43 resultados para Rome, Villa Pia, 1837
Resumo:
Cette étude basée sur le dépouillement des IGUR propose une approche socioculturelle des poètes grecs ou hellénophones qui ont séjourné à Rome à l'époque impériale, du Ier siècle après J.-C. à la fin du IVe siècle. Le nombre des inscriptions mentionnant des noms de poètes est relativement élevé (15). La première partie examine l'origine de ces artistes, le choix et le statut de la langue employée dans les inscriptions, les problèmes d'identité qui sont posés. La seconde partie étudie la considération et les possibilités de carrière que les poètes de langue grecque ont pu trouver à Rome ; elle distingue différentes catégories professionnelles et analyse les principales fonctions de ces poètes ainsi que leurs rapports avec le pouvoir impérial. Based on peruse of IGUR, this study offers a socio-cultural approach of Greek or Greek-speaking poets that stayed in Rome during Imperial times, from the first century AD to the end of the fourth century. Inscriptions relating poets names are relatively numerous (15). In the first part, we will discuss the artists' origin, the choice and status of the language used in the inscriptions, the problems of identities they raised. In the second part, we will discuss what kind of esteem and career opportunities Greek speaking poets could meet in Rome ; we would distinguish the different professional categories of those poets and analyse their main functions as well as their relationships with Imperial power.
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Le prêt à intérêt était pratiqué par tous les peuples de l'Antiquité préchrétienne, à l'exception du peuple d'Israël. L'auteur examine d'abord l'interdiction du prêt à intérêt dans l'Ancien Testament. Il expose ensuite la pratique du prêt à intérêt en Grèce, avant de détailler les critiques d'Aristote. Enfin, l'auteur retrace l'évolution du prêt (mutuum) et de la réglementation de l'intérêt à Rome, des origines à Constantin. Il met l'accent sur trois grandes controverses parmi les romanistes modernes (XVIe - XXIe s.) : sur le nexum, sur la centesima et, surtout, sur le mystérieux fenus unciarium, le taux d'intérêt fixé par les Douze Tables, pour lequel l'éventail des interprétations va de 1 à 100 % par an ! L'auteur recense les opinions de plus de 400 juristes et historiens, discute les plus importantes et propose sa conclusion. The loan at interest was used by all the peoples of pre-Christian Antiquity, excepting the people of Israel. The author first focuses on the prohibition of lending at interest in the Old Testament. He then explores the use of loans at interest in Greece before examining Aristotle's criticism. Eventually, the author follows the evolution of loan (mutuum) and interest regulation in Rome, from the origins to Constantine. Three great controversies among modern Roman law scholars (16th - 21th) are considered: nexum, centesima and above all, the mysterious fenus unciarium, the interest rate defined by the Twelve Tables, for which the range of interpretations varies between 1 and 100% per year! The author gives an inventory of more than 400 opinions expressed by jurists and historians, discusses the most important ones and suggests a solution.