74 resultados para bats, habitat use, site fidelity, syntopy, radio-tracking
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Species distribution models (SDMs) are increasingly used to predict environmentally induced range shifts of habitats of plant and animal species. Consequently SDMs are valuable tools for scientifically based conservation decisions. The aims of this paper are (1) to identify important drivers of butterfly species persistence or extinction, and (2) to analyse the responses of endangered butterfly species of dry grasslands and wetlands to likely future landscape changes in Switzerland. Future land use was represented by four scenarios describing: (1) ongoing land use changes as observed at the end of the last century; (2) a liberalisation of the agricultural markets; (3) a slightly lowered agricultural production; and (4) a strongly lowered agricultural production. Two model approaches have been applied. The first (logistic regression with principal components) explains what environmental variables have significant impact on species presence (and absence). The second (predictive SDM) is used to project species distribution under current and likely future land uses. The results of the explanatory analyses reveal that four principal components related to urbanisation, abandonment of open land and intensive agricultural practices as well as two climate parameters are primary drivers of species occurrence (decline). The scenario analyses show that lowered agricultural production is likely to favour dry grassland species due to an increase of non-intensively used land, open canopy forests, and overgrown areas. In the liberalisation scenario dry grassland species show a decrease in abundance due to a strong increase of forested patches. Wetland butterfly species would decrease under all four scenarios as their habitats become overgrown
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Abstract : Invariant natural killer T lymphocytes (iNKT) are a unique subpopulation of T lymphocytes recognizing glycolipid antigens in the context of the MHC class I-like molecule CD1d. Upon activation with the high affinity ligand α-galactosylceramide (αGalCer), iNKT cells rapidly produce large amounts of the pro-inflammatory cytokine interferon gamma (IFN-γ) and potently activate cells of the innate and adaptive immune response, such as dendritic cells (DCs), NK and T cells. In this context, iNKT cells have been shown to efficiently mediate antitumor activity, and recent research has focused on the manipulation of these cells for antitumor therapies. However, a major drawback of αGalCer as a free drug is that a single injection of this ligand leads to a short-lived iNKT cell activation followed by a long-term anergy, limiting its therapeutic use. In contrast, we demonstrate here that when αGalCer is loaded on a recombinant soluble CD1d molecule (αGalCer/sCD1d), repeated injections lead to a sustained iNKT and NK cell activation associated with IFN-γ secretion as well as with DC maturation. Most importantly, when the αGalCer/sCD1d is fused to an anti-HER2 scFv antibody fragment, potent inhibition of experimental lung metastasis and established subcutaneous tumors is obtained when systemic treatment is started two to seven days after the injection of HER2-expressing B16 melanoma cells, whereas at this time free αGalCer has no effect. The antitumor activity of the sCD1d-anti-HER2 fusion protein is associated with HER2-specific tumor localization and accumulation of iNKT, NK and T cells at the tumor site. Importantly, active T cell immunization combined with the sCD1d-anti-HER2 treatment leads to the accumulation of antigen-specific CD8 T cells exclusively in HER2-expressing tumors, resulting in potent tumor inhibition. In conclusion, sustained activation and tumor targeting of iNKT cells by recombinant αGalCer/sCD1d molecules thus may promote a combined innate and adaptive immune response at the tumor site that may prove to be effective in cancer immunotherapy. RESUME : Les lymphocytes «invariant Natural Killer T » (iNKT) forment une sous-population particulière de lymphocytes T reconnaissant des antigènes glycolipidiques présentés sur la molécule non-polymorphique CD1d, analogue aux protéines du complexe majeur d'histocompatibilité de classe I. Après activation avec le ligand de haute affinité α-galactosylceramide (αGalCer), les cellules iNKT produisent des grandes quantités de la cytokine pro-inflammatoire interferon gamma (IFN-γ) et activent les cellules du système immunitaire inné et acquis, telles que les cellules dendritiques (DC), NK et T. En conséquence, on a montré que les cellules iNKT exercent des activités anti-tumorales et la recherche s'est intéressée à la manipulation de ces cellules pour développer des thérapies anti-tumorales. Néanmoins, le désavantage majeur de l'αGalCer, injecté seul, est qu'une seule dose de ce ligand aboutit à une activation des cellules iNKT de courte durée suivie par un état anergique prolongé, limitant l'utilisation thérapeutique de ce glycolipide. En revanche, l'étude présentée ici démontre que, si l'αGalCer est chargé sur des molécules récombinantes soluble CD1d (αGalCer/sCDld), des injections répétées aboutissent à une activation prolongée des cellules iNKT et NK associée avec la sécrétion d'IFN-γ et la maturation des cellules DC. Plus important, si on fusionne la molécule αGalCer/sCD1d avec un fragment single-chain (scFv) de l'anticorps anti-HER2, on observe une importante inhibition de métastases expérimentales aux poumons et de tumeurs sous-cutanées même lorsque le traitement systémique est commencé 2 à 7 jours après la greffe des cellules de mélanome B16 transfectées avec l'antigène HER2. Dans les mêmes conditions le traitement avec l'αGalCer seul est inefficace. L'activité anti-tumorale de la protéine sCDld-anti-HER2 est associée à son accumulation spécifique dans des tumeurs exprimant le HER2 ainsi qu'avec une accumulation des cellules iNKT, NK et T à la tumeur. De plus, une immunisation active combinée avec le traitement sCD1d-anti-HER2 aboutit à une accumulation des lymphocytes T CD8 spécifiques de l'antigène d'immunisation, ceci exclusivement dans des tumeurs qui expriment l'antigène HER2. Cette combinaison résulte dans une activité anti-tumeur accrue. En conclusion, l'activation prolongée des cellules iNKT redirigées à la tumeur par des molécules recombinantes αGalCer/sCDld conduit à l'activation de la réponse innée et adaptative au site tumoral, offrant une nouvelle stratégie prometteuse d'immunothérapie contre le cancer. RESUME POUR UN LARGE PUBLIC : Le cancer est une cause majeure de décès dans le monde. Sur un total de 58 millions de décès enregistrés au niveau mondial en 2005, 7,6 millions (soit 13%) étaient dus au cancer. Les principaux traitements de nombreux cancers sont la chirurgie, en association avec la radiothérapie et la chimiothérapie. Néanmoins, ces traitements nuisent aussi aux cellules normales de notre corps et parfois, ils ne suffisent pas pour éliminer définitivement une tumeur. L'immunothérapie est l'une des nouvelles approches pour la lutte contre le cancer et elle vise à exploiter la spécificité du système immunitaire qui peut distinguer des cellules normales et tumorales. Une cellule exprimant un marqueur tumoral (antigène) peut être reconnue par le système immunitaire humoral (anticorps) et/ou cellulaire, induisant une réponse spécifique contre la tumeur. L'immunothérapie peut s'appuyer alors sur la perfusion d'anticorps monoclonaux dirigés contre des antigènes tumoraux, par exemple les anticorps dirigés contre les protéines oncogéniques Her-2/neu dans le cancer du sein. Ces anticorps ont le grand avantage de spécifiquement se localiser à la tumeur et d'induire la lyse ou d'inhiber la prolifération des cellules tumorales exprimant l'antigène. Aujourd'hui, six anticorps monoclonaux non-conjugés sont approuvés en clinique. Cependant l'efficacité de ces anticorps contre des tumeurs solides reste limitée et les traitements sont souvent combinés avec de la chimiothérapie. L'immunothérapie spécifique peut également être cellulaire et exploiter par immunisation active le développement de lymphocytes T cytotoxiques (CTL) capables de détruire spécifiquement les cellules malignes. De telles «vaccinations »sont actuellement testées en clinique, mais jusqu'à présent elles n'ont pas abouti aux résultats satisfaisants. Pour obtenir une réponse lymphocytaire T cytotoxique antitumorale, la cellule T doit reconnaître un antigène associé à la tumeur, présenté sous forme de peptide dans un complexe majeur d'histocompatibilité de classe I (CHM I). Cependant les cellules tumorales sont peu efficace dans la présentation d'antigène, car souvent elles se caractérisent par une diminution ou une absence d'expression des molécules d'histocompatibilité de classe I, et expriment peu ou pas de molécules d'adhésion et de cytokines costimulatrices. C'est en partie pourquoi, malgré l'induction de fortes réponses CTL spécifiquement dirigés contre des antigènes tumoraux, les régressions tumorales obtenus grâce à ces vaccinations sont relativement rares. Les lymphocytes «invariant Natural Killer T » (iNKT) forment une sous-population particulière de lymphocytes T reconnaissant des antigènes glycolipidiques présentés sur la molécule non-polymorphique CD1d, analogue aux protéines CMH I. Après activation avec le ligand de haute affinité α-galactosylceramide (αGalCer), les cellules iNKT produisent des grandes quantités de la cytokine pro-inflammatoire interferon gamma (IFN-γ) et activent les cellules du système immunitaire inné et acquis, telles que les cellules dendritiques (DC), NK et T. En conséquence, on a montré que les cellules iNKT exercent des activités anti-tumorales et la recherche s'est intéressée à la manipulation de ces cellules pour développer des thérapies anti-tumorales. Néanmoins, le désavantage majeur de l'αGalCer, injecté seul, est qu'une seule dose de ce ligand aboutit à une activation des cellules iNKT de courte durée suivie par un état anergique prolongé, limitant l'utilisation thérapeutique de ce glycolipide. Notre groupe de recherche a donc eu l'idée de développer une nouvelle approche thérapeutique où la réponse immunitaire des cellules iNKT serait prolongée et redirigée vers la tumeur par des anticorps monoclonaux. Concrètement, nous avons produit des molécules récombinantes soluble CD1d (sCD1d) qui, si elles sont chargés avec l'αGalCer (αGalCer/sCDld), aboutissent à une activation prolongée des cellules iNKT et NK associée avec la sécrétion d'IFN-γ et la maturation des cellules DC. Plus important, si la molécule αGalCer/sCD1d est fusionnée avec un fragment single-chain (scFv) de l'anticorps anti-HER2, la réponse immunitaire est redirigée à la tumeur pour autant que les cellules cancéreuses expriment l'antigène HER2. Les molécules αGalCer/sCDld ainsi présentées activent les lymphocytes iNKT. Avec cette stratégie, on observe une importante inhibition de métastases expérimentales aux poumons et de tumeurs sous-cutanées, même lorsque le traitement systémique est commencé 2 à 7 jours après la greffe des cellules de mélanome B16 transfectées avec l'antigène HER2. Dans les mêmes conditions le traitement avec l'αGalCer seul est inefficace. L'activité anti-tumorale de la protéine sCDld-anti-HER2 est associée à son accumulation spécifique dans des tumeurs exprimant le HER2 ainsi qu'avec une accumulation des cellules iNKT, NK et T à la tumeur. En conclusion, l'activation prolongée des cellules iNKT redirigées à la tumeur par des molécules récombinantes αGalCer/sCD1d conduit à l'activation de la réponse innée et adaptative au site tumoral, offrant une nouvelle stratégie prometteuse d'immunothérapie contre le cancer.
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Animal models of infective endocarditis (IE) induced by high-grade bacteremia revealed the pathogenic roles of Staphylococcus aureus surface adhesins and platelet aggregation in the infection process. In humans, however, S. aureus IE possibly occurs through repeated bouts of low-grade bacteremia from a colonized site or intravenous device. Here we used a rat model of IE induced by continuous low-grade bacteremia to explore further the contributions of S. aureus virulence factors to the initiation of IE. Rats with aortic vegetations were inoculated by continuous intravenous infusion (0.0017 ml/min over 10 h) with 10(6) CFU of Lactococcus lactis pIL253 or a recombinant L. lactis strain expressing an individual S. aureus surface protein (ClfA, FnbpA, BCD, or SdrE) conferring a particular adhesive or platelet aggregation property. Vegetation infection was assessed 24 h later. Plasma was collected at 0, 2, and 6 h postinoculation to quantify the expression of tumor necrosis factor (TNF), interleukin 1α (IL-1α), IL-1β, IL-6, and IL-10. The percentage of vegetation infection relative to that with strain pIL253 (11%) increased when binding to fibrinogen was conferred on L. lactis (ClfA strain) (52%; P = 0.007) and increased further with adhesion to fibronectin (FnbpA strain) (75%; P < 0.001). Expression of fibronectin binding alone was not sufficient to induce IE (BCD strain) (10% of infection). Platelet aggregation increased the risk of vegetation infection (SdrE strain) (30%). Conferring adhesion to fibrinogen and fibronectin favored IL-1β and IL-6 production. Our results, with a model of IE induced by low-grade bacteremia, resembling human disease, extend the essential role of fibrinogen binding in the initiation of S. aureus IE. Triggering of platelet aggregation or an inflammatory response may contribute to or promote the development of IE.
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Rapport de synthèse : Le Magnet Tracking System (MTS) est une technique peu invasive d'investigation de la motilité de l'entier du tube digestif. Elle repose sur le suivi de la progression d'un aimant par des senseurs externes en temps réel et dans les 3 dimensions. Dans cette étude, le MTS a été utilisé pour étudier les caractéristiques de propulsion propres aux différents segments coliques ainsi que pour comparer le transit de l'aimant permanent du MTS à celui de marqueurs radioopaques habituellement utilisés. Dix hommes et 10 femmes ayant un transit gastro-intestinal régulier ont ingéré simultanément un aimant de MTS et une capsule contenant 10 marqueurs radio-opaques, à 20h00. Les enregistrements se sont ensuite déroulés sur 2 matinées successives de 5 heures. L'analyse des données brutes recueillies a permis de réaliser une projection spatio-temporelle de la trajectoire de l'aimant dans le tube digestif ainsi qu'une description précise de l'origine, de la direction, de l'amplitude et de la vitesse des mouvements coliques. Des radiographies d'abdomen ont permis de comparer les positions respectives des marqueurs radio-opaques et de l'aimant du MTS. Durant 90% du temps d'enregistrement, l'aimant était immobile ou présentait des mouvements alternatifs de faible amplitude. Le reste des enregistrements consiste en activité propulsive dont 20% représentent des déplacements rétrogrades et une description très précise de 34 mouvements de masses. L'analyse des déplacements démontre une distribution bimodales des vitesses voisine de 1.5 et 50 cm /min, ce tant en direction orale que caudale. Deux tiers des distances parcourues le sont à vitesse rapide. L'analyse segmentaire confirme une progression horaire absolue supérieure dans le côlon gauche que droit. L'analyse détaillée par segment colique, reposant sur la description des déplacements enregistrés correspond aux rôles reconnus des différents segments, notamment de aire de stockage et de conditionnement du côlon ascendant ou de transit du côlon descendant. La comparaison des 2 sexes démontre un nombre plus important de mouvements, particulièrement de mouvements de masse chez l'homme. Les radiographies montrent une bonne corrélation entre la position de l'aimant et celle des marqueurs radio-opaques. Le MTS permet ainsi une description précise des caractéristiques propulsives des différents segments coliques, notamment par l'analyse détaillée des progressions à vitesses lente et rapide et leurs directions. Des distinctions peuvent également être notées en fonction du sexe. Ces investigations offrent de nouvelles perspectives pour l'étude des troubles de la motilité digestive.
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BACKGROUND: Many emergency department (ED) providers do not follow guideline recommendations for the use of the pneumonia severity index (PSI) to determine the initial site of treatment for patients with community-acquired pneumonia (CAP). We identified the reasons why ED providers hospitalize low-risk patients or manage higher-risk patients as outpatients. METHODS: As a part of a trial to implement a PSI-based guideline for the initial site of treatment of patients with CAP, we analyzed data for patients managed at 12 EDs allocated to a high-intensity guideline implementation strategy study arm. The guideline recommended outpatient care for low-risk patients (nonhypoxemic patients with a PSI risk classification of I, II, or III) and hospitalization for higher-risk patients (hypoxemic patients or patients with a PSI risk classification of IV or V). We asked providers who made guideline-discordant decisions on site of treatment to detail the reasons for nonadherence to guideline recommendations. RESULTS: There were 1,306 patients with CAP (689 low-risk patients and 617 higher-risk patients). Among these patients, physicians admitted 258 (37.4%) of 689 low-risk patients and treated 20 (3.2%) of 617 higher-risk patients as outpatients. The most commonly reported reasons for admitting low-risk patients were the presence of a comorbid illness (178 [71.5%] of 249 patients); a laboratory value, vital sign, or symptom that precluded ED discharge (73 patients [29.3%]); or a recommendation from a primary care or a consulting physician (48 patients [19.3%]). Higher-risk patients were most often treated as outpatients because of a recommendation by a primary care or consulting physician (6 [40.0%] of 15 patients). CONCLUSION: ED providers hospitalize many low-risk patients with CAP, most frequently for a comorbid illness. Although higher-risk patients are infrequently treated as outpatients, this decision is often based on the request of an involved physician.
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Pond-breeding amphibians are affected by site-specific factors and regional and landscape-scale patterns of land use. Recent anthropogenic landscape modifications (drainage, agriculture intensification, larger road networks, and increased traffic) affect species by reducing the suitable habitat area and fragmenting remaining populations. Using a robust concentric approach based on permutation tests, we evaluated the impact of recent landscape changes on the presence of the endangered European tree frog (Hyla arborea.) in wetlands. We analyzed the frequency of 1 traffic and 14 land-use indices at 20 circular ranges (from 100-m up to 2-km radii) around 76 ponds identified in western Switzerland. Urban areas and road surfaces had a strong adverse effect on tree frog presence even at relatively great distances (from 100 m up to 1 km). When traffic measurements were considered instead of road surfaces, the effect increased, suggesting a negative impact due to a vehicle-induced effect. Altogether, our results indicate that urbanization and traffic must be taken into account when pond creation is an option in conservation management plans, as is the case for the European tree frog in western Switzerland. We conclude that our easy-to-use and robust concentric method of analysis can successfully assist managers in identifying potential sites for pond creation, where probability of the presence of tree frogs is maximized.
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Biological invasions and land-use changes are two major causes of the global modifications of biodiversity. Habitat suitability models are the tools of choice to predict potential distributions of invasive species. Although land-use is a key driver of alien species invasions, it is often assumed that land-use is constant in time. Here we combine historical and present day information, to evaluate whether land-use changes could explain the dynamic of invasion of the American bullfrog Rana catesbeiana (=Lithobathes catesbeianus) in Northern Italy, from the 1950s to present-day. We used maxent to build habitat suitability models, on the basis of past (1960s, 1980s) and present-day data on land-uses and species distribution. For example, we used models built using the 1960s data to predict distribution in the 1980s, and so on. Furthermore, we used land-use scenarios to project suitability in the future. Habitat suitability models predicted well the spread of bullfrogs in the subsequent temporal step. Models considering land-use changes predicted invasion dynamics better than models assuming constant land-use over the last 50 years. Scenarios of future land-use suggest that suitability will remain similar in the next years. Habitat suitability models can help to understand and predict the dynamics of invasions; however, land-use is not constant in time: land-use modifications can strongly affect invasions; furthermore, both land management and the suitability of a given land-use class may vary in time. An integration of land-use changes in studies of biological invasions can help to improve management strategies.
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STATEMENT OF PROBLEM: The difficulty of identifying the ownership of lost dentures when found is a common and expensive problem in long term care facilities (LTCFs) and hospitals. PURPOSE: The purpose of this study was to evaluate the reliability of using radiofrequency identification (RFID) in the identification of dentures for LTCF residents after 3 and 6 months. MATERIAL AND METHODS: Thirty-eight residents of 2 LTCFs in Switzerland agreed to participate after providing informed consent. The tag was programmed with the family and first names of the participants and then inserted in the dentures. After placement of the tag, the information was read. A second and third assessment to review the functioning of the tag occurred at 3 and 6 months, and defective tags (if present) were reported and replaced. The data were analyzed with descriptive statistics. RESULTS: At the 3-month assessment of 34 residents (63 tags) 1 tag was unreadable and 62 tags (98.2%) were operational. At 6 months, the tags of 27 of the enrolled residents (50 tags) were available for review. No examined tag was defective at this time period. CONCLUSIONS: Within the limits of this study (number of patients, 6-month time span) RFID appears to be a reliable method of tracking and identifying dentures, with only 1 of 65 devices being unreadable at 3 months and 100% of 50 initially placed tags being readable at the end of the trial.
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Phototropism is an adaptive response allowing plants to optimize photosynthetic light capture. This is achieved by asymmetric growth between the shaded and lit sides of the stimulated organ. In grass seedlings, the site of phototropin-mediated light perception is distinct from the site of bending; however, in dicotyledonous plants (e.g., Arabidopsis), spatial aspects of perception remain debatable. We use morphological studies and genetics to show that phototropism can occur in the absence of the root, lower hypocotyl, hypocotyl apex, and cotyledons. Tissue-specific expression of the phototropin1 (phot1) photoreceptor demonstrates that light sensing occurs in the upper hypocotyl and that expression of phot1 in the hypocotyl elongation zone is sufficient to enable a normal phototropic response. Moreover, we show that efficient phototropism occurs when phot1 is expressed from endodermal, cortical, or epidermal cells and that its local activation rapidly leads to a global response throughout the seedling. We propose that spatial aspects in the steps leading from light perception to growth reorientation during phototropism differ between grasses and dicots. These results are important to properly interpret genetic experiments and establish a model connecting light perception to the growth response, including cellular and morphological aspects.
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Natural environments are constantly challenged by the release of hydrophobic organic contaminants, which represent a threat for both the ecosystem and human health. Despite a substantial degradation by naturally occurring micro-organisms, a non negligible fraction of these pollutants tend to persist in soil and sediments due to their reduced accessibility to microbial degraders. This lack of 'bioavailability' is acknowledged as a key parameter for the natural and stimulated clean-up (bioremediation) of contaminated sites. We developed a bacterial bioreporter that responds to the presence of polyaromatic hydrocarbons (PAHs) by the production of the green fluorescent protein (GFP), based on the PAH-degrading bacterium Burkholderia sartisoli. We showed in this study that the bacterial biosensor B. sartisoli strain RP037 was faithfully reporting the degradation of naphthalene and phenanthrene (two PAHs of low molecular weight) via the production of GFP. What is more, the magnitude of GFP induction was influenced by change in the PAH flux triggered by a variety of physico-chemical parameters, such as the contact surface between the pollutant and the aqueous suspension. Further experiments permitted to test the influence of dissolved organic matter, which is an important component of natural habitats and can interact with organic pollutants. In addition, we tested the influence of two types of biosurfactants (tensio-active agents produced by living organisms) on phenanthrene's degradation by RP037. Interestingly, the surfactant's effects on the biodegradation rate appeared to depend on the type of biosurfactant and probably on the type of bacterial strain. Finally, we tagged B. sartisoli strain RP037 with a constitutively expressed mCherry fluorescent protein. The presence of mCherry allowed us to visualize the bacteria in complex samples even when GFP production was not induced. The new strain RP037-mChe embedded in a gel patch was used to detect PAH fluxes from a point source, such as a non-aqueous liquid or particles of contaminated soil. In parallel, we also developed and tested a so-called multiwell bacterial biosensor platform, which permitted the simultaneous use of four different reporter strains for the detection of major crude oil components (e.g., saturated hydrocarbons, mono- and polyaromatics) in aqueous samples. We specifically constructed the strain B. sartisoli RP007 (pPROBE-phn-luxAB) for the detection of naphthalene and phenanthrene. It was equipped with a reporter plasmid similar to the one in strain RP037, except that the gfp gene was replaced by the genes luxAB, which encoded the bacterial luciferase. The strain was implemented in the biosensor platform and detected an equivalent naphthalene concentration in oil spilled-sea water. We also cloned the gene for the transcriptional activator AlkS and the operator/promoter region of the operon alkSB1GHJ from the alkane-degrader bacterium Alcanivorax borkumensis strain SK2 in order to construct a new bacterial biosensor with higher sensitivity towards long-chain alkanes. However, the resulting strain showed no increased light emission in presence of tetradecane (C14), while it still efficiently reported low concentrations of octane (C8). RÉSUMÉ : Les écosystèmes naturels sont constamment exposés à nombre de contaminants organiques hydrophobes (COHs) d'origine industrielle, agricole ou même naturelle. Les COHs menacent à la fois l'environnement, le bien-être des espèces animales et végétales et la santé humaine, mais ils peuvent être dégradés par des micro-organismes tels que les bactéries et les champignons, qui peuvent être capables des les transformer en produits inoffensifs comme le gaz carbonique et l'eau. La biodégradation des COHs est cependant fréquemment limitée par leur pauvre disponibilité envers les organismes qui les dégradent. Ainsi, bien que la biodégradation opère partiellement, les COHs persistent dans l'environnement à de faibles concentrations qui potentiellement peuvent encore causer des effets toxiques chroniques. Puisque la plupart des COHs peuvent être métabolisés par l'activité microbienne, leur persistance a généralement pour origine des contraintes physico-chimiques plutôt que biologiques. Par exemple, leur solubilité dans l'eau très limitée réduit leur prise par des consommateurs potentiels. De plus, l'adsorption à la matière organique et la séquestration dans les micropores du sol participent à réduire leur disponibilité envers les microbes. Les processus de biodisponibilité, c'est-à-dire les processus qui gouvernent la dissolution et la prise de polluants par les organismes vivants, sont généralement perçus comme des paramètres clés pour la dépollution (bioremédiation) naturelle et stimulée des sites contaminés. Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs) sont un modèle de COH produits par les activités aussi bien humaines que naturelles, et listés comme des contaminants chroniques de l'air, des sols et des sédiments. Ils peuvent être dégradés par un vaste nombre d'espèces bactériennes mais leur taux de biodégradation est souvent limité par les contraintes mentionnées ci-dessus. Afin de comprendre les processus de biodisponibilité pour les cellules bactériennes, nous avons décidé d'utiliser les bactéries elles-mêmes pour détecter et rapporter les flux de COH. Ceci a été réalisé par l'application d'une stratégie de conception visant à produire des bactéries `biocapteurs-rapporteurs', qui littéralement s'allument lorsqu'elles détectent un composé cible pour lequel elles ont été conçues. En premier lieu, nous nous sommes concentrés sur Burkholderia sartisoli (souche RP007), une bactérie isolée du sol et consommatrice de HAP .Cette souche a servi de base à la construction d'un circuit génétique permettant la formation de la protéine autofluorescente GFP dès que les cellules détectent le naphtalène ou le phénanthrène, deux HAP de faible masse moléculaire. En effet, nous avons pu montrer que la bactérie obtenue, la souche RP037 de B. sartisoli, produit une fluorescence GFP grandissante lors d'une exposition en culture liquide à du phénanthrène sous forme cristalline (0.5 mg par ml de milieu de culture). Nous avons découvert que pour une induction optimale il était nécessaire de fournir aux cellules une source additionnelle de carbone sous la forme d'acétate, ou sinon seul un nombre limité de cellules deviennent induites. Malgré cela, le phénanthrène a induit une réponse très hétérogène au sein de la population de cellules, avec quelques cellules pauvrement induites tandis que d'autres l'étaient très fortement. La raison de cette hétérogénéité extrême, même dans des cultures liquides mélangées, reste pour le moment incertaine. Plus important, nous avons pu montrer que l'amplitude de l'induction de GFP dépendait de paramètres physiques affectant le flux de phénanthrène aux cellules, tels que : la surface de contact entre le phénanthrène solide et la phase aqueuse ; l'ajout de surfactant ; le scellement de phénanthrène à l'intérieur de billes de polymères (Model Polymer Release System) ; la dissolution du phénanthrène dans un fluide gras immiscible à l'eau. Nous en avons conclu que la souche RP037 détecte convenablement des flux de phénantrène et nous avons proposé une relation entre le transfert de masse de phénanthrène et la production de GFP. Nous avons par la suite utilisé la souche afin d'examiner l'effet de plusieurs paramètres chimiques connus dans la littérature pour influencer la biodisponibilité des HAP. Premièrement, les acides humiques. Quelques rapports font état que la disponibilité des HAP pourrait être augmentée par la présence de matière organique dissoute. Nous avons mesuré l'induction de GFP comme fonction de l'exposition des cellules RP037 au phénanthrène ou au naphtalène en présence ou absence d'acides humiques dans la culture. Nous avons testé des concentrations d'acides humiques de 0.1 et 10 mg/L, tandis que le phénanthrène était ajouté via l'heptamethylnonane (HMN), un liquide non aqueux, ce qui au préalable avait produit le plus haut flux constant de phénanthrène aux cellules. De plus, nous avons utilisé des tests en phase gazeuse avec des concentrations d'acides humiques de 0.1, 10 et 1000 mg/L mais avec du naphtalène. Contrairement à ce que décrit la littérature, nos résultats ont indiqué que dans ces conditions l'expression de GFP en fonction de l'exposition au phénanthrène dans des cultures en croissance de la souche RP037 n'était pas modifiée par la présence d'acides humiques. D'un autre côté, le test en phase gazeuse avec du naphtalène a montré que 1000 mg/L d'acides humiques abaissent légèrement mais significativement la production de GFP dans les cellules de RP037. Nous avons conclu qu'il n'y a pas d'effet général des acides humiques sur la disponibilité des HAP pour les bactéries. Par la suite, nous nous sommes demandé si des biosurfactants modifieraient la disponibilité du phénanthrène pour les bactéries. Les surfactants sont souvent décrits dans la littérature comme des moyens d'accroître la biodisponibilité des COHs. Les surfactants sont des agents tensio-actifs qui augmentent la solubilité apparente de COH en les dissolvant à l'intérieur de micelles. Nous avons ainsi testé si des biosurfactants (des surfactants produits par des organismes vivants) peuvent être utilisé pour augmenter la biodisponibilité du phénanthrène pour la souche B. sartisoli RP037. Premièrement, nous avons tenté d'obtenir des biosurfactants produits par une autre bactérie vivant en co-culture avec les biocapteurs bactériens. Deuxièmement, nous avons utilisé des biosurfactants purifiés. La co-cultivation en présence de la bactérie productrice de lipopeptide Pseudomonas putida souche PCL1445 a augmenté l'expression de GFP induite par le phénanthrène chez B. sartisoli en comparaison des cultures simples, mais cet effet n'était pas significativement différent lorsque la souche RP037 était co-cultivée avec un mutant de P. putida ne produisant pas de lipopeptides. L'ajout de lipopeptides partiellement purifiés dans la culture de RP037 a résulté en une réduction de la tension de surface, mais n'a pas provoqué de changement dans l'expression de GFP. D'un autre côté, l'ajout d'une solution commerciale de rhamnolipides (un autre type de biosurfactants produits par Pseudomonas spp.) a facilité la dégradation du phénanthrène par la souche RP037 et induit une expression de GFP élevée dans une plus grande proportion de cellules. Nous avons ainsi conclu que les effets des biosurfactants sont mesurables à l'aide de la souche biocapteur, mais que ceux-ci sont dépendants du type de surfactant utilisé conjointement avec le phénanthrène. La question suivante que nous avons abordée était si les tests utilisant des biocapteurs peuvent être améliorés de manière à ce que les flux de HAP provenant de matériel contaminé soient détectés. Les tests en milieu liquide avec des échantillons de sol ne fournissant pas de mesures, et sachant que les concentrations de HAP dans l'eau sont en général extrêmement basses, nous avons conçu des tests de diffusion dans lesquels nous pouvons étudier l'induction par les HAPs en fonction de la distance aux cellules. Le biocapteur bactérien B. sartisoli souche RP037 a été marqué avec une seconde protéine fluorescente (mCherry), qui est constitutivement exprimée dans les cellules et leur confère une fluorescence rouge/rose. La souche résultante RP037-mChe témoigne d'une fluorescence rouge constitutive mais n'induit la fluorescence verte qu'en présence de naphtalène ou de phénanthrène. La présence d'un marqueur fluorescent constitutif nous permet de visualiser les biocapteurs bactériens plus facilement parmi des particules de sol. Un test de diffusion a été conçu en préparant un gel fait d'une suspension de cellules mélangées à 0.5 % d'agarose. Des bandes de gel de dimensions 0.5 x 2 cm x 1 mm ont été montées dans des chambres d'incubation et exposées à des sources de HAP (soit dissouts dans du HMN ou en tant que matériel solide, puis appliqués à une extrémité de la bande). En utilisant ce montage expérimental, le naphtalène ou le phénanthrène (dissouts dans du HMN à une concentration de 2.5 µg/µl) ont induit un gradient d'intensité de fluorescence GFP après 24 heures d'incubation, tandis que la fluorescence mCherry demeurait comparable. Un sol contaminé par des HAPs (provenant d'un ancien site de production de gaz) a induit la production de GFP à un niveau comparable à celui du naphtalène. Des biocapteurs bactériens individuels ont également détecté un flux de phénanthrène dans un gel contenant des particules de sol amendées avec 1 et 10 mg/g de phénanthrène. Ceci a montré que le test de diffusion peut être utilisé pour mesurer des flux de HAP provenant de matériel contaminé. D'un autre côté, la sensibilité est encore très basse pour plusieurs sols contaminés, et l'autofluorescence de certains échantillons rend difficile l'identification de la réponse de la GFP chez les cellules. Pour terminer, un des points majeurs de ce travail a été la production et la validation d'une plateforme multi-puits de biocapteurs bactériens, qui a permis l'emploi simultané de plusieurs souches différentes de biocapteurs pour la détection des constituants principaux du pétrole. Pour cela nous avons choisi les alcanes linéaires, les composés mono-aromatiques, les biphényls et les composés poly-aromatiques. De plus, nous avons utilisé un capteur pour la génotoxicité afin de détecter la `toxicité globale' dans des échantillons aqueux. Plusieurs efforts d'ingénierie ont été investis de manière à compléter ce set. En premier lieu, chaque souche a été équipée avec soit gfp, soit luxAB en tant que signal rapporteur. Deuxièmement, puisqu'aucune souche de biocapteur n'était disponible pour les HAP ou pour les alcanes à longues chaînes, nous avons spécifiquement construit deux nouveaux biocapteurs. L'un d'eux est également basé sur B. sartisoli RP007, que nous avons équipé avec le plasmide pPROBE-phn-luxAB pour la détection du naphtalène et du phénanthrène mais avec production de luciférase bactérienne. Un autre est un nouveau biocapteur bactérien pour les alcanes. Bien que nous possédions une souche Escherichia coli DHS α (pGEc74, pJAMA7) détectant les alcanes courts de manière satisfaisante, la présence des alcanes à longues chaînes n'était pas rapportée efficacement. Nous avons cloné le gène de l'activateur transcriptionnel A1kS ainsi que la région opérateur/promoteur de l'opéron alkSB1GHJ chez la bactérie dégradant les alcanes Alcanivorax borkumensis souche SK2, afin de construire un nouveau biocapteur bactérien bénéficiant d'une sensibilité accrue envers les alcanes à longues chaînes. Cependant, la souche résultante E. coli DHSα (pAlk3} n'a pas montré d'émission de lumière augmentée en présence de tétradécane (C14), tandis qu'elle rapportait toujours efficacement de basses concentrations d'octane (C8). De manière surprenante, l'utilisation de A. borkumensis en tant que souche hôte pour le nouveau plasmide rapporteur basé sur la GFP a totalement supprimé la sensibilité pour l'octane, tandis que la détection de tétradécane n'était pas accrue. Cet aspect devra être résolu dans de futurs travaux. Pour calibrer la plateforme de biocapteurs, nous avons simulé une fuite de pétrole en mer dans une bouteille en verre ouverte de 5L contenant 2L d'eau de mer contaminée avec 20 ml (1%) de pétrole brut. La phase aqueuse a été échantillonée à intervalles réguliers après la fuite durant une période allant jusqu'à une semaine tandis que les principaux contaminants pétroliers étaient mesurés via les biocapteurs. L'émission de bioluminescence a été mesurée de manière à déterminer la réponse des biocapteurs et une calibration intégrée faite avec des inducteurs types a servi à calculer des concentrations d'équivalents inducteurs dans l'échantillon. E. coli a été utilisée en tant que souche hôte pour la plupart des spécificités des biocapteurs, à l'exception de la détection du naphtalène et du phénanthrène pour lesquels nous avons utilisé B. sartisoli. Cette souche, cependant, peut être employée plus ou moins selon la même procédure. Il est intéressant de noter que le pétrole répandu a produit une apparition séquentielle de composés dissouts dans la phase aqueuse, ceux-ci .étant détectables par les biocapteurs. Ce profil contenait d'abord les alcanes à courtes chaînes et les BTEX (c'est-à dire benzène, toluène, éthylbenzène et xylènes), apparaissant entre des minutes et des heures après que le pétrole a été versé. Leurs concentrations aqueuses ont par la suite fortement décru dans l'eau échantillonnée après 24 heures, à cause de la volatilisation ou de la biodégradation. Après quelques jours d'incubation, ces composés sont devenus indétectables. Les HAPs, en revanche, sont apparus plus tard que les alcanes et les BTEX, et leur concentration a augmenté de pair avec un temps d'incubation prolongé. Aucun signal significatif n'a été mis en évidence avec le biocapteur pour le biphényl ou pour la génotoxicité. Ceci démontre l'utilité de ces biocapteurs, spécifiquement pour la détection des composés pétroliers, comprenant les alcanes à courtes chaînes, les BTEX et les HAPs légers.
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Restriction site-associated DNA sequencing (RADseq) provides researchers with the ability to record genetic polymorphism across thousands of loci for nonmodel organisms, potentially revolutionizing the field of molecular ecology. However, as with other genotyping methods, RADseq is prone to a number of sources of error that may have consequential effects for population genetic inferences, and these have received only limited attention in terms of the estimation and reporting of genotyping error rates. Here we use individual sample replicates, under the expectation of identical genotypes, to quantify genotyping error in the absence of a reference genome. We then use sample replicates to (i) optimize de novo assembly parameters within the program Stacks, by minimizing error and maximizing the retrieval of informative loci; and (ii) quantify error rates for loci, alleles and single-nucleotide polymorphisms. As an empirical example, we use a double-digest RAD data set of a nonmodel plant species, Berberis alpina, collected from high-altitude mountains in Mexico.
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mRNAs specifying immunoglobulin mu and delta heavy chains are encoded by a single large, complex transcription unit (mu + delta gene). The transcriptional activity of delta gene segments in terminally differentiated, IgM-secreting B lymphocytes is 10-20 times lower than in earlier B-lineage cells expressing delta mRNA. We find that transcription of the mu + delta gene in IgM-secreting murine myeloma cells terminates within a region of 500-1000 nucleotides immediately following the mu membrane (mu m) polyadenylylation site. Transcription decreases only minimally through this region in murine cell lines representative of earlier stages in B-cell development. A DNA fragment containing the mu m polyadenylylation signal gives protein-DNA complexes with different mobilities in gel retardation assays with nuclear extracts from myeloma cells than with nuclear extracts from earlier B-lineage cells. However, using a recently developed "footprinting" procedure in which protein-DNA complexes resolved in gel retardation assays are subjected to nucleolytic cleavage while still in the polyacrylamide gel, we find that the DNA sequences protected by factors from the two cell types are indistinguishable. The factor-binding site on the DNA is located 5' of the mu m polyadenylylation signal AATAAA and includes the 15-nucleotide-long A + T-rich palindrome CTGTAAACAAATGTC. This type of palindromic binding site exhibits orientation-dependent activity consistent with the reported properties of polymerase II termination signals. This binding site is followed by two sets of directly repeated DNA sequences with different helical conformation as revealed by their reactivity with the chemical nuclease 1,10-phenanthroline-copper. The close proximity of these features to the signals for mu m mRNA processing may reflect a linkage of the processes of developmentally regulated mu m polyadenylylation and transcription termination.
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OBJECTIVE: Minimizing unwarranted prescription of antibiotics remains an important objective. Because of the heterogeneity between units regarding patient mix and other characteristics, site-specific targets for reduction must be identified. Here we present a model to address the issue by means of an observational cohort study. SETTING: A tertiary, multidisciplinary, neonatal, and pediatric intensive care unit of a university teaching hospital. PATIENTS: All newborns and children present in the unit (n = 456) between September 1998 and March 1999. Reasons for admission included postoperative care after cardiac surgery, major neonatal or pediatric surgery, severe trauma, and medical conditions requiring critical care. METHODS: Daily recording of antibiotics given and of indications for initiation. After discontinuation, each treatment episode was assessed as to the presence or absence of infection. RESULTS: Of the 456 patients 258 (56.6%) received systemic antibiotics, amounting to 1815 exposure days (54.6%) during 3322 hospitalization days. Of these, 512 (28%) were prescribed as prophylaxis and 1303 for suspected infection. Treatment for suspected ventilator-associated pneumonia accounted for 616 (47%) of 1303 treatment days and suspected sepsis for 255 days (20%). Patients were classified as having no infection or viral infection during 552 (40%) treatment days. The average weekly exposure rate in the unit varied considerably during the 29-week study period (range: 40-77/100 hospitalization days). Patient characteristics did not explain this variation. CONCLUSION: In this unit the largest reduction in antibiotic treatment would result from measures assisting suspected ventilator-associated pneumonia to be ruled out and from curtailing extended prophylaxis.
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Models predicting species spatial distribution are increasingly applied to wildlife management issues, emphasising the need for reliable methods to evaluate the accuracy of their predictions. As many available datasets (e.g. museums, herbariums, atlas) do not provide reliable information about species absences, several presence-only based analyses have been developed. However, methods to evaluate the accuracy of their predictions are few and have never been validated. The aim of this paper is to compare existing and new presenceonly evaluators to usual presence/absence measures. We use a reliable, diverse, presence/absence dataset of 114 plant species to test how common presence/absence indices (Kappa, MaxKappa, AUC, adjusted D-2) compare to presenceonly measures (AVI, CVI, Boyce index) for evaluating generalised linear models (GLM). Moreover we propose a new, threshold-independent evaluator, which we call "continuous Boyce index". All indices were implemented in the B10MAPPER software. We show that the presence-only evaluators are fairly correlated (p > 0.7) to the presence/absence ones. The Boyce indices are closer to AUC than to MaxKappa and are fairly insensitive to species prevalence. In addition, the Boyce indices provide predicted-toexpected ratio curves that offer further insights into the model quality: robustness, habitat suitability resolution and deviation from randomness. This information helps reclassifying predicted maps into meaningful habitat suitability classes. The continuous Boyce index is thus both a complement to usual evaluation of presence/absence models and a reliable measure of presence-only based predictions.
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Experimental studies in nude mice with human colon-carcinoma grafts demonstrated the therapeutic efficiency of F(ab')2 fragments to carcinoembryonic antigen (CEA) labeled with a high dose of 131Iodine. A phase I/II study was designed to determine the maximum tolerated dose of 131I-labeled F(ab')2 fragments (131I-F(ab')2) from anti-CEA monoclonal antibody F6, its limiting organ toxicity and tumor uptake. Ten patients with non-resectable liver metastases from colorectal cancer (9 detected by CT scan and 1 by laparotomy) were treated with 131I-F(ab')2, doses ranging from 87 mCi to 300 mCi for the first 5 patients, with a constant 300-mCi dose for the last 5 patients. For all the patients, autologous bone marrow was harvested and stored before treatment. Circulating CEA ranged from 2 to 126 ng/ml. No severe adverse events were observed during or immediately following infusion of therapeutic doses. The 9 patients with radiologic evidence of liver metastases showed uptake of 131I-F(ab')2 in the metastases, as observed by single-photon-emission tomography. The only toxicity was hematologic, and no severe aplasia was observed when up to 250 mCi was infused. At the 300-mCi dose, 5 out of 6 patients presented grade-3 or -4 hematologic toxicity, with a nadir for neutrophils and thrombocytes ranging from 25 to 35 days after infusion. In these 5 cases, bone marrow was re-infused. No clinical complications were observed during aplasia. The tumor response could be evaluated in 9 out of 10 patients. One patient showed a partial response of one small liver metastasis (2 cm in diameter) and a stable evolution of the other metastases, 2 patients had stable disease, and 6 showed tumor progression at the time of evaluation (2 or 3 months after injection) by CT scan. This phase-I/II study demonstrated that a dose of 300 mCi of 131I-F(ab')2 from the anti-CEA Mab F6 is well tolerated with bone-marrow rescue, whereas a dose of 200 mCi can be infused without severe bone-marrow toxicity.