38 resultados para Religions for peace
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Depending on the context, Christians, Muslims and Jews have constructed their own religion, perceived the religions of others, and articulated relations between religions in different ways. This paper examines the rise in history of the three communities, which came to identify themselves through their religions and have been highly sensitive to differences. It indicates common features and parallels of which adherents may have been more or less conscious. The central question in such research is what persons and groups mean in particular situations when they call themselves Christian, Muslim or Jewish. The variety of personal and group identities in the three religious communities has been concealed partly by religious leaderships concerned with the survival of their flocks, and partly by the use of the general concepts of Christianity, Islam and Judaism with which believers have been called to identify. These concepts have shut people into separate religious pigeonholes and could thus be used to support ethnic, social and other rivalries. This pigeonholing has also confronted more spiritually-oriented people with problems of social identity, religious belonging and spiritual authenticity.
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Often dismissed as "not serious," the notion of play has nevertheless been at the center of classical theories of religion and ritual (Huizinga, Caillois, Turner, Staal, etc.). What can be retained of these theories for the contemporary study of religions? Can a study of "play" or "game" bring new perspectives for the study of religions? The book deals with the history of games and their relation to religions, the links between divination and games, the relations between sport and ritual, the pedagogical functions of games in religious education, and the interaction between games, media and religions. Richly illustrated, the book contributes to the study of religions, to ritual, game and media studies, and addresses an academic as well as a general public.
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Que signifient les discours actuels en faveur du « post-séculier » ? Et pourquoi faudrait-il en finir avec l'âge séculier ? Qui l'exige ou le demande ? Quels sont les événements qui le requièrent ? Ces dernières années, un débat sur la place de la religion dans les démocraties libérales s'est engagé dans le monde intellectuel. Si certains ont parlé d'un Âge séculier et d'autres d'une « société post-séculière », c'est parfois la dynamique même de sécularisation de l'espace public qui semble avoir été remise en cause. Plus profondément, ce sont les rapports entre religions, sciences et démocraties qui ont été questionnés. En faisant délibérément usage de ces termes au pluriel - pour indiquer qu'il existe différentes formes de religion, plusieurs genres de sciences et plusieurs conceptions de la démocratie - les contributions rassemblées dans ce volume entendent sonder ces rapports et cette pluralité. Le lecteur y trouvera la traduction française de plusieurs interventions de John Dewey sur l'anti-naturalisme et la religion, des contributions de pragmatistes contemporains et des enquêtes sur le rôle public de la foi ou sur la mise en cause de l'autorité épistémique des sciences, aussi bien aux États-Unis, qu'en Europe et en Afrique du nord.
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Cette thèse présente les résultats d'une démarche comparatiste en histoire des religions. Elle poursuit un double but, à la fois thématique et méthodologique, en explorant une variété de représentations des transactions entre des figures féminines et des dieux. Elle en fait ressortir la diversité à partir d'un certain nombre de dossiers tirés de corpus de sources sélectionnés et constitués dans ce but. L'un de ces corpus est formé du Padavali (traduit sur la base de l'édition de P. Caturvedï), une collection de chants-poèmes dévotionnels krishnaïtes attribués à Mïràbàï (composés principalement entre le 16e et le 18e siècle en Inde du nord). L'autre corpus consiste en une sélection d'extraits de la littérature grecque d'auteurs et de styles différents. Au sein de cette sélection, la tragédie attique (5ème siècle avant l'ère commune), en particulier celle d'Euripide, et plusieurs traités de Plutarque (1er siècle de l'ère commune) figurent parmi les sources les plus importantes. La catégorie de « figure féminine » permet de prendre en considération des figures de statuts différents (mythologique, hagiographique ou historique) et de se focaliser sur les représentations des transactions avec des dieux, sans se restreindre à l'étude des pratiques historiquement attestées ou à leur reconstitution. Mirabai, en tant que figure hagiographique et emblématique du mouvement dévotionnel de la bhakti, les gopis et d'autres figures de la mythologie ou de l'hagiographie hindoue comptent parmi les figures féminines considérées sur la base du corpus indien de cette recherche ; les dossiers grecs incluent des sources variées mettant en scène les bacchantes, Ariane, la pythie, Cassandre, Créouse et d'autres figures féminines dans leur rapports avec des dieux, principalement Dionysos, Apollon et Hadès. Pensée comme une traversée des différences plutôt que comme une construction d'universaux, l'exploration thématique met en relief la grande variété des modalités des transactions de figures féminines avec des dieux et la mise en jeu du corps avant, pendant ou après celles-ci. Cinq axes thématiques transversaux, compris comme des faisceaux de questions, forment les comparables de cette recherche. Ils portent principalement sur (1) l'ajout au corps (ou le corps marqué, paré et équipé), (2) le retrait au corps (ou le corps dépouillé et dénudé), (3) la mise à disposition du corps féminin pour le dieu et ses conséquences, notamment en termes d'emprise attribuée au dieu, (4) la violence contre la figure féminine dans le cadre de sa relation au dieu et (5) les dissolutions, transformations, disparitions et dispersions du corps féminin. En plus du travail préalable de traduction et de contextualisation des sources, la mise en regard comparatiste de certains éléments des dossiers permet de dégager des axes de questionnement qui se veulent valables à plus large échelle pour une histoire des religions s'intéressant à la question des représentations du corps en intégrant une perspective de genre. La démonstration méthodologique consiste en une évaluation sur la base d'un exercice concret des limites et des apports d'une démarche de comparaison différentielle. Celle-ci comporte certes quelques défis dans sa mise en oeuvre et sa restitution, mais elle rend possible un processus de recherche souple et créatif qui permet d'envisager des dossiers connus sous de nouveaux angles ainsi qu'une redéfinition ou une création de catégories de recherche dynamiques et flexibles en histoire des religions.