369 resultados para Malades mentaux--Soins de longue durée--Québec (Province)--Québec
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1) Introduction: pour les jeunes souffrant de maladie chronique, l'objectif de la transition vers les soins pour adultes est d'optimiser leur fonctionnement et leur potentiel. Le but de cette étude pilote était d'évaluer si les jeunes adultes souffrant de maladie chronique jugeaient que le passage vers les soins adultes était plus facile lorsque la question de la transition avait été discutée au préalable avec leur pédiatre. 2) Matériel et méthodes: deux groupes de jeunes adultes atteints de maladie chronique ont été identifiés selon l'existence (n = 70) ou non (n = 22) d'une discussion préalable avec leur pédiatre à propos de la transition vers une prise en charge pour adultes. Ces deux groupes ont été comparés pour des variables démographiques et de santé. Les variables significatives en analyse bivariée ont été incluses dans une régression logistique descendante pas à pas. 3) Résultats: les jeunes adultes qui avaient discuté de la transition étaient significativement plus nombreux à se sentir prêts (72,9 % vs 45,5 %) et accompagnés (58,6 % vs 27,3 %) pour le transfert, à avoir consulté leur spécialiste pour adultes (60 % vs 31,8 %) et à voir leur médecin sans la présence de leurs parents (70 % vs 40,9 %). En analyse multivariée, seuls, le fait de se sentir accompagné (odds ratio ajustée [ORa] : 3,56) et celui d'avoir consulté leur spécialiste pour adultes (ORa : 4,14) étaient significatifs. 4) Conclusions: la préparation des jeunes souffrant de maladie chronique au transfert vers les soins pour adultes semble bénéfique. Cependant, le transfert lui-même n'est qu'une petite partie du concept beaucoup plus large de la transition vers la vie adulte. Une transition bien planifiée doit permettre à ces jeunes adultes d'atteindre tout leur potentiel. INTRODUCTION: The goal of transition in healthcare for young people with chronic illnesses is to maximize their functioning and potential. The purpose of this pilot study was to assess whether young adults with chronic illnesses found that the transition to adult care was easier when the transition was discussed in advance with their pediatric specialist. METHODS: Two groups were created according to whether patients had discussed (n=70) or not (n=22) the transition with their pediatric specialist and compared regarding demographic and health-related variables. All the significant variables at the bivariate level were included in a backward stepwise logistic regression. RESULTS: Youth who had discussed the transition were significantly more likely to feel ready for the transfer (72.9% vs 45.5%) and accompanied (58.6% vs 27. %) during transfer, to have consulted their specialist for adults (60.0% vs 31.8%), and seen their doctor without the presence of their parents (70.0% vs 40.9%). At the multivariate level, only feeling accompanied during transfer (adjusted odds ratio (aOR): 3.56) and having consulted their specialist for adults (aOR: 4.14) remained significant. CONCLUSIONS: Preparing chronically ill youths for transfer to adult care appears to be beneficial for them. However, transfer is only a small part of the much broader transition that is preparation for adult life. A well-planned transition should allow these young people to reach their full potential.
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Ce rapport de recherche a été commandé par la Commission externe d'évaluation des politiques publiques du Canton de Genève (Suisse) dans le cadre d'une évaluation de la politique de formation de la police dans ce canton. L'étude montre que, d'une manière générale, les policiers/ères récemment assermenté-e-s jugent positivement leur formation, en particulier certains éléments du dispositif pédagogique (durée de la formation, charge de travail, formateurs/trices) et se sentent bien préparé-e-s à gérer les contacts avec leurs différents publics (en particulier les personnes agressives et les victimes de violences domestiques). Néanmoins, la plupart des policiers/ères interrogé-e-s perçoivent le travail effectué au sein des services comme étant éloigné des prescriptions scolaires. Ils estiment que ces dernières ne sont pas celles qui sont appliquées par leurs collègues expérimenté-e-s. Les matières physico-techniques sont, d'une manière générale, considérées comme plus utiles et plus importantes que les matières relationnelles. Dans cet ordre d'idée, un certain nombre de policiers/ères réclament moins de psychologie. Il s'agit cependant de la matière relationnelle à propos de laquelle les jugements sont les plus nuancés, en particulier à propos des savoirs permettant de gérer les personnes présentant des troubles mentaux, d'améliorer la communication et de gérer les conflits (au détriment de ceux visant à l'introspection). Les enseignements de police de proximité ont quant à eux tendance à être associés à une spécialisation propre à la gendarmerie et inutile pour les nouveaux/elles entrant-e-s, en particulier les inspecteurs/trices. L'éthique et les droits de l'Homme concentrent par contre les jugements négatifs : ces cours sont perçus comme diffusant des « bonnes paroles » prêchées par des formateurs/trices extérieurs à la profession (si ce n'est réellement, du moins symboliquement), éloignées de la réalité du métier et échouant à combattre les préjugés, en particulier ceux basés sur l'origine ethnico-nationale. L'étude montre en outre que les compétences relationnelles et les rapports aux différents publics sont centrales dans les appréciations portées sur l'adéquation entre formation et pratique. À ce sujet, ont été repérés néanmoins des points qui posent problèmes (aux yeux des policiers/ères interrogé-e-s ou à nos yeux) : peu de réflexivité en ce qui concerne les risques associés au «délit de faciès», problèmes avec les « maghrébins » et les jeunes en groupe (liés en particulier à la remise en cause de l'autorité policière), imprévisibilité des consommateurs/trices de drogue et vision pessimiste (parfois très peu empathique) de la toxicomanie, sentiment de difficulté et d'inconfort associé aux tâches visant à prendre en charge la souffrance d'autrui, relégation de la plupart des situations de violence domestique au rang de tâches indues, difficultés associées aux contacts avec les personnes atteintes de maladies psychiques graves, et la mention en priorité des cours de TTI pour la gestion des personnes agressives (au détriment des matières relationnelles).
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Introduction : Décrire les patients d'une structure gériatrique offrant des hospitalisations de courte durée, dans un contexte ambulatoire, pour des situations gériatriques courantes dans le canton de Genève (Suisse). Mesurer les performances de cette structure en termes de qualité des soins et de coûts. Méthodes : Des données relatives au profil des 100 premiers patients ont été collectées (huit mois), ainsi qu'aux prestations, aux ressources et aux effets (réadmissions, décès, satisfaction, complications) de manière à mesurer différents indicateurs de qualité et de coûts. Les valeurs observées ont été systématiquement comparées aux valeurs attendues, calculées à partir du profil des patients. Résultats : Des critères d'admission ont été fixés pour exclure les situations dans lesquelles d'autres structures offrent des soins mieux adaptés. La spécificité de cette structure intermédiaire a été d'assurer une continuité des soins et d'organiser d'emblée le retour à domicile par des prestations de liaison ambulatoire. La faible occurrence des réadmissions potentiellement évitables, une bonne satisfaction des patients, l'absence de décès prématurés et le faible nombre de complications suggèrent que les soins médicaux et infirmiers ont été délivrés avec une bonne qualité. Le coût s'est révélé nettement plus économique que des séjours hospitaliers après ajustement pour la lourdeur des cas. Conclusion : L'expérience-pilote a démontré la faisabilité et l'utilité d'une unité d'hébergement et d'hospitalisation de court séjour en toute sécurité. Le suivi du patient par le médecin traitant assure une continuité des soins et évite la perte d'information lors des transitions ainsi que les examens non pertinents. INTRODUCTION: To describe patients admitted to a geriatric institution, providing short-term hospitalizations in the context of ambulatory care in the canton of Geneva. To measure the performances of this structure in terms of quality ofcare and costs. METHOD: Data related to the clinical,functioning and participation profiles of the first 100 patients were collected. Data related to effects (readmission, deaths, satisfaction, complications), services and resources were also documented over an 8-month period to measure various quality and costindicators. Observed values were systematically compared to expected values, adjusted for case mix. RESULTS: Explicit criteria were proposed to focus on the suitable patients, excluding situations in which other structures were considered to be more appropriate. The specificity of this intermediate structure was to immediately organize, upon discharge, outpatient services at home. The low rate of potentially avoidable readmissions, the high patient satisfaction scores, the absence of premature death and the low number of iatrogenic complications suggest that medical and nursing care delivered reflect a good quality of services. The cost was significantly lower than expected, after adjusting for case mix. CONCLUSION: The pilot experience showed that a short-stay hospitalization unit was feasible with acceptable security conditions. The attending physician's knowledge of the patients allowed this system tofocus on essential issues without proposing inappropriate services.