313 resultados para Ge-Si


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Problématique L'incidence du cancer ne cesse d'augmenter dans les pays occidentaux et en Suisse, en constituant la deuxième cause de mortalité après les maladies cardiovasculaires. Si d'une part, les différents traitements oncologiques ont le potentiel de guérir certains cancers et d'augmenter l'espérance de vie des personnes concernées, ils sont associés à de multiples problèmes physiques et psychosociaux. De même, l'annonce de la maladie provoque une fragilité émotionnelle et sociale et la phase de traitement qui suit le diagnostic de cancer est souvent associé à des besoins psychologiques et d'information élevés. But Cette étude vise à décrire les besoins en soins de support insatisfaits chez les patients nouvellement diagnostiqués d'un cancer, au cours d'un traitement ambulatoire dans un Hôpital Cantonal de la Suisse. Elle vise également à identifier les associations entre les besoins en soins de support insatisfaits et les caractéristiques sociodémographiques et médicales. Méthode Cette étude corrélationnelle descriptive a été conduite auprès de 67 patients nouvellement atteints d'un cancer primaire ou d'une récidive, recrutés selon un échantillonnage non probabiliste par convenance consécutive. Le questionnaire auto-administré comprenait le Supportive Care Needs Survey Short Form 34 et un questionnaire sur des données sociodémographiques. Les données médicales ont été collectées par les chercheurs à travers les dossiers médicaux. Résultats Les trois besoins exprimés comme les plus insatisfaits étaient « la peur que le cancer se propage » (48,5%), « l'incertitude face à l'avenir » (45,4%) et « vos préoccupations face à l'incertitude de vos proches » (43,9%). Nous constatons une insatisfaction plus élevée des besoins psychologiques (M: 32,6 ; ET: 20,4) et des besoins d'information (M: 29,3 ; ET: 17,5) par rapport aux autres dimensions de besoins. À propos des caractéristiques associées a un plus haut niveau de besoins insatisfaits, nous trouvons qu'être plus jeune (29-56 ans) ou âgés de > 72 ans est positivement associé aux besoins insatisfaits du domaine psychologique (F = 3,50 ; p = 0,02) et de l'information/système de santé (F = 3,48 ; p = 0,02). Le jeune âge est aussi associé à plus de besoins dans le domaine sexuel (F = 2,85 ; p = 0,04). Il semble exister une association négative entre le niveau d'instruction et le degré d'insatisfaction des besoins psychologiques (F = 2,92, p = 0,06). Être retraité coïncide avec un plus grand degré d'insatisfaction dans les besoins physiques et des activités de la vie quotidienne (F = 4,64 ; p = 0,013). Finalement, avoir un moins bon état général est relié à plus de besoins physiques et de besoins issus du domaine des activités de la vie quotidienne (t = -2,85 ; p = 0,005). Conclusions Les présents résultats concordent avec les études antérieures. Cette étude a la particularité d'avoir identifié les besoins insatisfaits durant la phase de traitement qui suit l'annonce du diagnostic, sans se restreindre à une maladie cancéreuse spécifique, ce qui a été peu effectué auparavant. Les chercheurs infirmiers devraient poursuivre, en collaboration avec d'autres professionnels de la santé, les recherches visant le développement d'approches efficaces pour réduire les besoins insatisfaits chez des personnes atteintes de maladies cancéreuses.

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Problématique. Le cancer digestif est une maladie qui s'accompagne de nombreux décès. L'annonce d'un tel diagnostic engendre une crise existentielle composée d'un sentiment de finitude de la vie. Des réactions psychosociales accompagnent cette mauvaise nouvelle. Un concept particulier appelé le transitoriness est omniprésent. La personne lutte pour continuer à vivre. Elle adopte des stratégies de coping pour s'ajuster aux difficultés imposées par ce sentiment de finitude de vie. But. Décrire le niveau de sentiment de finitude de vie et les stratégies de coping utilisées face à l'annonce du diagnostic d'un cancer digestif et explorer la présence d'associations entre les variables. Méthode. Cette étude descriptive corrélationnelle a été conduite auprès de 40 personnes hospitalisées pour une intervention chirurgicale, recrutées selon un échantillonnage de convenance. Le protocole de recherche a été avalisé par le comité cantonal d'éthique. Les données ont été recueillies par un formulaire de données sociodémographiques et de santé ainsi que deux instruments de mesure : le SEKT (Subjektive Einschätzung von Krankheitssituation und Todesnähe) a permis de mesurer le sentiment de finitude de vie et le JCS (Jalowiec Coping Scale) a été employé pour recueillir les stratégies de coping. Les deux instruments de mesure n'étant pas disponibles en français, une procédure de traduction et retraduction a été effectuée et avalisée par un comité d'expert. Des analyses descriptives et corrélationnelles ont été réalisées. Résultats. L'échantillon est composé majoritairement d'hommes (51%), âgés entre 56- 74 ans (52,5%), mariés (45%) et avec enfants âgés de plus de 20 ans (60%). Il apparaît une forte proportion de personnes d'une autre nationalité (40%) que la suisse et avec une formation obligatoire (40%). Le sentiment de finitude de vie est présent: 62% réalisent que le cancer représente une menace pour leur vie. Les préoccupations autour de la mort sont « quelquefois » présentes (32,5%). Les personnes se sentent « un peu » à « proche » de la mort et le score total de la proximité est de M = 3,37 (ĒT= 1,77 ; rang: 0-8). Le style de coping privilégié est l'optimisme (M = 2,10), puis l'indépendance (M = 1,95) et l'affrontement de la situation (M =1,80). Aucune relation entre le sentiment de finitude de vie et le score total de coping n'apparaît, si ce n'est une probabilité p< 0,08 entre le sentiment de finitude de vie et les styles de coping expression des émotions et indépendance. La relation entre le sentiment de finitude de vie et la variable sociodémographique la nationalité présente une probabilité marginale (p= 0,058). Certains facteurs sociodémographiques influencent l'utilisation des différentes stratégies de coping : affrontement de la situation (p= 0,0007), coping palliatif (p= 0,0449) et niveau de formation; optimisme et genre (p= 0,0424) ; expression des émotions et âge (p= 0,045); indépendance et nationalité (p= 0,0319); soutien social et nombre d'enfants (p= 0,0016). Conclusion. Les professionnels de la santé doivent être sensibilisés aux spécificités du transitoriness et aux facteurs influençant l'utilisation de stratégies de coping efficaces afin de détecter les personnes vulnérables et de cibler leurs interventions de soins pour diminuer le risque de détresse et son impact sur la qualité de vie du patient.

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Context: Several studies have been carried out to describe how general practitioners (GPs) follow smoking cessation counseling's recommendations and to identify GP-related factors that influence their practice. But limited information exists about practice organization's elements influencing smoking counseling and more generally about prevention activities in primary care (PC) in Switzerland. Objectives: Explore the feasibility of this study. Investigate determinants of PC practices associated with smoking cessation counseling in Switzerland. Explore the GP's attitude towards prevention and the organizational characteristics of PC practices. Design: Pilot Web-based survey in a representative sample of Swiss French speaking GPs. Results : 44 GP's responded; 66% were men; mean age = 57.5 years; 59% were in group practices; 1 GP was currently smoking and 32% were ex-smokers; 57% of GPs found very important to perform health prevention activities. 57% of GPs were trained (>5 hours throughout the career) to provide smoking cessation counseling. 84% of GP's always inquire about smoking status during first consultations, compared to 69% during emergency consultations for respiratory symptoms and only 9% during non-respiratory emergency consultation. Factors positively associated with smoking status inquiring were: young age (<57.5) of GP's for first consultations, rural location and solo practice for emergency consultations. Smoking cessation counseling is systematically provided by 48% of GPs during emergency consultations for respiratory symptoms and by 20% of GPs during follow-up consultations. Factor positively associated with smoking cessation counseling was solo practice. Discussion: In Switzerland, there are missed opportunities to provide smoking cessation counseling, especially in emergency situations, possibly in people who have rarely contacts with the health care system. Despite a small sample, this study showed the potential associations between organizational and GP-related factors and smoking cessation counseling. These findings will be further explored in a national study among 200 GPs' practices.

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La cardiomyopathie hypertrophique (CMH) est la maladie cardiaque monogénique la plus fréquente, touchant environ 1 individu sur 500 dans la population (1,2). L'étiologie est familiale dans la majorité des cas avec une transmission de type autosomal dominant à pénétrance variable. Deux gènes principaux sont à l'origine de la maladie chez 70% des patients avec un test génétique positif. Il s'agit des gènes qui codent pour la chaine lourde β de la myosine (MYH7) et la protéine C liant la myosine (MYBPC3) (1-3). La CMH est définie par la présence d'une hypertrophie myocardique « inadéquate » car se développant en l'absence d'une cause d'augmentation de la post-charge (HTA, sténose aortique, membrane sous-aortique), d'une pathologie infiltrative ou d'un entrainement physique (4,5). Le plus souvent asymétrique et affectant préférentiellement le septum, cette hypertrophie s'accompagne dans près de deux tiers des cas d'une obstruction dynamique sous-aortique de la chambre de chasse du ventricule gauche par la valve mitrale (systolic anterior motion ou SAM). Cette obstruction est à la fois la conséquence du rétrécissement de la chambre de chasse par l'hypertrophie septale mais également d'un malpositionnement de la valve mitrale (6-8). On parle alors de Cardiomyopathie Hypertrophique et Obstructive (CMHO). L'obstruction - présente au repos dans 50% des cas et uniquement après manoeuvres de provocation dans l'autre moitié des cas (manoeuvre de Valsalva, test de vasodilatation par nitrite d'amyle) est à l'origine d'un gradient de pression entre le ventricule gauche et l'aorte, et donc d'une surcharge de pression pour le ventricule gauche. Cette surcharge de pression est à l'origine des symptômes classiquement rencontrés soit dyspnée et angor d'effort, présyncope voire syncopes à l'effort. Un gradient sous-aortique de plus de 50 mmHg (mesuré au repos ou après provocation) est considéré comme un gradient à valeur pronostique (6-8) et justifiant un traitement si associé à des symptômes. Le traitement médical des formes obstructives repose sur l'administration de substances inotropes négatives et/ou susceptibles de favoriser la relaxation myocardique tels que les béta-bloqueurs, les antagonistes du calcium et le disopyramide - pris isolément ou en association. Pour les nombreux patients qui deviennent réfractaires ou intolérants à ces traitements, deux interventions peuvent leur être proposées pour lever l'obstruction : une myotomie-myectomie chirurgicale du septum (9,10) ou une alcoolisation du septum par voie percutanée (7,8). Les indications à ces interventions sont les suivantes (7,8,11) : 1. Symptômes (dyspnée de classe fonctionnelle NYHA III ou IV, angor de classe fonctionnelle CCS III ou IV, syncope, ou présyncope) réfractaires au traitement médical ou intolérance du patient au traitement. Une dyspnée de classe II est considérée suffisante dans le cas de jeunes patients. 2. Obstruction sous-aortique avec gradient supérieur ou égal à 50 mmHg, au repos ou après manoeuvre de provocation, associée à une hypertrophie septale et à un mouvement systolique antérieur de la valve mitrale (effet SAM) 3. Anatomiecardiaquefavorableàuntraitementinvasif(épaisseurduseptumde plus de 16 mm) Si la myectomie chirurgicale reste la méthode de référence (12-18), l'alcoolisation septale du myocarde par voie percutanée est devenue un des traitements de choix dans la thérapie de la Cardiomyopathie Hypertrophique Obstructive réfractaire. Elle consiste à repérer par coronarographie l'artère septale nourrissant le septum basal hypertrophié, puis à y introduire un petit ballon pour isoler ce territoire du reste du lit coronaire avant d'y injecter une dose d'alcool à 95% comprise entre 1 et 5 cc. On crée ainsi un infarctus chimique, technique qui fut dans le passé utilisée pour le traitement de certaines tumeurs. Les effets ne sont pas immédiats et nécessitent généralement 2-3 semaines avant de se manifester. On assiste alors à une diminution progressive de l'épaisseur du myocarde nécrosé (7), à la disparition progressive de l'obstruction et à l'amélioration / disparition des symptômes. La question de savoir qui de la chirurgie ou de l'alcoolisation est le plus efficace a été source de nombreux débats (7,11-13,18). Par rapport à la chirurgie, les avantages de la méthode percutanée sont les suivants (11,14,15,18,19) : - Efficacités hémodynamique et fonctionnelle jugées comparable à la chirurgie selon les études - Taux de morbidité et de mortalité très faible et non supérieure à la chirurgie - Absence de sternotomie - Diminution de la durée de l'hospitalisation et surtout de la période de convalescence, le patient pouvant reprendre une activité dès son retour à domicile Certains experts émettent néanmoins des doutes quant à l'innocuité à long terme de la méthode, les zones nécrotiques pouvant servir de terrain arythmogène. Pour ces raisons, la méthode n'est pas recommandée chez les patients de moins de 40 ans (6,8). Le risque majeur de l'alcoolisation du septum proximal réside dans l'induction d'un bloc atrio-ventriculaire complet chimique, le noeud atrio-ventriculaire étant justement situé dans cette région. Ce risque augmente avec la quantité d'alcool administrée et nécessite, si persistance après trois jours, l'implantation d'un pacemaker à demeure. Selon les centres, le taux d'implantation d'un stimulateur varie ainsi entre 7% et 20% (7,14,20). L'efficacité clinique et l'incidence des complications est donc en partie liée à la compétence technique et à l'expérience de l'opérateur (7,14), mais aussi aux choix des patients. Il peut donc varier grandement selon les centres médicaux. L'étude proposée vise à analyser les résultats de l'alcoolisation obtenus à Lausanne, jusqu'à présent pas encore été étudiés, et à les comparer à ceux de la littérature.

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Contexte. Le diagnostic différentiel des syndromes lymphoprolifératifs est souvent difficile et nécessite l'intégration de données immunophénotypiques, morphologiques, génétiques et cytogénétiques. La leucémie lymphoïde chronique (LLC) et le lymphome du manteau (LM) sont tous deux des lymphoproliférations CD19 et CD5 positives qu'il est nécessaire de distinguer car le pronostic et le traitement diffèrent. Les analyses génétiques jouent un rôle majeur notamment par la présence de la translocation t(11 ;14) (q13 ;q32) et le réarrangement IgH/CCND1 permettant d'identifier la plupart des lymphomes du manteau. Malgré cela, certains cas atypiques restent difficilement classifiables. CD200 (OX-2), une glycoprotéine transmembranaire jouant un rôle dans l'immunité anti- tumorale pourrait être un marqueur immunophénotypique permettant de distinguer la LLC dans laquelle elle serait surexprimée, du lymphome du manteau dans lequel elle semble déficiente. D'autres syndromes lymphoprolifératifs (SLP) pourraient également bénéficier de ce marqueur. Objectifs. Le but de ce travail est de déterminer si l'analyse de l'expression du CD200 permet de distinguer le lymphome du manteau de la LLC mais également sa corrélation avec d'autres SLP. Méthodes. Analyse de données immunophénotypiques par cytométrie de flux à partir d'une base de données de 68 patients comprenant 44 LLC, 4 lymphomes du manteau, 10 lymphomes folliculaires, 7 lymphomes de la zone marginale, 2 lymphomes lymphoplasmocytaires et une leucémie à tricholeucocytes sur une période allant de novembre 2012 à septembre 2013. L'étude de rapports morphologiques en pathologie, génétique et cytogénétique ainsi qu'une recherche de littérature principalement dans Medline (Pubmed) complète ce travail. Résultats. Ce travail démontre que la coexpression des marqueurs CD19 et CD5 (généralement observée dans la LLC, d'un peu plus faible intensité dans le lymphome du manteau et de très faible intensité dans d'autres lymphomes) n'est pas suffisante pour les distinguer les uns des autres. La coexpression CD200/CD19 forte dans la LLC la distingue du lymphome du manteau avec l'exception de certains cas atypiques de lymphome du manteau. Le ratio CD19/CD200 / CD19/CD5 distingue tous les LLC des lymphomes du manteau mais pas dans tous les cas d'autres SLP, d'autres marqueurs de surface permettant la distinction (CD19/CD10 dans le cas des lymphomes folliculaires et CD19/IgM de surface exprimée avec une forte intensité pour les lymphomes lymphoplasmocytaires). Enfin, la coexpression CD19/CD23 ne permet pas de distinguer tous les cas de LLC de ceux du lymphome du manteau en raison de cas atypiques de LLC. Conclusion. Les observations décrites dans ce travail indiquent que l'addition du marqueur CD200 au panel classique des syndromes lymphoprolifératifs comprenant les marqueurs CD19, CD20, CD23, CD43, CD10, CD5, CD103, CD38 et l'IgM de surface, est utile au diagnostic des lymphomes/leucémies de faible degré de malignité. Toutefois cette analyse doit tenir compte également des divers ratios décrits dans ce travail pour en distinguer avec plus d'efficacité les différents sous-types et permettre d'apporter, avec les résultats de la morphologie, de la cytogénétique, des analyses moléculaires, du séquençage et du profil d'expression génique, les éléments essentiels à une approche diagnostique intégrative. Les résultats sont à considérer avec prudence vu le faible échantillon de patients (n=68).

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Chez les patients cancéreux, les cellules malignes sont souvent reconnues et détruites par les cellules T cytotoxiques du patient. C'est pourquoi, depuis plusieurs années, des recherches visent à produire des vaccins sensibilisant les cellules de l'immunité adaptative, afin de prévenir certains cancers. Bien que les vaccins ciblant les cellules T CD8+ (cytotoxiques) ont une efficacité in-vitro élevée, un vaccin pouvant cibler les cellules T CD8+ et CD4+ aurait une plus grande efficacité (1-3). En effet, les cellules T helper (CD4+) favorisent la production et la maintenance des cellules T CD8+ mémoires à longue durée de vie. Il existe un grand nombre de sous-types de cellules T CD4+ et leur action envers les cellules cancéreuses est différente. Par exemple, les lymphocytes Treg ont une activité pro-tumorale importante (4) et les lymphocytes Th1 ont une activité anti-tumorale (5). Cependant, le taux naturel des différents sous-types de cellules T CD4+ spécifiques aux antigènes tumoraux est variable. De plus, une certaine flexibilité des différents sous-types de cellules T CD4+ a été récemment démontrée (6). Celle-ci pourrait être ciblée par des protocoles de vaccination avec des antigènes tumoraux administrés conjointement à des adjuvants définis. Pour cela, il faut approfondir les connaissances sur le rôle des cellules T CD4+ spécifiques aux antigènes dans l'immunité anti-tumorale et connaître précisément la proportion des sous-types de cellules T CD4+ activées avant et après la vaccination. L'analyse des cellules T, par la cytométrie de flux, est très souvent limité par le besoin d'un nombre très élevé de cellules pour l'analyse de l'expression protéique. Or dans l'analyse des cellules T CD4+ spécifiques aux antigènes tumoraux cette technique n'est souvent pas applicable, car ces cellules sont présentes en très faible quantité dans le sang et dans les tissus tumoraux. C'est pourquoi, une approche basée sur l'analyse de la cellule T individuelle a été mise en place afin d'étudier l'expression du profil génétique des cellules T CD8+ et CD4+. (7,8) Méthode : Ce nouveau protocole (« single cell ») a été élaboré à partir d'une modification du protocole PCR-RT, qui permet la détection spécifique de l'ADN complémentaire (ADNc) après la transcription globale de l'ARN messager (ARNm) exprimé par une cellule T individuelle. Dans ce travail, nous optimisons cette nouvelle technique d'analyse pour les cellules T CD4+, en sélectionnant les meilleures amorces. Tout d'abord, des clones à profils fonctionnels connus sont générés par cytométrie de flux à partir de cellules T CD4+ d'un donneur sain. Pour cette étape d'optimisation des amorces, la spécificité des cellules T CD4+ n'est pas prise en considération. Il est, donc, possible d'étudier et de trier ces clones par cytométrie de flux. Ensuite, grâce au protocole « single cell », nous testons par PCR les amorces des différents facteurs spécifiques de chaque sous-type des T CD4+ sur des aliquotes issus d'une cellule provenant des clones générés. Nous sélectionnons les amorces dont la sensibilité, la spécificité ainsi que les valeurs prédictives positives et négatives des tests sont les meilleures. (9) Conclusion : Durant ce travail nous avons généré de l'ADNc de cellules T individuelles et sélectionné douze paires d'amorces pour l'identification des sous-types de cellules T CD4+ par la technique d'analyse PCR « single cell ». Les facteurs spécifiques aux cellules Th2 : IL-4, IL-5, IL-13, CRTh2, GATA3 ; les facteurs spécifiques aux cellules Th1 : TNFα, IL-2 ; les facteurs spécifiques aux cellules Treg : FOXP3, IL-2RA ; les facteurs spécifiques aux cellules Th17 : RORC, CCR6 et un facteur spécifique aux cellules naïves : CCR7. Ces amorces peuvent être utilisées dans le futur en combinaison avec des cellules antigènes-spécifiques triées par marquage des multimères pMHCII. Cette méthode permettra de comprendre le rôle ainsi que l'amplitude et la diversité fonctionnelle de la réponse de la cellule T CD4+ antigène-spécifique dans les cancers et dans d'autres maladies. Cela afin d'affiner les recherches en immunothérapie oncologique. (8)

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Introduction Selon les recommandations internationales, l'angioplastie primaire est le traitement de choix de l'infarctus transmural aigu du myocarde (STEMI). L'évidence de ce constat reste peu claire en ce qui concerne certaines sous-­‐populations. C'est le cas, par exemple, des personnes d'âge avancé. La problématique du traitement de l'infarctus du myocarde chez le sujet âgé semble essentielle à une époque de vieillissement démographique mondial, et ce car le patient type présentant un STEMI évolue parallèlement à ce phénomène. L'objectif de la présente étude était d'observer la survie à long terme des octogénaires résidant en Suisse après traitement d'un infarctus de type STEMI selon les recommandations internationales. Méthodologie Inclusion rétrospective de tous les patients âgés de ≥ 80 ans victimes d'un STEMI entre janvier 2008 et novembre 2011. Informations démographiques et pathologiques récoltées à partir des archives et dossiers informatisés du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Critère d'évaluation principal : mortalité à 3 ans, toutes causes confondues. Données de mortalité obtenues par le dossier informatisé (si décès intra-­‐hospitalier) ou par contact avec les autorités administratives de la Suisse romande. Critères d'évaluation secondaire : réussite de l'intervention et événements intra-­‐hospitaliers (informations obtenues grâce au dossier informatisé). Ce\e recherche clinique a reçu l'aval de la Commission d'éthique cantonale vaudoise. Résultats 108 patients correspondaient à nos critères dans la période sélectionnée ; 5 ont été exclus car non domiciliés en Suisse. Collectif final (103 patients) âgé en moyenne de 84.3 ans. Une majorité de femmes (51.4%) et une plus faible proportion de tabagiques étaient les divergences par rapport à la population STEMI générale. À 3 ans, une mortalité supérieure à 32% fut enregistrée dont plus du tiers des décès survenant dans le premier mois suivant l'infarctus. Discussion et conclusion La mortalité objectivée chez l'octogénaire traité par angioplastie pour un STEMI est particulièrement élevée, inattendue et semble plus importante que celle d'un octogénaire non coronarien. Ce constat devra être confirmé par d'autres auteurs car les études concernant cette problématique sont encore rares.

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Il faut distinguer timing pubertaire objectif (TPO ; comparaison du timing pubertaire réel d'un sujet avec celui d'un groupe de référence) et timing pubertaire subjectif (TPS ; perception subjective par le sujet de son timing pubertaire par rapport à celui de ses pairs). Chez l'adolescente, la ménarche est couramment utilisée comme marqueur du TPO. La littérature s'intéressant aux variations physiologiques (normales) du timing pubertaire montre qu'un TPO précoce est corrélé chez les adolescentes avec de nombreux problèmes de santé (p.ex. dépression, abus de substances, comportements à risques, niveau d'études inférieur). Un TPO tardif chez l'adolescente serait quant à lui associé à une meilleure réussite scolaire. Les diverses hypothèses expliquant ces corrélations sont brièvement décrites dans notre travail. Certaines hypothèses impliquent des facteurs objectifs tels les changements du corps à la puberté, alors que d'autres privilégient des facteurs plus subjectifs, dans le registre de la perception de soi. A ce jour, la littérature ne s'est que très peu intéressée au TPS en soi. Une adolescente percevant son timing pubertaire comme précoce est-elle à risque même si sa puberté survient objectivement au même âge que la majorité de ses pairs ? L'objectif de ce travail est de rechercher d'éventuelles corrélations entre TPS et adoption de comportements à risque chez des adolescentes rapportant un TPO dans la moyenne. Nos données proviennent de l'enquête SMASH 2002, une étude par questionnaire auto-administré conduite parmi un échantillon de 7548 adolescentes et adolescents suisses âgés de 16-20 ans. Des 3658 adolescentes de l'échantillon initial, nous ne sélectionnons que les 1003 d'entre elles qui ont répondu à la question sur le TPS et qui ont rapporté un âge à la ménarche de 13 ans, soit la moyenne et la médiane de l'âge à la ménarche rapporté par les 3658 adolescentes de l'échantillon initial. Ces 1003 adolescentes sélectionnées sont considérées comme ayant un TPO dans la moyenne. Ces 1003 adolescentes sont séparées en 3 groupes en fonction de leur TPS (précoce/correspondant à la moyenne/tardif). A l'aide d'analyses bivariées et logistiques, nous comparons ces 3 groupes en termes d'adoption de comportements à risque dans le champ de la sexualité (précocité des rapports sexuels) et dans celui de la consommation de substances (tabac, cannabis, drogues dures). Nos résultats montrent principalement qu'une perception de précocité pubertaire est associée avec une précocité des premiers rapports sexuels et de l'usage de drogues dures. A l'inverse, les adolescentes percevant leur puberté comme tardive rapportent moins fréquemment des rapports sexuels avant 16 ans que les adolescentes percevant leur puberté comme dans la moyenne. Les implications cliniques sont les suivantes : face à une adolescente percevant sa puberté comme étant ou ayant été précoce, le praticien devrait investiguer l'existence de comportements à risque même si la puberté survient ou est survenue à un âge similaire à ce qui est retrouvé chez la majorité des pairs. En effet, notre étude suggère que même si cette adolescente se trompe en percevant sa puberté comme précoce, la probabilité de comportements à risque est augmentée dans le champ de la sexualité et de la consommation de substances. Nos résultats suggèrent aussi que l'association retrouvée dans la littérature entre précocité objective de la puberté et comportements à risque chez les adolescentes n'est pas uniquement médiée par les changements corporels pubertaires mais qu'un facteur psychologique tel que la perception subjective est également impliqué.