24 resultados para Collegium Germanicum Hungaricum, Rome
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Le prêt à intérêt était pratiqué par tous les peuples de l'Antiquité préchrétienne, à l'exception du peuple d'Israël. L'auteur examine d'abord l'interdiction du prêt à intérêt dans l'Ancien Testament. Il expose ensuite la pratique du prêt à intérêt en Grèce, avant de détailler les critiques d'Aristote. Enfin, l'auteur retrace l'évolution du prêt (mutuum) et de la réglementation de l'intérêt à Rome, des origines à Constantin. Il met l'accent sur trois grandes controverses parmi les romanistes modernes (XVIe - XXIe s.) : sur le nexum, sur la centesima et, surtout, sur le mystérieux fenus unciarium, le taux d'intérêt fixé par les Douze Tables, pour lequel l'éventail des interprétations va de 1 à 100 % par an ! L'auteur recense les opinions de plus de 400 juristes et historiens, discute les plus importantes et propose sa conclusion. The loan at interest was used by all the peoples of pre-Christian Antiquity, excepting the people of Israel. The author first focuses on the prohibition of lending at interest in the Old Testament. He then explores the use of loans at interest in Greece before examining Aristotle's criticism. Eventually, the author follows the evolution of loan (mutuum) and interest regulation in Rome, from the origins to Constantine. Three great controversies among modern Roman law scholars (16th - 21th) are considered: nexum, centesima and above all, the mysterious fenus unciarium, the interest rate defined by the Twelve Tables, for which the range of interpretations varies between 1 and 100% per year! The author gives an inventory of more than 400 opinions expressed by jurists and historians, discusses the most important ones and suggests a solution.
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Il y a bien des chemins pour arriver á Rome, champ immense, ouvert á perte de vue á travers les siécles et les jours, oú la présence de l'histoire est obsédante. Tous les artistes sont venus vers Rome : des Italiens des diverses Italie, et aussi des Francais, des Hollandais, des Flamands, des Espagnols, des Anglais et des Américains. Ces peintres dont les oeuvres racontent sa longue histoire pour l'avoir vécue dans l'éblouissement de la lumiére romaine sont á jamais au Panthéon des arts : ce sont tous les auteurs anonymes des fresques de la Rome antique et médiévale, mais aussi Fabriano, Cimabue, Giotto, Botticelli, Raphael, Giulio Romano, Michel-Ange, le Caravage, Guido Reni, le Guerchin, Titien, Vasari, Velasquez, Le Nain, Poussin, Zuccari, Van Wittel, Eckersberg, Giraudet, David, Panini, Hubert Robert, Reynolds, Füssli, Ingres, Sargent, Caffi, Vernet, Turner, Corot, Caffi, De Chirico, etc.
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Résumé Ce travail poursuit deux buts. Le premier objectif, d'ordre théorique et méthodologique, est d'aborder les phénomènes d'intertextualité selon une perspective jusqu'ici négligée, qui prend à rebours le problème de l'intentionnalité, particulièrement aigu dans les études classiques plutôt que de partir du texte plus récent pour remonter à ses «modèles », il s'agit d'observer la circulation d'un corpus plus ancien dans l'espace et dans le temps et son interaction avec d'autres discours dans différents contextes. Le second but, lié à l'histoire littéraire, consiste à étudier la manière dont Sappho, seule femme au canon alexandrin des neuf poètes lyriques et assimilée pour cela à un Homère féminin ou à une dixième Muse, a joué à Rome un rôle de référence en matière de poésie d'amour. Pour ce faire, l'enquête s'articule autour d'un poème emblématique de Sappho, le fameux fragment 31 avec sa liste de symptômes de passion érotique, et de trois de ses échos marqués, chez Catulle, Lucrèce et Horace, à une époque où l'on assiste à un développement intense de la poésie d'amour latine. Chaque chapitre propose une analyse comparative systématique en cercles concentriques, partant de l'énoncé comparable - la pathographie - et abordant ensuite son insertion à des poèmes différents pour élargir enfin l'investigation aux contextes. Entre la Lesbos du VIIe-VIe et la Rome du Ier siècle avant notre ère intervient un changement majeur dans le type de contexte déterminant pour la fonction et la signification des poèmes d'une situation de communication orale, où chaque chant prend son sens dans une occasion particulière de performance, on passe à un environnement principalement écrit, où l'élément décisif est plutôt le co-texte, le recueil où le poème s'insère et entre en relation avec d'autres. À la pragmatique des chants de Sappho, liée à la vie de son groupe féminin à Lesbos, puis aux banquets par le biais desquels ils ont été transmis, répondent les poétiques de Catulle, Lucrèce et Horace, qui se définissent notamment par rapport à eux avec des réseaux d'échos reflétant souvent, de façon plus ou moins contrastée, différentes traditions de réception des textes de la poétesse, voire la structure du recueil alexandrin de ses poèmes.