261 resultados para Maladie mental grave
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Résumé De nombreux essais cliniques randomisés ont démontré l'efficacité de l'adalimumab chez les patients atteints de maladie de Crohn modérée à sévère. Néanmoins, l'expérience sur le long terme est très limitée dans la pratique médicale quotidienne. But : Vérifier l'efficacité, la sûreté et l'adéquation de l'adalimumab dans une cohorte suisse multicentrique de patients atteints de maladie de Crohn. Méthode : Nous avons étudié rétrospectivement les dossiers de patients atteints de la maladie de Crohn traités par adalimumab sur une période de 3 ans. L'activité de la maladie a été mesurée par l'Index de Harvey-Bradshaw (HBI). Une rémission correspondant à un score <4 points et une réponse clinique à une diminution du HBI de >3 points par rapport au score pré-traitement. Pour évaluer l'adéquation de l'adalimumab, nous avons utilisé les critères développés par l'European Panel on the Appropriateness of Crohn's disease Therapy (EPACT II). Résultats : Les dossiers de 55 patients ont été analysés. Le taux de rémission et de réponse observés après 4 à 6 semaines était respectivement de 52.7% et 83.6%. La rémission a été maintenue à 12, 24 et 52 semaines chez respectivement 89.6%, 72.4% et 44.7% des patients. La rémission et la réponse clinique au traitement n'étaient pas correlés au status tabagique du patient, à la localisation ou la durée de la maladie, à la dose totale reçue le premier mois ou à un précédent traitement par infliximab. Le taux de rémission après 4 à 6 semaines de traitement était significativement plus élevé chez les patients ayant développés une intolérance à l'infliximab par rapport à ceux devenus réfractaires à ce traitement. L'adalimumab a été globalement bien toléré. 59 % des indications à l'adalimumab ont été adéquates. Conclusion : L'adalimumab peut être considéré comme un traitement efficace et approprié à long terme chez les patients avec une maladie de Crohn modérée à sévère.
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L'hétérotopie sous-corticale en bandes ou double-cortex est une malformation cérébrale causée par une interruption de la migration des neurones du néocortex pendant sa formation. La souris HeCo est un modèle murin de cette affection, caractérisée par un amas de neurones corticaux dans la substance blanche sous-corticale. Les signes cliniques de cette maladie sont le plus souvent une épilepsie réfractaire, un retard développemental et mental. Chez l'homme, l'hétérotopie se trouve en partie en profondeur du cortex somatotopique moteur et sensitif et semble participer à leurs fonctions. L'IRM fonctionnelle a montré lors d'une tâche motrice (taper des doigts), l'activation en plus du cortex moteur controlatéral du cortex hétérotopique sous-jacent. La pathogenèse des malformations corticales est toujours mal comprise, c'est pourquoi il est important d'avoir plusieurs modèles animaux. Jusqu'il a peu, il n'existait que le rat TISH, découvert en 1997, dont la génétique n'est pas connue à ce jour. La souris HeCo est un nouveau modèle animal de malformation corticale dont le gène muté impliquant une protéine associée aux microtubules a été découvert récemment. Elle partage avec les cas humains un seuil épileptique abaissé et un certain retard développemental. Objectif : Déterminer si le cortex hétérotopique de la souris HeCo est activé lors d'une tâche sensitive (exploration de l'environnement à l'aide des vibrisses du museau). Méthode : Chez la souris, les vibrisses sont des organes sensitifs essentiels dans l'exploration de l'environnement. Pour déterminer si le cortex hétérotopique est actif lors d'une tâche sensitive, on utilisera donc un exercice de découverte d'une cage enrichie en stimulus. Afin de visualiser les régions du cerveau actives, on utilisera plusieurs méthodes: l'autoradiographie ([14C]2- deoxyglucose, 2-DG) et l'immunohistochimie c-Fos. Le 2-DG est un analogue du glucose qui se fixe dans les régions cérébrales métaboliquement actives, ici impliquées dans la sensibilité. Il est injecté dans le péritoine de la souris à jeun avant l'exploration. Le contrôle négatif se fera en coupant les vibrisses d'un côté avant la tâche sensitive. A la fin de la tâche, on prélève des coupes du cerveau pour mesurer l'autoradioactivité. L'immunohistochimie c-Fos est réalisée sur les cerveaux de souris ayant effectué la même tâche sensitive et détecte une protéine d'activation neuronale. Afin de détecter une activation de l'hétérotopie à plus long terme, on utilisera la cytochrome oxydase, une enzyme qui met en évidence les régions contenant beaucoup de mitochondries, donc métaboliquement très actives. Résultats : La cytochrome oxydase a marqué de façon égale le cortex homotopique de la souris HeCo et le cortex des souris contrôle. Par ailleurs, chez le mutant, elle a montré un faible marquage dans la partie médiale de l'hétérotopie et des zones de marquage plus intenses dans sa partie latérale. L'autoradiographie 2-DG a montré un pattern classique d'activation du cortex homotopique du côté stimulé, avec une intensité plus marquée dans la couche IV. Du même côté, l'hétérotopie latérale montre une intensité similaire à celui de la couche IV. Du côté non stimulé, on note une intensité faible, tant dans le cortex homotopique que dans le cortex hétérotopique. L'immunohistochimie c-Fos a montré une nette différence entre l'hémisphère stimulé et l'hémisphère non stimulé dans la couche IV comme dans l'hétérotopie. Il existe, tant du côté stimulé que du côté non stimulé, un gradient dans l'hétérotopie, le marquage latéral étant du même ordre que dans la couche IV alors qu'il est moins intense médialement. Conclusion : l'hétérotopie corticale latérale, située en particulier sous le cortex somatosensoriel, semble traiter l'information périphérique controlatérale dans le même ordre que le cortex homotopique.
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Il a été suggéré que l'hystérie avait disparu et n'était qu'un concept ancien, stigmatisant et péjoratif, voire erroné, reflétant l'incapacité de la communauté médicale à établir parfois un diagnostic. Actuellement ces troubles, appelés troubles dissociatifs ou de conversion, restent pourtant une réalité clinique fréquente et invalidante pour les patients. Plusieurs études et revues ont tenté de mieux décrire la présentation clinique, mais également de mieux comprendre les mécanismes neurobiologiques impliqués dans ces troubles grâce au développement de certaines techniques d'imagerie cérébrale. Si les corrélats neurobiologiques sont mieux compris, des traitements efficaces manquent encore et seule une prise en charge multidisciplinaire (généralistes, neurologues et psychiatres) et individualisée peut apporter un bénéfice au patient. It has been suggested that hysteria had waned and was an old-fashioned, stigmatizing and false concept, reflecting the incapacity of the medical community to establish a diagnosis in certain situations. Nowadays, however, those disturbances, now referred to as conversion or dissociative disorders, still remain a frequent and incapacitating condition that every clinician faces. These past decades, several studies have tried to better describe their clinical presentation and their neurobiological mechanisms, with the help of the development of new neuroimaging techniques. If the neurobiological correlates are now better understood, efficient treatments are still lacking and only a multidisciplinary (general practitioners, neurologists and psychiatrists) and individually-tailored therapy might be beneficial to the patients.
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AIM: To assess self-perceived health status and mental health outcomes of former extremely low-birth-weight (ELBW) infants at young adulthood compared with community norms and to analyse predictors of poor outcome. METHODS: Fifty-five ELBW adults, 18 men (33%), with median (range) gestational age of 28.7 (25.0-34.0) weeks and birth weight of 930 (680-990) grams, born in Switzerland, were included. They self-rated their health status and mental health at a mean (range) age of 23.3 (21.8-25.9) years. Health status was measured by the Medical Outcomes Study Short Form-36 questionnaire and mental health by the Brief Symptom Inventory. RESULTS: The mean scores for both outcome measures were in the normal range. However, the study group self-rated significantly higher physical health status and lower mental health status compared with the community norms, and scores for self-perceived mental health tended to be worse in the former. ELBW adults reported more problems in socio-emotional role functioning compared with the community norms. Female sex was associated with poorer and bronchopulmonary dysplasia with better mental health status. CONCLUSION: Health status and mental health of former ELBW adults were overall satisfying. However, the comparison with the community norms revealed differences, which may be important for parental and patient counselling and developing support strategies.
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Background: The objective of this study was to determine if mental health and substance use diagnoses were equally detected in frequent users (FUs) compared to infrequent users (IUs) of emergency departments (EDs). Methods: In a sample of 399 adult patients (>= 18 years old) admitted to a teaching hospital ED, we compared the mental health and substance use disorders diagnoses established clinically and consigned in the medical files by the ED physicians to data obtained in face-to-face research interviews using the Primary Care Evaluation of Mental Disorders (PRIME-MD) and the Alcohol, Smoking and Involvement Screening Test (ASSIST). Between November 2009 and June 2010, 226 FUs (>4 visits within a year) who attended the ED were included, and 173 IUs (<= 4 visits within a year) were randomly selected from a pool of identified patients to comprise the comparison group. Results: For mental health disorders identified by the PRIME-MD, FUs were more likely than IUs to have an anxiety (34 vs. 16%, Chi2(1) = 16.74, p <0.001), depressive (47 vs. 25%, Chi2(1) = 19.11, p <0.001) or posttraumatic stress (PTSD) disorder (11 vs. 5%, Chi2(1) = 4.87, p = 0.027). Only 3/76 FUs (4%) with an anxiety disorder, 16/104 FUs (15%) with a depressive disorder and none of the 24 FUs with PTSD were detected by the ED medical staff. None of the 27 IUs with an anxiety disorder, 6/43 IUs (14%) with a depressive disorder and none of the 8 IUs with PTSD were detected. For substance use disorders identified by the ASSIST, FUs were more at risk than IUs for alcohol (24 vs. 7%, Chi2(1) = 21.12, p <0.001) and drug abuse/dependence (36 vs. 25%, Chi2(1) = 5.52, p = 0.019). Of the FUs, 14/54 (26%) using alcohol and 8/81 (10%) using drugs were detected by the ED physicians. Of the IUs, 5/12 (41%) using alcohol and none of the 43 using drugs were detected. Overall, there was no significant difference in the rate of detection of mental health and substance use disorders between FUs and IUs (Fisher's Exact Test: anxiety, p = 0.567; depression, p = 1.000; PTSD, p = 1.000; alcohol, p = 0.517; and drugs, p = 0.053). Conclusions: While the prevalence of mental health and substance use disorders was higher among FUs, the rates of detection were not significantly different for FUs vs. IUs. However, it may be that drug disorders among FUs were more likely to be detected.
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Behçet's disease is a systemic vasculitis affecting small and large vessels (arteries, veins, veinules), characterized by recurrent oral ulcerations, genital ulcerations, inflammation of the eye and skin lesions. It can also involve articulations, central nervous system and gastro-intestinal tract. The etiology of this disease is still unknown, but the most largely discussed hypothesis is that of an important inflammatory response triggered by an infectious agent in a genetically susceptible host. The diagnostic is a based on clinical elements, because no specific diagnostic test exists. The treatment of Behçet's disease is depending on the clinical involvement and has been enlarged in recent years by TNF-alpha-blockers which constitute undoubtedly an important progress in the management of this complex disease.
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The pandemic metabolic syndrome is generally attributed to our lifestyle. The current therapeutic strategies are centered on the behavioral changes and pharmacotherapy. A deeply analysis reveals the importance of the socio-cultural determinants with a "dose-responses effect according to the socio-economic level. The "syndemic" theory, which puts at the same level the socio-cultural environment, the behaviors and biomedecine, suggests a more holistic approach. This theory suggests introducing other partners of care, such cultural-mediators and welfare workers trained in the care, to have finally an approach centered on the roots of the causes. The healthcare networks centered on the management of the costs of health should not forget the socio-cultural dimension, unless wanting to select the good cases.