275 resultados para Political violence -- Indonesia
Resumo:
The thesis examines the impact of collective war victimization on individuals' readiness to accept or assign collective guilt for past war atrocities. As a complement to previous studies, its aim is to articulate an integrated approach to collective victimization, which distinguishes between individual-, communal-, and societal-level consequences of warfare. Building on a social representation approach, it is guided by the assumption that individuals form beliefs about a conflict through their personal experiences of victimization, communal experiences of warfare that occur in their proximal surrounding, and the mass- mediatised narratives that circulate in a society's public sphere. Four empirical studies test the hypothesis that individuals' beliefs about the conflict depend on the level and type of war experiences to which they have been exposed, that is, on informative and normative micro and macro contexts in which they are embedded. The studies have been conducted in the context of the Yugoslav wars that attended the breakup of Yugoslavia, a series of wars fought between 1991 and 2001 during which numerous war atrocities were perpetrated causing a massive victimisation of population. To examine the content and impact of war experiences at each level of analysis, the empirical studies employed various methodological strategies, from quantitative analyses of a representative public opinion survey, to qualitative analyses of media content and political speeches. Study 1 examines the impact of individual- and communal- level war experiences on individuals' acceptance and assignment of collective guilt. It further examines the impact of the type of communal level victimization: exposure to symmetric (i.e., violence that similarly affects members of different ethnic groups, including adversaries) and asymmetric violence. The main goal of Study 2 is to examine the structural and political circumstances that enhance collective guilt assignment. While the previous studies emphasize the role of past victimisation, Study 2 tests the assumption that the political demobilisation strategy employed by elites facing public discontent in the collective system-threatening circumstances can fuel out-group blame. Studies 3 and 4 have been conducted predominantly in the context of Croatia and examine rhetoric construction of the dominant politicized narrative of war in a public sphere (Study 3) and its maintenance through public delegitimization of alternative (critical) representations (Study 4). Study 4 further examines the likelihood that highly identified group members adhere to publicly delegitimized critical stances on war. - Cette thèse étudie l'impact de la victimisation collective de guerre sur la capacité des individus à accepter ou à attribuer une culpabilité collective liée à des atrocités commises en temps de guerre. En compléments aux recherches existantes, le but de ce travail est de définir une approche intégrative de la victimisation collective, qui distingue les conséquences de la guerre aux niveaux individuel, régional et sociétal. En partant de l'approche des représentations sociales, cette thèse repose sur le postulat que les individus forment des croyances sur un conflit au travers de leurs expériences personnelles de victimisation, de leurs expériences de guerre lorsque celle-ci se déroule près d'eux, ainsi qu'au travers des récits relayés par les mass media. Quatre études testent l'hypothèse que les croyances des individus dépendent des niveaux et des types d'expériences de guerre auxquels ils ont été exposés, c'est-à-dire, des contextes informatifs et normatifs, micro et macro dans lesquels ils sont insérés. Ces études ont été réalisées dans le contexte des guerres qui, entre 1991 et 2001, ont suivi la dissolution de la Yougoslavie et durant lesquelles de nombreuses atrocités de guerre ont été commises, causant une victimisation massive de la population. Afin d'étudier le contenu et l'impact des expériences de guerre sur chaque niveau d'analyse, différentes stratégies méthodologiques ont été utilisées, des analyses quantitatives sur une enquête représentative d'opinion publique aux analyses qualitatives de contenu de médias et de discours politiques. L'étude 1 étudie l'impact des expériences de guerre individuelles et régionales sur l'acceptation et l'attribution de la culpabilité collective par les individus. Elle examine aussi l'impact du type de victimisation régionale : exposition à la violence symétrique (i.e., violence qui touche les membres de différents groupes ethniques, y compris les adversaires) et asymétrique. L'étude 2 se penche sur les circonstances structurelles et politiques qui augmentent l'attribution de culpabilité collective. Alors que les recherches précédentes ont mis l'accent sur le rôle de la victimisation passée, l'étude 2 teste l'hypothèse que la stratégie de démobilisation politique utilisée par les élites pour faire face à l'insatisfaction publique peut encourager l'attribution de la culpabilité à l'exogroupe. Les études 3 et 4 étudient, principalement dans le contexte croate, la construction rhétorique du récit de guerre politisé dominant (étude 3) et son entretien à travers la délégitimation publique des représentations alternatives (critiques] (étude 4). L'étude 4 examine aussi la probabilité qu'ont les membres de groupe fortement identifiés d'adhérer à des points de vue sur la guerre critiques et publiquement délégitimés.
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L'évolution des connaissances et des compétences en matière d'évaluation et de gestion du risque de violence a permis une indiscutable avancée. Néanmoins les instruments utilisés restent encore source de controverses et prêtent le flanc à de nombreuses critiques. Dans ce contexte le climat sécuritaire actuel fait peser une lourde pression sur les équipes soignantes qui ont aussi à faire face à la violence des patients. Une réflexion sur les possibilités et les limites autant du soin que de la privation de liberté permet, peut-être d'envisager ce qu'est un risque acceptable. Evolution of knowledge and skills in violence risk management and assessment allowed an indisputable progress. Nevertheless instruments used such as HCR-20 still remain source of controversy and gives occurrence to numerous criticisms. In this context, the current high security climate puts added pressure on the medical teams which also have to deal with the violence of patients. A reflection on the possibilities and the limits of care as well as freedom deprivation may allow us to envision what is an acceptable risk.
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Les problèmes de santé mentale (détresse psychique, dépression, burn-out, etc.) sont une préoccupation grandissante dans les sociétés occidentales. Ils se caractérisent par de gros risques de rechutes et de chronicisation (Lopez, Mathers, Ezzati, Jamison, Murray, 2006; The WHO World Mental Health Survey Consortium, 2004), ainsi que par des conséquences dramatiques pour les personnes qui en sont les victimes. Pour les organisations - et la police n'échappe pas à ce phénomène - ces problèmes constituent un défi majeur puisqu'ils sont associés à des épisodes d'absences prolongées et à une diminution importante de l'efficacité au travail. [Auteur]
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Dating violence prevention programs, which originated in the United States, are beginning to be implemented elsewhere. This article presents the first adaptation of a violence prevention program for a European culture, Francophone Switzerland. A U.S. dating violence prevention program, Safe Dates (Foshee & Langwick, 1994), was reviewed in 19 youth and 4 professional focus groups. The most fundamental program concepts--"dating" and "violence"--are not the same in Switzerland and the United States. Swiss youth were not very focused on establishing monogamous romantic relationships, and there is no ready translation for "dating." Violence has not become the focus of a social movement in Switzerland to the same extent that it has in the United States, and distinctions among terms such as "dating violence" and "domestic violence" are not well known. Psychoeducational approaches are also less common in the Swiss context. As the movement to prevent violence extends worldwide, these issues need greater consideration.
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(Résumé de l'ouvrage) La violence dans nos sociétés ne semble pas diminuer; bien au contraire, elle resurgit toujours avec des moyens et des stratagèmes de plus en plus perfectionnés, provoquant la destruction de la vie humaine et mettant en danger son épanouissement. Avec la rationalisation des activités dans de nombreux secteurs de la vie, la violence et ses moyens se sont rationalisés aussi, pour mieux servir le pouvoir et la force. Les armes sous toutes leurs formes deviennent ainsi une marchandise pour soutenir les économies des pays. Les religions provoquent-elles vraiment la violence? Si elles n'affichent pas ouvertement une telle intention, peuvent-elles induire des actes violents? Dans l'éventualité où les religions ne sont pas vraiment à l'origine de violences, on peut cependant se demander si, par elles-mêmes, elles peuvent contribuer à une diminution de la violence dans les sociétés et créer la paix. Quelques spécialistes universitaires, enseignant et chercheurs, se posent ces questions et tentent d'y apporter une réponse.