156 resultados para Gilles de la Tourette Syndrome
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Résumé Le trouble somatoforme douloureux persistant et le syndrome de fatigue chronique constituent des entités cliniques qui incarnent la position particulière du corps dans notre société actuelle. Tous les deux se situent dans un carrefour entre le psychique et le somatique, en interaction étroite avec l'entourage socioculturel, soulignant ainsi la nécessité de considérer l'être humain dans son intégralité. La société actuelle, pauvre en repères collectifs, où l'exaltation de l'individualité est un critère primordial et où le corps social réparateur n'existe pas, provoque une grand mal être. Le sentiment de ne pas être reconnu dans son intériorité est incorporé et après s'exprime ensuite sous la forme d'une plainte douloureuse. Le contexte de l'émigration et celui des systèmes de prévoyance sociale dans les pays occidentaux, sont des exemples de conditions qui favorisent le changement dans la dynamique de la maladie. En s'appuyant sur la représentation du corps dans un moment historique précis, l'homme cherche à exprimer une souffrance profonde dans le vécu de soi-même, qui n'a pas accès à d'autres voies d'expression. Le contexte social, culturel, médical, professionnel, lui facilite les moyens d'obtenir la reconnaissance de son affliction sans être exclu du groupe d'appartenance sociale. Les deux symptômes, douleur et fatigue, rassemblent les conditions nécessaires, dans la conception actuelle du corps, sociale et médicale, pour transporter le désir et la demande d'une partie de la société qui ne peut pas exprimer sa souffrance.
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Ce cahier regroupe une série d'études portant, principalement, sur le Qu'est-ce que la philosophie? de G. Deleuze et F. Guattari. Il réunit des contributions de chercheurs confirmés - A. Sauvagnargues, A. Villani - et de jeunes chercheurs de l'Université de Lausanne sous la direction et la supervision de Hugues Poltier, membre de la section de philosophie de l'université.
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Résumé de thèseLe syndrome de PFAPA est une maladie fébrile récurrente décrite pour la première fois en 1987 par Marshall et col. Elle est caractérisée par une fièvre périodique, une stomatite aphteuse, une pharyngite et des adénopathies. Ce syndrome débute dans les premières années de vie et est connu pour disparaître spontanément en principe avant l'adolescence. Hormis un traitement de prednisone en début de crise, aucun traitement n'a pu montrer une efficacité thérapeutique ou curative.L'origine et l'étiologie de cette maladie sont encore inconnues à ce jour et le diagnostic reste un diagnostic d'exclusion qui repose sur des critères définis par différents groupes depuis 1987. Dans le cadre du Working Party periodic fever de la Société Européenne de Rhumatologie pédiatrique (PreS), un groupe a été établi et celui-ci a mis en place un registre de patients atteints de PFAPA afin d'analyser cette maladie et de mieux définir les critères diagnostic. Le Dr Michael Hofer a été nommé chairman de ce groupe et a introduit rapidement les patients romands dans cet outil de travail.L'introduction des patients romands dans la base de données ainsi créée, nous a suggéré une susceptibilité familiale qui nous a poussés à investiguer ce point de manière plus approfondie. Nous avons donc regroupé tous les patients lausannois et ceux de collègues bordelais ayant un diagnostic avéré de PFAPA. Nous avons ensuite interrogé, au cours d'un entretien téléphonique, les familles de ces enfants grâce à un questionnaire standardisé. Celui-ci a été testé et validé sur des patients sains d'une consultation de pédiatrie générale.Nous avons ensuite réunie toutes ces informations et séparés les patients en deux groupes AF+ (anamnèse familiale positive pour une fièvre récurrente) et AF- (anamnèse familiale négative pour une fièvre récurrente). Nous avons établi des comparaisons entre les 2 différents groupes en reprenant les caractéristiques de ces patients depuis le registre PFAPA dans lequel ils sont tous inclus. Les analyses ont été contrôlées et validées par le centre d'épidémiologie clinique grâce aux méthodes statistiques reconnues.Les résultats obtenus et qui sont détaillés dans l'article, permettent de suspecter une origine familiale et par là même, potentiellement génétique, à cette maladie d'étiologie inconnue. Jusqu'à présent aucune prépondérance familiale n'avait pu être mise en évidence dans les autres études sur le sujet. Pourtant cette maladie fait partie du groupe des fièvres récurrentes qui ont pour beaucoup déjà un diagnostic génétique.Notre étude ouvre donc des perspectives non seulement de recherche sur l'éventuelle cause génétique mais pourrait également permettre une meilleure compréhension de la maladie, de ses diverses présentations ainsi que par la suite de nouvelles possibilités thérapeutiques.
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Résumé: La thèse que nous présentons s'intéresse aux phénomènes d'attribution d'intentions hostiles. Dodge (1980) observe que les individus agressifs ont tendance, en situation ambiguë, à sur-attribuer des intentions hostiles à leurs pairs, ce qui induit des réponses agressives. Pour l'auteur, l'attribution d'intentions hostiles est un médiateur entre certaines caractéristiques personnelles (l'agressivité) des individus, et le type de réponses qu'ils apportent aux situations. Cependant, les informations concernant l'appartenance groupale des "pairs" ne sont jamais prises en compte dans leurs études. Si ce processus est perméable à l'influence des normes et croyances (Bègue et Muller, 2006), aucune étude ne met en évidence quel serait l'impact d'informations groupales sur l'élaboration des réponses aux situations, dans le cadre de ce modèle. L'objectif de cette thèse est de montrer que l'attribution d'intentions hostiles peut être envisagée comme un processus agissant également à un niveau intergroupes et donc prenant en compte des informations groupales sur les individus. En s'inspirant du modèle de Dodge, nous avons émis l'hypothèse que les logiques intergroupes intervenaient dans l'interprétation des intentions des acteurs impliqués dans les interactions, afin de produire une réponse adaptée aux logiques intergroupes. Afin de tester cette hypothèse, nous avons suivi trois axes de recherches: Dans le premier de ces axes, nous avons introduit, dans le paradigme de Dodge, des informations .sur l'appartenance groupale des protagonistes de l'interaction (endogroupe vs exogroupe). Nous avons montré que le type de situation (ambiguë vs hostile) est moins important que l'information groupale dans la production d'une réponse à la situation (Étude 1). En outre, nous avons mis en évidence des processus différents selon la position des individus dans leur groupe (Étude 2). Dans le second axe, nous avons montré que si les différences de statut entre groupes n'influençaient pas directement le modèle de Dodge, elles interagissaient avec l'appartenance groupale et la clarté de la situation au niveau de l'attribution d'intentions hostiles (étude 3) et des intentions comportementales (Ettide 4). Dans le troisième et deriúer axe, nous avons introduit l'attribution d'intentions hostiles dans un processus de dévalorisation d'une cible expliquant un échec par la discrimination (Kaiser et Miller, 2001; 2003). Nous avons alors montré que l'attribution d'intentions hostiles médiatisait le lien entre l'attribution mobilisée pour expliquer l'événement et l'évaluation de la cible (Étude 5), et que ce type d'attribution était spécifique, aux intentions comportementales agressives (Études 6). Nous avons alors conclu sur la dimension sociale de l'attribution d'intentions hostiles et sur le fait qu'il s'agissait d'un élément permettant la construction d'une représentation des interactions sociales. Abstract The present thesis focuses on the phenomena of hostile intents attribution. Dodge (1980) observes that in ambiguous situations, aggressive people tend to over attribute hostile intents to others. This attribution leads them to respond aggressively. According to the author, hostile intents attribution mediates the link between some personal characteristics (aggressiveness for example) of individuals and their responses to the situation. However information related to participants group membership is always neglected in these studies. Begue and Muller (2006) showed that some beliefs could moderate the interaction between aggressiveness and hostile intents attribution on behaviors, but no study exhibited evidence of a similar effect with social information. The aim of this thesis is to show that hostile intents attribution needs to be considered at an intergroup level by taking into account people's group ineinbership. Based on the Dodge model, we formulated the hypothesis that intergroup strategies had an impact on actors' intents interpretations which in return should lead to different but adapted reactions to the situation. To test this hypothesis, three lines of research were developed. In the first line, we introduced, in the Dodge's paradigm, some information about the participants group membership (ingroup vs outgroup). We showed that when elaborating a response to a specific situation its nature (ambiguous vs hostile) had less impact than group membership information (Study 1). In addition, we highlighted some different processes according to the position of individuals in their group (Study 2). In the second line, we showed that if the differences between groups status didn't influence the Dodge model, they interacted with group membership and situation nature to influence hostile intents attribution (Study 3) and behaviors intents (Study 4). In the last line of research, we introduced hostile intents attribution within the process of derogation of a target explaining its failure by discrimination (Kaiser and Miller, 2001; 2003). We showed that hostile intents attribution mediated the link between the attibution mobilized to explain the failure and the derogation of the target (Study 5), and that this attribution type was specifically linked to aggressive behavior intents (Study 6). We finally concluded that hostile intents attribution imply an important social dimension which needs to be taken into account because involved in the construction of a representation of social interactions.