27 resultados para WATER DEGRADATION
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Drinking water is currently a scarce world resource, the preparation of which requires complex treatments that include clarification of suspended particles and disinfection. Seed extracts of Moringa oleifera Lam., a tropical tree, have been proposed as an environment-friendly alternative, due to their traditional use for the clarification of drinking water. However, the precise nature of the active components of the extract and whether they may be produced in recombinant form are unknown. Here we show that recombinant or synthetic forms of a cationic seed polypeptide mediate efficient sedimentation of suspended mineral particles and bacteria. Unexpectedly, the polypeptide was also found to possesses a bactericidal activity capable of disinfecting heavily contaminated water. Furthermore, the polypeptide has been shown to efficiently kill several pathogenic bacteria, including antibiotic-resistant isolates of Staphylococcus, Streptococcus, and Legionella species. Thus, this polypeptide displays the unprecedented feature of combining water purification and disinfectant properties. Identification of an active principle derived from the seed extracts points to a range of potential for drinking water treatment or skin and mucosal disinfection in clinical settings.
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Natural environments are constantly challenged by the release of hydrophobic organic contaminants, which represent a threat for both the ecosystem and human health. Despite a substantial degradation by naturally occurring micro-organisms, a non negligible fraction of these pollutants tend to persist in soil and sediments due to their reduced accessibility to microbial degraders. This lack of 'bioavailability' is acknowledged as a key parameter for the natural and stimulated clean-up (bioremediation) of contaminated sites. We developed a bacterial bioreporter that responds to the presence of polyaromatic hydrocarbons (PAHs) by the production of the green fluorescent protein (GFP), based on the PAH-degrading bacterium Burkholderia sartisoli. We showed in this study that the bacterial biosensor B. sartisoli strain RP037 was faithfully reporting the degradation of naphthalene and phenanthrene (two PAHs of low molecular weight) via the production of GFP. What is more, the magnitude of GFP induction was influenced by change in the PAH flux triggered by a variety of physico-chemical parameters, such as the contact surface between the pollutant and the aqueous suspension. Further experiments permitted to test the influence of dissolved organic matter, which is an important component of natural habitats and can interact with organic pollutants. In addition, we tested the influence of two types of biosurfactants (tensio-active agents produced by living organisms) on phenanthrene's degradation by RP037. Interestingly, the surfactant's effects on the biodegradation rate appeared to depend on the type of biosurfactant and probably on the type of bacterial strain. Finally, we tagged B. sartisoli strain RP037 with a constitutively expressed mCherry fluorescent protein. The presence of mCherry allowed us to visualize the bacteria in complex samples even when GFP production was not induced. The new strain RP037-mChe embedded in a gel patch was used to detect PAH fluxes from a point source, such as a non-aqueous liquid or particles of contaminated soil. In parallel, we also developed and tested a so-called multiwell bacterial biosensor platform, which permitted the simultaneous use of four different reporter strains for the detection of major crude oil components (e.g., saturated hydrocarbons, mono- and polyaromatics) in aqueous samples. We specifically constructed the strain B. sartisoli RP007 (pPROBE-phn-luxAB) for the detection of naphthalene and phenanthrene. It was equipped with a reporter plasmid similar to the one in strain RP037, except that the gfp gene was replaced by the genes luxAB, which encoded the bacterial luciferase. The strain was implemented in the biosensor platform and detected an equivalent naphthalene concentration in oil spilled-sea water. We also cloned the gene for the transcriptional activator AlkS and the operator/promoter region of the operon alkSB1GHJ from the alkane-degrader bacterium Alcanivorax borkumensis strain SK2 in order to construct a new bacterial biosensor with higher sensitivity towards long-chain alkanes. However, the resulting strain showed no increased light emission in presence of tetradecane (C14), while it still efficiently reported low concentrations of octane (C8). RÉSUMÉ : Les écosystèmes naturels sont constamment exposés à nombre de contaminants organiques hydrophobes (COHs) d'origine industrielle, agricole ou même naturelle. Les COHs menacent à la fois l'environnement, le bien-être des espèces animales et végétales et la santé humaine, mais ils peuvent être dégradés par des micro-organismes tels que les bactéries et les champignons, qui peuvent être capables des les transformer en produits inoffensifs comme le gaz carbonique et l'eau. La biodégradation des COHs est cependant fréquemment limitée par leur pauvre disponibilité envers les organismes qui les dégradent. Ainsi, bien que la biodégradation opère partiellement, les COHs persistent dans l'environnement à de faibles concentrations qui potentiellement peuvent encore causer des effets toxiques chroniques. Puisque la plupart des COHs peuvent être métabolisés par l'activité microbienne, leur persistance a généralement pour origine des contraintes physico-chimiques plutôt que biologiques. Par exemple, leur solubilité dans l'eau très limitée réduit leur prise par des consommateurs potentiels. De plus, l'adsorption à la matière organique et la séquestration dans les micropores du sol participent à réduire leur disponibilité envers les microbes. Les processus de biodisponibilité, c'est-à-dire les processus qui gouvernent la dissolution et la prise de polluants par les organismes vivants, sont généralement perçus comme des paramètres clés pour la dépollution (bioremédiation) naturelle et stimulée des sites contaminés. Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs) sont un modèle de COH produits par les activités aussi bien humaines que naturelles, et listés comme des contaminants chroniques de l'air, des sols et des sédiments. Ils peuvent être dégradés par un vaste nombre d'espèces bactériennes mais leur taux de biodégradation est souvent limité par les contraintes mentionnées ci-dessus. Afin de comprendre les processus de biodisponibilité pour les cellules bactériennes, nous avons décidé d'utiliser les bactéries elles-mêmes pour détecter et rapporter les flux de COH. Ceci a été réalisé par l'application d'une stratégie de conception visant à produire des bactéries `biocapteurs-rapporteurs', qui littéralement s'allument lorsqu'elles détectent un composé cible pour lequel elles ont été conçues. En premier lieu, nous nous sommes concentrés sur Burkholderia sartisoli (souche RP007), une bactérie isolée du sol et consommatrice de HAP .Cette souche a servi de base à la construction d'un circuit génétique permettant la formation de la protéine autofluorescente GFP dès que les cellules détectent le naphtalène ou le phénanthrène, deux HAP de faible masse moléculaire. En effet, nous avons pu montrer que la bactérie obtenue, la souche RP037 de B. sartisoli, produit une fluorescence GFP grandissante lors d'une exposition en culture liquide à du phénanthrène sous forme cristalline (0.5 mg par ml de milieu de culture). Nous avons découvert que pour une induction optimale il était nécessaire de fournir aux cellules une source additionnelle de carbone sous la forme d'acétate, ou sinon seul un nombre limité de cellules deviennent induites. Malgré cela, le phénanthrène a induit une réponse très hétérogène au sein de la population de cellules, avec quelques cellules pauvrement induites tandis que d'autres l'étaient très fortement. La raison de cette hétérogénéité extrême, même dans des cultures liquides mélangées, reste pour le moment incertaine. Plus important, nous avons pu montrer que l'amplitude de l'induction de GFP dépendait de paramètres physiques affectant le flux de phénanthrène aux cellules, tels que : la surface de contact entre le phénanthrène solide et la phase aqueuse ; l'ajout de surfactant ; le scellement de phénanthrène à l'intérieur de billes de polymères (Model Polymer Release System) ; la dissolution du phénanthrène dans un fluide gras immiscible à l'eau. Nous en avons conclu que la souche RP037 détecte convenablement des flux de phénantrène et nous avons proposé une relation entre le transfert de masse de phénanthrène et la production de GFP. Nous avons par la suite utilisé la souche afin d'examiner l'effet de plusieurs paramètres chimiques connus dans la littérature pour influencer la biodisponibilité des HAP. Premièrement, les acides humiques. Quelques rapports font état que la disponibilité des HAP pourrait être augmentée par la présence de matière organique dissoute. Nous avons mesuré l'induction de GFP comme fonction de l'exposition des cellules RP037 au phénanthrène ou au naphtalène en présence ou absence d'acides humiques dans la culture. Nous avons testé des concentrations d'acides humiques de 0.1 et 10 mg/L, tandis que le phénanthrène était ajouté via l'heptamethylnonane (HMN), un liquide non aqueux, ce qui au préalable avait produit le plus haut flux constant de phénanthrène aux cellules. De plus, nous avons utilisé des tests en phase gazeuse avec des concentrations d'acides humiques de 0.1, 10 et 1000 mg/L mais avec du naphtalène. Contrairement à ce que décrit la littérature, nos résultats ont indiqué que dans ces conditions l'expression de GFP en fonction de l'exposition au phénanthrène dans des cultures en croissance de la souche RP037 n'était pas modifiée par la présence d'acides humiques. D'un autre côté, le test en phase gazeuse avec du naphtalène a montré que 1000 mg/L d'acides humiques abaissent légèrement mais significativement la production de GFP dans les cellules de RP037. Nous avons conclu qu'il n'y a pas d'effet général des acides humiques sur la disponibilité des HAP pour les bactéries. Par la suite, nous nous sommes demandé si des biosurfactants modifieraient la disponibilité du phénanthrène pour les bactéries. Les surfactants sont souvent décrits dans la littérature comme des moyens d'accroître la biodisponibilité des COHs. Les surfactants sont des agents tensio-actifs qui augmentent la solubilité apparente de COH en les dissolvant à l'intérieur de micelles. Nous avons ainsi testé si des biosurfactants (des surfactants produits par des organismes vivants) peuvent être utilisé pour augmenter la biodisponibilité du phénanthrène pour la souche B. sartisoli RP037. Premièrement, nous avons tenté d'obtenir des biosurfactants produits par une autre bactérie vivant en co-culture avec les biocapteurs bactériens. Deuxièmement, nous avons utilisé des biosurfactants purifiés. La co-cultivation en présence de la bactérie productrice de lipopeptide Pseudomonas putida souche PCL1445 a augmenté l'expression de GFP induite par le phénanthrène chez B. sartisoli en comparaison des cultures simples, mais cet effet n'était pas significativement différent lorsque la souche RP037 était co-cultivée avec un mutant de P. putida ne produisant pas de lipopeptides. L'ajout de lipopeptides partiellement purifiés dans la culture de RP037 a résulté en une réduction de la tension de surface, mais n'a pas provoqué de changement dans l'expression de GFP. D'un autre côté, l'ajout d'une solution commerciale de rhamnolipides (un autre type de biosurfactants produits par Pseudomonas spp.) a facilité la dégradation du phénanthrène par la souche RP037 et induit une expression de GFP élevée dans une plus grande proportion de cellules. Nous avons ainsi conclu que les effets des biosurfactants sont mesurables à l'aide de la souche biocapteur, mais que ceux-ci sont dépendants du type de surfactant utilisé conjointement avec le phénanthrène. La question suivante que nous avons abordée était si les tests utilisant des biocapteurs peuvent être améliorés de manière à ce que les flux de HAP provenant de matériel contaminé soient détectés. Les tests en milieu liquide avec des échantillons de sol ne fournissant pas de mesures, et sachant que les concentrations de HAP dans l'eau sont en général extrêmement basses, nous avons conçu des tests de diffusion dans lesquels nous pouvons étudier l'induction par les HAPs en fonction de la distance aux cellules. Le biocapteur bactérien B. sartisoli souche RP037 a été marqué avec une seconde protéine fluorescente (mCherry), qui est constitutivement exprimée dans les cellules et leur confère une fluorescence rouge/rose. La souche résultante RP037-mChe témoigne d'une fluorescence rouge constitutive mais n'induit la fluorescence verte qu'en présence de naphtalène ou de phénanthrène. La présence d'un marqueur fluorescent constitutif nous permet de visualiser les biocapteurs bactériens plus facilement parmi des particules de sol. Un test de diffusion a été conçu en préparant un gel fait d'une suspension de cellules mélangées à 0.5 % d'agarose. Des bandes de gel de dimensions 0.5 x 2 cm x 1 mm ont été montées dans des chambres d'incubation et exposées à des sources de HAP (soit dissouts dans du HMN ou en tant que matériel solide, puis appliqués à une extrémité de la bande). En utilisant ce montage expérimental, le naphtalène ou le phénanthrène (dissouts dans du HMN à une concentration de 2.5 µg/µl) ont induit un gradient d'intensité de fluorescence GFP après 24 heures d'incubation, tandis que la fluorescence mCherry demeurait comparable. Un sol contaminé par des HAPs (provenant d'un ancien site de production de gaz) a induit la production de GFP à un niveau comparable à celui du naphtalène. Des biocapteurs bactériens individuels ont également détecté un flux de phénanthrène dans un gel contenant des particules de sol amendées avec 1 et 10 mg/g de phénanthrène. Ceci a montré que le test de diffusion peut être utilisé pour mesurer des flux de HAP provenant de matériel contaminé. D'un autre côté, la sensibilité est encore très basse pour plusieurs sols contaminés, et l'autofluorescence de certains échantillons rend difficile l'identification de la réponse de la GFP chez les cellules. Pour terminer, un des points majeurs de ce travail a été la production et la validation d'une plateforme multi-puits de biocapteurs bactériens, qui a permis l'emploi simultané de plusieurs souches différentes de biocapteurs pour la détection des constituants principaux du pétrole. Pour cela nous avons choisi les alcanes linéaires, les composés mono-aromatiques, les biphényls et les composés poly-aromatiques. De plus, nous avons utilisé un capteur pour la génotoxicité afin de détecter la `toxicité globale' dans des échantillons aqueux. Plusieurs efforts d'ingénierie ont été investis de manière à compléter ce set. En premier lieu, chaque souche a été équipée avec soit gfp, soit luxAB en tant que signal rapporteur. Deuxièmement, puisqu'aucune souche de biocapteur n'était disponible pour les HAP ou pour les alcanes à longues chaînes, nous avons spécifiquement construit deux nouveaux biocapteurs. L'un d'eux est également basé sur B. sartisoli RP007, que nous avons équipé avec le plasmide pPROBE-phn-luxAB pour la détection du naphtalène et du phénanthrène mais avec production de luciférase bactérienne. Un autre est un nouveau biocapteur bactérien pour les alcanes. Bien que nous possédions une souche Escherichia coli DHS α (pGEc74, pJAMA7) détectant les alcanes courts de manière satisfaisante, la présence des alcanes à longues chaînes n'était pas rapportée efficacement. Nous avons cloné le gène de l'activateur transcriptionnel A1kS ainsi que la région opérateur/promoteur de l'opéron alkSB1GHJ chez la bactérie dégradant les alcanes Alcanivorax borkumensis souche SK2, afin de construire un nouveau biocapteur bactérien bénéficiant d'une sensibilité accrue envers les alcanes à longues chaînes. Cependant, la souche résultante E. coli DHSα (pAlk3} n'a pas montré d'émission de lumière augmentée en présence de tétradécane (C14), tandis qu'elle rapportait toujours efficacement de basses concentrations d'octane (C8). De manière surprenante, l'utilisation de A. borkumensis en tant que souche hôte pour le nouveau plasmide rapporteur basé sur la GFP a totalement supprimé la sensibilité pour l'octane, tandis que la détection de tétradécane n'était pas accrue. Cet aspect devra être résolu dans de futurs travaux. Pour calibrer la plateforme de biocapteurs, nous avons simulé une fuite de pétrole en mer dans une bouteille en verre ouverte de 5L contenant 2L d'eau de mer contaminée avec 20 ml (1%) de pétrole brut. La phase aqueuse a été échantillonée à intervalles réguliers après la fuite durant une période allant jusqu'à une semaine tandis que les principaux contaminants pétroliers étaient mesurés via les biocapteurs. L'émission de bioluminescence a été mesurée de manière à déterminer la réponse des biocapteurs et une calibration intégrée faite avec des inducteurs types a servi à calculer des concentrations d'équivalents inducteurs dans l'échantillon. E. coli a été utilisée en tant que souche hôte pour la plupart des spécificités des biocapteurs, à l'exception de la détection du naphtalène et du phénanthrène pour lesquels nous avons utilisé B. sartisoli. Cette souche, cependant, peut être employée plus ou moins selon la même procédure. Il est intéressant de noter que le pétrole répandu a produit une apparition séquentielle de composés dissouts dans la phase aqueuse, ceux-ci .étant détectables par les biocapteurs. Ce profil contenait d'abord les alcanes à courtes chaînes et les BTEX (c'est-à dire benzène, toluène, éthylbenzène et xylènes), apparaissant entre des minutes et des heures après que le pétrole a été versé. Leurs concentrations aqueuses ont par la suite fortement décru dans l'eau échantillonnée après 24 heures, à cause de la volatilisation ou de la biodégradation. Après quelques jours d'incubation, ces composés sont devenus indétectables. Les HAPs, en revanche, sont apparus plus tard que les alcanes et les BTEX, et leur concentration a augmenté de pair avec un temps d'incubation prolongé. Aucun signal significatif n'a été mis en évidence avec le biocapteur pour le biphényl ou pour la génotoxicité. Ceci démontre l'utilité de ces biocapteurs, spécifiquement pour la détection des composés pétroliers, comprenant les alcanes à courtes chaînes, les BTEX et les HAPs légers.
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BACKGROUND: Chronic mountain sickness (CMS) is a major public health problem in mountainous regions of the world. In its more advanced stages, exercise intolerance is often found, but the underlying mechanism is not known. Recent evidence indicates that exercise-induced pulmonary hypertension is markedly exaggerated in CMS. We speculated that this problem may cause pulmonary fluid accumulation and aggravate hypoxemia during exercise. METHODS: We assessed extravascular lung water (chest ultrasonography), pulmonary artery pressure, and left ventricular function in 15 patients with CMS and 20 control subjects at rest and during exercise at 3,600 m. RESULTS: Exercise at high altitude rapidly induced pulmonary interstitial fluid accumulation in all patients but one (14 of 15) with CMS and further aggravated the preexisting hypoxemia. In contrast, in healthy high-altitude dwellers exercise did not induce fluid accumulation in the majority of subjects (16 of 20) (P = .002 vs CMS) and did not alter arterial oxygenation. Exercise-induced pulmonary interstitial fluid accumulation and hypoxemia in patients with CMS was accompanied by a more than two times larger increase of pulmonary artery pressure than in control subjects (P < .001), but no evidence of left ventricular dysfunction. Oxygen inhalation markedly attenuated the exercise-induced pulmonary hypertension (P < .01) and interstitial fluid accumulation (P < .05) in patients with CMS but had no detectable effects in control subjects. CONCLUSIONS: To our knowledge, these findings provide the first direct evidence that exercise induces rapid interstitial lung fluid accumulation and hypoxemia in patients with CMS that appear to be related to exaggerated pulmonary hypertension. We suggest that this problem contributes to exercise intolerance in patients with CMS. TRIAL REGISTRY: ClinicalTrials.gov; No.: NCT01182792; URL: www.clinicaltrials.gov.
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Synthetic inhibitor of apoptosis (IAP) antagonists induce degradation of IAP proteins such as cellular IAP1 (cIAP1), activate nuclear factor kappaB (NF-kappaB) signaling, and sensitize cells to tumor necrosis factor alpha (TNFalpha). The physiological relevance of these discoveries to cIAP1 function remains undetermined. We show that upon ligand binding, the TNF superfamily receptor FN14 recruits a cIAP1-Tnf receptor-associated factor 2 (TRAF2) complex. Unlike IAP antagonists that cause rapid proteasomal degradation of cIAP1, signaling by FN14 promotes the lysosomal degradation of cIAP1-TRAF2 in a cIAP1-dependent manner. TNF-like weak inducer of apoptosis (TWEAK)/FN14 signaling nevertheless promotes the same noncanonical NF-kappaB signaling elicited by IAP antagonists and, in sensitive cells, the same autocrine TNFalpha-induced death occurs. TWEAK-induced loss of the cIAP1-TRAF2 complex sensitizes immortalized and minimally passaged tumor cells to TNFalpha-induced death, whereas primary cells remain resistant. Conversely, cIAP1-TRAF2 complex overexpression limits FN14 signaling and protects tumor cells from TWEAK-induced TNFalpha sensitization. Lysosomal degradation of cIAP1-TRAF2 by TWEAK/FN14 therefore critically alters the balance of life/death signals emanating from TNF-R1 in immortalized cells.
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Millions of people suffer from superficial infections caused by dermatophytes. Intriguingly, these filamentous fungi exclusively infect keratin-rich host structures such as hair, nails, and skin. Keratin is a hard, compact protein, and its utilization by dermatophytes for growth has long been discussed as a major virulence attribute. Here, we provide strong support for the hypothesis that keratin degradation is facilitated by the secretion of the reducing agent sulfite, which can cleave keratin-stabilizing cystine bonds. We discovered that sulfite is produced by dermatophytes from environmental cysteine, which at elevated concentrations is toxic for microbes and humans. We found that sulfite formation from cysteine relies on the key enzyme cysteine dioxygenase Cdo1. Sulfite secretion is supported by the sulfite efflux pump Ssu1. Targeted mutagenesis proved that dermatophyte mutants in either Cdo1 or Ssu1 were highly growth-sensitive to cysteine, and mutants in Ssu1 were specifically sensitive to sulfite. Most notably, dermatophyte mutants in Cdo1 and Ssu1 were specifically growth-defective on hair and nails. As keratin is rich in cysteine, our identified mechanism of cysteine conversion and sulfite efflux supports both cysteine and sulfite tolerance per se and progression of keratin degradation. These in vitro findings have implications for dermatophyte infection pathogenesis.
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We evaluated the feasibility of using faeces as a non-invasively collected DNA source for the genetic study of an endangered bird population (capercaillie; Tetrao urogallus). We used a multitube approach, and for our panel of 11 microsatellites genotyping reliability was estimated at 98% with five repetitions. Experiments showed that free DNases in faecal material were the major cause of DNA degradation. Our results demonstrate that using avian faeces as a source of DNA, reliable microsatellite genotyping can be obtained with a reasonable number of PCR replicates.
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Transmembrane receptor-kinases are widespread throughout eukaryotes and their activities are known to regulate all kinds of cellular responses in diverse organs and cell types. In order to guarantee the correct amplitude and duration of signals, receptor levels at the cellular surface need to be tightly controlled. The regulation of receptor degradation is the most direct way to achieve this and elaborate mechanisms are in place to control this process. Therefore, the rate of receptor degradation is a parameter of central importance for understanding the dynamics of a signal transduction cascade. Unfortunately, degradation of transmembrane receptors is a complicated multistep process that involves internalization from the plasma membrane, invagination into the lumen of endosomal compartments, and finally fusion with the vacuole for degradation by vacuolar proteases. Therefore, degradation should be measured in an as noninvasive way as possible, such as not to interfere with the complicated transport processes. Here, a method for minimally invasive, in vivo turn-over measurements in intact organs is provided. This technique was used for quantifying the turn-over rates of the Brassinosteroid receptor kinase BRI1 (BRASSINOSTEROID INSENSITIVE 1) in Arabidopsis thaliana root meristems. Pulse-chase expression of a fluorescently labeled BRI1 variant was used and its turn-over rate was determined by quantitative confocal microscopy. This method is well suited to measure turn-over of transmembrane kinases, but can evidently be extended to measure turn-over of any types of transmembrane proteins.
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All developmental transitions throughout the life cycle of a plant are influenced by light. In Arabidopsis, multiple photoreceptors including the UV-A/blue-sensing cryptochromes (cry1-2) and the red/far-red responsive phytochromes (phyA-E) monitor the ambient light conditions. Light-regulated protein stability is a major control point of photomorphogenesis. The ubiquitin E3 ligase COP1 (constitutively photomorphogenic 1) regulates the stability of several light-signaling components. HFR1 (long hypocotyl in far-red light) is a putative transcription factor with a bHLH domain acting downstream of both phyA and the cryptochromes. HFR1 is closely related to PIF1, PIF3, and PIF4 (phytochrome interacting factor 1, 3 and 4), but in contrast to the latter three, there is no evidence for a direct interaction between HFR1 and the phytochromes. Here, we show that the protein abundance of HFR1 is tightly controlled by light. HFR1 is an unstable phosphoprotein, particularly in the dark. The proteasome and COP1 are required in vivo to degrade phosphorylated HFR1. In addition, HFR1 can interact with COP1, consistent with the idea of COP1 directly mediating HFR1 degradation. We identify a domain, conserved among several bHLH class proteins involved in light signaling , as a determinant of HFR1 stability. Our physiological experiments indicate that the control of HFR1 protein abundance is important for a normal de-etiolation response.
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The hydrogen isotope ratio (HIR) of body water and, therefore, of all endogenously synthesized compounds in humans, is mainly affected by the HIR of ingested drinking water. As a consequence, the entire organism and all of its synthesized substrates will reflect alterations in the isotope ratio of drinking water, which depends on the duration of exposure. To investigate the effect of this change on endogenous urinary steroids relevant to doping-control analysis the hydrogen isotope composition of potable water was suddenly enriched from -50 to 200 0/00 and maintained at this level for two weeks for two individuals. The steroids under investigation were 5β-pregnane-3α,20α-diol, 5α-androst-16-en-3α-ol, 3α-hydroxy-5α-androstan-17-one (ANDRO), 3α-hydroxy-5β-androstan-17-one (ETIO), 5α-androstane-3α,17β-diol, and 5β-androstane-3α,17β-diol (excreted as glucuronides) and ETIO, ANDRO and 3β-hydroxyandrost-5-en-17-one (excreted as sulfates). The HIR of body water was estimated by determination of the HIR of total native urine, to trace the induced changes. The hydrogen in steroids is partly derived from the total amount of body water and cholesterol-enrichment could be calculated by use of these data. Although the sum of changes in the isotopic composition of body water was 150 0/00, shifts of approximately 30 0/00 were observed for urinary steroids. Parallel enrichment in their HIR was observed for most of the steroids, and none of the differences between the HIR of individual steroids was elevated beyond recently established thresholds. This finding is important to sports drug testing because it supports the intended use of this novel and complementary methodology even in cases where athletes have drunk water of different HIR, a plausible and, presumably, inevitable scenario while traveling.
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How much water we really need depends on water functions and the mechanisms of daily water balance regulation. The aim of this review is to describe the physiology of water balance and consequently to highlight the new recommendations with regard to water requirements. Water has numerous roles in the human body. It acts as a building material; as a solvent, reaction medium and reactant; as a carrier for nutrients and waste products; in thermoregulation; and as a lubricant and shock absorber. The regulation of water balance is very precise, as a loss of 1% of body water is usually compensated within 24 h. Both water intake and water losses are controlled to reach water balance. Minute changes in plasma osmolarity are the main factors that trigger these homeostatic mechanisms. Healthy adults regulate water balance with precision, but young infants and elderly people are at greater risk of dehydration. Dehydration can affect consciousness and can induce speech incoherence, extremity weakness, hypotonia of ocular globes, orthostatic hypotension and tachycardia. Human water requirements are not based on a minimal intake because it might lead to a water deficit due to numerous factors that modify water needs (climate, physical activity, diet and so on). Water needs are based on experimentally derived intake levels that are expected to meet the nutritional adequacy of a healthy population. The regulation of water balance is essential for the maintenance of health and life. On an average, a sedentary adult should drink 1.5 l of water per day, as water is the only liquid nutrient that is really essential for body hydration.
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Analyse comparée de la formation et des effets des régimes institutionnels de ressources naturelles en Suisse. Partant du constat de l'accroissement significatif et généralisé de la consommation des ressources naturelles, le projet a pour ambition d'examiner, dans le cas de la Suisse, quels sont les types de régimes institutionnels -régimes composés de l'ensemble des droits de propriété de disposition et d'usages s'appliquant aux différentes ressources naturelles, de même que des politiques publiques d'exploitation et de protection les régulant- susceptibles de prévenir des processus de surexploitation et de dégradation de ces ressources. Dans le cadre de ce projet de recherche financé par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNRS), il s'agit, dans un premier temps, d'analyser les trajectoires historiques d'adaptation et de changements des régimes institutionnels des différentes ressources sur une durée d'environ un siècle (1900-2000). C'est l'objet des différents screenings. Dans un second temps et à l'aide d'études de cas, ces transformations de (ou au sein des) régimes institutionnels sont analysées sous l'angle de leurs effets sur l'état de la ressource. L'ambition finale de cette recherche est de comprendre les conditions l'émergence de "régimes intégrés" capables de prendre en compte un nombre croissant de groupes d'usagers agissant à différents niveaux (géographiques et institutionnels) et ayant des usages de plus en plus hétérogènes et concurrents de ces différentes ressources. Le champ empirique de la recherche porte plus particulièrement sur cinq ressources que sont: l'eau,l'air, le sol, le paysage et la forêt.