58 resultados para Inglaterra História 1970
Resumo:
Average physical stature has increased dramatically during the 20th century in many populations across the world with few exceptions. It remains unclear if social inequalities in height persist despite improvements in living standards in the welfare economies of Western Europe. We examined trends in the association between height and socioeconomic indicators in adults over three decades in France. The data were drawn from the French Decennial Health Surveys: a multistage, stratified, random survey of households, representative of the population, conducted in 1970, 1980, 1991, and 2003. We categorised age into 10-year bands, 25-34, 35-44, 45-54 and 55-64 years. Education and income were the two socioeconomic measures used. The slope index of inequality (SII) was used as a summary index of absolute social inequalities in height. The results show that average height increased over this period; men and women aged 25-34 years were 171.9 and 161.2 cm tall in 1970 and 177.0 and 164.0 cm in 2003, respectively. However, education-related inequalities in height remained unchanged over this period and in men were 4.48 cm (1970), 4.71 cm (1980), 5.58 cm (1991) and 4.69 cm (2003), the corresponding figures in women were 2.41, 2.37, 3.14 and 2.96 cm. Income-related inequalities in height were smaller and much attenuated after adjustment for education. These results suggest that in France, social inequalities in adult height in absolute terms have remained unchanged across the three decades under examination.
Resumo:
Résumé Cette recherche analyse les transformations de la gouvernance d'entreprise et des relations industrielles entre 1970 et 2008 dans le contexte suisse, en mettant l'accent sur les changements survenus depuis les années 1990. Elle se centre sur le secteur de l'industrie des machines, de l'électrotechnique et de la métallurgie -noyau historique du capitalisme helvétique et principal employeur et exportateur industriel du pays - et discute l'hypothèse de la convergence des économies coordonnées vers le modèle libéral. Elle examine d'abord les formes de coordination hors-marché qui se sont consolidées entre les élites économiques suisses au cours de la période d'après-guerre. Les stratégies d'innovation incrémentale des grandes sociétés étaient soutenues par une gouvernance marquée par la faible pression des marchés des capitaux, en raison notamment de la forte concentration de l'actionnariat, de mécanismes protectionnistes en matière d'accès au contrôle des sociétés, ainsi que d'une grande interdépendance entre banques et entreprises. Cette interdépendance apparaît dans la forte densité du réseau d'interconnexions des Conseils d'administration, où les principales banques tiennent une place centrale. Le réseau met également en relation les sociétés du secteur entre elles, ainsi qu'avec des firmes actives sur d'autres marchés, ce qui témoigne de l'irréductibilité des stratégies industrielles à une pure logique de compétition centrée sur les marchés. Les stratégies à long terme du management peuvent également s'appuyer sur un système pacifié de relations industrielles, caractérisé par l'autorégulation des acteurs privés dans le cadre d'un partenariat social de branche entre des associations aux stratégies modérées, « néocorporatistes ». Nous analysons alors l'impact de la libéralisation et de la financiarisation de l'économie suisse sur la coordination des élites économiques durant les années 1990. Nous montrons que l'affirmation des fonds d'investissement a déstabilisé le système traditionnel de gouvernance d'entreprise. Ce dernier a ainsi été marqué par l'émergence d'un marché pour le contrôle de l'entreprise -fin du «capital patient » -, la dissolution de l'interdépendance entre banques et industries et plus globalement des formes de coordination hors-marché reposant sur le réseau d'interconnexions des Conseils d'administration, ainsi que par de profondes restructurations des grandes sociétés orientées vers la création de richesse pour les actionnaires. La recherche explore alors les logiques d'interactions entre la sphère de la gouvernance d'entreprise et celle des relations industrielles, l'affirmation du capital financier faisant pression sur le partenariat social dans le sens d'une flexibilisation et déréglementation du marché du travail. Par ailleurs, nous mettons en perspective le rôle central des élites dans le changement institutionnel. Loin de subir la pression des actionnaires, les préférences d'une nouvelle élite managériale au profil financier ont convergé avec les intérêts des investisseurs dans le processus de financiarisation. Ces préférences ont également participé à l'érosion du partenariat social de branche. Du côté syndical, l'émergence -ici aussi - d'une nouvelle élite, académique et issue de la gauche politique, au cours des années 1990, a remis en cause les recettes de l'ancienne génération de syndicalistes ouvriers. La principale association du secteur a ainsi diversifié ses registres d'action en investissant la sphère politique et en relativisant la paix absolue du travail, deux stratégies activement rejetées par le syndicat au cours du régime de croissance d'après-guerre. Tout en mettant la sociologie des élites au service d'une meilleure compréhension des processus de changement institutionnel dans les capitalismes contemporains, cette recherche souligne des logiques de changement différentes dans les sphères sous revue :changement disruptif dans la gouvernance d'entreprise, incrémentai dans les relations industrielles. L'analyse s'est appuyée sur le croisement de différentes méthodes : analyse documentaire, entretiens semi-directifs, analyse du parcours et profil des élites, analyse de réseau, études de cas.
Resumo:
Commençant par la compréhension du processus de prise de décisions en politique économique, puis par l'étude de la participation des Acteurs Sociaux (AS), pour aboutir à l'éclaircissement de leur rôle en politique économique. Le choix des AS correspond aux facteurs productifs :¦? Travail : Syndicat, Confédérations¦? Capital : Patronat, Groupes économiques¦? Ressources naturelles - inclus l'Economie clandestine¦? Esprit d'entreprise dans tous les AS¦Méthode : analyse institutionnelle, AS comme protagonistes. Contexte latino-américain et mondial (chapitre I), relation avec les Politiques (chapitre II), identification des positionnements face aux Politiques économiques (chapitre III). Etude sur deux périodes :¦1) Front National (FN) (1958-1986). Pacte de partis traditionnels pour l'obtention (non accomplie) de la paix et du développement. Objectif acquis via des politiques adéquates mais sans amélioration du domaine social (politique de revenu absente).¦En conséquence, développement des Cartels surpassant l'Intégration Andine. Echec des tentatives d'Ouverture précoce grâce aux Centrales syndicales (1977) aux Organisations patronales (1981), confirmant le bipartisme; crise de la dette sans cessations de paiements, ni décennie perdue (Colombie) ; développement des AS profitant d'absence de partis d'opposition.¦2) L'Ouverture (1989-2000) : Nouvelle Constitution avec amplifications de l'Etat, réformes financière, des échanges, sans sélectivité ni gradualité demandées par les AS. Emergence du blanchiment.¦Montée en puissance des Groupes économiques au détriment des Organisations patronales, (excepté les industriels), perte du lobbying syndical. Malgré des résultats positifs macro-économiques, les taux de chômage, secteur informel, et pauvreté, situent¦le pays au 2eme rang en concentration du revenu en Amérique latine et au 5eme rang mondial.¦Conclusion : les AS se sont mis en avant dans l'inflation (30% à 8%) et la dévaluation. Par contre, les taux d'intérêt et de change ont provoqué le crédit clandestin et la réévaluation avec ouverture aux importations ; pas de succès non plus sur le déficit fiscal ni la gestion des booms (café, drogues). La plupart des Politiques ont donc été décidées d'après la Banque centrale et le Ministère des finances confirmant la primauté du gouvernement sur les AS durant la période analysée.
Resumo:
BACKGROUND: In recent decades, there have been substantial changes in mortality from urologic cancers in Europe. OBJECTIVE: To provide updated information, we analyzed trends in mortality from cancer of the prostate, testis, bladder, and kidney in Europe from 1970 to 2008. DESIGN, SETTING, AND PARTICIPANTS: We derived data for 33 European countries from the World Health Organization database. MEASUREMENTS: We computed world-standardized mortality rates and used joinpoint regression to identify significant changes in trends. RESULTS AND LIMITATIONS: Mortality from prostate cancer has leveled off since the 1990s in countries of western and northern Europe, particularly over the last few years while it was still rising in Bulgaria, Romania, and Russia. In the European Union (EU), it reached a peak in 1995 at 15.0 per 100 000 men and declined to 12.5 per 100 000 in 2006. Mortality from testicular cancer has steadily declined in most countries in western and northern Europe since the 1970s. The declines were later and appreciably lower in central/eastern Europe. In EU, rates declined from 0.75 in 1980 to 0.32 per 100 000 men in 2006, with stronger declines up to the late 1990s and an apparent leveling off in rates thereafter. Over the last 15 years, mortality from bladder cancer has declined in most European countries in both sexes. The major exceptions were Bulgaria, Poland, and Romania. In the EU, bladder cancer mortality was stable until 1992 and declined thereafter from 7.3 to 5.5 per 100 000 men and from 1.5 to 1.2 per 100 000 women in 2006. Mortality from kidney cancer increased throughout Europe until the early 1990s and leveled off thereafter in many countries, except in a few central and eastern ones. Between 1994 and 2006, rates declined from 4.9 to 4.3 per 100 000 in EU men and from 2.1 to 1.8 per 100 000 in EU women. CONCLUSIONS: Over the last two decades, trends in urologic cancer mortality were favorable in Europe, with the exception of a few central and eastern countries.
Resumo:
BACKGROUND: Over the last 4 decades, childhood cancer mortality declined in most developed areas of the world. However, scant information is available from middle-income and developing countries. The authors analyzed and compared patterns in childhood cancer mortality in 24 developed and middle-income countries in America, Asia, and Oceania between 1970 and 2007. METHODS: Childhood age-standardized annual mortality rates were derived from the World Health Organization (WHO) database for all neoplasms, bone and kidney cancer, non-Hodgkin lymphoma (NHL), and leukemias. RESULTS: Since 1970, rates for all childhood cancers dropped from approximately 8 per 100,000 boys to 3 per 100,000 boys and from 6 per 100,000 girls to 2 per 100,000 girls in North America and Japan. Latin American countries registered rates of approximately 5 per 100,000 boys and 4 per 100,000 girls for 2005 through 2007, similar to the rates registered in more developed areas in the early 1980s. Similar patterns were observed for leukemias, for which the mortality rates were 0.81 per 100,000 boys and 0.55 per 100,000 girls in North America, 0.86 per 100,000 boys and 0.68 per 100,000 girls in Japan, and 1.98 per 100,000 boys and 1.65 per 100,000 girls in Latin America for 2005 through 2007. Bone cancer rates for 2005 through 2007 were approximately 2-fold higher in Argentina than in the United States. During the same period, Mexico registered the highest rate for kidney cancer and Colombia registered the highest rate for NHL, whereas the lowest rates were registered by Japan for kidney and by Japan and the United States for NHL. CONCLUSIONS: Improvements in the adoption of current integrated treatment protocols in Latin American and other lower- and middle-income countries worldwide would avoid a substantial proportion of childhood cancer deaths.