130 resultados para neuroimagerie cérébrale
Hommes et femmes: la même organisation cérébrale ? [Men and women: the same cerebral organisation ?]
Resumo:
Des différences entre les hommes et les femmes en ce qui concerne la taille du cerveau, les compétences dans des domaines particuliers et la récupération suite aux lésions cérébrales ont soulevé la question des dissimilitudes d'organisation cérébrale entre les deux sexes. Interprétée tout d'abord comme touchant à la latéralisation des fonctions cognitives, cette différence se révèle aujourd'hui davantage liée au fonctionnement des réseaux neuronaux.
Resumo:
Introduction: Le glucose est le principal substrat énergétique cérébral. Sa concentration dans le cerveau est étroitement liée à la glycémie. Chez le patient neurolésé, du fait de l'augmentation des besoins énergétiques, les réserves cérébrales de glucose sont limitées. Une glycémie suffisamment élevée paraît nécessaire pour assurer un apport adéquat de glucose au cerveau. Objectifs : Le but de cette étude est de mieux comprendre la relation entre glucose cérébral et glycémie lors de lésion cérébrale en analysant la physiologie cérébrale chez des patients neurolésés. Plus précisément nous investiguerons: La relation entre le glucose cérébral et le glucose systémique et son association avec le pronostic vital, l'association entre la neuroglucopénie et différents paramètres cérébraux tel que l'hypertension intracrânienne (HTIC) ou la dysfonction énergétique et finalement l'effet d'une perfusion de glucose 10% sur le glucose cérébral lors d'état de neuroglucopénie. Méthodologie : Analyse d'une base de données prospective comportant des patients souffrant d'un traumatisme crânio-cérébral (TCC) ou une hémorragie sous- arachnoïdienne (HSA) sévères. Les patients comateux sont monitorés par un dispositif intra-parenchymateux avancé, comprenant un cathéter de microdialyse cérébrale et un capteur de PbO2. Résultats : 34 patients consécutifs (moyenne d'âge 42 ans, moyenne de temps jusqu'au début du monitoring : 1.5 jours ± 1 ; moyenne de la durée maximale du monitoring : 6 jours ± 3) ont été étudiés, 25 patients souffrant d'un TCC et 9 patients avec une HSA. Nous avons obtenu une corrélation individuelle entre le glucose cérébral et la glycémie chez 52.9 % des patients. Lorsque la glycémie est inférieure à 5 mmol/l, on observe plus fréquemment des épisodes de neuroglucopénie en comparaison aux valeurs intermédiaires de glycémie (5 - 9.9 mmol/l). Les épisodes d'HTIC (pression intracrânienne (PIC) > 20 mmHg) sont plus fréquemment associés à des épisodes de neuroglucopénie que lorsque la pression intracrânienne est normale 75 % vs. 35%. La dysfonction énergétique est plus souvent associés à des épisodes de neuroglucopénie que lorsque le LPR est normal: 55% contre 36%. Un coefficient de corrélation entre glucose cérébral et glycémie significativement plus élevé a été obtenu chez les survivants que chez les non-survivants (0.1 [interquartile range 0.02- 0.3] contre 0.32 [0.17-0.61]). Chez les patients neuroglucopéniques ayant une corrélation entre glucose cérébral et glycémie, la perfusion de glucose i.v. fait monter le glucose cérébral jusqu'à l'arrêt de la perfusion. Conclusion : Malgré une étroite relation entre glycémie et glucose cérébral en conditions stables, cette relation peut être altérée par des causes cérébrales chez les patients neurolésés montrant que la diminution de la disponibilité du glucose extracellulaire ne résulte pas uniquement d'une hypoglycémie relative mais également de causes cérébrales tel que l'hypoperfusion, l'HTIC ou la dysfonction énergétique.
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Recent progress in neuroscience has yielded major findings regarding brain maturation during adolescence. Unlike the body, which reaches adult size and morphology during this period, the adolescent brain is still maturing. The prefrontal cortex appears to be an important locus of maturational change subserving executive functions that may regulate emotional and motivational issues. The recent expansion of the adolescent period has increased the lag between the onset of emotional and motivational changes activated by puberty and the completion of cognitive development-the maturation of self-regulatory capacities and skills that are continuing to develop long after puberty has occurred. This "disconnect" predicts risk for a broad set of behavioral and emotional problems. Adolescence is a critical period for high-level cognitive functions such as socialization that rely on maturation of the prefrontal cortex. Intervention during the period of adolescent brain development provides opportunities and requires an interdisciplinary approach.
Resumo:
Various neurological and neuropsychological manifestations are still relatively frequently reported in HIV infected patients in the highly active antiretroviral therapy era. A fraction of them could be related to HIV replication in the central nervous system (CNS) despite adequate peripheral viral suppression. This hypothesis is supported by numerous reports of detectable HIV RNA in the cerebrospinal fluid in the context of a low or undetectable viremia in association with neurological or neuropsychological complaints. In addition, some antiviral molecules may not achieve adequate levels in the CNS, thus potentially favoring intracerebral HIV replication and even antiretroviral resistance. Neurologic manifestations in the presence of CNS HIV replication often decrease after antiretroviral treatment CNS penetration optimization.
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Le propos de cette thèse est de discuter la question de la causalité psychique dans les phénomènes d'angoisse, en partant d'un cas de notre pratique clinique. Notre patient est un jeune homme, victime d'une hémorragie sous-corticale frontale droite, qui présente principalement un hémisyndrome sensitivo-moteur gauche. De façon surprenante, un apaisement de son angoisse survient, alors qu'avant l'accident vasculaire ce symptôme était bien présent. A partir de ce cas et en prenant appui sur la littérature médicale et psychanalytique, nous tentons d'expliquer l'apaisement de l'angoisse. Finalement, nous proposons une manière d'appréhender et de soutenir les patients atteints d'un accident vasculaire cérébral, en particulier lorsqu'ils souffrent de symptômes de la lignée psychiatrique, une problématique qui s'observe fréquemment.
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Recent advances have allowed the development of new physical techniques in neurology and psychiatry, such as Transcranial Magnetic Stimulation (TMS), Vagus Nerve Stimulation (VNS), and Deep Brain Stimulation (DBS). These techniques are already recognized as therapeutic approaches in several late stage refractory neurological disorders (Parkinson's disease, tremor, epilepsy), and currently investigated in psychiatric conditions, refractory to medical treatment (obsessive-compulsive disorder, resistant major depression). In Paralell, these new techniques offer a new window to understand the neurobiology of human behavior.
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Objectif : Le syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible (SVCR) est une entité clinico-radiologique associant des céphalées paroxystiques à un vasospasme uni- ou multifocal réversible des artères cérébrales avec ou sans déficit neurologique transitoire ou crise comitiale. Le but de notre étude est de rechercher les facteurs de mauvais pronostic des patients présentant un SVCR. Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective des imageries vasculaires cérébrales invasives et non invasives entre janvier 2006 et 2011 et avons retenu 10 patients présentant les critères du RCVS. Les données démographiques, facteurs de risque vasculaires ainsi que l'évolution de chaque patient ont été noté. Résultats : Sept des 10 patients sont des femmes, avec un âge médian de 46 ans. Quatre patients ne présentaient pas de facteur étiologique, deux femmes se trouvaient en période post-partum (entre la première et la troisième semaine) et les trois autres cas sont induits par des drogues vaso-actives (cannabis pour 2 cas dont un associé à la cyclosporine, sumatriptan pour un cas). La durée moyenne du suivi est de 10,2 mois (0¬28 mois). Deux patients ont présentés une séquelle neurologique : un a gardé des troubles phasiques et l'autre une hémianopsie latérale homonyme. Deux autres patients sont décédés dans les suites, ce qui est inhabituel. Nous n'avons pas trouvé de corrélation d'évolution différente entre les cas de SVCR primaire ou secondaire. Les seules facteurs corrélaient à l'évolution clinique sont le status neurologique à l'admission et la présence de lésion parenchymateuse (ischémie ou hématome) à l'imagerie. Conclusion : La vasoconstriction cérébrale réversible impliquant des déficits neurologiques ou la mort a été, rarement, rapportée. Nous devons garder à l'esprit qu'une telle évolution peut survenir notamment pour les cas présentant un état neurologique dégradé à l'admission ou présentant des lésions parenchymateuses à l'imagerie.