100 resultados para préférences alimentaires
Resumo:
During adolescence, nutrition needs are high; however the literature shows that few adolescents are following standardized nutritional requirements. A few weeks before an intervention about nutrition to high school adolescents in Lausanne, they were invited to fill in a self-reported questionnaire about their nutrition modes and habits, and their self-image satisfaction (N = 198). Results show that only 5% of youth are eating 5 fruits and vegetables per day and only 29% 3 to 5 dairy products. 21% of female and 6% of boys are not satisfied about their self-image, and those exhibiting a poor self-image tend to adopt health compromising eating patterns in a higher proportion. During adolescence it is important not only to investigate the nutritional habits but also one's self image.
Resumo:
Introduction La maladie « Non-Alcoholic Fatty Liver Disease ; NAFLD » et l'obésité provoque la résistance à l'insuline, un symptôme caractéristique du syndrome métabolique. La fréquence de ces maladies a augmenté de manière importante durant ces dernières décennies. Cette augmentation est étroitement liée à la surcharge énergétique dans notre culture modernisée. Pour combattre cette situation, des régimes riches en protéines semblent être bénéfiques, en particulier parce que l'acide aminé leucine stimule la satiété. Cependant l'effet des protéines alimentaires sur la stéatose hépatique reste peu connu. Résultats : Pour étudier cette question, nous avons nourri des souris C57B6/J (âgées de 5 semaines) avec un régime standard (10% kcal graisse, 20% kcal protéine), un régime riche en graisse (45% kcal graisse, 20% kcal protéine) ou un régime riche en graisse et enrichi en protéines (45% kcal graisse, 40% kcal protéine) pendant 10 semaines. Nous avons ainsi montré que l'addition de protéines au régime gras permet de prévenir la stéatose hépatique. Dans un deuxième temps nous avons testé si cet effet bénéfique des protéines alimentaires provient des acides aminés ramifiés (Branched-chain amino acids= BCAA : leucine, isoleucine, valine), composants majeurs de protéines alimentaires. Pour ce faire, nous avons ajouté un groupe de souris nourries au régime riche en graisses + BCAA (45% kcal graisse, 23% kcal protéine). Nos résultats montrent que l'addition des BCAA ne protège pas contre la stéatose hépatique, mais, au contraire, aggrave l'obésité et l'hyperinsulinémie. De manière intéressante, nous avons observé que la supplémentation en protéines ou en BCAA induit des effets différents sur la prise alimentaire et la dépense énergétique. Conclusion : Notre étude suggère clairement que les protéines alimentaires protègent contre l'obésité et la stéatose hépatique. Elle confirme également que les composants majeurs des protéines alimentaires (BCAA) n'exercent pas cet effet protecteur, mais qu'il aggrave le syndrome métabolique. Etant donné que l'ingestion importante et chronique de protéines alimentaires est délétère pour le rein, il serait très intéressant d'identifier les acides aminés spécifiques qui induiraient le même effet protecteur que les protéines alimentaires, mais sans perturber le fonctionnement rénal.
Resumo:
Depuis 2004, la cohorte Lc65+, consacrée à l'étude du vieillissement, observe la santé des Lausannois nés entre 1934 et 1943 et produit des données utiles à l'accompagnement de la politique Vieillissement & Santé du canton de Vaud. En automne 2011, un financement de la Fondation Leenaards a permis d'étendre temporairement son échantillon à l'entier de la population âgée du canton, en incluant aussi des personnes vivant à Lausanne nées avant 1934 ainsi que des Vaudois vivant en dehors de la ville de Lausanne et nés avant 1944. Cette extension était destinée à l'étude de la qualité de vie et de ses liens avec la santé. L'observation a ainsi porté sur un large échantillon représentatif de la population âgée vivant à son domicile privé dans le canton de Vaud. Le mandat confié à l'Unité des services de santé de l'IUMSP est venu dans un troisième temps. Il a consisté à réinterroger en 2012 l'ensemble des personnes ayant participé à l'enquête sur la qualité de vie, alors âgées de 68 ans et plus. L'information recueillie est centrée sur leur expérience des soins, leur connaissance du domaine des prestations médico-sociales et leurs attentes. Le présent rapport présente les résultats de cette enquête sur les soins sous la forme d'indicateurs bruts, puis ventilés par région (Ville de Lausanne versus Hors Lausanne), par sexe et enfin par âge. Seules les différences atteignant le seuil de signification statistique de p<.005 sont présentées sous forme de graphiques et commentées. En annexe figure par ailleurs sous forme de tableau l'ensemble des résultats globaux chiffrés ainsi que, pour information, les résultats spécifiques par lieu du domicile, sexe et âge lorsque ces derniers montrent des différences répondant à un critère moins strict (p<.05); cependant, en raison du très grand nombre de comparaisons effectuées, les différences entre sous-groupes exposées dans ce tableau doivent être interprétées avec la prudence d'usage.
Resumo:
A limited number of foods explain the majority of food allergies. These allergies can be due to a weak allergenicity (garlic, onion, potato), or a weak (or increasing) exposure to emergent food allergens which can be imported (exotic fruits), or recently introduced (lupin, buckwheat, sesame, inulin) or modified by the industry (lysats, lecithins, traces of antibiotics, caseinates, molds, dust mite). Others are in relation with rarer cross-reactivity food allergy syndrome (Apiaceae-Compositae-mugwort syndrome, egg-bird syndrome, cat epithelium-pork meat syndrome). Others are rarely identified, because the food is masked (pepper, basilic). We illustrate rare cases of food allergy and discuss the diagnostic management which is based on a meticulous patient history. Un nombre restreint d'aliments explique la majorité des allergies alimentaires. Les allergies alimentaires rares sont dues à une faible allergénicité (ail, oignon, pomme de terre) ou à une exposition faible ou croissante à des aliments émergents, importés (fruits exotiques), introduits (lupin, sarrasin, sésame, inuline), ou modifiés par l'industrie (lysats, lécithines, traces d'antibiotiques, caséinates, moisissures, acariens). D'autres sont en relation avec des croisements d'allergènes rares (syndrome croisé ombellifères-composées-armoise, syndrome oeuf-oiseau, syndrome épithélium de chat-viande de porc). D'autres enfin sont rarement identifiées, car l'allergène est masqué (poivre, basilic). Nous décrivons des cas rares illustratifs et rappelons la démarche diagnostique qui s'appuie sur une anamnèse minutieuse.
Resumo:
Among 645 obese patients examined at an out-patient clinic for obese patients by physical examination and a computerized questionnaire, two subgroups of patients could be identified according to their nutritional preferences: 177 patients preferred carbohydrates exclusively (group A) and 73 patients fat exclusively (group B). No definite preferences were formulated by the other patients. Among patients under 25 years, only 3 belonged to group B and 49 to group A, while in older patients no significant differences were found. Among patients with BMI less than 30, there were significantly fewer patients from group B than from group A (p = 0.006), while in patients with BMI greater than 30 no significant difference was observed. There were significantly more men in group B than in group A. 57% of the patients of group B complained of physical symptoms related to their obesity, compared to 37% in group A (p = 0.006). 26% of group B suffered from joints and muscles compared to 13% of group A (p = 0.003). Hyperglycemia (greater than 5,6 mmol/l) was found in 21% of group A and in 40% of group B (p less than 0.005). Hypercholesterolemia (greater than 6.5 mmol/l) was found in 20% of group A and in 32% of group B (p less than 0.05). In conclusion, obese patients who prefer fat have more general symptoms related to obesity, more abnormal physical signs, and more frequently have hyperglycemia and hypercholesterolemia than patients who prefer carbohydrates.
Resumo:
Young people (mostly females) suffering from eating disorders not otherwise specified (EDNOS) are more and more numerous and their difficulties pose serious problems to health care providers as well as the society. These situations correspond to eating disorders which do not totally meet the DSM-IV criteria for either anorexia or bulimia nervosa. The duration of the symptoms, the extent of suffering as well as the impact on daily life should be taken into account to set-up the treatment. The therapeutic approach to these disorders should ideally include both cognitive/dietary and psychodynamic approaches. The Multidisciplinary Unit for Adolescent Health in Lausanne has set-up a group treatment for these patients.
Resumo:
Cette étude se penche sur le parcours de 24jeunes filles présentant des troubles alimentairesatypiques, suivies dans le cadre d'ungroupe thérapeutique.Les troubles des conduites alimentairesatypiques (TCAA) représentent une catégoriediagnostique émergente, relativement peudécrite. Ils regroupent des tableauxcliniques ne satisfaisant pas entièrementaux critères des troubles alimentairestypiques anorexie et boulimie. Les TCAAreprésentent la majorité des demandes deconsultations pour troubles alimentaires,concernent une grande proportion de lapopulation non-consultante et constituentun enjeu de santé publique prioritaire.Les résultats cliniques de cette étude décriventdes troubles importants, induisant une souffranceintense, et non des troubles résiduels.Le passage d'une catégorie de trouble à uneautre se voit confirmé, ainsi que l'existencede formes stables, les troubles atypiquespouvant représenter des moments dans leparcours de la maladie tout comme destroubles durables.En terme de classification, il est proposé deparler d'anorexie atypique, de type restrictifou avec crises, de boulimie atypique, purgativeou non, et d'hyperphagie boulimique.L'utilité du groupe thérapeutique ressortclairement.Cette prise en charge thérapeutique convientdavantage à des patientes présentant untrouble alimentaire sur le versant boulimiqueque sur le versant restrictif sans pertede contrôle.Repérer et prendre en charge ces troublesalimentaires atypiques qui demeurentsouvent banalisés s'avère une priorité.Les aspects ayant trait à l'addiction serontplus particulièrement abordés dans le cadrede cette communication
Resumo:
The use of dietary complements like vitamins, minerals, trace elements, proteins, aminoacids and plant-derived agents is prevalent in the general population, in order to promote health and treat diseases. Dietary complements are considered as safe natural products and are easily available without prescription. However, these can lead to severe renal toxicity, especially in cases of unknown pre-existing chronic kidney disease (CKD). In particular, Chinese herbs including aristolochic acid, high doses of vitamine C, creatine and protein complements may lead to acute and chronic renal failure, sometimes irreversible. Dietary complement toxicity should be suspected in any case of unexplained renal impairement. In the case of pre-existing CKD, the use of potentially nephrotoxic dietary complements should be screened for.
Protocole du 23 novembre 2007 sur la loi applicable aux obligations alimentaires: rapport explicatif