24 resultados para Joá-bravo
Resumo:
Cette recherche sur les jeux d'argent et de hasard au sein de la population des jeunes résidents Suisses avait trois objectifs. Pour avoir des données de base, nous nous sommes d'une part intéressés à la prévalence de ce comportement et, basé sur des critères de fréquence, avons mis en évidence une population plus à risque de subir des conséquences néfastes du jeu;à savoir ceux qui jouent au minimum une fois par semaine. Le deuxième objectif était de déterminer s'il existait une association entre la fréquence du jeu et 1) l'utilisation de substances, 2) une mauvaise santé mentale et/ou 3) un faible support social, comme cela a été décrit dans la littérature pour les joueurs pathologiques. Finalement, pour savoir si les joueurs fréquents étaient «fixés» sur un seul type de jeu ou au contraire jouaient de manière non-sélective, nous avons effectué la corrélation entre la fréquence de jeu et le nombre de jeux différents dans lesquels les jeunes étaient impliqués.Pour ces analyses, nous avons utilisé la base de données de l'Enquête Suisse sur la Santé 2007, une étude transversale interrogeant des résidents suisses âgés de 15 ans ou plus. Cette enquête a été menée en deux étapes: 1) un questionnaire téléphonique (taux de réponse: 66.3%) puis 2) un questionnaire écrit (taux de réponse: 80.5% de ceux qui ont répondu à l'interview téléphonique). En tenant compte de la pondération pour l'échantillon de participants ayant répondu aux deux types d'interviews, nous avons considéré uniquement les personnes âgées de 15 à 24 ans. Au total 1116 (582 hommes) participants ont été retenus pour notre étude.Pour répondre au second objectif, nous avons comparé trois groupes. Les non-joueurs (NJ, n=577), les joueurs occasionnels (JO, n=388) et les joueurs fréquents (JF, n=151) ont été étudiés d'abord grâce à des analyses bivariées, puis à une régression multinomiale permettant de tenir compte des facteurs confondants. La sélection des variables pour la régression a été basée sur une méthode «bootstrap» permettant de produire des résultats représentatifs de la population entière et pas uniquement de l'échantillon analysé.Nous avons procédé de manière similaire pour répondre à la troisième question de recherche, mais en comparant uniquement les joueurs occasionnels et les joueurs fréquents.Les résultats ont mis en évidence que 48.3% des jeunes résidents suisses étaient impliqués dans au moins un type de jeu dans l'année précédente. Par ailleurs, 13.5% (n=151) des 15 à 24 ans jouaient au minimum une fois par semaine.Au niveau bivarié, la fréquence de jeu était associée à des facteurs sociodémographiques comme le sexe masculin, l'âge (les JO étant les plus âgés), et le revenu personnel. La fréquence de jeu était également significativement associée au fait de fumer du tabac quotidiennement, d'être actuellement fumeur de cannabis et d'avoir une consommation d'alcool à risque (beuveries). La mauvaise santé mentale (épisode de dépression majeure ou détresse psychologique) et le faible support relationnel (personne de confiance dans l'entourage ou activités de loisirs) n'étaient pas associés à la fréquence de jeu de manière significative, bien qu'une nette tendance en faveur des NJ ait pu être mise en évidence. Au niveau multivarié, les JO et JF étaient plus âgés, plus souvent de sexe masculin et habitaient plus souvent en Suisse romande que les NJ. Les JO étaient plus à risque que les NJ de se soumettre à des beuveries de manière occasionnelle et les JF étaient plus à risque que les NJ d'être des fumeurs de tabac quotidiens.En comparant les JO et les JF, nous avons obtenu une correlation élevée (r=0.85;p<0.0001) entre la fréquence de jeu et le nombre de jeux dans lesquels les jeunes étaient impliqués. Ceci indiquant que les JF ne semblent pas très sélectifs quant au type de jeu auquel ils jouent.Dans la mesure où le jeu est un comportement très prévalent au sein de la population des jeunes résidents suisses, il doit probablement être vu comme une conduite faisant partie des comportements exploratoires de l'adolescence. Néanmoins, au vu des comportements à risque qui y sont associés, la question du jeu devrait être soulevée par les médecins s'occupant de jeunes adultes à des fins de prévention.
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During the past decades, anticancer immunotherapy has evolved from a promising therapeutic option to a robust clinical reality. Many immunotherapeutic regimens are now approved by the US Food and Drug Administration and the European Medicines Agency for use in cancer patients, and many others are being investigated as standalone therapeutic interventions or combined with conventional treatments in clinical studies. Immunotherapies may be subdivided into "passive" and "active" based on their ability to engage the host immune system against cancer. Since the anticancer activity of most passive immunotherapeutics (including tumor-targeting monoclonal antibodies) also relies on the host immune system, this classification does not properly reflect the complexity of the drug-host-tumor interaction. Alternatively, anticancer immunotherapeutics can be classified according to their antigen specificity. While some immunotherapies specifically target one (or a few) defined tumor-associated antigen(s), others operate in a relatively non-specific manner and boost natural or therapy-elicited anticancer immune responses of unknown and often broad specificity. Here, we propose a critical, integrated classification of anticancer immunotherapies and discuss the clinical relevance of these approaches.
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OBJECTIVES: Studies investigating suicidal behaviour in psychosis rarely focus on incidence cohorts of first-episode patients. This is important, because patients who refuse study participation have higher rates of comorbid substance use disorders and longer duration of untreated psychosis as well as worse course illness, variables potentially linked to higher prevalence of suicidal behaviour. The aims of the present study were therefore to examine the prevalence and predictors of suicide and suicide attempt before and during the first 18-24 months of treatment. METHOD: A retrospective file audit of 661 patients was carried out. RESULTS: Six patients (0.9%) died by suicide, 93 (14.3%) attempted suicide prior to entry, and 57 (8.7%) did so during treatment. Predictors of suicide attempt were: previous attempt (odds ratio (OR)=45.54, 95% confidence interval (CI)=9.46-219.15), sexual abuse (OR=8.46, 95%CI=1.88-38.03), comorbid polysubstance (OR=13.63, 95%CI=2.58-71.99), greater insight (OR=0.17, 95%CI=0.06-0.49), lower baseline Global Assessment of Functioning Scale and Scale of Occupational and Functional Assessment score (OR=0.96, 95%CI=0.62-0.91; OR=0.98, 95%CI=0.95-0.99), and longer time in treatment (OR=1.05, 95%CI=1.03-1.08). CONCLUSIONS: The prevalence of suicidal behaviour was high, indicating that suicidal behaviour in incidence populations is higher than in non-epidemiological cohorts of first-episode patients. The rate of repetition of suicide attempt among the sample, however, was lower than expected, suggesting that specialist services can play a role in reducing suicide risk.