40 resultados para Cooley, Charles Horton, 1864-1929


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Abstract :This article examines the interplay of text and image in The Fairy Tales of Charles Perrault (1977), translated by Angela Carter and illustrated by Martin Ware, as a form of intersemiotic dialogue that sheds new light on Carter's work. It argues that Ware's highly original artwork based on the translation not only calls into question the association of fairy tales with children's literature (which still characterizes Carter's translation), but also captures an essential if heretofore neglected aspect of Carter's creative process, namely the dynamics between translating, illustrating and rewriting classic tales. Several elements from Ware's illustrations are indeed taken up and elaborated on in The Bloody Chamber and Other Stories (1979), the collection of "stories about fairy stories" that made Carter famous. These include visual details and strategies that she transposed to the realm of writing, giving rise to reflections on the relation between visuality and textuality.RésuméCet article considère l'interaction du texte et de l'image dans les contes de Perrault traduits par Angela Carter et illustrés par Martin Ware (The Fairy Tales of Charles Perrault, 1977) comme une forme de dialogue intersémiotique particulièrement productif. Il démontre que les illustrations originales de Ware ne mettent pas seulement en question l'assimilation des contes à la littérature de jeunesse (qui est encore la perspective adoptée par la traductrice dans ce livre), mais permettent aussi de saisir un aspect essentiel bien que jusque là ignoré du procession de création dans l'oeuvre de Carter, à savoir la dynamique qui lie la traduction, l'illustration et la réécriture des contes classiques. Plusieurs éléments des illustrations de Ware sont ainsi repris et élaborés dans The Bloody Chamber and Other Stories (1979), la collection de "stories about fairy stories" qui rendit Carter célèbre. La transposition de détails et de stratégies visuelles dans l'écriture donnent ainsi l'occasion de réflexions sur les rapports entre la visualité et la textualité.

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Noces est un film réalisé par Philippe Béziat. Issu d'une coproduction franco-suisse, il est sorti en France le 8 février 2012 et en Suisse romande le 26 septembre de la même année. Il met en scène, dans le Lavaux, une production contemporaine de l'oeuvre Les Noces, des répétitions à la présentation de la pièce dans son intégralité. La particularité de cette représentation, qui constitue l'aboutissement du film, réside dans le fait qu'elle n'est pas jouée devant un public, et était d'emblée prévue pour être exclusivement filmée1. Cette «cantate-ballet» a été composée par Igor Stravinsky lors de son séjour à Morges et le livret a été adapté en français par Charles-Ferdinand Ramuz à partir de contes et chansons populaires russes. La création du spectacle est encadrée par les Souvenirs sur Igor Strawinsky2, ouvrage dans lequel le poète vaudois évoque sa collaboration avec le compositeur et dépeint le lieu où ce projet a été développé. Constatant la diversité des discours critiques portés sur le film lors de sa sortie, le présent article cherche à identifier les logiques de réception ainsi que les aspects du film qui, parce que susceptibles de produire des lectures plurivoques, peuvent conduire à élaborer des avis opposés. 1Philippe Béziat revendique cette particularité de Noces dans l'interview qui figure dans le dossier de presse du film : « Mais le dispositif de représentation est absolument unique et ne peut être que cinématographique. On ne peut pas imaginer donner ces Noces comme ça dans une salle de concert ou dans une salle d'opéra. On n'entendrait pas ce que le spectateur du film entend, avec un son direct, spatialisé, et toujours du point de vue de la caméra. Un point de vue idéal parce qu'au centre de tout. ». 2Charles-Ferdinand Ramuz, Souvenirs sur Igor Strawinsky, Lausanne, Editions de l'Aire, 1978 [1929].

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Malgré le succès de  « Marxisme et philosophie du langage » (par la suite MPL) de V. Volochinov, ce texte n'a suscité que trois comptes rendus. Le quatrième est ébauché par A. Romm. Resté à l'état de notes, ce compte rendu est bien étudié par les chercheurs contemporains. En revanche, le compte rendu écrit par R. Chor n'a jamais été analysé de façon détaillée. Notre article a pour but de combler cette lacune et porte sur le contenu de l'analyse critique de MPL faite par Chor. Son examen révèle que le compte rendu écrit par cette dernière et MPL de Volochinov représentent la formulation de principes de base diamétralement opposés de la science du langage «marxiste». Cela se manifeste dans la réception des idées de F. de Saussure. Si Chor considère la conception de ce dernier comme fondement de la linguistique «théorique» portant sur la langue en tant que système de signes (ou de «signifiances» dans les termes de Chor), Volochinov rejette la théorie de Saussure. Il la considère comme «abstraite», d'où le nom «objectivisme abstrait» qu'il donne au saussurisme. En élaborant la philosophie du langage «marxiste», il s'appuie sur la néo-philologie idéaliste (les idées de Vossler et de son Ecole) définie dans MPL comme «subjectivisme individualiste». Volochinov propose d'étudier la «langue» comme fait réel, accessible à l'observation immédiate et non pas comme objet d'étude «théorique». Ce fait constitue une cible de la critique adressée par Chor à Volochinov

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Ecrire, au milieu des années 1920, un éloge de la beauté, sans quitter les rives du Léman ; s'inspirer des figures et des mythes de l'Antiquité classique, mais adopter une forme de narration résolument moderne ; déjouer les attentes des amateurs de « récits romands » en exploitant un décor et des situations en apparence sans surprise : autant de gageures que Charles-Ferdinand Ramuz s'emploie à soutenir dans La Beauté sur la terre. Avec cette oeuvre atypique, l'écrivain poursuit le travail de renouvellement du genre romanesque et d'invention stylistique auquel il s'est attelé depuis ses débuts. L'histoire de Juliette, jeune Créole débarquée en terre vaudoise, devient ainsi, sous sa plume, une fable sur les rapports entre l'art et la vie, sur la difficile cohabitation de la nature et de la culture