symboliques prises en charge par l'hospitalité au sein des deux contextes ; (2) une réflexion sur les pratiques mêmes de l'hospitalité et leur signification sociale ; (3) un retour critique, enfin, sur quelques catégories transculturelles employées dans le travail et leur héritage conceptuel.
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La Bible est l'un des plus fabuleux trésors d'histoires de l'humanité. Car depuis la nuit des temps, les croyants racontent. Mais pas n'importe quoi. Longuement façonnés dans l'oralité, patiemment rédigés, les récits bibliques obéissent à de subtiles règles de composition. Derrière les histoires apparemment naives se cache la fine stratégie d'un narrateur. Grâce à ses qualités pédagogiques, le livre de Daniel Marguerat et Yvan Bourquin s'est imposé comme un manuel de référence pour l'initiation à l'analyse narrative des textes bibliques. Il a été traduit en plusieurs langue.
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La Bible est l'un des plus fabuleux trésors d'histoires de l'humanité. Car depuis la nuit des temps, les croyants racontent. Mais pas n'importe quoi. Longuement façonnés dans l'oralité, patiemment rédigés, les récits bibliques obéissent à de subtiles règles de composition. Derrière les histoires apparemment naives se cache la fine stratégie d'un narrateur. Grâce à ses qualités pédagogiques, le livre de Daniel Marguerat et Yvan Bourquin s'est imposé comme un manuel de référence pour l'initiation à l'analyse narrative des textes bibliques. Il a été traduit en plusieurs langue. Pour cette 4e édition, l'étude de l'intrigue et de la construction des personnages a été renouvelée. Avec clarté, ses auteurs ont aménagé un parcours qui permet de découvrir les outils de l'analyse narrative, d'étudier leur application, d'évaluer leur efficacité. Toute la magie de la lecture biblique s'en trouve éclairée.
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(Résumé de l'ouvrage) Ce recueil regroupe les contributions de 35 spécialistes qui reprennent l'orientation principale ayant déterminé la recherche de Gottfried Hammann, professeur d'histoire du christianisme et de l'Eglise à la Faculté de théologie de l'Université de Neuchâtel. Les deux notions d'histoire et d'herméneutique indiquent les piliers sur lesquels repose l'arc historiographique contemporain, cette ligne courbe qui se dessine entre le passé et sa reconstitution. L'historien est appelé à réfléchir soigneusement à sa double tâche de documentaliste et d'interprète.
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Qui est Luc ? Qui est cet auteur que, par convention, nous appelons Luc ? Il ne dit presque rien de lui. Conformément à la tradition biblique, il s'efface derrière la parole qu'il déploie et ne livre pas son nom. À deux reprises, pourtant, il laisse affleurer son je, dans le prologue à son oeuvre où il expose le motif qui le pousse à écrire (Luc 1, 1-4). Ces quelques versets, d'une langue châtiée, au style élégant, signalent un auteur de grande culture; son éducation, à mon avis, a dû comprendre aussi bien la rhétorique grecque que l'exégèse juive.
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(Résumé de l'ouvrage) Ce recueil regroupe les contributions de 35 spécialistes qui reprennent l'orientation principale ayant déterminé la recherche de Gottfried Hammann, professeur d'histoire du christianisme et de l'Eglise à la Faculté de théologie de l'Université de Neuchâtel. Les deux notions d'histoire et d'herméneutique indiquent les piliers sur lesquels repose l'arc historiographique contemporain, cette ligne courbe qui se dessine entre le passé et sa reconstitution. L'historien est appelé à réfléchir soigneusement à sa double tâche de documentaliste et d'interprète.