176 resultados para Cancer colorectal, Adénocarcinome colique T1, Métastases ganglionnaires coliques


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Le cancer colorectal est la 3ème cause de décès liée au cancer dans l'Europe de l'Ouest et nécessite une prise en charge pluridisciplinaire. Les thérapies anticancéreuses récentes développées visent à inhiber les voies de signalisation cellulaires responsables de la prolifération des cellules tumorales. L'inhibition de la voie de signalisation cellulaire mTOR, est une stratégie prometteuse. En effet, mTOR est souvent suractivé dans les cellules du cancer colorectal et régule la croissance, la prolifération et la survie cellulaire. De nombreuses études récentes ont démontrés l'importance de l'activité de mTOR dans le développement du cancer colorectal et l'efficacité anti-tumorale des inhibiteurs allostériques de mTOR, telle que la rapamycine. Récemment, une nouvelle classe d'inhibiteur de mTOR, notamment PP242 et NVP-BEZ235, agissant comme inhibiteur ATP- compétitif a été développée. L'efficacité de ces inhibiteurs n'a pas été démontrée dans le contexte du cancer colorectal. Dans cette étude, nous avons comparé l'effet de PP242, un inhibiteur ATP-compétitif de mTOR et NVP-BEZ235, un inhibiteur dual de PI3K/mTOR par rapport à la rapamycine. Nous avons étudié, in vitro, leur effet sur la croissance, la prolifération et la survie cellulaire sur des lignées cellulaires du cancer du colon (LS174, SW480 et DLD-1) et, in vivo, sur la croissance de xénogreffes dans un modèle murin. Nous avons émis l'hypothèse que l'effet des ces nouveaux inhibiteurs seraient plus importants qu'avec la rapamycine. Nous avons observé que le PP242 et le NVP-BEZ235 réduisent significativement et de façon plus marquée que la rapamycine la croissance, la prolifération et la survie cellulaire des cellules LS174T et DLD-1. Ces inhibiteurs réduisent également la prolifération et la survie cellulaire des cellules SW480 alors que celles-ci étaient résistantes à la rapamycine. Nous avons également observé que les inhibiteurs PP242 et NVP-BEZ235 réduisaient la croissance des xénogreffes avec les lignées cellulaires LS174 et SW480. Finalement, nous avons remarqué que l'effet anti-tumoral des inhibiteurs ATP-compétitifs de mTOR était potentialisé par l'U0126, un inhibiteur de MEK/MAPK, souvent activé dans les voies de signalisation cellulaire du cancer colorectal. En conclusion, nous avons observé que les inhibiteurs ATP-compétitifs de mTOR bloquent la croissance de cellules tumorales du cancer colorectal in vitro et in vivo. Ces résultats démontrent que ces inhibiteurs représentent une option thérapeutique prometteuse dans le traitement du cancer colorectal et méritent d'être évalués dans des études cliniques.

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La mortalité du cancer colorectal reste importante malgré les nombreux progrès effectués dans la compréhension des mécanismes responsables à son développement. Dans ce contexte, il a été démontré qu'une enzyme appelée cyclooxygénase-2 (COX-2) joue un rôle important dans la pathogenèse du cancer colorectal. En effet, les métabolites produits par cette enzyme, en particulier la Prostaglandine E2 (PGE2), sont capables de directement stimuler la prolifération et la survie des cellules tumorales nécessaires à la progression tumorale. De plus, la PGE2 stimule également la formation de nouveaux vaisseaux sanguins indispensable à la croissance tumorale en induisant la formation du facteur de croissance vasculaire (VEGF). L'importance de COX- 2 dans le cancer colorectal ne se limite pas au niveau expérimental mais a aussi été démontré chez des patients où il a été prouvé que des inhibiteurs chimiques de COX-2 comme l'aspirine réduisaient le risque de développer un cancer colorectal. Il est donc important de caractériser et de comprendre les mécanismes par lesquels la COX-2 et les PGE2 participent au développement du cancer colorectal afin de générer de nouvelles approches thérapeutiques. Dans cette étude, nous avons observé qu'un complexe protéique intracellulaire appelé mTORC1 joue un rôle important dans la prolifération de cellules du cancer colorectal induite par la PGE2. En effet, nous avons trouvé que l'activité de mTORC1 était augmentée après stimulation des cellules tumorales par la PGE2. Nous avons également trouvé que cette stimulation était médiée par un type spécifique de récepteurs de la PGE2 appelé EP4. L'inhibition de mTORC1 par des composés chimiques ou par interférence de RNA bloque la prolifération cellulaire induite par la PGE2. De même, la production du facteur de croissance endothéliale (VEGF) par la PGE2 est bloquée par les inhibiteurs de mTORC1. Nos résultats montrent donc que mTORC1 est un intermédiaire cellulaire important dans la croissance tumorale induite par la PGE2 ainsi que dans la production de VEGF. mTORC1 représente de ce fait une cible thérapeutique intéressante dans le cancer colorectal qui mérite d'être évaluée dans des études cliniques.

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RésuméLes récentes thérapies anticancéreuses développées visent principalement à inhiber les protéines mutées et responsables de la croissance des cellules cancéreuses. Dans ce contexte, l'inhibition d'une protéine appelée mTOR est une stratégie prometteuse. En effet, mTOR régule la prolifération et la survie cellulaire et mTOR est fréquemment activé dans les cellules tumorales.De nombreuses études ont démontré l'efficacité anti-tumorale d'inhibiteurs de mTOR telle que la rapamycine aussi bien dans des modèles expérimentaux que chez les patients souffrant de cancers. Ces études ont cependant également démontré que l'inhibition de mTOR induit l'activation d'autres protéines cellulaires qui vont induire la prolifération cellulaire et ainsi limiter l'effet anti-tumoral des inhibiteurs de mTOR. En particulier, la rapamycine induit l'activation de la voie de signalisation PI3K/Akt qui joue un rôle prépondérant dans la croissance cellulaire.Dans ce travail, nous avons étudié l'effet de la rapamycine sur une protéine appelée JNK ainsi que le rôle de JNK sur les effets anti-tumoraux de la rapamycine. JNK est une protéine impliquée dans la survie et la prolifération cellulaire. Elle est activée notamment par la voie de signalisation PI3K/Akt. De ce fait, nous avons émis l'hypothèse que la rapamycine induirait l'activation de JNK, réduisant ainsi l'efficacité anti¬tumorale de la rapamycine. En utilisant une lignée cellulaire tumorale (LS174T) dérivée du cancer colorectal, nous avons observé que la rapamycine induisait l'activation de JNK. Nous avons également observé que l'inhibition de JNK par le SP600125, un inhibiteur chimique de JNK, ou par la surexpression d'un dominant négatif de JNK dans les cellules LS174T potentialisait l'effet anti-tumoral de la rapamycine in vitro ainsi que dans un modèle murin de xénogreffe tumorale in vivo.En conclusion, nous avons observé que l'activation de JNK induite par la rapamycine entraine une réduction de l'effet anti-tumoral de cette dernière. Nous proposons ainsi que l'inhibition simultanée de JNK et de mTOR représente une nouvelle option thérapeutique en oncologie qu'il conviendra de confirmer dans d'autres modèles expérimentaux avant d'être testée dans des études cliniques.

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Résumé Le cancer implique rarement l'oeil et risque d'être reconnu tardivement. Les tumeurs intraoculaires primaires les plus fréquentes sont le rétinoblastome chez l'enfant et le mélanome uvéal chez l'adulte.Le diagnostic différentiel d'une baisse de vision dans un contexte de cancer systémique est varié. Des métastases uvéales sont souvent associées au cancer du sein ou du poumon. Un masquerade syndrome est l'atteinte oculaire, pseudo-inflammatoire, d'un lymphome primaire non hodgkinien du système nerveux central. Un traitement oncologique médicamenteux ou radique peut induire une toxicité, souvent rétinienne. Les syndromes paranéoplasiques, rares, sont causés par des anticorps anticancéreux réagissant contre la rétine. Si le cancer touche l'oeil, référer le patient rapidement vers un centre spécialisé pourra faire la différence aux niveaux pronostiques vital et visuel. Abstract Cancer involves so rarely the eye that it may be recognized late. The most frequent primary intra-ocular tumours are retinoblastoma in small children and uveal melanoma in adults.Vision loss in systemic cancer has a varied differential diagnosis. Uveal metastases are most often associated with breast cancer, but can herald lung carcinoma. Masquerade syndrome looks like infllammation but represents the ocular involvement of primary CNS non-Hodgkin lymphoma. Systemic cancer drugs, as well as radiotherapy, can cause ocular toxicity, mostly at the retina. In the rare paraneoplastic syndromes, patient's cancer antibodies cross-react with retinal antigens, leading to severe vision loss. When cancer involves the eye, a fast referral into specialized care can signifiicantly improve visual and vital prognosis.

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Contexte : Après les maladies cardiovasculaires, le cancer est la deuxième cause de mortalité en Suisse. Les cancers de la prostate, du sein, du côlon-rectum, du col utérin et le mélanome cutané représentent, en termes d'incidence et de mortalité, la moitié du fardeau du cancer en Suisse. Des moyens de prévention primaire et/ou secondaire contribuent à réduire la fréquence et la mortalité due à ces cinq cancers. Cependant, l'attitude face à la prévention diffère selon les individus et dépend de multiples facteurs socio-économiques, environnementaux, culturels et comportementaux. Objectif : Évaluer la fréquence et identifier les déterminants des pratiques de dépistage des cancers de la prostate, du sein, du côlon-rectum, du col utérin et du mélanome cutané en Suisse. Matériel et méthode : Les données utilisées sont issues de l'Enquête suisse sur la santé 2007. Une pondération statistique permet d'extrapoler les résultats à la population générale. Des modèles de régression logistique multivariée ont été construits afin de décrire l'association entre pratique du dépistage et facteurs sociodémographiques, style de vie, état de santé, recours aux prestations de santé et soutien social. Résultats : En 2007, selon les méthodes et fréquences recommandées en Suisse et dans les tranches d'âge concernées, 49% des hommes ont effectué un dépistage du cancer prostatique, 13% du cancer colorectal et 33,7% du mélanome cutané. Chez les femmes, 17,9% ont réalisé un dépistage du cancer du sein, 8,7% du cancer colorectal, 36,8% du mélanome cutané et 50,2% du cancer du col utérin. Globalement et pour les deux sexes, l'âge, le lieu de résidence, le niveau de formation, la classe socioprofessionnelle, le revenu d'équivalence du ménage, la pratique d'autres dépistages des cancers, le nombre de visites médicales et de jours d'hospitalisation au cours des 12 mois précédents déterminent le recours au dépistage des cancers d'intérêt. Chez les hommes, la présence d'un médecin de famille et, chez les femmes, la franchise annuelle, influencent aussi la pratique du dépistage. Conclusion : Les prévalences du dépistage varient notablement selon le type de cancer. Le recours aux dépistages des cancers dépend de facteurs sociodémographiques, de l'utilisation des services de santé et de la pratique d'autres dépistages, mais peu, voire pas, du style de vie, de l'état de santé et de la sécurité et du soutien sociaux. Les facteurs identifiés sont souvent communs aux différents types de cancer et rendent possible l'établissement d'un profil général d'utilisateurs du dépistage des cancers. Les stratégies visant à améliorer la compliance aux examens de dépistage devraient considérer les facteurs qui en déterminent le recours et mieux cibler les segments de la population qui les sous-utilisent.

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RESUME: La voie de signalisation Wnt est, dérégulée dans approximativement 90% des tumeurs colorectales humaines. La protéine ß-caténine, transducteur central de la voie de signalisation Wnt, peut directement moduler la transcription des gènes en interagissant avec des facteurs de transcription de la famille TCF/LEF. Afin d'étudier le rôle de la voie de signalisation Wnt dans l'homéostasie de l'épithélium intestinal normal, nous avons généré un modèle marin d'ablation inductible du gène de la ß-caténine. Cette ablation dans les souris adultes a provoqué une perte rapide de cellules progénitrices et des structures des cryptes de la muqueuse intestinale, cdincidant avec un blocage de la prolifération et une augmentation de la différentiation entérocytique. Notamment, les ceIIules souches intestinales sont induites à se différentier de façon terminale suite au blocage de la voie de signalisation Wnt, provoquant une perte complète de l'homéostasie intestinale. Le profil transcriptionnel des cryptes isolées par la microdissection au laser a confirmé ces observations et nous a permis d'identifier des gènes potentiellement responsables du maintien des cellules souches intestinales. Nos résultats démontrent donc la nécessité de la voie de signalisation Wnt/ß-catenin pour le maintien de l'épithélium intestinal. Ceci remet en question les efforts ciblant la voie de signalisation aberrante de Wnt en tant que nouvelle stratégie pour le traitement du cancer colorectal. SUMMARY: The Wnt signaling pathway is deregulated in over 90% of human colorectal cancers. ß-Catenin, the central signal transducer of the Wnt pathway, can directly modulate gene expression by interacting with transcription factors of the TCF/LEF-family. In order to investigate the role of Wnt signaling in the homeostasis of normal intestinal epithelium, we use atissue-specific, inducible ß-catenin gene ablation mouse model. Loss of ß-catenin in adult mice resulted in a rapid loss of progenitor cells and crypt structures, coinciding with blocked proliferation and with increased enterocytic differentiation. Importantly, intestinal stem cells were induced to terminally differentiate upon this block of Wnt signaling, resulting in a complete loss of intestinal homeostasis. Transcriptional profiling of mutant crypt RNA isolated by laser capture microdissection confirmed those observations and allowed us to identify genes potentially responsible for the maintenance of intestinal stem cells. Thus, our data show an essential requirement of Wnt/ß-catenin signaling in the maintenance of intestinal epithelium. This challenges attempts to target aberrant Wnt signaling as a new therapeutic strategy to treat colorectal cancer.

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Ce document présente un plan de prévention pour le Canton de Vaud (version octobre 2007). Ce plan concentre ses efforts sur la prévention de quelques maladies (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, diabète, cancer colorectal, cancer du sein, cancer du poumon, dépression, fracture ostéoporotique), à l'aide d'un nombre restreint d'interventions (améliorer l'alimentation et augmenter l'activité physique, lutte contre le tabagisme, prévention primaire et secondaire de la maladie athéromateuse, prévention secondaire du cancer colorectal, prévention secondaire du cancer du sein, prévention secondaire de la dépression). Après la présentation de quelques enjeux de ce plan, le rapport conclut sur trois recommandations portant sur les structures de la prévention des maladies et de promotion de la santé, le monitorage des activités de prévention des maladies et de promotion de la santé et enfin sur le mandat et l'organisation de la Commission cantonale de prévention.

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RÉSUME Les techniques de résection muqueuse endoscopique utilisées actuellement ne permettent pas d'effectuer une résection circonférentielle d'un long segment de muqueuse oesophagienne. Une telle résection permettrait le traitement de foyers multicentriques de dysplasies de haut grade (HGIN) ou d'adénocarcinomes précoces (AC) développés sur oesophage de Barrett. Sachant que la prévalence des métastases ganglionnaires régionales est d'environ 7 % pour les adénocarcinomes intra-muqueux (Tis,T1a), les méthodes de traitement non-chirurgicales et moins invasives sont actuellement préférées à une oesophagectomie, dont la morbidité et la mortalité restent élevées en comparaison avec les mucosectomies endoscopiques. Un oesophagoscope rigide modifié a été développé à Lausanne en collaboration avec la maison Karl Storz GmbH, de façon à permettre des résections muqueuses étendues dans l'oesophage. Cette étude animale pilote a investigué la faisabilité et la fiabilité des résections muqueuses circonférentielles de différentes longueurs dans l'oesophage du mouton. Des résections circonférentielles de 2,2 cm (n=6), 3,3 cm (n=6), 4,4 cm (n=7) et 5,5 cm (n=5) de longueur ont été effectuées dans l'oesophage de 24 moutons. Elles consistaient en 2 mucosectomies hémi-circonférentielles opposées. Les animaux ont été suivis par des examens endoscopiques à une semaine puis chaque mois pendant 6 mois ou jusqu'à réépithélialisation complète sans sténose. Au cours du processus de guérison, les sténoses cicatricielles ont été traitées par une ou plusieurs dilatations avec les bougies de Savary. Des résections circonférentielles de 2,2 à 5,5 cm de longueur ont été réalisées avec succès dans 23/24 des cas. Une seule perforation, secondaire à une erreur de manipulation, est survenue directement après la mucosectomie. A l'analyse histologique, une profondeur de résection précise à travers la sousmuq Tyrp1ueuse a été obtenue dans 85% des specimens. Les sténoses cicatricielles ont été contrôlées dans 95% des cas par dilatations avec les bougies de Savary. L'oesophagoscope rigide modifié a permis de réaliser des résections muqueuses circonférentielles et étendues en une seule séance endoscopique d'une durée de moins d'une demi-heure. L'utilisation de ce résectoscope chez l'homme devrait permettre l'éradication complète de l'oesophage de Barrett avec HGIN et/ou AC précoce dans un avenir très proche.

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[Table des matières] 1. Résumé. 2. Introduction. 3. Evolution démographique. 4. Evolution épidémiologique : infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, accident vasculaire cérébral, diabète, bronchopneumopathie chronique obstructive, cancer en général, cancer pulmonaire, cancer colorectal, cancer du sein, cancer de la prostate, dépression, démence sénile de type Alzheimer et autres démences, syndrome parkinsonien et maladie de Parkinson, maladie rhumatismale, arthrose, lombalgie, ostéoporose et fractures, déficit et dépendance fonctionnels. 5. Réponses sanitaires. 6. Recommandations. 7. Lexique. 8. Index des tableaux. 9. Index des figures. 10-11. Annexes.

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Le cancer colorectal atteint, chaque année, plus d'un million de personnes dans le monde et plus de 500'000 en meurent [1]. Il affecte de manière très inégalitaire les différentes parties du monde. En effet, s'il constitue un problème de santé publique majeur dans des régions telles que l'Amérique du Nord, l'Europe ou l'Océanie (incidence supérieure à 50 pour 100'000), il est nettement plus rare dans certains pays d'Asie, d'Afrique ou d'Amérique du Sud (incidence inférieure à 10 pour 100'000) [2]. Aux Etats-Unis, on estime que 5 à 6% de la population générale présentera un cancer colorectal au cours de sa vie [3]. En Suisse, le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus mortel, avec quelque 1'600 décès par an, après le cancer du poumon [4]. Avec 4'000 nouveaux cas annuels, il représente 11% de tous les cancers chez l'homme et chez la femme [5]. Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent après celui du poumon et de la prostate chez l'homme, alors qu'il n'est précédé chez la femme que par le cancer du sein. Pour la période 2003-07, l'incidence en Suisse est estimée à 50 cas/100'000 hommes et 32 cas/100'000 femmes (taux standardisés selon la population européenne) [5] et son taux de survie relative à 5 ans est de 60%, ce qui en fait le taux le plus élevé d'Europe [6]. Le fait que l'incidence chez les migrants ait tendance à rattraper celle des indigènes en moins d'une génération suggère que les facteurs environnementaux jouent un rôle prédominant dans la carcinogénèse des tumeurs colorectales [7]. Cependant, d'autres facteurs, notamment génétiques, interviennent dans la survenue des cancers colorectaux. En effet, dans des conditions de vie similaires, on observe une incidence de cancers colorectaux différente entre différentes ethnies. Des études américaines ont par exemple montré une incidence plus élevée chez les noirs (48 pour 100'000) que chez les blancs (40/100'000) ou les hispaniques (26/100'000) [8]. Les hommes sont plus fréquemment touchés par le cancer colorectal que les femmes, avec un sexe ratio de 1,5 [9]. Les premiers cas de cancers colorectaux apparaissent à partir de 25 ans et l'incidence augmente de manière quasi exponentielle jusqu'à un âge de 75-80 ans, puis se stabilise [10]. L'âge moyen au diagnostic se situe entre 65 et 70 ans. Environ 66% des cancers colorectaux sont localisés dans le côlon (dans l'ordre décroissant: au niveau du sigmoïde, du côlon ascendant, descendant et transverse), 27% dans le rectum, 4% dans l'anus tandis qu'environ 4% restent multiples et indéfinis [10]. Notons encore, qu'à des fins de comparaisons épidémiologiques, les cancers du côlon, du rectum et de l'anus sont souvent regroupés dans l'unique groupe des tumeurs colorectales.

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BACKGROUND: Early detection and treatment of colorectal adenomatous polyps (AP) and colorectal cancer (CRC) is associated with decreased mortality for CRC. However, accurate, non-invasive and compliant tests to screen for AP and early stages of CRC are not yet available. A blood-based screening test is highly attractive due to limited invasiveness and high acceptance rate among patients. AIM: To demonstrate whether gene expression signatures in the peripheral blood mononuclear cells (PBMC) were able to detect the presence of AP and early stages CRC. METHODS: A total of 85 PBMC samples derived from colonoscopy-verified subjects without lesion (controls) (n = 41), with AP (n = 21) or with CRC (n = 23) were used as training sets. A 42-gene panel for CRC and AP discrimination, including genes identified by Digital Gene Expression-tag profiling of PBMC, and genes previously characterised and reported in the literature, was validated on the training set by qPCR. Logistic regression analysis followed by bootstrap validation determined CRC- and AP-specific classifiers, which discriminate patients with CRC and AP from controls. RESULTS: The CRC and AP classifiers were able to detect CRC with a sensitivity of 78% and AP with a sensitivity of 46% respectively. Both classifiers had a specificity of 92% with very low false-positive detection when applied on subjects with inflammatory bowel disease (n = 23) or tumours other than CRC (n = 14). CONCLUSION: This pilot study demonstrates the potential of developing a minimally invasive, accurate test to screen patients at average risk for colorectal cancer, based on gene expression analysis of peripheral blood mononuclear cells obtained from a simple blood sample.

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INTRODUCTION/OBJECTIVES: Detection rates for adenoma and early colorectal cancer (CRC) are insufficient due to low compliance towards invasive screening procedures, like colonoscopy.Available non-invasive screening tests have unfortunately low sensitivity and specificity performances.Therefore, there is a large unmet need calling for a cost-effective, reliable and non-invasive test to screen for early neoplastic and pre-neoplastic lesions AIMS & Methods: The objective is to develop a screening test able to detect early CRCs and adenomas.This test is based on a nucleic acids multi-gene assay performed on peripheral blood mononuclear cells (PBMCs).A colonoscopy-controlled feasibility study was conducted on 179 subjects.The first 92 subjects was used as training set to generate a statistical significant signature.Colonoscopy revealed 21 subjects with CRC,30 with adenoma bigger than 1 cm and 41 with no neoplastic or inflammatory lesions.The second group of 48 subjects (controls, CRC and polyps) was used as a test set and will be kept blinded for the entire data analysis.To determine the organ and disease specificity 38 subjects were used:24 with inflammatory bowel disease (IBD),14 with other cancers than CRC (OC).Blood samples were taken from each patient the day of the colonoscopy and PBMCs were purified. Total RNA was extracted following standard procedures.Multiplex RT-qPCR was applied on 92 different candidate biomarkers.Different univariate and multivariate statistical methods were applied on these candidates and among them 60 biomarkers with significant p-values (<0.01) were selected.These biomarkers are involved in several different biological functions as cellular movement,cell signaling and interaction,tissue and cellular development,cancer and cell growth and proliferation.Two distinct biomarker signatures are used to separate patients without lesion from those with cancer or with adenoma, named COLOX CRC and COLOX POL respectively.COLOX performances were validated using random resampling method, bootstrap. RESULTS: COLOX CRC and POL tests successfully separate patients without lesions from those with CRC (Se 67%,Sp 93%,AUC 0.87) and from those with adenoma bigger than 1cm (Se 63%,Sp 83%,AUC 0.77),respectively. 6/24 patients in the IBD group and 1/14 patients in the OC group have a positive COLOX CRC CONCLUSION: The two COLOX tests demonstrated a high sensitivity and specificity to detect the presence of CRCs and adenomas bigger than 1 cm.A prospective, multicenter, pivotal study is underway in order to confirm these promising results in a larger cohort.

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Participation is a key indicator of the potential effectiveness of any population-based intervention. Defining, measuring and reporting participation in cancer screening programmes has become more heterogeneous as the number and diversity of interventions have increased, and the purposes of this benchmarking parameter have broadened. This study, centred on colorectal cancer, addresses current issues that affect the increasingly complex task of comparing screening participation across settings. Reports from programmes with a defined target population and active invitation scheme, published between 2005 and 2012, were reviewed. Differences in defining and measuring participation were identified and quantified, and participation indicators were grouped by aims of measure and temporal dimensions. We found that consistent terminology, clear and complete reporting of participation definition and systematic documentation of coverage by invitation were lacking. Further, adherence to definitions proposed in the 2010 European Guidelines for Quality Assurance in Colorectal Cancer Screening was suboptimal. Ineligible individuals represented 1% to 15% of invitations, and variable criteria for ineligibility yielded differences in participation estimates that could obscure the interpretation of colorectal cancer screening participation internationally. Excluding ineligible individuals from the reference population enhances comparability of participation measures. Standardised measures of cumulative participation to compare screening protocols with different intervals and inclusion of time since invitation in definitions are urgently needed to improve international comparability of colorectal cancer screening participation. Recommendations to improve comparability of participation indicators in cancer screening interventions are made.

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Microsatellite instability (MSI) occurs in 10-20% of colorectal tumours and is associated with good prognosis. Here we describe the development and validation of a genomic signature that identifies colorectal cancer patients with MSI caused by DNA mismatch repair deficiency with high accuracy. Microsatellite status for 276 stage II and III colorectal tumours has been determined. Full-genome expression data was used to identify genes that correlate with MSI status. A subset of these samples (n = 73) had sequencing data for 615 genes available. An MSI gene signature of 64 genes was developed and validated in two independent validation sets: the first consisting of frozen samples from 132 stage II patients; and the second consisting of FFPE samples from the PETACC-3 trial (n = 625). The 64-gene MSI signature identified MSI patients in the first validation set with a sensitivity of 90.3% and an overall accuracy of 84.8%, with an AUC of 0.942 (95% CI, 0.888-0.975). In the second validation, the signature also showed excellent performance, with a sensitivity 94.3% and an overall accuracy of 90.6%, with an AUC of 0.965 (95% CI, 0.943-0.988). Besides correct identification of MSI patients, the gene signature identified a group of MSI-like patients that were MSS by standard assessment but MSI by signature assessment. The MSI-signature could be linked to a deficient MMR phenotype, as both MSI and MSI-like patients showed a high mutation frequency (8.2% and 6.4% of 615 genes assayed, respectively) as compared to patients classified as MSS (1.6% mutation frequency). The MSI signature showed prognostic power in stage II patients (n = 215) with a hazard ratio of 0.252 (p = 0.0145). Patients with an MSI-like phenotype had also an improved survival when compared to MSS patients. The MSI signature was translated to a diagnostic microarray and technically and clinically validated in FFPE and frozen samples.