850 resultados para pédologie, sol, Suisse, Alpes, gypse, végétation


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Résumé de l'étude La consommation d'alcool chez les adolescents et les jeunes adultes est une préoccupation de santé publique majeure dans de nombreux pays. En Suisse, comme ailleurs, la consommation à risque épisodique ou binge drinking (BD) est associée dans cette tranche d'âge à une morbidité et une mortalité élevées. Il a été clairement démontré que le BD pouvait entraîner des conséquences néfastes sur la santé mais aussi des répercussions sur la vie familiale, sociale et professionnelle. Le but de cette étude menée durant l'été 2002 a été de mesurer les habitudes de consommation d'alcool, en particulier la prévalence et les conséquences du BD, dans une population particulièrement à risque, à savoir les hommes de 19 ans. En élargissant notre échantillon à toute la Suisse, nous avons également cherché à savoir s'il existe des différences notables dans le mode de consommation dans sept différentes régions des trois zones linguistiques principales du pays (Suisse romande, alémanique et italienne). Résultats : 1'004 hommes âgés de 19 ans des trois régions linguistiques principales de Suisse ont accepté de remplir un questionnaire de santé pendant leur journée de recrutement de l'Armée entre mai et août 2002. Considérant les 881 questionnaires analysables, plus des trois quarts (78.3%) rapportent au moins un épisode de BD au cours des 12 derniers mois dont 269 sujets (30.5%) au plus 1x/mois et 421 sujets (47.8%) au moins 2x/mois. De plus, 379 sujets (40.0%) ont expérimenté au moins 3 problèmes liés à leur consommation d'alcool au cours des 12 derniers mois, et le nombre de ces problèmes semble augmenter graduellement avec la fréquence du BD. Parmi les 687 sujets consommateurs d'alcool modérés (<14 boissons/semaine), 252 (36.7%) rapportent un épisode de BD au plus 1 x/mois, parmi lesquels 82 (32.5%) ont expérimenté au moins 3 problèmes liés à la consommation d'alcool au cours des 12 derniers mois; alors que 246 sujets (35.8%) ont une consommation de type BD au moins 2x/mois parmi lesquels 128 sujets (52%) ont expérimenté au moins 3 problèmes. Parmi les sept centres visités, les régions de Martigny, Brigue et Lausanne présentaient des taux particulièrement élevés de BD et de buveurs excessifs par rapport aux autres centres évalués. Conclusions : La consommation d'alcool de type BD est fréquente dans cet échantillon d'hommes de 19 ans et elle est associée à de nombreux problèmes, même chez les sujets ayant un volume global de consommation considéré comme modéré.

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Cette étude porte sur la recherche biomédicale en Suisse dans une perspective interprétative. Elle s'intéresse à l'usage que font les acteurs scientifiques et institutionnels de la catégorie «biomédical», à la signification qu'ils en donnent et aux processus de structuration de la recherche biomédicale autour de ces enjeux de catégorisation. Nous avons formulé l'hypothèse que le «biomédical» pouvait être considéré comme un label, à savoir une stratégie discursive de positionnement des acteurs, ou pouvait constituer un champ, à savoir un espace social de recherche fortement structuré. Pour pouvoir vérifier la validité de ces hypothèses, trois perspectives analytiques ont été retenues: topographie, discours et pratiques. Dans un premier temps, nous avons établi une topographie de la recherche biomédicale en repérant les acteurs (et leur appartenance disciplinaire) et les institutions qui s'associent au terme «biomédical», que ce soit pour décrire des institutions ou des projets de recherche. Les résultats de cette analyse offrent une première approximation d'un espace de la recherche en donnant une image d'un domaine peu unifié. Ainsi, l'usage de la catégorie «biomédical» dans les projets des chercheurs n'est pas le fait des seuls médecins et biologistes, mais également de représentants d'autres disciplines. La physique, la chimie et les sciences de l'ingénieur occupent ainsi également une place très importante dans cet espace de recherche. Puis, dans une perspective discursive, nous avons analysé le «biomédical» non seulement comme un label, mais également comme un objet-frontière permettant d'articuler différentes significations, de produire du sens là où des univers de recherche pourraient s'opposer, ou à coordonner des politiques qui ne l'étaient pas. L'analyse des différentes définitions du «biomédical» nous a confirmé l'existence d'un espace social marqué par une grande diversité disciplinaire, toutefois articulé autour d'un coeur médical et, plus particulièrement, d'une application médicale (potentielle ou actuelle). De plus, il ne semble pas y avoir de profondes luttes pour l'établissement de limites claires au «biomédical». Finalement, nous avons étudié les différentes activités de la production des savoirs (carrières, financement, collaboration, publication, etc.). Cette analyse a permis de comprendre que la diversité des définitions et des significations que les acteurs attribuent à la catégorie «biomédical» a aussi un ancrage dans la matérialité des réseaux sociotechniques dans lesquels les chercheurs s'inscrivent. Ces éléments confirment l'idée d'une fragmentation et d'une hétérogénéité de l'espace de la recherche biomédicale. En dépit de cette fragmentation, nous avons également montré que différentes mesures et instruments d'action publique visant à organiser et réguler les pratiques des chercheurs sont mis en oeuvre. Néanmoins et paradoxalement, la recherche biomédicale ne constitue pas pour autant un objet de politique scientifique abordé par les autorités politiques, en tous les cas pas sous l'angle de la catégorie «biomédical». Ces différents niveaux d'analyse ont permis d'arriver à la conclusion que la catégorie «biomédical» n'est pas suffisamment institutionnalisée et que le degré d'interaction entre l'ensemble des chercheurs qui en font usage est trop faible pour que l'on puisse considérer le «biomédical» comme un espace social fortement organisé et structuré, à savoir un champ de la recherche biomédicale. Cela est principalement lié au fait que les acteurs ne partagent pas les mêmes définitions de ce qu'est (ou devrait être) le «biomédical», que leurs pratiques de recherche s'inscrivent dans des univers relativement séparés, et que cette diversité ne donne pas lieu à de fortes luttes pour l'imposition d'une définition légitime ou de normes d'excellence scientifiques dominantes. Par contre, les analyses ont permis de confirmer la validité du «biomédical» comme label, puisque les acteurs se servent de cette catégorie pour valoriser leurs pratiques de recherche et se positionner, même si d'autres notions ont émergé ces dernières années («translationnel», «biotech», «medtech», médecine personnalisée, etc.). On peut, in fine, considérer le «biomédical» comme un probable langage commun («objet-frontière») reposant tant sur la scientificisation du médical que sur la médicalisation des sciences («de base» et «techniques »), visant à améliorer les conditions de possibilité d'un dialogue fructueux entre chercheurs fondamentaux et cliniciens.

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