26 resultados para General Dynamics Corporation. Electric Boat Division
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Résumé I. Introduction La présente étude analyse les conflits entre les autorités nationales de concurrence dans le cas de figure où plusieurs autorités examinent en même temps la convergence d'une opération de concentration avec leur droit de concentration respectif. Tandis que le débat concernant le contrôle parallèle des opérations de concentration internationales est aujourd'hui extrêmement vif, la recherche fondamentale sur ce sujet n'a pas encore beaucoup avancé. Cependant il y a un besoin de réforme évident, un besoin au centre duquel se situe une réflexion sur l'organisation du droit de concurrence international. Le but de cette étude est donc de fournir une vue d'ensemble des conflits possibles entre les autorités nationales de concurrence en matière politique, économique et juridique (matérielle et procédurale) causés par une opération de concentration internationale. L'objectif n'est pas de fournir une évaluation des différents systèmes de contrôle de concentration, mais plutôt de chercher la source des conflits. Par ailleurs, l'analyse qui suit insistera sur la nécessité d'une solution internationale de ces conflits. II. Arrière-plan Depuis plusieurs décennies, les relations économiques internationales entre les Etats et les entreprises ont été profondément marquées par un processus dynamique de globalisation et de libéralisation. La libéralisation a engendré une croissance énorme du commerce mondial. En conséquence, les entreprises ont développé des stratégies globales pour arriver à une croissance durable. Ainsi, le nombre et la taille des entreprises internationales a constamment augmenté. À cause de cette présence globale des entreprises, les anciens marchés nationaux ou régionaux sont devenus des marchés globaux. Dans le cadre de la libéralisation économique, beaucoup d'Etats ainsi que l'Union Européenne ont reconnu que la concurrence est le moyen approprié pour faire progresser l'innovation et la croissance économique. Il faut donc maintenir et développer les structures de concurrence. Pour cela, il faut surveiller dans le cadre du droit de contrôle international toutes les pratiques concertées dont l'objet ou l'effet serait de restreindre la concurrence, ainsi que les abus d'une position dominante ou les opérations de concentration d'entreprises. Jusqu'à présent, sur environ 200 Etats souverains existants au monde, une bonne centaine ainsi que l'Union Européenne (l'UE) ont développé un droit de concurrence. Et parmi ces Etats, 75 environ ont créé un droit de contrôle de concentration. Mais ces règles nationales ne sont pas toujours appropriées au regard de l'économie mondiale. On constate plutôt que ,,l'internationalisation croissante des marchés [...] n'a pas été suivie d'une internationalisation parallèle de la politique de concurrence". Par ailleurs, un grand nombre d'Etats appliquent leur droit de concurrence également en dehors de leur propre territoire afin de contrôler les abus à l'étranger. Même si on peut comprendre ce besoin de contrôle, cette évolution risque de provoquer des conflits avec les législations des autres Etats concernés. D'autres difficultés naissent des différences théoriques ou pratiques des systèmes du droit de la concurrence ou de régulations divergentes du point de vue matériel et procédural. Même sur la base de règles comparables, des divergences apparaissent à cause de différentes méthodes d'interprétation ou d'application. La communauté internationale s'emploie à combattre toutes les barrières au commerce transnational -notamment dans le cadre de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Mais si elle néglige de lutter en même temps contre les barrières commerciales établies par les entreprises elles-mêmes, elle risque de perdre les gains d'efficacité et de bien public déjà acquis par la suppression des barrières commerciales publiques. Car certaines actions des entreprises privées, comme l'exclusion ou la répartition mutuelle du marché, peuvent aussi bien conduire à des restrictions de la concurrence que les barrières commerciales publiques, tarifaires ou non-tarifaires, et peuvent même s'y substituer. III. Plan de l'étude Après l'Introduction, la partie B traite de la coopération de l'Union Européenne avec les Etats-Unis en matière du droit de la concurrence. En effet, les accords bilatéraux entre l'UE et les Etats-Unis montrent les possibilités et les limites d'une telle coopération. Les conflits entre les autorités de concurrence résultent de la mondialisation croissante et de l'intensification de la concurrence qui en découle. Aussi, ces conflits ne sont pas seulement d'ordre théorique mais également d'une grande importance pratique comme le montre l'analyse des deux cas dans la partie C. Les autorités de concurrence des Etats-Unis et de l'Union Européenne ont chacun de leur côté examiné la fusion des entreprises Boeing Corporation et McDonnell Douglas Corporation (MDD), ainsi que le projet de fusion entre Honeywell International Inc. (Honeywell) et General Electric Co. (GE). Or, ces deux procédures sont paradigmatiques en ce qui concerne la sensibilité politique des autorités de concurrence et les limites de la coopération bilatérale. Après ces analyse de cas, la partie D qui compare le droit de contrôle de concentration aux Etats-Unis et en Europe et examine les conflits éventuels entre les deux systèmes constitue la partie principale de l'étude. Les sources de ces conflits peuvent être aussi bien trouvées dans le droit matériel que dans le droit procédural, tout comme dans les différences d'orientation politique générale des deux systèmes. La partie E montre les différentes solutions qui ont été proposées dans ce cadre. Ensuite, ces propositions sont comparées avec celles concernant l'harmonisation des politiques de concurrence et de contrôle de concentrations. Sur la base de ces résultats, une proposition de solution montrant les premiers pas nécessaires pour résoudre les conflits existants entre les autorités de concurrence est présentée. IV. Résumé des conflits L'étude aboutit à la constatation que presque tous les aspects du contrôle des concentrations constituent un important potentiel de conflits. Celui-ci est d'ailleurs bien plus important que l'on ne pourrait penser au w des lois applicables. La complexité du droit de la concurrence provoque nécessairement des conflits. Mais il faut également tenir compte des différences fondamentales concernant les objectifs politiques des Etats, les formes d'institutionnalisation des autorités de concurrence et la prise en considération des pays en développement ou des pays émergents. Les différences purement juridiques accroissent le potentiel de conflits entre les Etats et empêchent une intensification de la coopération. Cela est notamment vrai pour la définition de la concentration, l'application extraterritoriale du droit national, la notification obligatoire et ses seuils fixés. Concernant le droit matériel, les conflits se situent dans les domaines de la délimitation du marché, le critère d'incompabilité, l'analyse économique, la prise en compte des gains d'efficacité, l'importance de la concentration de sauvetage ainsi que de l'application du principe de ,,comity of nations". Du point de we du droit procédural, les différences d'inscription obligatoire et d'interdiction partielle de l'accomplissement consécutif donnent autant également lieu à des conflits potentiels que les différences de méthode d'investigation et d'exécution des décisions publiques. Il en va de même pour les différents remèdes ou les sanctions prévues pour le mépris des décisions des autorités ou des tribunaux et la position des parties tierces dans la procédure est également un facteur de conflit. Enfin, il faut mentionner le manque de transparence qui nuit à la sécurité juridique. L'application arbitraire du droit, le protectionnisme, le mercantilisme ainsi que le manque de sécurité juridique augmentent le danger de conflits interétatiques. La coopération entre les Etats-Unis et l'Union Européenne sur la base de l'accord de 1991 n'a pas vraiment réduit ce potentiel de conflits. Cela s'est notamment avéré au moment des projets de fusion entre GE et Honeywell et de la reprise de MDD par Boeing. V. Les possibilités d'harmonisation Aussi bien la nécessité que la faisabilité d'une harmonisation globale du droit de la concurrence et d'une politique de la concurrence sont encore très discutés. La plupart des débats tournent plutôt autour de l'arrangement concret d'un tel droit harmonisé que de l'objectif général d'une harmonisation. Quelques Etats comme les Etats-Unis redoutent une trop grande perte de souveraineté et veulent par conséquent maintenir leur méthode unilatérale et extraterritoriale. Cependant, la plupart des experts des organisations internationales comme ceux des autorités de concurrence et du public intéressé approuvent l'idée d'un droit de concurrence international. Etant donné la gravité de certains conflits, de nombreux Etats et un grand nombre de juristes perçoivent la nécessité de développer la conscience d'une indispensable harmonisation, et un accord sur ce plan semble parfaitement possible. Parmi ceux qui soutiennent cet accord l'on trouve presque tous les Etats membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (l'OCDE), de nombreux Etats membres de l'OMC, de l'Organisations des nations unies (l'ONU) et de l'Accord de libre-échange nord-américain (l'ALENA), particulièrement les Etats de l'UE, l'Australie, le Japon, le Canada, le Mexique, la Nouvelle Zélande et quelques représentants des autorités de concurrence des Etats-Unis. La méthode la plus efficace et raisonnable pour lutter contre les obstacles privés à la concurrence est la coopération et la coordination globale des mécanismes de contrôle. Les forums et les structures nécessaires pour la préparation d'une telle tâche existent déjà. Ainsi, le cadre institutionnel éprouvé de l'OMC pourra faire progresser le processus d`harmonisation. Il faudrait simplement élargir les compétences de l'OMC pour garantir un contrôle international efficace. L'harmonisation sur le plan international serait plus efficace qu'une harmonisation unilatérale ou bilatérale. La flexibilité d'un accord international pourrait être garanti par 1"insertion de cet accord dans le Mémorandum d'accords commerciaux plurilatéraux (Annexe 4) de l'OMC. Ainsi, cet accord ne serait obligatoire que pour les Etats membres qui l'auraient déjà approuvé séparément. Les autres Etats auraient la possibilité de le signer plus tard. En cas de conflits dans le cadre de l'application de cet accord, on pourrait se servir du mécanisme d'arbitrage de l'OMC. Il faudrait également créer une autorité internationale de concurrence et un comité spécial international de concurrence. Un tel accord de l'OMC ne constitue qu'un premier pas. Les exigences minimales de l'accord doivent être renforcées et régulièrement ajustées à l'évolution et aux nouvelles données de l'économie mondiale. Ainsi, le processus d'harmonisation internationale sera l'objet d'une dynamique permanente. VI. Résultats et conclusions L'étude a montré que l'application parallèle des droits nationaux de concurrence est une importante source de conflits. Elle a surtout mis l'accent sur les relations entre les Etats-Unis et l'Union Européenne. Il est d'ailleurs très probable que ce genre de conflits augmente encore dans le futur. En 2000, l'activité mondiale des fusions et acquisitions a eu un volume de 3 billions de dollars Anglo-américains. Cela équivaut à une multiplication par onze du volume de 1991. En 2001, par contre, le volume a de nouveau baissé à 1,6 billions de dollars Anglo-américains. Mais selon les pronostics, le nombre des concentrations va à nouveau augmenter considérablement dans les prochaines années. Cette vague de concentrations internationales est la conséquence de l'intensification mondiale des relations économiques transnationales. Cette évolution va se poursuivre pour autant que les barrières commerciales publiques continuent à être démantelées, que le renforcement de la dérégularisation ouvre de nouveaux marchés à la compétition, que de plus en plus de standards techniques soient harmonisés et que les transports et la communication internationale soient améliorés et moins couteux. Enfin, la consolidation de certains secteurs économiques à la suite de fusions déjà réalisées encourage de plus en plus les entreprises à fusionner sur le plan international et dans des dimensions de plus en plus grandes. Outre les conflits engendrés par les différentes législations nationales, il faut également mentionner les oppositions qui résultent d'une façon indirecte de la compétition entre les différentes autorités de contrôle. Ainsi, par exemple, les conséquences économiques et financières d'un retard dans la procédure de contrôle ou les sanctions importantes imposées aux entreprises concernées sont souvent le sujet de discussions et de conflits politiques. Dans ce cadre, il faut souligner qu'en réalité le droit de concurrence ainsi que le droit de contrôle de concentrations ne vise pas seulement une politique de concurrence mais également la politique industrielle et générale. La diversité de ces différentes visées politiques provoque nécessairement des conflits politiques. La solution présentée à la fin de ce travail voudrait proposer une application efficace du droit de contrôle de concentration sur le plan international. A la base de cette efficacité il y a aurait notamment: L'encouragement d'une politique de concurrence au sein des Etats qui n'ont pas encore développé un droit de concurrence ou qui ne l'exécutent pas d'une manière suffisante. L'encouragement de la concurrence et des concentrations positives améliorant la situation compétitive. La simplification de la coopération des autorités de concurrence. L'accélération des procédures et des décisions. La garantie de la sécurité juridique. La diminution des conflits politiques. L'encouragement d'une amélioration globale du bien public qui est à la base de toute politique commerciale. Ces objectifs ne peuvent être atteints que si le protectionnisme national est battu en brêche et si des systèmes de contrôle international sont installés. Les intérêts des Etats doivent refléter les nouvelles dimensions de l'économie globale qui ne s'arrête pas aux frontières nationales. Pour cela il leur faut accepter certaines pertes de souveraineté et tolérer certaines infractions aux règles internationales de la non-ingérence. Les intérêts nationaux doivent s'ajuster à l'économie mondiale et aux intérêts des autres Etats. Bien entendu, tant que la divergence actuelle entre les marchés internationaux et les systèmes de contrôle nationaux persiste, une amélioration de la situation est peu probable. Pour que cela soit possible, il faudrait une législation qui reflète les nouvelles dimensions de l'économie et ses effets transnationaux et qui, en même temps, augmente et assure une concurrence efficace. Une telle stratégie aiderait non seulement les autorités de concurrence et les Etats mais également tout particulièrement les consommateurs et les entreprises. Car une telle concurrence efficace engendre des entreprises plus efficaces, des produits améliorés, un choix plus grand et des prix plus bas. En fin de compte, un tel effet de bien public diminuerait aussi le risque de conflits interétatiques. Dans le cadre de la consolidation et de l'amélioration des structures juridiques du système de l'OMC, il serait essentiel que les institutions et la méthode d'arbitrage de l'OMC inspirent suffisamment confiance à la communauté internationale des Etats. Car c'est seulement sur la base d'une telle confiance et avec la volonté des Etats de faire un pas décisif en faveur d'un commerce mondial plus libre et plus loyal qu'un projet aussi ambitieux est réalisable. Il est donc essentiel que les responsables réalisent enfin les projets d'harmonisation et de coopération renforcées qu'ils ont si souvent annoncés. En tous cas, une forte ,,dynamique du processus d'harmonisation" sera nécessaire pour progresser sur le terrain de l'harmonisation internationale de la politique de la concurrence. Berlin, 17/08/2006 Florens Girardet
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The telomere length in nucleated peripheral blood (PB) cells indirectly reflects the mitotic history of their precursors: the hematopoietic stem cells (HSCs). The average length of telomeres in PB leukocytes can be measured using fluorescence in situ hybridization and flow cytometry (flow FISH). We previously used flow FISH to characterize the age-related turnover of HSCs in healthy individuals. In this review, we describe results of recent flow FISH studies in patients with selected hematopoietic stem cell-associated disorders: chronic myelogenous leukemia (CML) and several bone marrow failure syndromes. CML is characterized by a marked expansion of myeloid Philadelphia chromosome positive (Ph+) cells. Nevertheless, nonmalignant (Ph-) HSCs typically coexist in the bone marrow of CML patients. We analyzed the telomere length in > 150 peripheral blood leukocytes (PBLs) and bone marrow samples of patients with CML as well as samples of Ph- T-lymphocytes. Compared to normal controls, the overall telomere fluorescence in PBLs of patients with CML was significantly reduced. However, no telomere shortening was observed in Ph- T-lymphocytes. Patients in late chronic phase (CP) had significantly shorter telomeres than those assessed earlier in CP. Our data suggest that progressive telomere shortening is correlated with disease progression in CML. Within the group of patients with bone marrow failure syndromes, we only found significantly shortened telomeres (compared to age-adjusted controls) in granulocytes from patients with aplastic anemia (AA). Strikingly, the telomere length in granulocytes from AA patients who had recovered after immunosuppressive therapy (recAA) did not differ significantly from controls, whereas untreated patients and nonresponders with persistent severe pancytopenia (sAANR) showed marked and significant telomere shortening compared to healthy donors and patients with recAA. Furthermore, an inverse correlation between age-adjusted telomere length and peripheral blood counts was found in support of a model in which the degree of cytopenia and the amount of telomere shortening are correlated. These results support the concept of extensive proliferation of HSCs in subgroups of AA patients and suggest a potential use of telomere-length measurements as a prognostic tool in this group of disorders as well.
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Recent evidence suggests the human auditory system is organized,like the visual system, into a ventral 'what' pathway, devoted toidentifying objects and a dorsal 'where' pathway devoted to thelocalization of objects in space w1x. Several brain regions have beenidentified in these two different pathways, but until now little isknown about the temporal dynamics of these regions. We investigatedthis issue using 128-channel auditory evoked potentials(AEPs).Stimuli were stationary sounds created by varying interaural timedifferences and environmental real recorded sounds. Stimuli ofeach condition (localization, recognition) were presented throughearphones in a blocked design, while subjects determined theirposition or meaning, respectively.AEPs were analyzed in terms of their topographical scalp potentialdistributions (segmentation maps) and underlying neuronalgenerators (source estimation) w2x.Fourteen scalp potential distributions (maps) best explained theentire data set.Ten maps were nonspecific (associated with auditory stimulationin general), two were specific for sound localization and two werespecific for sound recognition (P-values ranging from 0.02 to0.045).Condition-specific maps appeared at two distinct time periods:;200 ms and ;375-550 ms post-stimulus.The brain sources associated with the maps specific for soundlocalization were mainly situated in the inferior frontal cortices,confirming previous findings w3x. The sources associated withsound recognition were predominantly located in the temporal cortices,with a weaker activation in the frontal cortex.The data show that sound localization and sound recognitionengage different brain networks that are apparent at two distincttime periods.References1. Maeder et al. Neuroimage 2001.2. Michel et al. Brain Research Review 2001.3. Ducommun et al. Neuroimage 2002.
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The key reference on the labour market and the logics of squad formation in the five main European leagues. One hundred richly coloured pages, illustrated by graphics, maps, rankings, statistical models and analysis in French and English which... - inform managers about potential strategies to put their clubs on the road to success - help managers of federations and players' unions to understand current trends and to take decisions - suggest to journalists new lines of investigation likely to interest the general public - allow researchers and students to benefit from reliable and comparable sources, developed with the greatest possible rigour - give fans the possibility to understand in detail the dynamics at work in their favourite sport and club Demographic Study of Footballers in Europe The Demographic Study of European Footballers is an annual publication destined for anyone who wishes to acquire a scientific understanding of the European football players' labour market. It presents the dynamics at work in 36 first division leagues in UEFA member countries. This edition covers our biggest ever survey comprising more than 520 clubs and 13,000 footballers. Statistical indicators relative to nine thematics (morphology, age, experience training, origin, etc.) allow the comparison of player profiles and squad compositions at league and club level. Through easily-understable regression analyses, the Study brings to light the principle differences between clubs and leagues according to economic and sporting level of championships. The final part presents the list of the most promising players under 23 years of age by league and position
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The main goal of this paper is to propose a convergent finite volume method for a reactionâeuro"diffusion system with cross-diffusion. First, we sketch an existence proof for a class of cross-diffusion systems. Then the standard two-point finite volume fluxes are used in combination with a nonlinear positivity-preserving approximation of the cross-diffusion coefficients. Existence and uniqueness of the approximate solution are addressed, and it is also shown that the scheme converges to the corresponding weak solution for the studied model. Furthermore, we provide a stability analysis to study pattern-formation phenomena, and we perform two-dimensional numerical examples which exhibit formation of nonuniform spatial patterns. From the simulations it is also found that experimental rates of convergence are slightly below second order. The convergence proof uses two ingredients of interest for various applications, namely the discrete Sobolev embedding inequalities with general boundary conditions and a space-time $L^1$ compactness argument that mimics the compactness lemma due to Kruzhkov. The proofs of these results are given in the Appendix.
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The Munc13 gene family encodes molecules located at the synaptic active zone that regulate the reliability of synapses to encode information over a wide range of frequencies in response to action potentials. In the CNS, proteins of the Munc13 family are critical in regulating neurotransmitter release and synaptic plasticity. Although Munc13-1 is essential for synaptic transmission, it is paradoxical that Munc13-2 and Munc13-3 are functionally dispensable at some synapses, although their loss in other synapses leads to increases in frequency-dependent facilitation. We addressed this issue at the calyx of Held synapse, a giant glutamatergic synapse that we found to express all these Munc13 isoforms. We studied their roles in the regulation of synaptic transmission and their impact on the reliability of information transfer. Through detailed electrophysiological analyses of Munc13-2, Munc13-3, and Munc13-2-3 knock-out and wild-type mice, we report that the combined loss of Munc13-2 and Munc13-3 led to an increase in the rate of calcium-dependent recovery and a change in kinetics of release of the readily releasable pool. Furthermore, viral-mediated overexpression of a dominant-negative form of Munc13-1 at the calyx demonstrated that these effects are Munc13-1 dependent. Quantitative immunohistochemistry using Munc13-fluorescent protein knock-in mice revealed that Munc13-1 is the most highly expressed Munc13 isoform at the calyx and the only one highly colocalized with Bassoon at the active zone. Based on these data, we conclude that Munc13-2 and Munc13-3 isoforms limit the ability of Munc13-1 to regulate calcium-dependent replenishment of readily releasable pool and slow pool to fast pool conversion in central synapses.
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Résumé: At least since the Great Depression, explaining why there are business fluctuations has been one of the biggest challenges that the science of economics has had to face. The hope is that if we could better understand recessions, then we could also be more successful in overcoming them. This dissertation consists of three papers that are part of the general endeavor of economists to understand these fluctuations. The first paper discusses, for a particular model, whether a result related to fluctuations would still hold if time were modeled as continuous rather than discrete. The two other papers focus on price stickiness. The second paper discusses why, after a large devaluation, prices of non-tradables may change by only a small amount in comparison to the magnitude of the devaluation. The third paper examines price adjustment in a model in which information is imperfect and it is costly to change prices.
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Although neuroimaging research has evidenced specific responses to visual food stimuli based on their nutritional quality (e.g., energy density, fat content), brain processes underlying portion size selection remain largely unexplored. We identified spatio-temporal brain dynamics in response to meal images varying in portion size during a task of ideal portion selection for prospective lunch intake and expected satiety. Brain responses to meal portions judged by the participants as 'too small', 'ideal' and 'too big' were measured by means of electro-encephalographic (EEG) recordings in 21 normal-weight women. During an early stage of meal viewing (105-145ms), data showed an incremental increase of the head-surface global electric field strength (quantified via global field power; GFP) as portion judgments ranged from 'too small' to 'too big'. Estimations of neural source activity revealed that brain regions underlying this effect were located in the insula, middle frontal gyrus and middle temporal gyrus, and are similar to those reported in previous studies investigating responses to changes in food nutritional content. In contrast, during a later stage (230-270ms), GFP was maximal for the 'ideal' relative to the 'non-ideal' portion sizes. Greater neural source activity to 'ideal' vs. 'non-ideal' portion sizes was observed in the inferior parietal lobule, superior temporal gyrus and mid-posterior cingulate gyrus. Collectively, our results provide evidence that several brain regions involved in attention and adaptive behavior track 'ideal' meal portion sizes as early as 230ms during visual encounter. That is, responses do not show an increase paralleling the amount of food viewed (and, in extension, the amount of reward), but are shaped by regulatory mechanisms.
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Division site positioning is critical for both symmetric and asymmetric cell divisions. In many organisms, positive and negative signals cooperate to position the contractile actin ring for cytokinesis. In rod-shaped fission yeast Schizosaccharomyces pombe cells, division at midcell is achieved through positive Mid1/anillin-dependent signaling emanating from the central nucleus and negative signals from the dual-specificity tyrosine phosphorylation-regulated kinase family kinase Pom1 at the cell poles. In this study, we show that Pom1 directly phosphorylates the F-BAR protein Cdc15, a central component of the cytokinetic ring. Pom1-dependent phosphorylation blocks Cdc15 binding to paxillin Pxl1 and C2 domain protein Fic1 and enhances Cdc15 dynamics. This promotes ring sliding from cell poles, which prevents septum assembly at the ends of cells with a displaced nucleus or lacking Mid1. Pom1 also slows down ring constriction. These results indicate that a strong negative signal from the Pom1 kinase at cell poles converts Cdc15 to its closed state, destabilizes the actomyosin ring, and thus promotes medial septation.
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The production of beneficial public goods is common in the microbial world, and so is cheating - the exploitation of public goods by nonproducing mutants. Here, we examine co-evolutionary dynamics between cooperators and cheats and ask whether cooperators can evolve strategies to reduce the burden of exploitation, and whether cheats in turn can improve their exploitation abilities. We evolved cooperators of the bacterium Pseudomonas aeruginosa, producing the shareable iron-scavenging siderophore pyoverdine, together with cheats, defective in pyoverdine production but proficient in uptake. We found that cooperators managed to co-exist with cheats in 56% of all replicates over approximately 150 generations of experimental evolution. Growth and competition assays revealed that co-existence was fostered by a combination of general adaptions to the media and specific adaptions to the co-evolving opponent. Phenotypic screening and whole-genome resequencing of evolved clones confirmed this pattern, and suggest that cooperators became less exploitable by cheats because they significantly reduced their pyoverdine investment. Cheats, meanwhile, improved exploitation efficiency through mutations blocking the costly pyoverdine-signalling pathway. Moreover, cooperators and cheats evolved reduced motility, a pattern that likely represents adaptation to laboratory conditions, but at the same time also affects social interactions by reducing strain mixing and pyoverdine sharing. Overall, we observed parallel evolution, where co-existence of cooperators and cheats was enabled by a combination of adaptations to the abiotic and social environment and their interactions.
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Introduction. If we are to promote more patient-centred approaches in care delivery, we have to better characterize the situations in which being patient-centred is difficult to achieve. Data from professionals in health and social care are important because they are the people charged with operationalizing patient-centred care (PCC) in their daily practice. However, empirical accounts from frontline care providers are still lacking, and it is important to gather experiences not only from doctors but also from the other care providers. Indeed, experiences from different professions can help inform our understanding of patient care, which is expected to be both patient-centred and collaborative. Methods. This study was based on the following research question: What factors make the provision of PCC difficult to achieve? Sample and setting. A purposeful sampling technique was used, allowing for a series of choices about the participants and their professional affiliation. Because patient-centredness is the focus, 3 professions appeared to be of special interest: general internists, nurses and social workers. The study was undertaken in the General Internal Medicine Division of a teaching hospital located in a North American context. Data Collection. To answer the research question, a methodological approach based on a theory called phenomenology was chosen. Accordingly, semi-structured interviews were used since they generate understanding of the meanings different individuals have of their lived world. Interviews with 8 physicians, 10 nurses and 10 social workers were eventually conducted. Data analysis. An inductive thematic analysis was employed to make sense of the interview data. Results. The thematic analysis allowed identifying various types of challenges to PCC. Although most of the challenges were perceived by all three groups of professionals, they were perceived to a different degree across the professions, which likely reflected the scope of practice of each profession. The challenges and their distribution across the professions are illustrated in Table 1. Examples of challenges are provided in Table 2. Discussion. There is a tension between what is supposed to be done - what stands in the philosophy of patient -centredness - and what is currently done - the real life with all the challenges to PCC. According to some participants' accounts, PCC clearly risks becoming a mere illusion for health care professionals on which too great pressures are imposed.