598 resultados para Lumières suisses
Resumo:
Dans cet article, j'aimerais poursuivre l'interpr��tation de donn��es sur le croire, plus pr��cis��ment sur celles relatives aux croyances. Ces donn��es ont ��t�� collect��es tout au long de la recherche dont nous venons de publier les r��sultats dans un ouvrage intitul�� pr��cis��ment ��Croire en Suisse(s)��. En prenant quelque distance par rapport �� notre premi��re interpr��tation des r��ponses suisses relatives au domaine des croyances, des questions ��pis-t��mologiques nouvelles sont apparues, inspir��es �� la fois par une deuxi��me lecture moins �� chaud et par les remarques de quelques coll��gues. Je vais donc tenter de formuler ces questions puis de les appliquer aux donn��es mentionn��es.
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Les Suisses sont toujours plus nombreux �� se distancer de la religion. Dans sa grande majorit��, la population suisse entretient un rapport distant �� la religion chr��tienne et �� la spiritualit��. Elle estime cependant que les deux Eglises nationales jouent un r��le important aupr��s des personnes socialement d��favoris��e.Telle est la conclusion d'une ��tude men��e dans le cadre du Programme national de recherche �� Collectivit��s religieuses, Etat et soci��t�� �� (PNR 58).En quoi les habitants de Suisse croient-ils ? J��rg Stolz, Judith K��nemann, Mallory Schneuwly-Purdie, Thomas Englberger et Michael Krueggeler, sociologues des religions, concluent que la grande majorit�� de la population helv��tique affiche un rapport non pas indiff��rent ou n��gatif, mais distant �� la religion et �� la spiritualit��. En d'autres termes, la plupart des habitants de notre pays ne croient pas en rien. Cette population de distants, identifi��e ici pour la premi��re fois par une recherche sociologique, va probablement continuer �� augmenter �� l'avenir, estiment les chercheurs.Toujours plus de personnes sans confession. Selon cette enqu��te repr��sentative, au cours des derni��res ann��es, la part de chr��tiens a continu�� �� diminuer au sein de la population : 31% des habitants de Suisse sont catholiques, 32% protestants et 12% adeptes de religions non chr��tiennes. C'est du c��t�� des personnes sans confession que la mutation est la plus importante : ceux-ci constituent d��j�� pr��s de 25% de la population. Mais le fait qu'un individu soit d'une confession donn��e ou sans confession ne renseigne pas sur ses pratiques et ses repr��sentations religieuses. Les sans confessions peuvent par exemple croire en Dieu ou pratiquer une spiritualit�� alternative.Les chercheurs distinguent quatre types de religiosit�� au sein de la population suisse : les distants (64%), les institutionnels (17%), les la��cs (10%) et les alternatifs (9%). Ces derni��res d��cennies, le groupe form�� par les institutionnels a fortement diminu��. La proportion d'alternatifs n'a gu��re ��volu��, alors que les distants et les la��cs sont aujourd'hui plus nombreux.Les distants ne croient pas en rien. Les distants, qui constituent le groupe le plus important, ne croient pas en rien. Ils disposent de repr��sentations religieuses et spirituelles, mais ces derni��res ne jouent pas un r��le important dans leur vie et ils ne les activent que dans des situations exceptionnelles. La plupart d'entre eux sont membres de l'Eglise catholique ou protestante et s'acquittent d'imp��ts eccl��siastiques, mais leur appartenance confessionnelle ne leur appara��t pas importante. Ils se montrent ��galement distants par rapport aux formes alternatives de religiosit��, ainsi que vis-��-vis des personnes hostiles �� la religion. Les institutionnels sont membres des deux Eglises nationales ou des Eglises ��vang��liques libres. Ils entretiennent une foi vivace en un Dieu unique, personnel et transcendant. Les alternatifs cultivent quant �� eux des croyances holistiques et ��sot��riques, pratiquent l'astrologie, des techniques curatives de respiration et de mouvement, ainsi que d'autres rituels.Les la��cs, enfin, sont des personnes auxquelles toutes les formes de religiosit�� inspirent de l'indiff��rence, voire un refus. Les hommes plus hostiles �� la religion que les femmes. Il est frappant de constater qu'au sein des personnes sans confession, ce ne sont pas les la��cs qui dominent (ils repr��sentent seulement 20%), mais surtout les distants (68%). Les institutionnels affichent un niveau plut��t bas de formation, les distants et les la��cs un niveau moyen, et les alternatifs un haut niveau. Par ailleurs, on rencontre plus souvent des alternatifs chez les femmes (11%) que chez les hommes (4%). A l'inverse, les hommes pr��sentent un taux plus ��lev�� de la��cs (15%) que les femmes (5%).La Suisse est-elle un pays chr��tien ?Ind��pendamment du type de religiosit��, une nette majorit�� de la population consid��re que les Eglises jouent un r��le important pour les personnes socialement d��favoris��es. En revanche, ils leur attribuent une moindre importance pour ce qui les concerne personnellement. Les institutionnels sont fermement convaincus que la Suisse est marqu��e par la chr��tient��. A l'inverse, les trois autres groupes - soit la majeure partie de la population - se montrent r��serv��s sur cette question.Les chercheurs ont men�� ce sondage repr��sentatif en Suisse romande, al��manique et italienne aupr��s de 1'229 femmes et hommes. Le sondage a ��t�� compl��t�� par 73 entretiens semi standardis��s et n'a pas pris en compte des adh��rents d'autres religions.
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Le th��me de la sant�� mentale des intervenants de l'Aide M��dicale Urgente est particuli��rement important. Le sens que rev��t le travail pour ces professionnels semble central pour comprendre les motivations qui permettent aux personnes de g��rer des situations �� forte composante relationnelle. Comment faire pour ��viter la perte de sens au travail ou la retrouver ? Une ��tude r��alis��e de suisse aupr��s de param��dics apporte quelques pistes de r��flexion. Il convient de rappeler que les ambulanciers fran��ais ne disposent pas de la m��me formation que les ambulanciers suisses, param��dics. [Auteurs]
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A l'heure actuelle, le monitoring de la probl��matique du cannabis en Suisse constitue un ensemble de travaux qui permettent le suivi de la situation au niveau national et qui sont mis en oeuvre par un consortium d'instituts. Ce monitoring comprend l'��tude pr��sent��e dans ce rapport, l'��tude sentinelle. Elle s'int��resse �� l'��volution de la situation en mati��re de cannabis ainsi qu'�� la gestion de cette situation au niveau local. Ainsi, les observations relev��es par des professionnels de terrain dans diff��rents domaines (sant��/social, ��cole/formation professionnelle, police/justice) et dans quatre cantons suisses (St Gall, Tessin, Vaud, Zurich), dits "sentinelle", sont r��colt��es et analys��es annuellement. [P. 5]
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L'objectif de la pr��sente ��tude est d'identifier et d'analyser un certain nombre de mesures et de bouquets de mesures afin de cerner quelques pistes propres �� am��liorer la repr��sentation des ressortissants des minorit��s linguistiques francophone ou germanophone au sein d'organisations ��tatiques ou para��tatiques suisses actives en contexte bilingue allemand-fran��ais. Pour ce faire, nous nous sommes appuy�� sur la th��orie de la bureaucratie repr��sentative et ses promesses et avons recouru �� une approche d'acteurs �� deux niveaux, comprenant l'envoi d'un questionnaire et l'organisation d'entretiens d'approfondissement. Dix organisations ont ainsi ��t�� approch��es : Conf��d��ration, cantons, communes, anciennes r��gies f��d��rales. Il a ��t�� possible d'identifier certains enjeux et de cerner un certain nombre de mesures performantes, souvent peu on��reuses en termes de finances et d'organisation ou relevant du bon sens, intervenant �� diff��rents moments du cycle de vie d'un emploi et susceptibles d'attirer ou de fid��liser des repr��sentants de la minorit�� linguistique locale au sein d'une organisation. Il a ��galement ��t�� possible de savoir pour quelles raisons certaines mesures sont r��guli��rement d��laiss��es par les organisations approch��es. D'autres ont pu ��tre identifi��es au fil d'entretiens, dont certaines sont en projet mais sont susceptibles de se heurter �� des obstacles d'ordres divers. D'autres, enfin, sont appel��es �� se d��velopper. Elles ne sauraient toutefois se passer de soutien politique et juridique, ni d'une certaine cr��ativit��, ni d'efforts constants. Ceux-ci d��boucheront toutefois sur une organisation plus riche culturellement, s'av��rant par ailleurs plus d��mocratique du fait qu'elle refl��tera mieux les citoyens qu'elle administre. Cela, sans oublier une certaine philosophie de souplesse et de tol��rance r��ciproque entre repr��sentants de la minorit�� et de la majorit�� linguistique.
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Cet article porte sur les relations ��conomiques entre deux pays rest��s neutres durant la guerre. Fond�� sur des documents d'archives encore inexploit��s, il vise �� comprendre comment la Suisse et l'Argentine sont parvenues �� maintenir, et m��me �� renforcer, leurs ��changes malgr�� les obstacles li��s au conflit. La guerre offre �� la Suisse l'opportunit�� de gagner des parts importantes du march�� argentin pour les produits phares de son industrie d'exportation. Au-del�� des circonstances de la guerre, ce sont aussi les strat��gies volontaristes mises en oeuvre par les milieux dirigeants helv��tiques qui permettent ce r��sultat. Parmi ces strat��gies, un cr��dit de 40 millions de francs suisses octroy��s par les milieux financiers au Gouvernement argentin est au coeur de l'analyse.
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The assimilation of problematic experiences has been studied as change processes in psychotherapies of different client populations. Several theory-building case studies using the assimilation model have shown how important a meaning bridge is in such change processes. In a client presenting schizoid personality disorder the creation of meaning as an affect-evoking process may be a particularly important stage in the change process. The present case study aims to apply the assimilation model to a psychotherapy process with a highly disturbed client and focuses on the creation of a meaning bridge in the process. Moreover, the assimilation analysis focuses on the effect of an external person, i.e. the partner or the therapist, when responding to the client's unassimilated problematic experiences. Their effects on the client's assimilation processes are discussed.