55 resultados para Davies, Paul: Kultakutrin arvoitus
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(Résumé de l'ouvrage) Deuxième volet de l'oeuvre de Luc, le livre des Actes des Apôtres fait aujourd'hui l'objet de multiples travaux où se croisent enquêtes historiennes, analyses littéraires, questions théologiques. Pour son XXe congrès (Angers, août 2003), l'ACFEB a souhaité participer au débat. Ce volume en rassemble les contributions principales. Odile Flichy commence par dresser un panorama des recherches en cours : renouvellement de l'approche historique, lectures narratives, liens avec le judaïsme. Puis Roselyne Dupont-Roc reprend le problème de la double tradition textuelle du livre. Marie-Françoise Baslez situe le « monde des Actes » dans la littérature et la culture de l'époque. Jean-Pierre Lémonon, relisant Actes 18, 18 - 19, 7, examine les différents courants chrétiens qui marquent Éphèse au Ier siècle. Daniel Marguerat montre comment le récit de Luc dessine Paul comme une « figure identitaire » du christianisme. Michel Quesnel se risque à une analyse rhétorique des discours d'apologie de Paul (Ac 22 et 26). Rémi Gounelle débat des relations entre les foisonnants Actes apocryphes des Apôtres et les Actes des Apôtres canoniques. Enfin deux exemples de réception contemporaine du livre des Actes des Apôtres sont proposés : Laurent Villemin traite de son influence sur l'ecclésiologie du concile Vatican II et Carlos Mesters raconte la lecture qu'en font les « communautés ecclésiales de base » au Brésil. Au terme de ce parcours multiforme, les éditeurs n'ont qu'un souhait : que les lecteurs puissent, comme Théophile, « vérifier la solidité des enseignements [qu'ils ont] reçus » !
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An online copy of a 1863 French book, The Scientific and Industrial Year (English translation of the title), that predates other historically significant writings about fingerprints suggests the use of iodine stains to reproduce papillary lines of the skin and suggests the feasibility of identifying suspects by touch. It also suggests the use of a magnifying glass for comparing those impressions whose origins need to be determined.
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Historical references to the emergence of the current concept of ADHD typically cite descriptions from medical textbooks by Weikard (1775) and Crichton (An inquiry into the nature and origin of mental derangement: Comprehending a concise system of the physiology and pathology of the human mind and a history of the passion and their affects. Cardell Jr and Davies, Londres, 1798) on attention disorders, poems of Hoffman on hyperactive and impulsive behaviors (Der Struwwelpeter. Frankfurt am Main, Literarische Anstalt, 1843), as well as the work of Still (Lancet 1:1008-1012, 1077-1082, 1163-1168, 1902a, Lancet 159(4102):1008-1013, 1902b, Lancet 159(4103):1077-1082, 1902c, Lancet 159(4104):1163-1168, 1902d) on impulsive behaviors and defective moral regulation of behavior. The notion of "instability" developed by French physicians between 1887 and 1910 is rarely mentioned and often ignored. Writings from this period show that in France, the emergence of the concept of ADHD according to modern terminology comes from the notion of "mental instability" introduced in the 1890s under the leadership of Désiré-Magloire Bourneville at the Hospital Bicêtre in Paris, based on his observations of children and adolescents who had been labeled "abnormal" and placed in medical and educational institutions. In the early twentieth century, elaborating on the observations of Bourneville, Jean Phillipe and Georges Paul-Boncour showed the presence of a subgroup of "unstable" children who suffered from a disease entity in its own right within the population of "abnormal" schoolchildren (the terminology of the time). This new pathological entity included symptoms of hyperactivity, impulsivity and inattention, corresponding to today's classic triad of ADHD symptoms. While noting the lack of behavioral inhibition, clinical descriptions of Bourneville, Philip and Paul-Boncour also considered the notion of "moral disorder" which at that time played an important role in psychopathology. This resulted in some degree of confusion between impulsive symptoms and major behavioral disturbances often associated with ADHD.
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Une approche littéraire de l'intertextualité, à l'aide des catégories posées par G. Genette, permet de renouveler l'approche du rapport entre Actes de Paul et Actes canoniques. A la différence de la critique littéraire classique, qui ne repère pas de dépendance littéraire hors de similitudes verbales ou narratives, l'« hypertextualité » désigne un phénomène de relecture dans lequel un texte-source est recomposé et réinterprété au sein d'un écrit second. Grâce à cette catégorie, cette contribution rend compte du jeu dialectique de parenté et de divergence que l'on observe entre les Actes de Paul et les Actes de Luc. La recomposition de la biographie de Paul dans les Actes de Paul a usé de créativité, elle a puisé dans l'imaginaire chrétien, mais elle s'est aussi servie de traditions préservées dans la suivance de l'apôtre.
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Paul Ricoeur construit la philosophie comme une hétérotopie, en la soumettant à l'ordre, juridique et théologique, d'un «aveu». En soustrayant la pensée à la compétence première de la philosophie pour l'accorder à l'ordre d'un récit, Ricoeur fait de l'exercice de la philosophie une «empirique de la volonté serve». Ce primat donné à un ordre de médiation, par le biais d'un récit, dépouille ainsi la philosophie de toute tâche inaugurale. Dans ses Valences of the Dialectic, le philosophe américain Jameson est revenu de façon critique sur ce montage, soulignant le paradoxe qui oblige Ricoeur à ôter la pensée du temps des tâches premières de la phénoménologie. Cet article vise à en exposer les conséquences (notamment le basculement vers une herméneutique), pour interroger les effets théologico-politiques de ce vaste projet. --- Paul Ricoeur has built up philosophy as a heterotopy by submitting it to the juridical and theological order of a "confession". By taking away thought as the primus competence of philosophy, and attributing it to narration, Ricoeur transforms philosophy into an "empirics of the serve-will". This priority given to mediation through narration deprives philosophy from any inaugural task. In his Valences of the Dialectic, the American philosopher Jameson has critically questioned this construction, underlining the paradox that forces Ricoeur to take away thought of time from the primus tasks of phenomenology. This paper intends to expose the consequences of such a deal (among others the swing to hermeneutics), and to inquire about the theologico-political effects of such a vast project.