34 resultados para exil babylonien
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Grâce à la Coupe du Monde de la FIFA 2010, tous les projecteurs sont braqués sur le football africain. L'occasion d'entamer d'indispensables réformes, afin que les jeunes talents aient d'autres options que l'exil
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Cet entretien apporte un éclairage sur une catégorie de films mal connus, réalisés dans le cadre de campagnes de prévention contre les dangers de la migration clandestine. Pour ce faire il interroge une représentante du bureau de coordination de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et un employé de l'Office fédéral des migrations (ODM), afin de comprendre quels sont le contextes de production et de diffusions de tels films, et surtout comment ils déconstruisent les représentations dominantes de l'exil dans les pays concernés. L'utilisation par ces campagnes de prévention de productions filmiques indépendantes, dénonçant les réalités de la migration irrégulière à l'instar des "Martyrs du Golfe d'Aden" (Daniel Grandclément, 2007) ou de "Paris à tout prix" (Joséphine Ndagnou, 2007) est aussi questionnée.
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Au commencement, l'Exil. Il est tentant de résumer ainsi la naissance de la Bible hébraïque. L'Exil à Babylone n'a pas provoqué la fin du peuple judéen, mais il a paradoxalement donné naissance au judaïsme, qui puisera dès le IVe siècle avant notre ère son identité dans la Torah. Car la déportation de l'intelligentsia juive à Babylone a préparé de manière décisive l'avènement du Livre.
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(Résumé du volume) Qui sont les marranes ? Des Juifs que l'Inquisition espagnole a contraint de se convertir au christianisme pour échapper à la mort ou à l'exil, mais qui restèrent juifs en secret. En réfléchissant à leur parcours identitaire et historique, ce recueil sonde les origines et les fondements de notre culture. L'influence des marranes a dépassé largement les limites du monde juif ; on retrouve leur empreinte dans les sources mêmes de la littérature européenne : Montaigne, Cervantès, Rabelais... De nombreux courants du judaïsme contemporain se sont retrouvés dans la figure marrane pour définir leur identité.
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Après des décennies dʼoubli, un document a été retrouvé, qui avait suscité pendant des années la curiosité dʼétudiants byzantinistes et de bien dʼautres qui étaient à sa recherche. Ilsʼagit de la dernière oeuvre de Nikodim Pavlovic Kondakov, le manuscrit « légendaire » cédé au Vatican dans les années 20 et considéré comme disparu. Après la parution de nombreux textes importants, Kondakov avait commencé à publier ses oeuvres de maturité : la grande monographie sur lʼiconographiedu Christ et les trois volumes de sa célèbre Ikonografija Bogomateri (Iconographie de la Mère de Dieu). Alors que les deux premiers volumes de lʼIconographie de la Mère de Dieu furent publiés à Saint Pétersbourg en 1914-1915, la Révolution Russe de 1917 ne permit pas la publication du troisième volume. Kondakov étant en exil, le troisième volume fut acquis par le Vatican. Le manuscrit fut envoyé à lʼInstitutPontifical Oriental de Rome (PIO) en novembre 1926 où il fut traduit en vue dʼune publication qui nʼeut jamais lieu. Dans les archives du PIO, récemment, la traduction a été retrouvée. Même si nous nʼavons plus la trace de son original en russe, cette traduction complète en français nous permet de retrouver un texte fondamental égaré pendant plus de 80 ans. Ce troisième volume a pour objet lʼiconographie de la Vierge Marie dans lʼart italien, de la fin du Moyen-Âge au début de la Renaissance, un sujet que Kondakov avait en partie affronté dans son premier écrit sur lʼiconographie mariale en 1911, et où il exposait déjà sa proposition de lire la peinture de la Renaissance italienne en lien avec la peinture des icônes russes et grecques. La publication de cette oeuvre nous aidera à connaître une importante page de lʼhistoire concernant le rapport complexe et débattu entre Renaissance italienne et intellectuels russes de lʼ « Âge dʼargent ».
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Cette thèse de doctorat traite de cinq traductions françaises des Tristes et des Pontiques d'Ovide parues depuis le second tiers du XXe siècle : celles d'Emile Ripert (1937), de Jacques André (1968-1977), de Dominique Poirel (1989), de Chantai Labre (1991) et de Marie Darrieussecq (2008).¦Les deux oeuvres latines, recueils de lettres élégiaques écrites à la première personne, semblent proposer une réflexion sur le statut du ego qui désigne leur protagoniste, poète romain exilé par Auguste. En effet, ce « je » peut se percevoir tantôt comme le reflet spontané de la personne du poète, dans la mesure où la visée d'Ovide est explicitement autobiographique, tantôt comme le produit d'une construction littéraire, inspiré d'oeuvres de fiction. Dans la critique des XXe et XXIe siècles, la question de savoir comment s'articule le rapport, dans les poèmes d'exil, entre l'oeuvre écrite et la réalité historique, entre le «je» textuel et le « je » de l'auteur, a donné Heu à des réponses très variées.¦Dans un premier temps, l'objectif de l'analyse est de montrer qu'un débat similaire se dessine dans les traductions de la même période, que chaque traducteur des Tristes et des Pontiques, à travers des choix lexicaux et stylistiques bien particuliers, par le biais de commentaires prenant place dans le paratexte de la traduction, fournit au lecteur une image différente du « je » ovidien.¦La seconde étape se concentre sur le processus d'appropriation qui sous-tend la traduction. Les caractéristiques du « je » ovidien, telles qu'elles transparaissent dans la traduction, sont mises en lien avec l'image d'auteur, la poétique ou l'approche interprétative qui ressortent de l'ensemble des productions du traducteur (traductions, oeuvres de commentaire, créations littéraires etc.).¦La troisième partie de l'analyse s'interroge sur la manière dont le traducteur envisage sa pratique et se représente lui-même, dans sa préface ou à travers sa poétique de la traduction, en tant que traducteur. En comparant l'image qu'il montre de lui-même avec celle que sa traduction renvoie de l'auteur du texte original, on observe des similitudes qui suggèrent la parenté de la traduction et de la création littéraire.
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L'a. cherche à dater l'historiographie deutéronomiste et à établir une transformation à l'intérieur de cette historiographie. Les écrits de propagande de l'époque de Josias (Rois, Deutéronome, Josué, Exode et Nombres) ont été changés après la catastrophe de 597/87 en récit historique prenant une distance et présentant la Tora prenant la relève de l'autorité perdue du Temple. L'A. peut ainsi pencher pour une rédaction de ce courant historiographique datant de l'époque post-éxilique.
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Depuis la parution des Überlieferungsgeschitliche Studien de Martin Noth, le livre du Deutéronome joue un rôle central dans la discussion exégétique. L'A. cherche à faire le point sur le chemin parcouru depuis cinquante ans. Au niveau diachronique, aucun consensus n'apparaît sur les questions de la datation et des rédactions successives. Le modèle le plus performant semble être Deutéronome primitif sous Josias suivi à l'époque de l'exil de son insertion dans l'historiographie, puis de plusieurs retouches rédactionnelles. Au niveau théologique, les thèmes de la loi, de l'alliance, du pays, de l'exode et des pères en sont l'épine dorsale