96 resultados para Algoritmo DSM
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The news in addiction medicine in 2013 are presented according to the new version of the DSM (DSM-5); new data on cannabinoid, highlight hypotheses on self-medication; a current status about treatment of the addiction via the internet is shown; and new therapeutic perspectives emerge from the knowledge on traumatic antecedents in addictive populations.
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The present study aims to examine the additional effects of hypnosis in the reduction of withdrawal syndrome in an inpatient detoxification treatment program. Thirty-two in-patients aged between 18 and 65 meeting the DSM-IV criteria for multiple substance dependence were randomly assigned to hypnosis condition (two sessions of standardized Ericksonian technique) or control condition (two sessions of standardized support interview). The primary outcome measures were the Short Opiate Withdrawal Scale (SOWS) and Visual Analogue Scales (withdrawal symptoms, craving, depressive mood, anxiety and nervousness). Significant reductions for most outcome measures were found for the total sample. Hypnosis was effective in reducing withdrawal symptoms, however, without significant differences compared to control group.
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RESUMELes troubles des conduites alimentaires atypiques (TCAA) représentent une catégorie diagnostique émergente, relativement peu décrite. Ils regroupent des tableaux cliniques ne satisfaisant pas entièrement aux critères des troubles alimentaires typiques anorexie et boulimie. Désignés par le terme de EDNOS' dans le DSM-IV2 (American Psychiatrie Association, 1994), ils sont appelés troubles atypiques dans la CIM-103 (World Health Organization, 1993).Les TCAA représentent la majorité des demandes dans les consultations pour troubles alimentaires, concernent une grande proportion de la population non-consultante et constituent un enjeu de santé publique prioritaire.Cette étude se penche sur le parcours de 24 jeunes filles présentant de tels troubles, qui ont été suivies dans le cadre d'un groupe thérapeutique à l'UMSA (Unité Multidisciplinaire de Santé des Adolescents, CHUV, Lausanne). Elle a pour but de mieux connaître ces troubles alimentaires atypiques.Deux axes de questions de recherche organisent ce travail: le premier, orienté autour du trouble alimentaire atypique, de sa définition (avec les questions de classification diagnostique) et de son évolution (avec les questions de passages d'une catégorie à une autre), le second autour du groupe thérapeutique, de son utilité et de ses indications.1. Résultats cliniquesLes résultats de l'analyse thématique décrivent un trouble important, qui induit une souffrance plus intense que ne tendraient à le laisser penser la relative banalité de la présentation clinique en comparaison des troubles typiques ainsi que la catégorisation en tant que troubles résiduels. Des moyens compensatoires -qui visent au maintien d'un poids stable en dépit des crises alimentaires ainsi qu'à la perte de poids, soit par des méthodes non-purgatives (restrictions massives, diètes, jeûnes, pratique du sport à outrance), soit par des méthodes purgatives (vomissements auto-induits, usage de laxatifs, diurétiques) - sont présents chez 15 participantes, sous forme de vomissements chez 6 d'entre elles. Seize participantes ont présenté des troubles des menstruations. Des difficultés de la lignée anxio-dépressive sont relevées chez la moitié des participantes, alliées à un perfectionnisme important. L'estime de soi apparaît globalement basse, excessivement influencée par l'insatisfaction attachée au poids et aux formes corporelles. L'analyse fait clairement apparaître le lien complexe unissant les attitudes face à l'alimentation et le désir de maigrir aux crises de frénésie alimentaire. Les crises permettent aux patientes de moduler leurs émotions, tant .positives que négatives. Le vécu de la maladie et des préoccupations pour le corps et l'alimentation semble généralisable. et «transcatégorique», bien que les troubles alimentaires de l'ordre de l'anorexie atypique restrictive, du fait de l'absence de crises de frénésie, semblent appartenir à un registre différent des troubles avec perte de contrôle sur l'alimentation et crises, notamment en termes d'implications dans la vie quotidienne.Lorsque les participantes sont revues (au minimum un an après la sortie du groupe thérapeutique), 15 d'entre elles sont indemnes de tout symptôme, 5 présentent encore un TCAA type boulimie atypique, et 4 ont parfois des crises résiduelles. Des préoccupations pour l'alimentation et le poids subsistent. Le pronostic d'évolution n'apparaît lié ni à la durée de participation au groupe, ni uniquement à la catégorie diagnostique ou aux seuls éléments de co-morbidité, mais davantage à un investissement rapidement positif du groupe, ainsi qu'à la qualité des prises en charge parallèles en présence d'éléments de co-morbidité importants ou d'antécédents d'autres troubles alimentaires.Notre collectif atteste de passages d'une catégorie de trouble à une autre (anorexie puis boulimie, comme décrit dans la littérature) et de changements d'intensité (trouble typique puis atypique) au cours de la maladie, confirmant un continuum possible, tant entre les troubles typiques, qu'entre les troubles typiques et atypiques. Néanmoins, la multiplicité des parcours possibles dans la maladie, ainsi que l'existence de formes stables, sans passages d'une catégorie à une autre, incite à la prudence et ne permet pas de confirmer en tout point l'hypothèse de la nature dimensionnelle (même nature, intensité différente) des troubles alimentaires.Le trouble atypique représente parfois une étape dans l'évolution à partir d'un trouble typique, pouvant être envisagé comme moment sur le chemin de la guérison, ce qui pose la question des critères de guérison.2. Nature des troubles alimentaires atypiquesDu collectif émergent 4 catégories diagnostiques de troubles alimentaires atypiques: hyperphagie boulimique, boulimie atypique non-purgative, boulimie atypique purgative et anorexie atypique restrictive. Le tableau clinique.de l'hyperphagie boulimique comporte des crises de boulimie, mais peu de préoccupations concernant le poids et les formes corporelles en compá= raison des 3 autres catégories, et pas de moyens de compensation des crises, ce qui induit fréquemment un surpoids voire une obésité pour les patientes concernées. Les moyens de compensation des crises de boulimie demeurent non-purgatives (jeûne, sport) dans la boulimie atypique non-purgative, alors que vomissements et usage de laxatifs suite aux crises caractérisent la boulimie atypique purgative. Le tableau clinique de l'anorexie atypique restrictive ne présente ni crises de boulimie ni moyens de compensation purgatifs type vomissements. Ces catégories sont retrouvées dans la littérature.Nos résultats rejoignent la littérature actuelle qui envisage la nécessité d'une reclassification des troubles alimentaires en vue du DSM-V. Dans l'intervalle, adopter la classification de la CIM et parler d'anorexie atypique, de -type restrictif ou avec crises, de boulimie atypique, purgative ou non, et y ajouter l'hyperphagie boulimique, rendrait mieux compte de la réalité clinique des troubles alimentaires atypiques que ne le fait la classe des EDNOS du DSM, peu différenciée, mêlant des tableaux très divers et au final insatisfaisante.3. Utilité et indication du groupeLe groupe recèle un fort pouvoir thérapeutique pour les patientes qui s'y impliquent. L'étayage sur les autres émerge comme facteur thérapeutique principal, ainsi que le décrit la littérature. Cette prise en charge thérapeutique convient particulièrement à des patientes présentant un trouble alimentaire sur le versant boulimique, comprenant l'hyperphagie boulimique, la boulimie atypique, purgative ou non, ainsi que certaines boulimies de moyenne gravité. Les patientes du collectif qui présentent des difficultés de l'ordre de l'anorexie atypique restrictive bénéficient moins du groupe que les participantes qui expérimentent des pertes de contrôle sur la nourriture.4. ImplicationsL'intensité de la souffrance, la complexité des tableaux symptomatiques, la diversité des parcours et les multiples répercussions sur la vie sociale démontrent l'importance de repérer et prendre en charge ces troubles alimentaires qui demeurent souvent banalisés. Dans cette perspective, la formation au dépistage, à l'évaluation et à la prise en charge des divers intervenants confrontés à ces troubles représente un enjeu majeur. .Enfin, dénoncer les pressions socioculturelles à la minceur et le dictat des régimes, promouvoir une notion de bien-être et une bonne estime de soi qui ne soient pas liées à l'apparence contribuera à prévenir les troubles alimentaires atypiques.
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RAPPORT DE SYNTHÈSE Introduction En médecine de premier recours, les plaintes physiques sont fréquemment associées à des troubles dépressifs, anxieux et somatoformes et peuvent les masquer. Il est fréquemment reporté que ces troubles mentaux ont tendance à être insuffisamment diagnostiqués. Par ailleurs, peu d'études ont été conduites en médecine de premier recours concernant la possible association entre facteurs de stress psychosociaux et troubles dépressifs, anxieux et somatoformes. Objectifs Les objectifs étaient de déterminer la prévalence des troubles dépressifs, anxieux et somatoformes chez des patients consultant avec une plainte physique en médecine de premier recours, ainsi que d'explorer la possible association entre ces troubles mentaux et des facteurs de stress psychosociaux. Méthodes Nous avons conduit une étude transversale, multicentrique parmi vingt et un cabinets médicaux en Suisse Romande et la Policlinique Médicale Universitaire de Lausanne. Les sujets étaient sélectionnés aléatoirement parmi des patients qui avaient présenté spontanément au moins une plainte physique et qui avaient consulté lors d'une demi- journée de consultation considérée pour l'étude. Les patients inclus ont rempli l'auto- questionnaire Patient Health Questionnaire (PHQ) entre novembre 2004 et juillet 2005. Nous avons utilisé la version française et validée du PHQ qui permet le diagnostic des principaux troubles mentaux selon les critères du DSM-IV et l'analyse de l'exposition aux facteurs de stress psychosociaux. Résultats Neuf cent dix-sept patients se présentant avec au moins une plainte physique ont été inclus. Le taux de troubles dépressifs, anxieux et somatoformes a été de 20,0% (intervalle de confiance [IC] à 95% = 17,4%-22,7%), 15,5% (IC 95% = 13,2%- 18,0%) et 15,1% (IC 95% = 12,8%~17,5%), respectivement. Les facteurs de stress psychosociaux ont été significativement associés aux troubles mentaux. Les patients avec une accumulation de facteurs de stress psychosociaux ont été le plus souvent déprimés, anxieux ou ont manifesté des troubles somatoformes, avec une augmentation par un facteur 2,2 (IC 95% = 2,0-2,5) pour chaque facteur additionnel. Conclusions Bien que la relation entre facteurs de stress psychosociaux et trouble dépressif soit bien établie, cette étude montre qu'il existe un lien entre ces facteurs de stress et les troubles dépressifs, anxieux et somatoformes. L'investigation de ces troubles mentaux chez des patients consultant avec un symptôme physique en médecine de premier recours est pertinente. D'autres explorations sont nécessaires pour investiguer le bénéfice potentiel d'une prise en charge intégrée des facteurs de stress psychosociaux sur la diminution des plaintes physiques et des troubles mentaux chez les patients que suivent les médecins de premier recours.
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RESUME Objectifs: Etudier la prévalence des troubles liés à l'utilisation de substances psychoatives parmi des adolescents suicidaires; évaluer l'influence de la prise de substances psychoactives sur le geste suicidaire; analyser l'association entre les troubles liés à l'utilisation de substances psychoactives et le risque de récidive de la conduite suicidaire. Méthode: 186 adolescents, âgés de 16 à 21 ans, hospitalisés pour tentative de suicide ou idées suicidaires envahissantes, ont été inclus. Parmi eux, 148 ont été revus pour évaluation à 6 et/ou 18 mois. Des diagnostics psychiatriques, basés sur les critères du DSM-IV, ont été posés à l'aide d'un questionnaire, le MINI (Mini International Neuropsychiatric Interview). Résultats: A l'inclusion, 39.2% des sujets avaient un trouble lié à l'utilisation de substances psychoactives. Parmi eux, une proportion significativement plus élevée était sous l'influence d'alcool ou drogue au moment de la tentative de suicide (44.3% versus 25.4%). Des 148 adolescents suivis et revus à 6 ou 18 mois, 2 sont décédés par suicide et il y a eu 30 récidives de tentative de suicide durant l'étude. Une association significative a été trouvée entre les récidives de suicide et un diagnostic d'abus/dépendance à l'alcool à l'inclusion (OR=3.3; CI 0.7-15.0; 0R=2.6, CI 0.7-9.3). Des antécédents de plusieurs tentatives de suicide (OR=3.2; CI 1.1-10.0) et un âge supérieur à 19 ans (OR=3.2; CI 1.1-9.2) à l'inclusion étaient associés à la probabilité de mort par suicide ou de récidive de tentative de suicide. Conclusion: Parmi les adolescents hospitalisés pour tentative de suicide ou idées suicidaires envahissantes, le risque de décès ou de récidive est important. Ce risque est associé, entre autres, à des antécédents suicidaires et au diagnostic de trouble lié à l'utilisation de substances psychoactives. Le risque suicidaire ainsi que la consommation de substances psychoactives devrait être évalué chez les adolescents. De plus, les sujets jugés à risque devraient être suivis systématiquement après une hospitalisation pour conduite suicidaire. ABSTRACT Aim: To study the prevalence of psychoactive substance use disorder (PSUD) among suicidal adolescents, psychoactive substance intoxication at the moment of the attempt and the association between PSUD at baseline and either occurrence of suicide or repetition of suicide attempt(s). Methods: 186 adolescents aged 16 to 21 hospitalised for suicide attempt or overwhelming suicidal ideation were included (TO); 148 of them were traced again for evaluations after 6 months and/or 18 months. DSM-IV diagnoses were assessed each time using the Mini International Neuropsychiatric Interview. Results: At TO, 39.2% of the subjects were found to have a PSUD. Among them, a significantly higher proportion was intoxicated at the time of the attempt than those without PSUD (44-.3% vs. 25.4%). Among the 148 adolescents who could be traced at either Ti or T2, two died from suicide and 30 repeated suicide attempt once or more time. A marginally significant association was found between death by suicide/repetition of suicide attempt and alcohol abuse/dependence at baseline (0R=3.3; CI 0.7-15.0; 0R=2.6, CI 0.7-9.3). More than one suicide attempt before admission to hospital at TO (OR=3.2; CI 1.1-10.0) and age over 19 at TO (0R=3.2; CI 1.1-9.2) were independently associated with the likelihood of death by suicide or repetition of suicide attempt. Conclusion: Among adolescents hospitalised for suicide attempt or overwhelming suicidal ideation, the risk of death or repetition of attempt is high and is associated with previous suicide attempts - especially among older adolescents - and also marginally associated with PSUD; these adolescents should be carefully evaluated for such risks and followed up once discharged from the hospital.
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Objective: Several authors have suggested that Personality Disorders (PDs) might be more accurately described using a dimensional model instead of a categorical one. The aim of this study was to describe the relationship between PDs and the Five-Factor Model (FFM)-a dimensional model describing normal personality traits known for its invariance across cultures-in two different cultural settings. Method: Subjects from nine French-speaking African countries (n = 2,014) and from Switzerland (n = 697) completed both the French-version of the IPDE screening questionnaire, assessing the ten DSM-IV PDs, and the French-version of the NEO-PI-R, assessing the five domains and thirty facets of the FFM. Results: Correlations between PDs and the five domains of the FFM were similar in both samples. For example, Neuroticism was highly correlated with Borderline, Avoidant, and Dependent PDs in both Africa and Switzerland. The total rank-order correlation (rho) between the two correlation matrices was very high (rho = 0.93) and significant (P < 0.001), as were the rhos for all domains of the FFM and all PDs, except Paranoid and Dependent PDs. However, the rhos for PDs across facet-scales were all highly significant (P < 0.001). Moreover, 80% of Widiger and colleagues' predictions and 70 % of Lynam and Widiger's prototypes, concerning the relationship between PDs and the FFM, were confirmed in both samples. Conclusions: The relationship between PDs and the FFM was stable in two samples separated by a great cultural distance. These results suggest that a dimensional approach and in particular the FFM might be useful for describing PDs in a variety of cultural settings.
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BACKGROUND: Conversion disorder (CD) is a psychiatric disorder, yet the diagnosis cannot be established without the expertise of a neurologist, as distinguishing a functional from an organic symptom relies on careful bedside examination. Joseph Babinski considered the absence of pronator drift as a 'positive sign' for hysterical paresis but the validity of this sign has never been evaluated. The aim of this study was to examine the sensitivity and specificity of the "drift without pronation" sign. METHODS: Twenty-six patients with unilateral functional upper limb paresis diagnosed with CD (DSM-IV) and a control group of 28 patients with an organic neurological condition were consecutively included. The arm stabilisation test was performed with arms stretched out in full supination, fingers adducted, eyes closed for 10 seconds. A positive "drift without pronation" sign was defined by the presence of a downward drift without pronation. RESULTS: All CD subjects (100%) displayed a positive sign when only 7.1% of organic subjects did (Fisher's p < 0.001). The sign yielded a sensitivity of 100% (95% CI:84%-100%) and a specificity of 93% (95% CI:76%-98%). CONCLUSION: The observation of a "drift without pronation" sign is specific for Conversion Disorder and can be of help in making a quick distinction between organic and functional paresis at the bedside.
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BACKGROUND: The alcohol purchase task (APT), which presents a scenario and asks participants how many drinks they would purchase and consume at different prices, has been used among students and small clinical samples to obtain measures of alcohol demand but not in large, general population samples. METHODS: We administered the APT to a large sample of young men from the general population (Cohort Study on Substance Use Risk Factors). Participants who reported drinking in the past year (n=4790), reported on past 12 months alcohol use, on DSM-5 alcohol use disorder (AUD) criteria and on alcohol related consequences were included. RESULTS: Among the APT's demand parameters, intensity was 8.7 (SD=6.5) indicating that, when drinks are free, participants report a planned consumption of almost 9 drinks. The maximum alcohol expenditure (Omax) was over 35CHF (1CHF=1.1USD) and the demand became elastic (Pmax) at 8.4CHF (SD=5.6). The mean price at which the consumption was suppressed was 15.6CHF (SD=5.4). Exponential equation provided a satisfactory fit to individual responses (mean R(2): 0.8, median: 0.8). Demand intensity was correlated with alcohol use, number of AUD criteria and number of consequences (all r≥0.3, p<0.0001). Omax was correlated with alcohol use (p<0.0001). The elasticity parameter was weakly correlated with alcohol use in the expected direction. CONCLUSION: The APT measures are useful in characterizing demand for alcohol in young men in the general population. Demand may provide a clinically useful index of strength of motivation for alcohol use in general population samples.
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BACKGROUND: The use of the family history method is recommended in family studies as a type of proxy interview of non-participating relatives. However, using different sources of information can result in bias as direct interviews may provide a higher likelihood of assigning diagnoses than family history reports. The aims of the present study were to: 1) compare diagnoses for threshold and subthreshold mood syndromes from interviews to those relying on information from relatives; 2) test the appropriateness of lowering the diagnostic threshold and combining multiple reports from the family history method to obtain comparable prevalence estimates to the interviews; 3) identify factors that influence the likelihood of agreement and reporting of disorders by informants. METHODS: Within a family study, 1621 informant-index subject pairs were identified. DSM-5 diagnoses from direct interviews of index subjects were compared to those derived from family history information provided by their first-degree relatives. RESULTS: 1) Inter-informant agreement was acceptable for Mania, but low for all other mood syndromes. 2) Except for Mania and subthreshold depression, the family history method provided significantly lower prevalence estimates. The gap improved for all other syndromes after lowering the threshold of the family history method. 3) Individuals who had a history of depression themselves were more likely to report depression in their relatives. LIMITATIONS: Low proportion of affected individuals for manic syndromes and lack of independence of data. CONCLUSIONS: The higher likelihood of reporting disorders by affected informants entails the risk of overestimation of the size of familial aggregation of depression.
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Dans cet article, nous présenterons le modèle biopsychosocial du trouble de la personnalité borderline et le mettrons en lien avec les critères développés dans les manuels diagnostiques (DSM-IV-TR, CIM-70). Seront ensuite explicité les principaux cadres de prise en charge de la thérapie comportementale-dialectique (TCD), tels que conçus par Marsha M. Linehan. Le modèle des dimensions de l'ouverture émotionnelle permettra d'enrichir la conceptualisation des émotions de la TCD. Nous insisterons particulièrement sur le groupe thérapeutique de Gestion des Émotions, inspiré des principes constitutifs de la TCD. Les pruniers résultats d'une étude pilote et la présentation d'une étude randomisée contrôlée seront discutés, en tenant compte des exigences cliniques et des considérations méthodologiques de l'évaluation des psychothérapies.
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Background: New ways of representing diffusion data emerged recently and achieved to create structural connectivitymaps in healthy brains (Hagmann P et al. (2008)). These maps have the capacity to study alterations over the entire brain at the connection and network level. This is of high interest in complex disconnection diseases like schizophrenia. In this Pathology where multiple lines of evidence suggest the association of the pathology with abnormalities in neural circuitry and impaired structural connectivity, the diffusion imaging has been widely applied. Despite the large findings, most of the research using the diffusion just uses some scalar map derived from diffusion to show that some markers of white matter integrity are diminished in several areas of the brain (Kyriakopoulos M et al (2008)). Thanks to the structural connectionmatrix constructed by the whole brain tractography, we report in this work the network connectivity alterations in the schizophrenic patients. Methods: We investigated 13 schizophrenic patients as assessed by the DIGS (Diagnostic Interview for genetic studies, DSM IV criteria) and 13 healthy controls. We have got from each volunteer a DT-MRI as well as Qball imaging dataset and a high resolution anatomic T1 performed during the same session; with a 3 T clinical MRI scanner. The controls were matched on age, gender, handedness, and parental social economic-status. For all the subjects, a low resolution connection matrix is obtained by dividing the cortex into 66 gyral based ROIs. A higher resolution matrix is constructed using 250 ROIs as described in Hagmann P et al. (2008). These ROIs are respectively used jointly with the diffusion tractography to construct the high and low resolution densities connection matrices for each subject. In a first step the matrices of the groups are compared in term of connectivity, and not in term of density to check if the pathological group shows a loss of global connectivity. In this context the density connection matrices were binarized. As some local connectivity changes were also suspected, especially in frontal and temporal areas, we have also looked for the areas where the connectivity showed significant changes. Results: The statistical analysis revealed a significant loss of global connectivity in the schizophrenic's brains at level 5%. Furthermore, by constructing specific statistics which represent local connectivity within the anatomical regions (66 ROIs) using the data obtained by the finest resolution (250 ROIs) to improve the robustness, we found the regions that cause this significant loss of connectivity. The significance is observed after multiple testing corrections by the False Discovery Rate. Discussion: The detected regions are almost the same as those reported in the literature as the involved regions in schizophrenia. Most of the connectivity decreases are noted in both hemispheres in the fronto-frontal and temporo-temporal regions as well as some temporal ROIs with their adjacent ROIs in parietal and occipital lobes.
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We report here with a case of religious delusion in a 39 years old woman. She had suffered a head injury with right temporal concussion 13 years before but had no earlier history of psychiatric disorder. In view of the fact that this acute psychiatric state lasted for a short duration of time and that personality and affects were preserved, this incident is compared to the schizophreniform disorder of the type DSM-III-R. The hypothesis of an acquired predisposition due to head injury has been put forward as an explanation.
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This naturalistic cross-sectional study explores how and to what extent cannabis dependence was associated with intrapersonal aspects (anxiety, coping styles) and interpersonal aspects of adolescent functioning (school status, family relationships, peer relationships, social life). A convenience sample of 110 adolescents (aged 12 to 19) was recruited and subdivided into two groups (38 with a cannabis dependence and 72 nondependent) according to DSM-IV-TR criteria for cannabis dependence. Participants completed the State-Trait Anxiety Inventory (STAI-Y), the Coping Across Situations Questionnaire (CASQ), and the Adolescent Drug Abuse Diagnosis (ADAD) interview investigating psychosocial and interpersonal problems in an adolescent's life. Factors associated with cannabis dependence were explored with logistic regression analyses. The results indicated that severity of problems in social life and peer relationships (OR = 1.68, 95% CI = 1.21 - 2.33) and avoidantcoping (OR = 4.22, 95% CI = 1.01 - 17.73) were the only discriminatory factors for cannabis dependence. This model correctly classified 84.5% of the adolescents. These findings are partially consistent with the "self-medication hypothesis" and underlined the importance of peer relationships and dysfunctional coping strategies in cannabis dependence in adolescence. Limitations of the study and implications for clinical work with adolescents are discussed.
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Résumé Le trouble de l'adaptation est un diagnostic très fréquent, mais étonnamment peu étudié et controversé. Il est, selon les études, considéré comme une forme mineure d'un trouble psychiatrique spécifique, comme une fragilité psychologique révélée par un événement stressant pour le sujet ou encore comme une forme précoce annonçant un trouble psychiatrique majeur. Ces trois points de vue ramènent en fait tous à la question de fond concernant son étiologie. L'objectif de cette étude est de montrer si le trouble de l'adaptation est un diagnostic clairement différencié dont l'existence est justifiée. Afin de tenter de répondre à cette question, il nous est apparu intéressant de comparer cette catégorie diagnostique à une autre catégorie diagnostique psychiatrique importante, le trouble dépressif majeur. Dans cette étude rétrospective nous avons sélectionné tous les patients avec un diagnostic de trouble de l'adaptation ou un trouble dépressif majeur parmi les patients hospitalisés à l'hôpital psychiatrique de Malévoz en Valais en 1993 (580). Elle est basée sur des diagnostics cliniques. Nous avons comparé leurs données socio-démographiques (âge, sexe, nationalité, état civil, activité professionnelle), leurs antécédents psychiatriques (hospitalisations antérieures, suivi psychiatrique ambulatoire, antécédents de tentamen), leurs hospitalisations ultérieures dans les 5 ans, leur hospitalisation actuelle (durée, tentamens, comorbidité) et les traitements médicamenteux prescrits (leur nombre et leur classe). Notre étude met en évidence certaines distinctions entre le trouble de l'adaptation et le trouble dépressif majeur: les patients souffrant de trouble de l'adaptation diffèrent des troubles dépressifs majeurs par le fait qu'ils sont plus fréquemment des hommes, célibataires et plus jeunes que ceux souffrant de trouble dépressif majeur; leur durée d'hospitalisation est plus courte, leur évolution entre les hospitalisations est meilleure et ils reçoivent moins de psychotropes. Nous ne pouvons cependant pas conclure à une distinction claire de ces deux catégories diagnostiques, ni que le trouble de l'adaptation n'est pas simplement lié à une moindre gravité. Nos résultats confirment par contre que ce diagnostic n'est pas non plus un diagnostic anodin (nombre élevé d'antécédents psychiatriques, de tentamens, d'hospitalisations psychiatriques ultérieures, importance des comorbidités de même que la lourdeur des traitements psychotropes prescrits (notamment la fréquence des neuroleptiques). A notre avis, les trois hypothèses étiologiques (forme mineure, trouble précoce ou fragilité psychologique spécifique révélée par un événement stressant) qui ont été évoquées peuvent être considérées comme plausibles suivant le point de vue que l'on choisit. Le diagnostic de trouble de l'adaptation révèle une des limitations de l'approche du DSM-Ill-R qui se veut athéorique. Le fait que dans sa définition même, le DSM-111-R évoque "qu'il faut souvent se référer au seul jugement clinique" le montre bien, un tel diagnostic renvoie inévitablement à une référence psychopathologique. Nous pensons qu'il est illusoire de vouloir se passer d'une telle référence qui elle seule permet d'appréhender justement la portée symbolique d'un événement donné pour un individu. Summary In this retrospective study we selected all the patients with a diagnosis of adjustment disorder (77) or major depressive disorder (125) among the patients hospitalised in the psychiatric hospital of Malevoz in Valais during the year 1993 (580). It is based on clinical diagnosis. Their social and demographic characteristics (age, sex, nationality, marital status, professional activity), their past psychiatric history (earlier psychiatric hospitalisations, ambulatory treatment and attempted suicide), their hospitalisations during the next 5 years, their index hospitalisation (length, attempted suicide, comorbidity) and their drug treatment (number and class of prescribed drugs) were compared. This survey confirms certain differences be-tween adjustment disorder and major depression disorder: patients suffering from adjustment disorder were more often men, not married, younger than those suffering from major depression; their hospitalisations were shorter with a better evolution between hospitalisations and they received less medication. However, the study does not allow to clearly distinguish between the two diagnoses or to conclude that adjustment disorder is not only a minor form of a specific psychiatric disorder. Yet it confirms that adjustment disorder is not a light diagnosis (importance of the psychiatric past, high number of past attempted suicides, rehospitalisations, number of comorbid disorders and weight of the prescribed psychotropic treatments among which neuroleptics were frequent). The three aetiological hypotheses that have been proposed (minor form of a specific disorder, specific psychological vulnerability revealed by a stress factor or precursor manifestation of a major psychiatric disorder) can still be considered as plausible. The diagnosis of adjustment disorder points to methodological limitations of the atheoretical approach of the DSM-III-R. The fact that, in its DSM-III-R definition, it is stated that the diagnosis of adjustment disorder has often to be based only on clinical judgment shows very well that such a diagnosis inevitably refers to a psychopathological theory. Indeed, the authors consider an approach without such a reference as difficult, a reference which remains the only way to appreciate accurately the symbolic weight of a given event for an individual person.
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RésuméCette thèse en psychologie qualitative et critique de la santé propose un éclairage, sur la subjectivité transgenre, différent des modèles dominants en clinique. Les nosologies de type DSM et de la psychiatrie dominante focalisent sur la seule question de la transition transsexuelle, elles utilisent la sexualité comme outil dans les diagnostics différentiels permettant d'effectuer le gatekeeping de la transition médicalisée du genre. Elles sont décrites comme un dispositif de médicalisation du genre, induisant des pratiques maltraitantes. Une méthodologie qualitative inspirée de la théorie ancrée ainsi que de l'analyse réflexive est utilisée. Un échantillon de 15 personnes représentant la diversité des personnes transgenres FtM a été recruté. Les données provenant d'entrevues non directives sont analysées dans une perspective verticale et horizontale. Les résultats soulignent l'inadéquation des typologies cliniques, de la place qui est donnée à la sexualité dans les procédures diagnostiques et de l'opposition qu'elles construisent entre identité (de genre) et sexualité. Ils plaident pour une vision deleuzienne de type nomade, incarnée et sexuée de la subjectivité transgenre.AbstractThe broad of this study in critical health psychology is to build an understanding of transgender subjectivity which contrast with dominant clinical models. DSM nosology types and dominant psychiatry have traditionally focused only on transsexual transitioning. They use sexuality as a diagnostic tool to address the gatekeeping of the medical transition. These practices have been described as medicalization of gender, inducing mistreatment. A qualitative methodology mixing grounded theory and reflexivity has been used. A sample of 15 persons has been recruited to represent transgender FtM diversity. Data were collected through in-depth interview and analysed case by case and by themes. Results show that dominant clinical typologies of TG are inappropriate, as well as the way sexuality is used in this practices and the opposition between (gender) identity and sexuality. We propose a deleuzian concept of becoming and multiplicity to understand transgender subjectivity.