114 resultados para Théorie des genres littéraires
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Data mining can be defined as the extraction of previously unknown and potentially useful information from large datasets. The main principle is to devise computer programs that run through databases and automatically seek deterministic patterns. It is applied in different fields of application, e.g., remote sensing, biometry, speech recognition, but has seldom been applied to forensic case data. The intrinsic difficulty related to the use of such data lies in its heterogeneity, which comes from the many different sources of information. The aim of this study is to highlight potential uses of pattern recognition that would provide relevant results from a criminal intelligence point of view. The role of data mining within a global crime analysis methodology is to detect all types of structures in a dataset. Once filtered and interpreted, those structures can point to previously unseen criminal activities. The interpretation of patterns for intelligence purposes is the final stage of the process. It allows the researcher to validate the whole methodology and to refine each step if necessary. An application to cutting agents found in illicit drug seizures was performed. A combinatorial approach was done, using the presence and the absence of products. Methods coming from the graph theory field were used to extract patterns in data constituted by links between products and place and date of seizure. A data mining process completed using graphing techniques is called ``graph mining''. Patterns were detected that had to be interpreted and compared with preliminary knowledge to establish their relevancy. The illicit drug profiling process is actually an intelligence process that uses preliminary illicit drug classes to classify new samples. Methods proposed in this study could be used \textit{a priori} to compare structures from preliminary and post-detection patterns. This new knowledge of a repeated structure may provide valuable complementary information to profiling and become a source of intelligence.
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The terminal segment of the intermediate hair in the semi-aquatic Chirmarrogale hantu and Bectigale elegans is investigated with a view to a taxonomic interpretation. Nectogale is characterized by especially fine hairs which strongly contrast with the distally thickened hairs of Chimarrogale. In spite of these differences, the hairs of both genera are characterized by a H-shaped profile. According to Vogel & Köpchen (1977), this criterion confirms the discussed membership to the Soricinae.
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Cette thèse met en lumière les relations réciproques entre les deux artefacts‐clés de la culture russe et mondiale du XXe siècle : la théorie du carnaval et de la ménippée de Mikhaïl Bakhtine et le dernier roman de Mikhaïl Boulgakov. Les chercheurs n'ont pas tardé à remarquer leur étonnante synthonie après leur sortie de l'oubli qui a eu lieu presque en même temps et qui a été marquée par la publication des ouvrages de Bakhtine Problèmes de la poétique de Dostoïevski (1963), L'oeuvre de François Rabelais et la culture populaire au Moyen Âge et sous la Renaissance (1965) et par la parution du roman de Boulgakov Le Maître et Marguerite (1966-1967). C'est déjà dans la postface de la première édition du roman que Le Maître et Marguerite reçoit le nom de «ménippée de Bakhtine». Un tel rapprochement entre la théorie de Bakhtine et le roman de Boulgakov s'explique par leur intérêt simultané pour différentes manifestations de la poétique du carnaval qui s'appuie sur des traditions portant l'empreinte des conceptions du temps cyclique et de l'éternel retour par le biais de la mort, propres aux rituels agraires de l'époque archaïque et aux fêtes du Nouvel An de l'Antiquité. A partir du début du XXe siècle et jusqu'aux années 40, la notion de carnavalesque en Russie est un ensemble d'idées unique, un concept doté d'un caractère d'universalité culturelle de son temps: le carnavalesque attire l'attention non seulement de Bakhtine et de Boulgakov, mais aussi de presque tous les modernistes russes et de certains philologues de l'époque. Dans notre travail, l'étude de la ressemblance des approches du problème du carnaval chez Boulgakov et chez Bakhtine s'organise selon deux axes de recherche. Le premier est lié à la théorie des genres moderne et à son développement dans la philosophie de Bakhtine. C'est dans ce contexte que nous examinons la notion antique de la satire ménippée (ou de la ménippée), considérée par Bakhtine en tant que genre littéraire qui reflète le mieux la poétique du carnaval. C'est également ce contexte qui nous permet d'analyser l'évolution de la théorie du carnaval et de la ménippée chez Bakhtine depuis ses travaux des années 30 jusqu'à la parution du « quatrième chapitre célèbre » de la deuxième édition de son ouvrage consacré à Dostoïevski. Le même contexte sert à délimiter l'emploi de la théorie du carnaval et de la ménippée dans la critique littéraire et à déterminer l'efficacité de cet outil théorique que nous utilisons lors de l'analyse du roman Le Maître et Marguerite. Le second axe de notre recherche est lié à l'étude des traditions du carnaval, à l'examen de leurs sources mythologiques et de leurs sources relatives aux mystères. Ces sources sont considérées telles qu'elles se présentent dans les manières de concevoir le carnaval propres à Bakhtine et à Boulgakov que nous avons nommées, respectivement, le carnaval de Bakhtine et le carnaval de Boulgakov. La reconstruction du carnaval de Bakhtine a permis de mettre en évidence plusieurs approches du thème du carnaval présentes dans ses ouvrages. La distinction de ces approches est d'autant plus importante que son oubli peut causer de fausses interprétations des idées de Bakhtine exprimées dans L'oeuvre de François Rabelais et mener à des critiques injustes de son auteur. Nous avons également tenu compte des théories avec lesquelles dialogue la philosophie du carnaval de Bakhtine : nous l'avons examinée en relation avec des études de la fête, du carnaval et du sacrifice caractéristiques du paysage scientifique des premières décennies du XXe siècle. Nous avons également comparée la philosophie du carnaval aux théories des philosophes européens contemporains de Bakhtine qui se sont intéressés à la même problématique, mais qu'on n'a pas l'habitude de mentionner à ce propos. En ce qui concerne l'étude du roman Le Maître et Marguerite et l'analyse du carnaval de Boulgakov, nous avons tâché d'unir deux approches. D'une part, nous avons mis au jour les sources de l'auteur ; d'autre part, nous avons examiné cette oeuvre dans une perspective dont le but est d'aider à comprendre la spécificité du carnavalesque chez Boulgakov en s'appuyant sur des travaux d'éminents spécialistes du folklore, de la mytho-archéologie, de la mytho-critique et de la sémiotique moderne. Notre recherche a permis de mettre en évidence les manifestations caractéristiques de la poétique du carnaval dans Le Maître et Marguerite, auparavant négligées par la critique. En outre, nous avons prêté une attention particulière à la façon dont Boulgakov utilise des éléments et modèles mythologiques « pré-carnavalesques » qui n'ont pas été étudiés de manière suffisante dans l'oeuvre de Bakhtine. Cela nous a permis non seulement de voir sous un autre jour les scènes-clés du roman, mais aussi d'avoir la connaissance plus approfondie du carnaval de Bakhtine à travers le carnaval de Boulgakov.
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(Résumé de l'ouvrage) Cette nouvelle traduction de la Bible est la première traduction française de la Bible réalisée en commun par des spécialistes des langues et des textes bibliques et des écrivains. Entièrement originale, elle a été élaborée d'après les langues sources de la Bible (Hébreu, Araméen, Grec), et selon les dernières éditions critiques. Chaque livre biblique a été confié à un tandem composé d'un bibliste et d'un écrivain, qui ont travaillé au coude à coude pendant 6 ans. Une idée forte a prévalu : jouer sur la pluralité des genres, des écritures, des interprétations, aboutissant à une Bible à plusieurs voix, qui transmet dans la langue et les littératures françaises contemporaines la diversité des genres littéraires, des styles, des formes, des auteurs, des inspirations, des traditions... Cette nouvelle traduction est le fruit d'une collaboration internationale exceptionnelle entre 20 écrivains et poètes contemporains francophones (parmi lesquels François Bon, Emmanuel Carrère, Florence Delay, Jean Echenoz, Jacques Roubaud...) et 27 spécialistes de la Bible et des langues anciennes. « Bible d'une nouvelle génération », cette Bible renoue avec l'histoire de notre culture. Elle affirme que cette histoire n'est pas close, que la Bible garde l'étonnante capacité de solliciter et de provoquer.
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(Résumé de l'ouvrage) Cette nouvelle traduction de la Bible est la première traduction française de la Bible réalisée en commun par des spécialistes des langues et des textes bibliques et des écrivains. Entièrement originale, elle a été élaborée d'après les langues sources de la Bible (Hébreu, Araméen, Grec), et selon les dernières éditions critiques. Chaque livre biblique a été confié à un tandem composé d'un bibliste et d'un écrivain, qui ont travaillé au coude à coude pendant 6 ans. Une idée forte a prévalu : jouer sur la pluralité des genres, des écritures, des interprétations, aboutissant à une Bible à plusieurs voix, qui transmet dans la langue et les littératures françaises contemporaines la diversité des genres littéraires, des styles, des formes, des auteurs, des inspirations, des traditions... Cette nouvelle traduction est le fruit d'une collaboration internationale exceptionnelle entre 20 écrivains et poètes contemporains francophones (parmi lesquels François Bon, Emmanuel Carrère, Florence Delay, Jean Echenoz, Jacques Roubaud...) et 27 spécialistes de la Bible et des langues anciennes. « Bible d'une nouvelle génération », cette Bible renoue avec l'histoire de notre culture. Elle affirme que cette histoire n'est pas close, que la Bible garde l'étonnante capacité de solliciter et de provoquer.
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Dans la Bible hébraïque, le pardon joue un rôle dans des genres littéraires différents tels que les narratifs des patriarches, les textes législatifs, ainsi que les textes de réflexions théologiques. Plusieurs expressions s'y réfèrent : à part le verbe technique sālaḥ « pardonner », il y a également des termes métaphoriques comme « enlever», « faire passer », « éponger » et « nettoyer le péché », ou encore « ne plus s'en souvenir ». Sujet de l'acte du pardon est soit l'homme soit Dieu. Le thème du pardon est étroitement lié à celui de la transgression des normes et lois de la société comme de la religion de l'Ancien Israël. Les transgressions graves sont en principe impardonnables : elles créent une sphère du mal qui affecte tout l'environnement et peut entraîner des maladies, des incidents malencontreux, etc. En principe, cet effet perdure et ne cesse pas automatiquement, sauf si la transgression est sanctionnée d'une manière adéquate. Les sanctions se font selon les principes de la compensation, de la restitution et de la prévention : dans une ancienne collection de lois, le Code d'Alliance, le meurtre a ainsi pour conséquence la mise à mort de l'auteur du délit (cf. Ex 21,12) et le boeuf volé doit être restitué cinq fois (cf. Ex 21,37). Pour certains cas de transgressions, et sous certaines conditions, il y avait cependant des possibilités de protéger le délinquant et de substituer ou de réduire une sanction sévère prévue, voire d'y renoncer complètement. Cet article donne tout d'abord un aperçu du pardon accordé par l'homme et résume dans une deuxième partie les conceptions concernant l'arbitrage et le pardon de Dieu.