303 resultados para Ventilation liquidienne totale
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La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est l'indication la plus fréquente de la transplantation pulmonaire. Néanmoins, le bénéfice de survie dans cette indication est toujours débattu. Le but de cette étude était d'analyser l'impact de la transplantation pulmonaire sur la survie de patients BPCO à l'aide d'une nouvelle méthode utilisant l'index de BODE, un indice validé dans la prédiction de la survie de patients BPCO. L'index de BODE est composé de 4 variables (indice de masse corporelle, obstruction bronchique, dyspnée, capacité d'effort) et son score s'échelonne de 0 à 10, une valeur élevée signifiant une maladie plus sévère et donc une probabilité de survie moindre.Cette étude rétrospective a porté sur 54 patients BPCO ayant consécutivement bénéficié d'une transplantation pulmonaire (unilatérale ou bilatérale) au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois et aux Hôpitaux Universitaires de Genève entre 1994 et 2007, avec un suivi jusqu'au 30 juin 2009. Le score de BODE avant transplantation a été calculé pour chaque patient, à partir duquel une survie prédite a été dérivée. Cette survie prédite a été comparée à la survie réelle des patients transplantés.Une majorité de patient (67%) a présenté un bénéfice individuel de survie suite à la transplantation pulmonaire. Ceci s'est vérifié aussi bien dans le sous-groupe de patients avec un score de BODE > 7 que dans celui avec un score de BODE < 7. La survie médiane était significativement améliorée par la transplantation pulmonaire dans la cohorte totale et dans le sous-groupe avec un score de BODE > 7, mais pas dans celui avec un score de BODE < 7. De plus, 4 ans après la transplantation, un bénéfice de survie ne peut être escompté que chez les patients présentant un score de BODE > 7.Dans notre cohorte, la transplantation pulmonaire a donc conduit à un bénéfice individuel de survie chez la majorité des patients, quel que soit leur score de BODE avant l'intervention. Toutefois, un bénéfice global de survie n'a pu être démontré que dans le groupe de patients ayant la maladie la plus sévère. Chez les patients moins sévèrement atteints, les risques liés à l'intervention sont plus importants que le bénéfice de survie escompté à long terme. Ces résultats confortent l'utilisation de l'index de BODE comme critère de sélection pour la transplantation pulmonaire chez les patients BPCO.
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Rapport de synthèse : Description : ce travail de thèse évalue de façon systématique les études sur l'association entre les dysfonctions thyroïdiennes infracliniques d'une part, et la maladie coronarienne et la mortalité d'autre part. Les hypothyroïdies infracliniques affectent environ 4-5% de la population adulte alors que la prévalence de l'hyperthyroïdie infraclinique est inférieure (environ 1%). L'éventuelle association entre elles pourrait justifier un dépistage systématique des dysfonctions thyroïdiennes infracliniques. Les précédentes études sur l'association entre l'hypothyroïdie infraclinique et la maladie coronarienne ont donné des résultats conflictuels. La parution de nouveaux articles récents basés sur de grandes cohortes prospectives nous a permis d'effectuer une méta-analyse basée uniquement sur des études de cohorte prospectives, augmentant ainsi la validité des résultats. Résultats: 10 des 12 études identifiées pour notre revue systématique sont basées sur des cohortes issues de la population générale («population-based »), regroupant en tout 14 449 participants. Ces 10 études examinent toutes le risque associé à l'hypothyroïdie infraclinique (avec 2134 événements coronariens et 2822 décès), alors que 5 étudient également le risque associé à l'hyperthyroïdie infraclinique (avec 1392 événements coronariens et 1993 décès). En utilisant un modèle statistique de type random-effect model, le risque relatif [RR] lié à l'hypothyroïdie infraclinique pour la maladie coronarienne est de 1.20 (intervalle de confiance [IC] de 95%, 0.97 à 1.49). Le risque diminue lorsque l'on regroupe uniquement les études de meilleure qualité (RR compris entre 1.02 et 1.08). Il est plus élevé parmi les participants de moins de 65 ans (RR, 1.51 [IC, 1.09 à 2.09] et 1.05 [IC, 0.90 à 1.22] pour les études dont l'âge moyen des participants est >_ 65 ans). Le RR de la mortalité cardiovasculaire est de 1.18 (IC, 0.98 à 1.42) et de 1.12 (IC, 0.99 à 1.26) pour la mortalité totale. En cas d'hyperthyroïdie infraclinique, les RR de la maladie coronarienne sont de 1.21 (IC, 0.88 à 1.68), de 1.19 (IC, 0.81 à 1.76) pour la mortalité cardiovasculaire, et de 1.12 (IC, 0.89 à 1.42) pour la mortalité totale. Conclusions et perspectives : nos résultats montrent que les dysfonctions thyroïdiennes infracliniques (hypothyroïdie et hyperthyroïdie infracliniques) représentent un facteur de risque modifiable, bien que modéré, de la maladie coronarienne et de la mortalité. L'efficacité du traitement de ces dysfonctions thyroïdiennes infracliniques doit encore être prouvée du point de vue cardiovasculaire et de la mortalité. Il est nécessaire d'effectuer des études contrôlées contre placebo avec le risque cardiovasculaire et la mortalité comme critères d'efficacité, avant de pouvoir proposer des recommandations sur le dépistage des ces dysfonctions thyroïdiennes dans la population adulte.
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Professional cleaning is a basic service occupation with a wide variety of tasks carried out in all kind of different sectors and workplaces by a large workforce. One important risk for cleaning workers is the exposure to chemical substances that are present in cleaning products.Monoethanolamine was found to be often present in cleaning products such as general purpose cleaners, bathroom cleaners, floor cleaners and kitchen cleaners. Monoethanolamine can injure the skin, and exposure to monoethanolamine was associated to asthma even when the air concentrations were low. It is a strong irritant and known to be involved in sensitizing mechanisms. It is very likely that the use of cleaning products containing monoethanolamine gives rise to respiratory and dermal exposures. Therefore there is a need to further investigate the exposures to monoethanolamine for both, respiratory and dermal exposure.The determination of monoethanolamine has traditionally been difficult and analytical methods available are little adapted for occupational exposure assessments. For monoethanolamine air concentrations, a sampling and analytical method was already available and could be used. However, a method to analyses samples for skin exposure assessments as well as samples of skin permeation experiments was missing. Therefore one main objective of this master thesis was to search an already developed and described analytical method for the measurement of monoethanolamine in water solutions, and to set it up in the laboratory. Monoethanolamine was analyzed after a derivatisation reaction with o-pthtaldialdehyde. The derivated fluorescing monoethanolamine was then separated with high performance liquid chromatography and detection took place with a fluorescent detector. The method was found to be suitable for qualitative and quantitative analysis of monoethanolamine. An exposure assessment was conducted in the cleaning sector to measure the respiratory and dermal exposures to monoethanolamine during floor cleaning. Stationary air samples (n=36) were collected in 8 companies and samples for dermal exposures (n=12) were collected in two companies. Air concentrations (Mean = 0.18 mg/m3, Standard Deviation = 0.23 mg/m3, geometric Mean = 0.09 mg/m3, Geometric Standard Deviation = 3.50) detected were mostly below 1/10 of the Swiss 8h time weighted average occupational exposure limit. Factors that influenced the measured monoethanolamine air concentrations were room size, ventilation system and the concentration of monoethanolamine in the cleaning product and amount of monoethanolamine used. Measured skin exposures ranged from 0.6 to 128.4 mg/sample. Some cleaning workers that participated in the skin exposure assessment did not use gloves and had direct contact with the solutions containing the cleaning product and monoethanolamine. During the entire sampling campaign, cleaning workers mostly did not use gloves. Cleaning workers are at risk to be regularly exposed to low air concentrations of monoethanolamine. This exposure may be problematic if a worker suffers from allergic reactions (e.g. Asthma). In that case a substitution of the cleaning product may be a good prevention measure as several different cleaning products are available for similar cleaning tasks. Currently there are no occupational exposure limits to compare the skin exposures that were found. To prevent skin exposures, adaptations of the cleaning techniques and the use of gloves should be considered. The simultaneous skin and airborne exposures might accelerate adverse health effects. Overall the risks caused by exposures to monoethanolamine are considered as low to moderate when the cleaning products are used correctly. Whenever possible, skin exposures should be avoided. Further research should consider especially the dermal exposure routes, as very high exposures might occur by skin contact with cleaning products. Dermatitis but also sensitization might be caused by skin exposures. In addition, new biomedical insights are needed to better understand the risks of the dermal exposure. Therefore skin permeability experiments should be considered.