168 resultados para Kernspintomographie, Medizin, lunge
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Background: There is increasing evidence that hypoxia induces inflammation in the gastrointestinal tract. The clinical impact of hypoxia in patients with inflammatory bowel disease (IBD) is so far poorly investigated. Aim: We wanted to evaluate if flights and journeys to regions >= 2000 meter above sea level are associated with the occurrence of flares in IBD patients in the following 4 weeks. Methods: A questionnaire was completed by inpatients and outpatients of the IBD clinics of three tertiary referral centers presenting with an IBD flare. Patients were inquired about their habits in the 4 weeks prior to the flare. Patients with flares were matched with an IBD group in remission during the observation period (according to age, gender, smoking habits, and medication). Results: A total of 103 IBD patients were included (43 Crohn's disease (CD), whereof 65% female, 60 ulcerative colitis, whereof 47% female, mean age 39.3 ± 14.6 years for CD and 43.1 ± 14.2 years for UC). Fifty-two patients with flares were matched to 51 patients without flare. Overall, IBD-patients with flares had significantly more frequently a flight and/or journey to regions >= 2000 meters above sea level in the observation period compared to the patients in remission (21/52 (40.4%) vs. 8/51 (15.7%), p = 0.005). There was a statistically significant correlation between the occurrence of a flare and a flight and/or journey to regions >= 2000 meters above sea level among CD patients with flares as compared to CD patients in remission (8/21 (38.1%) vs. 2/22 (9.1%), p = 0.024). A trend for more frequent flights and high-altitude journeys was observed in UC patients with flares (13/31 (41.9%) vs. 6/29 (20.7%), p = 0.077). Mean flight duration was 5.8 ± 4.3 hours. The groups were controlled for the following factors (always flare group cited first): age (39.6 ± 13.4 vs. 43.5 ± 14.6, p = 0.102), smoking (16/52 vs. 10/51, p = 0.120), regular sports activities (32/52 vs. 33/51, p = 0.739), treatment with antibiotics in the 4 weeks before flare (8/52 vs. 7/51, p = 0.811), NSAID intake (12/52 vs. 7/51, p = 0.221), frequency of chronic obstructive pulmonary disease (both groups 0) and oxygen therapy (both groups 0). Conclusion: IBD patients with a flare had significantly more frequent flights and/or high-altitude journeys within four weeks prior to the IBD flare compared to the group that was in remission. We conclude that flights and stays in high altitude are a risk factor for IBD flares.
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Introduction: Des unités d'attente de placement ont vu le jour pour¦répondre à la pénurie de lits d'hébergement de long séjour dans le¦Canton de Vaud et désengorger les hôpitaux aigus. Pour les patients¦qui y sont admis, la décision de placement intervient au sortir d'une¦hospitalisation aiguë, laissant peu de temps à la personne pour¦cheminer face à cette décision. Cette étude pilote vise à investiguer¦le degré de sérénité de ces patients face à l'hébergement de longue¦durée et déterminer s'il existe une relation avec la durée d'attente ou¦le décès en unité d'attente.¦Population et méthode: Personnes âgées (N = 78) admises dans¦une structure d'attente et préparation à l'hébergement de longue¦durée après un séjour hospitalier aigu. Des données démographiques,¦fonctionnelles, cognitives et affectives ont été récoltées dans les 4¦semaines après l'admission. La sérénité ressentie face à l'hébergement¦longue durée a été évaluée à l'aide d'une échelle de type Likert à¦quatre niveaux (pas du tout/plutôt pas/plutôt/tout à fait serein).¦Résultats: Les patients étaient âgés de 85.6 ans en moyenne, 74%¦(58/78) étaient des femmes, 47% (37/78) avaient des troubles cognitifs¦et 35% (27/78) des troubles dépressifs. Globalement 24% (19/78)¦des patients se déclaraient peu ou pas du tout sereins face au¦placement. Comparés aux patients sereins, ces 19 patients étaient¦significativement (p <.05) moins âgés (83.2 ± 1.0 vs 86.8 ± 6.5 ans),¦plus dépendants dans les activités de la vie quotidienne (BAVQ 2.5 ±¦1.7 vs 3.5 ± 1.6), plus déprimés (GDS 15-items 7.0 ± 3.5 vs 4.4 ± 3.0),¦et avaient plus souvent des antécédents de chutes (95% vs 75%). En¦analyse multivariée, le manque de sérénité restait significativement¦associé à une dépendance plus élevée dans les BAVQ, à un score¦GDS plus élevé ainsi qu'aux antécédents de chute. Il n'y avait pas de¦différence significative en termes de durée moyenne de séjour avant le¦placement (90.0 ± 57.3j vs 87.8 ± 73.2, médianes 85 vs 57, P = .45), ni¦de mortalité dans l'unité d'attente (5% vs 5%) entre les deux groupes¦de patients.¦Conclusion: Près d'un quart des patients en unité d'attente se¦déclarent peu sereins face à la perspective du placement. Ces patients¦sont plus dépendants, ont des antécédents de chutes et sont plus¦déprimés, ce qui souligne l'importance d'une identification précoce de¦ces patients afin de leur offrir un soutien dans cette période difficile de¦transition dans leur parcours de vie.
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Introduction : L'ostéoporose et/ou les fractures liées à la grossesse sont souvent sous-diagnostiquées. Nous rapportons 2 cas de fractures diagnostiquées peu après l'accouchement de 2èmes grossesses. Patientes. Cas 1. Patiente de 30 ans présentant des dorso-lombalgies à la fin de sa 2ème grossesse. Une IRM après l'accouchement montre 2 fractures vertébrales (L1 et L2). Densité minérale osseuse (DMO): T-score colonne: -3.9 DS, col fémoral -1.7 DS et hanche totale -0.6 DS. Cas 2. Patiente de 32 ans, présentant des douleurs fessières à la fin de sa 2ème grossesse. L'IRM pelvienne après l'accouchement montre une fracture de l'aile sacrée droite S1-S3 et de l'aile sacrée gauche S1.DMO: T-score colonne -1.4 DS, col fémoral 0.2 DS et hanche totale 0.0 DS. La microarchitecture est normale (TBS 1.429). Nous retenons dans le 1er cas le diagnostic d'une ostéoporose fracturaire liée à la grossesse. De l'ibandronate trimestriel iv est prescrit. Dans le 2ème cas, au vu de la DMO quasi normale, de la trabéculométrie normale et du site atypique de la fracture, nous concluons à une fracture non ostéoporotique sur augmentation du stress mécanique lié à la grossesse. Aucun traitement à visée osseuse n'est prescrit. Discussion : " L'ostéoporose " liée à la grossesse et à l'allaitement se manifeste le plus souvent par des fractures vertébrales non traumatiques pendant le 3ème trimestre de la 1ère grossesse ou durant le post-partum. Une DMO et un bilan à la recherche d'une cause secondaire sont indispensables. Cette pathologie est sous-diagnostiquée, car les douleurs dorsolombaires sont souvent mises sur le compte d'une hyperlaxité ligamentaire physiologique liée aux hormones. Les facteurs de risque sont les mêmes que pour une ostéoporose post-ménopausique. Les apports bas en calcium et en vitamine D3 ainsi qu'un capital osseux moindre à la fin de l'adolescence seraient des facteurs prédisposants. La DMO lombaire diminue de 7.6 +/-0.1%, celle du corps entier de 3.9 +/-0.1% pendant la grossesse et l'allaitement. Habituellement on assiste à une récupération de la DMO dans les mois qui suivent la fin de l'allaitement. Conclusion : Devant des douleurs rachidiennes en fin de grossesse il faut évoquer une fracture ostéoporotique liée à la grossesse. La densitométrie osseuse peut aider au diagnostic même s'il faut l'interpréter prudemment dans les mois qui suivent l'accouchement. Il n'y a pas de consensus concernant le traitement spécifique.
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Des données récentes suggèrent que les gènes ABCB1 et CYP3A5 sont impliqués dans le contrôle de la tension artérielle chez l'homme. Les gènes ABCB1 et CYP3A5 sont bien connus pour interagir l'un avec l'autre dans le métabolisme et le transport de nombreux médicaments, mais on sait peu de choses sur leurs rôles dans les processus physiologiques endogènes chez l'homme. Si les gènes ABCB1 et CYP3A5 influencent la tension artérielle par leur action sur des substrats endogènes, comme l'aldostérone, cela pourrait avoir des conséquences importantes pour le traitement des sujets hypertendus ainsi que dans le domaine de la pharmacogénétique. Ces gènes semblent influencer la tension artérielle par l'intermédiaire du système rénine-angiotensin- aldostérone via la réabsorption tubulaire rénale de sodium. Ces résultats soulignent l'importance de tenir compte des interactions gène-gène et le rôle clé de la consommation en sel comme modificateur d'effet en génétique de l'hypertension. Si ces résultats sont confirmés dans plusieurs études indépendantes, cela ouvre la voie vers un nouveau mécanisme de contrôle de la tension artérielle chez l'homme.
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Background: The objective of this study was to determine if mental health and substance use diagnoses were equally detected in frequent users (FUs) compared to infrequent users (IUs) of emergency departments (EDs). Methods: In a sample of 399 adult patients (>= 18 years old) admitted to a teaching hospital ED, we compared the mental health and substance use disorders diagnoses established clinically and consigned in the medical files by the ED physicians to data obtained in face-to-face research interviews using the Primary Care Evaluation of Mental Disorders (PRIME-MD) and the Alcohol, Smoking and Involvement Screening Test (ASSIST). Between November 2009 and June 2010, 226 FUs (>4 visits within a year) who attended the ED were included, and 173 IUs (<= 4 visits within a year) were randomly selected from a pool of identified patients to comprise the comparison group. Results: For mental health disorders identified by the PRIME-MD, FUs were more likely than IUs to have an anxiety (34 vs. 16%, Chi2(1) = 16.74, p <0.001), depressive (47 vs. 25%, Chi2(1) = 19.11, p <0.001) or posttraumatic stress (PTSD) disorder (11 vs. 5%, Chi2(1) = 4.87, p = 0.027). Only 3/76 FUs (4%) with an anxiety disorder, 16/104 FUs (15%) with a depressive disorder and none of the 24 FUs with PTSD were detected by the ED medical staff. None of the 27 IUs with an anxiety disorder, 6/43 IUs (14%) with a depressive disorder and none of the 8 IUs with PTSD were detected. For substance use disorders identified by the ASSIST, FUs were more at risk than IUs for alcohol (24 vs. 7%, Chi2(1) = 21.12, p <0.001) and drug abuse/dependence (36 vs. 25%, Chi2(1) = 5.52, p = 0.019). Of the FUs, 14/54 (26%) using alcohol and 8/81 (10%) using drugs were detected by the ED physicians. Of the IUs, 5/12 (41%) using alcohol and none of the 43 using drugs were detected. Overall, there was no significant difference in the rate of detection of mental health and substance use disorders between FUs and IUs (Fisher's Exact Test: anxiety, p = 0.567; depression, p = 1.000; PTSD, p = 1.000; alcohol, p = 0.517; and drugs, p = 0.053). Conclusions: While the prevalence of mental health and substance use disorders was higher among FUs, the rates of detection were not significantly different for FUs vs. IUs. However, it may be that drug disorders among FUs were more likely to be detected.
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A prospective cross-over study was performed in a general practice environment to assess and compare compliance data obtained by electronic monitoring on a BID or QD regimen in 113 patients with hypertension or angina pectoris. All patients were on a BID regimen (nifedipine SR) during the first month and switched to QD regimen (amlodipine) for another month. Taking compliance (i.e. the proportion of days with correct dosing) improved in 30% of patients (95% confidence interval 19 to 41%, p < 0.001), when switching from a BID to a QD regimen, but at the same time there was a 15% increase (95% confidence interval 5 to 25%, p < 0.02) in the number of patients with one or more no-dosing days. About 8% of patients had a low compliance rate, irrespective of the dosage regimen. Actual dosage intervals were used to estimate extent and timing of periods with unsatisfactory drug activity for various hypothetical drug durations of action, and it appears that the apparent advantage of QD regimen in terms of compliance is clinically meaningful only, when the duration of activity extents beyond the dosage interval in all patients.
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In recent years, management of abdominal pain in emergency care units (ECU) has undergone a radical change. Chronic work overload of ECU and increase in severity and complexity of cases required an optimal medical imaging method, such as ultrasound, to establish an accurate diagnosis as quickly as possible. A great variety of causes may cause acute abdominal pain and the role of sonography is to accurately distinguish between these aetiologies. For the application of sonography, perhaps more so than with other imaging methods, a perfect knowledge of sonographical characteristics and technical possibilities is essential to achieve an optimal answer. The purpose of this review is to present and discuss the sonographic characteristics of extra-digestive causes of acute abdominal pain such as splenic infarction, thoracic pathologies, urinary and gynaecologic diseases or retroperitoneal pathologies.
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Introduction: L'utilisation de marqueurs de l'inflammation comme la CRP pour le diagnostic, le pronostic et le suivi lors de pneumonie acquise dans la communauté (PAC) est une méthode rapide et bon marché. Cependant son utilité reste controversée etles avis d'expert divergent. Au CHUV, la CRP est dosée systématiquement chez les patients hospitalisés avec une PAC. L'objectif de ce travail est double: 1) effectuer une revue systématique de la littérature; 2) mieux comprendre l'usage et la perception de l'utilité clinique de la CRP en analysant la pratique des médecins du CHUV. Méthode: Nous avons envoyé un questionnaire par email à 2 reprises à tous les médecins assistants et chefs de clinique du service de médecine interne (SMI) et du centre interdisciplinaire des urgences (CIU) du CHUV. Les questions portaient sur la pratique clinique et sur la perception de l'utilité de la CRP dans le diagnostic, le pronostic et le suivi de patients hospitalisés pour une PAC. Résultats: Les résultats de la revue systématique sont présentés et analysés en intégrant les réponses issues du questionnaire. Nous avons reçu 53 réponses sur les 125 questionnaires envoyés. 62% des médecins interrogés demandent un dosage de la CRP dans >90% des cas lors d'une suspicion de PAC basée sur la clinique contre 45% si en plus la radiologie parle en faveur d'une PAC. 75% des médecins répètent ce dosage 1 à 4 fois durant le suivi. La raison principale évoquée est la suspicion d'une évolution défavorable et, plus rarement, la présence de comorbidités. Quand on questionne les médecins sur l'utilité de la CRP,on observe que seulement 30% pensent que la CRP est utile pour le diagnostic de PAC et 28% pour exclure une PAC lors de suspicion clinique. De même, 25% des médecins pensent qu'elle est utile dans le suivi des patients et 9% pour évaluer le pronostic de la PAC. On ne trouve pas d'association entre le niveau de formation et l'usage ou l'appréciation de l'utilité de la CRP. Conclusion: Les médecins assistants et les chefs de clinique du SMI et du CIU du CHUV dosent très souvent la CRP chez les patients hospitalisés pour une PAC. Leur motivation n'est ni liée à l'éventuelle valeur diagnostique de cet examen biologique,ni à son hypothétique valeur pour le pronostic et le suivi.