315 resultados para Homme -- Évolution
Resumo:
Dans cette thèse, nous étudions les évolutions des systèmes d'information. Nous nous intéressons plus particulièrement à l'étude des facteurs déclencheurs d'évolution, ce qu'ils représentent et comment ils permettent d'en apprendre d'avantage sur le cycle de vie des systèmes d'information. Pour ce faire, nous avons développé un cadre conceptuel pour l'étude des évolutions qui tient compte non seulement des facteurs déclencheurs d'évolution, mais également de la nature des activités entreprises pour évoluer. Nous avons suivi une approche Design Science pour la conception de ce cadre conceptuel. Selon cette approche, nous avons développé itérativement le cadre conceptuel en l'instanciant puis en l'évaluant afin de raffiner sa conception. Ceci nous a permis de faire plusieurs contributions tant pratiques que théoriques. La première contribution théorique de cette recherche est l'identification de 4 facteurs principaux déclenchant les évolutions. Ces facteurs sont des éléments issus de domaines généralement étudiés séparément. Le cadre conceptuel les rassemble dans un même outil pour l'étude des évolutions. Une autre contribution théorique est l'étude du cycle de vie des systèmes selon ces facteurs. En effet, l'utilisation répétée du cadre conceptuel pour la qualification des évolutions met en lumière les principales motivations des évolutions lors de chaque étape du cycle de vie. En comparant les évolutions de plusieurs systèmes, il devient possible de mettre en évidence des modèles spécifiques d'évolution des systèmes. Concernant les contributions pratiques, la principale concerne le pilotage de l'évolution. Pour un gestionnaire de système d'information, l'application du cadre conceptuel permet de connaître précisément l'allocation réelle des ressources pour une évolution ainsi que la localisation du système dans son cycle de vie. Le cadre conceptuel peut donc aider les gestionnaires dans la planification et la stratégie d'évolution du système. Les modèles d'évolution, identifiés suite à l'application du cadre conceptuel, sont également une aide précieuse pour définir la stratégie de pilotage et les activités à entreprendre lors de la planification des évolutions. Finalement, le cadre conceptuel a fourni les bases nécessaires à l'élaboration d'un tableau de bord pour le suivi du cycle de vie et le pilotage de l'évolution des systèmes d'information.
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On trouvera ici un recueil des grands textes médicaux, littéraires, de philosophie et de sciences sociales sur l'expérience de la maladie et du soin. Il révèle combien cette expérience était déjà au coeur de la pensée la plus classique, mais aussi comment elle est devenue classique dans la pensée la plus contemporaine. D'Hippocrate à Georges Canguilhem, de Tolstoï à Susan Sontag, de Montaigne à Michel Foucault et Erving Goffman, ces classiques permettent d'appréhender les tensions les plus profondes et actuelles du soin : geste technique et relation éthique ; souci de soi et présence à l'autre ; quête de sens et travail ; solidarité et risque d'exclusion ; raison d'être ou point aveugle de la médecine. Chaque texte est suivi d'un commentaire destiné aux étudiants de philosophie et de médecine (notamment de Première Année Commune des Études de Santé) et à tous ceux qu'intéressent les dimensions scientifiques, éthiques et sociales du soin.
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L'abcès pulmonaire se présente de manière très pléomorphe selon les germes initialement impliqués. Des symptômes gé néraux et une évolution souvent subaiguë sont retrouvés en cas d'aspiration de la flore oropharyngée, chez des patients avec des troubles de l'état de conscience ou de la déglutition. L'infection est très souvent polymicrobienne, avec présence de germes anaérobes dans deux tiers des cas. La prise en charge consiste en un traitement antibiotique prolongé, jusqu'à résolution ou stabilité de l'image radiologique. En cas d'état toxique ou d'absence de drainage bronchique spontané, un drainage de l'abcès est à discuter. Les sanctions chirurgicales sont peu souvent nécessaires et envisagées indépendamment de la taille de l'abcès excepté lors de néoplasie sous-jacente. Lung abscess occurs in very pleomorphic according to germs initially involved. The mechanism commonly found is an aspiration of the oropharyngeal flora in patients with disorders of consciousness or swallowing. The infection is polymicrobial, with presence of anaerobic germs in 2/3 of the cases. The support consists of a prolonged antibiotic treatment, as well as anaerobic until resolution or stability of the radiological image. In case of prolonged toxic state, drainage of the abscess is to be discussed especially if there is no airways drainage. Surgical sanctions is rarely needed regardless of the size of the abscess, unless underlying carcinoma is present.
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La cardiomyopathie hypertrophique (CMH) est la maladie cardiaque monogénique la plus fréquente, touchant environ 1 individu sur 500 dans la population (1,2). L'étiologie est familiale dans la majorité des cas avec une transmission de type autosomal dominant à pénétrance variable. Deux gènes principaux sont à l'origine de la maladie chez 70% des patients avec un test génétique positif. Il s'agit des gènes qui codent pour la chaine lourde β de la myosine (MYH7) et la protéine C liant la myosine (MYBPC3) (1-3). La CMH est définie par la présence d'une hypertrophie myocardique « inadéquate » car se développant en l'absence d'une cause d'augmentation de la post-charge (HTA, sténose aortique, membrane sous-aortique), d'une pathologie infiltrative ou d'un entrainement physique (4,5). Le plus souvent asymétrique et affectant préférentiellement le septum, cette hypertrophie s'accompagne dans près de deux tiers des cas d'une obstruction dynamique sous-aortique de la chambre de chasse du ventricule gauche par la valve mitrale (systolic anterior motion ou SAM). Cette obstruction est à la fois la conséquence du rétrécissement de la chambre de chasse par l'hypertrophie septale mais également d'un malpositionnement de la valve mitrale (6-8). On parle alors de Cardiomyopathie Hypertrophique et Obstructive (CMHO). L'obstruction - présente au repos dans 50% des cas et uniquement après manoeuvres de provocation dans l'autre moitié des cas (manoeuvre de Valsalva, test de vasodilatation par nitrite d'amyle) est à l'origine d'un gradient de pression entre le ventricule gauche et l'aorte, et donc d'une surcharge de pression pour le ventricule gauche. Cette surcharge de pression est à l'origine des symptômes classiquement rencontrés soit dyspnée et angor d'effort, présyncope voire syncopes à l'effort. Un gradient sous-aortique de plus de 50 mmHg (mesuré au repos ou après provocation) est considéré comme un gradient à valeur pronostique (6-8) et justifiant un traitement si associé à des symptômes. Le traitement médical des formes obstructives repose sur l'administration de substances inotropes négatives et/ou susceptibles de favoriser la relaxation myocardique tels que les béta-bloqueurs, les antagonistes du calcium et le disopyramide - pris isolément ou en association. Pour les nombreux patients qui deviennent réfractaires ou intolérants à ces traitements, deux interventions peuvent leur être proposées pour lever l'obstruction : une myotomie-myectomie chirurgicale du septum (9,10) ou une alcoolisation du septum par voie percutanée (7,8). Les indications à ces interventions sont les suivantes (7,8,11) : 1. Symptômes (dyspnée de classe fonctionnelle NYHA III ou IV, angor de classe fonctionnelle CCS III ou IV, syncope, ou présyncope) réfractaires au traitement médical ou intolérance du patient au traitement. Une dyspnée de classe II est considérée suffisante dans le cas de jeunes patients. 2. Obstruction sous-aortique avec gradient supérieur ou égal à 50 mmHg, au repos ou après manoeuvre de provocation, associée à une hypertrophie septale et à un mouvement systolique antérieur de la valve mitrale (effet SAM) 3. Anatomiecardiaquefavorableàuntraitementinvasif(épaisseurduseptumde plus de 16 mm) Si la myectomie chirurgicale reste la méthode de référence (12-18), l'alcoolisation septale du myocarde par voie percutanée est devenue un des traitements de choix dans la thérapie de la Cardiomyopathie Hypertrophique Obstructive réfractaire. Elle consiste à repérer par coronarographie l'artère septale nourrissant le septum basal hypertrophié, puis à y introduire un petit ballon pour isoler ce territoire du reste du lit coronaire avant d'y injecter une dose d'alcool à 95% comprise entre 1 et 5 cc. On crée ainsi un infarctus chimique, technique qui fut dans le passé utilisée pour le traitement de certaines tumeurs. Les effets ne sont pas immédiats et nécessitent généralement 2-3 semaines avant de se manifester. On assiste alors à une diminution progressive de l'épaisseur du myocarde nécrosé (7), à la disparition progressive de l'obstruction et à l'amélioration / disparition des symptômes. La question de savoir qui de la chirurgie ou de l'alcoolisation est le plus efficace a été source de nombreux débats (7,11-13,18). Par rapport à la chirurgie, les avantages de la méthode percutanée sont les suivants (11,14,15,18,19) : - Efficacités hémodynamique et fonctionnelle jugées comparable à la chirurgie selon les études - Taux de morbidité et de mortalité très faible et non supérieure à la chirurgie - Absence de sternotomie - Diminution de la durée de l'hospitalisation et surtout de la période de convalescence, le patient pouvant reprendre une activité dès son retour à domicile Certains experts émettent néanmoins des doutes quant à l'innocuité à long terme de la méthode, les zones nécrotiques pouvant servir de terrain arythmogène. Pour ces raisons, la méthode n'est pas recommandée chez les patients de moins de 40 ans (6,8). Le risque majeur de l'alcoolisation du septum proximal réside dans l'induction d'un bloc atrio-ventriculaire complet chimique, le noeud atrio-ventriculaire étant justement situé dans cette région. Ce risque augmente avec la quantité d'alcool administrée et nécessite, si persistance après trois jours, l'implantation d'un pacemaker à demeure. Selon les centres, le taux d'implantation d'un stimulateur varie ainsi entre 7% et 20% (7,14,20). L'efficacité clinique et l'incidence des complications est donc en partie liée à la compétence technique et à l'expérience de l'opérateur (7,14), mais aussi aux choix des patients. Il peut donc varier grandement selon les centres médicaux. L'étude proposée vise à analyser les résultats de l'alcoolisation obtenus à Lausanne, jusqu'à présent pas encore été étudiés, et à les comparer à ceux de la littérature.