25 resultados para Palmer, Sophia M. (Sophia Matilda), Lady, 1852-1915.
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Abstract:This article illustrates Angela Carter's literary practice through her utilization of "Sleeping Beauty" in the radio play Vampirella and its prose variation The Lady of the House of Love. It argues that she vampirised European culture as she transfused old stories into new bodies to give them new life and bite. Carter's experiments with forms, genres and mediums in her vampire fiction capture the inherent hybridity of the fairy tale as it sheds new light on her main source, Charles Perrault's La Belle au bois dormant, bringing to the fore the horror and terror as well as the textual ambiguities of the French conte that were gradually obscured in favor of the romance element. Carter's vampire stories thus trace the 'dark' underside of the reception of the tale in Gothic fiction and in the subculture of comic books and Hammer films so popular in the 1970s, where the Sleeping Beauty figure is revived as a femme fatale or vamp who takes her fate in her own hands.Résumé:Cet article s'attache à montrer comment l'utilisation de La Belle au bois dormant dans deux histoires de vampire d'Angela Carter, la pièce radiophonique Vampirella et sa réécriture en prose The Lady of the House of Love, illustre la pratique littéraire de l'auteur, qui consiste à vampiriser la culture européenne et à transfuser les vieilles histoires dans de nouvelles formes, genres, et médias afin de leur donner une nouvelle vie. Le traitement du conte de fée permet d'aborder un aspect essentiel de la démarche créative de l'auteur, tout en offrant un éclairage inédit sur le conte de Perrault. En effet, Carter met en évidence les éléments inquiétants et l'atmosphère de menace qui caractérisent la deuxième partie du conte, tout en jouant sur les ambiguités du texte français souvent négligés au profit de la veine romanesque. A cet égard, ses histoires de vampire peuvent se lire comme une réflexion sur la réception 'obscure' du conte de fées dans la culture populaire, qui voit le personnage de la Belle au bois dormant prendre son destin en main et se réinventer en femme fatale ou vamp dans la bande dessinée et les séries B des années 1970.
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Ainsi que l'affirmaient les premiers narratologues, le récit est une forme qui transcende les médias et si l'on peut reconnaître ses « avatars » jusque dans les jeux de rôle et les jeux vidéo, alors la confrontation entre narratologie et ludologie peut s'avérer une étape incontournable dans la refondation des concepts de la théorie du récit. Ainsi que l'affirmait récemment Werner Wolf : « une approche intermédiale peut [...] contribuer à éviter les généralisations unilatérales que l'on a pu observer dans les recherches mono-médiales antérieures » en particulier dans les travaux « centrés sur les textes verbaux » (Wolf 2003 : 193, n.t.). En retour, on peut espérer que ce recadrage conceptuel offre un point de vue nouveau sur les phénomènes narratifs, dont l'impact pourrait aller jusqu'à transformer notre appréhension des romans de l'âge baroque jusqu'aux fictions télévisuelles qui dominent le paysage médiatique contemporain. Ce numéro des Cahiers de narratologie est issu d'une journée d'étude qui s'est tenue à l'Université de Lausanne (UNIL) le 14 février 2014. Cette journée était organisée par Raphaël Baroni, Marc Marti, Claire Clivaz et Frédéric Kaplan et elle a bénéficié du soutien de l'EFLE (UNIL), du LADHUL (UNIL), du LIRCES (Université de Nice Sophia Antipolis), du DHLAB (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne) et du Réseau romand de narratologie.