21 resultados para 1995_09101511 MOC-42


Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

La schistosomiase aiguë est une pathologie régulièrement rencontrée chez les voyageurs. En raison de sa longue période d'incubation, de ses manifestations aspécifiques et de la résolution spontanée des symptômes qu'elle génère, elle peut facilement ne pas être reconnue par un médecin peu coutumier des pathologies tropicales. En décembre 2011, une voyageuse de retour de Madagascar a été hospitalisée au CHUV en raison d'une schistosomiase aiguë. Cette personne avait accompagné un groupe aux chutes de la Lily dans le centre de l'île où la plupart des participants s'étaient baignés. Elle avait déjà fait, deux ans plus tôt, un voyage similaire comme accompagnante au même endroit. Parallèlement, 4 voyageurs parmi 3 couples qui avaient visité indépendamment le site ont consulté la Policlinique Médicale Universitaire en raison de symptômes à leur retour. Nous avons ainsi recensé un total de 42 voyageurs susceptibles d'avoir été en contact avec l'eau des chutes de la Lily. Dans cette cohorte de voyageurs, nous avons investigué : 1) le comportement des voyageurs en fonction de leur connaissance du risque afin d'évaluer la pertinence des mesures préventives actuellement transmises lors de la consultation pré-voyage 2) les diagnostics de première intention retenus par les médecins de premier recours chez certains voyageurs symptomatiques en vue d'améliorer la prise en charge des voyageurs ayant eu un contact avec de l'eau douce au cours de leur voyage. A cette intention, nous avons envoyé un questionnaire aux 42 voyageurs de cette cohorte. Quarante questionnaires sur quarante-deux (95%) ont été retournés. Trente-sept voyageurs sur 40 (92%) ont rapporté un contact avec de l'eau douce au cours de leur voyage. Parmi les 18/40 (45%) voyageurs connaissant les mesures de prévention à l'encontre de la schistosomiase, 16/18 (89%) se sont néanmoins baignés aux chutes de la Lily contre 20/22 (91%) parmi ceux ignorant ces mesures. Tous les voyageurs exposés ont bénéficié d'un dépistage au moyen d'une sérologie, à l'exception d'un participant traité de manière empirique. La sérologie s'est révélée positive chez 28/36 (78%) des participants plus de trois mois après la dernière exposition. Vingt-trois voyageurs sur 28 (82%) ont relaté des symptômes. Seize sur 23 (70%) ont consulté leurs médecins, qui ont alors posé les diagnostics suivants: origine indéterminée (4 cas), infection virale (3 cas), gastro-entérite invasive (2 cas), pneumonie (1 cas), amibiase (1 cas), fièvre typhoïde (1 cas), malaria (1 cas), eczéma (1 cas), réaction allergique (1 cas) et affection rhumatologique (1 cas). Au vu de ce qui précède, les informations données sur la schistosomiase pendant la consultation pré-voyage doivent être modifiées, particulièrement en ce qui concerne les mesures de prévention. Parallèlement à la recommandation de ne pas s'exposer à de l'eau potentiellement infectée dans les régions endémiques, des informations sur les formes sévères de l'infection pourraient avoir un impact plus important sur le comportement. La mesure la plus efficace pour éviter des complications consisterait néanmoins à proposer une serologie à plus de trois mois de la dernière exposition, même en l'absence de symptômes. Finalement, compte tenu de l'augmentation des voyages transcontinentaux et du développement des activités de loisir dans les pays tropicaux, une formation en médecine tropicale et en santé des voyageurs devrait constituer une part plus importante dans le cursus de formation pré- et post-gradué des médecins de premier recours. Une fièvre au retour de voyage devrait toujours être investiguée par une formule sanguine complète à a recherche d'une éosinophilie, justifiant la recherche d'une parasitose tissulaire par des sérologies spécifiques.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

La schistosomiase aiguë est une pathologie régulièrement rencontrée chez les voyageurs. En raison de sa longue période d'incubation, de ses manifestations aspécifiques et de la résolution spontanée des symptômes, elle peut facilement ne pas être reconnue par un médecin peu familier des pathologies tropicales. En décembre 2011, une femme de retour de Madagascar, où elle avait été en contact avec de l'eau douce, a été hospitalisée pour un état fébrile d'origine indéterminé. Une schistosomiase aiguë a été diagnostiquée. Un dépistage chez tous les voyageurs de son groupe a révélé une séroconversion chez 78% des participants.Cet article cherche à rediscuter les mesures préventives et diagnostiques à la lumière des enseignements tirés de l'étude de cette cohorte de 42 voyageurs exposés à la schistosomiase. Acute schistosomiasis is a regularly encountered disease in travelers. Because of the temporal delay, its unspecific presentation and the spontaneous resolution, acute schistosomiasis can easily remain unrecognized by physicians who are not familiar with tropical pathologies. In December 2011, a female traveler was admitted to the hospital with undetermined fever after having returned from Madagascar where she bathed in fresh water. Acute schistosomiasis was diagnosed and infection was suspected among other travelers of her group. Seroconversion was confirmed among 78% of participants. This article intends to clarify the preventive and diagnostic strategies based on the lessons learned from this cluster of 42 travelers exposed to schistosomiasis.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Background: Gamma Knife surgery (GKS) for vestibular schwannomas (VS) has a long-term clinical and scientific track record. After a period of de-escalation of dose prescription, results show a high rate of tumor control with improvement of clinical outcome (less than 1% facial palsy, 50-70% hearing preservation). Currently, there is controversial data about the active early treatment of intracanalicular (Koos I) VS. Methods: We prospectively analyzed 208 VS, focusing on 42 Koos I patients treated with GKS as first intention in Lausanne University Hospital, between July 2010 and February 2015. We concentrated on patient, tumor, and dosimetric characteristics. Special attention was given on the dose to the cochlea and its impact in maintaining serviceable hearing. Results: The mean follow-up period was 1.7 years (range 0.6-4.2). Twenty-six (61.9%) were females and 16 (38.1%) males. Preoperative serviceable hearing was present in 33 (78.57%) patients. The mean maximal diameter was 7.7 (5-10). The median target volume at the moment of GKS was 90 mm3 (range 17-317). The median prescription isodose volume was 118 mm3 (range 37-603). The median marginal dose administrated was 12 Gy (range 11-12). The median number of shots was 2 (range 1-9). The median isodose prescription was 50% (range 45-80%). The median maximal dose received by the cochlea in patients in GR class 1 and 2 was 4.2 Gy (mean 4.4 Gy, range 1.8-7.6). Our preliminary results showed 98% tumor control, with 30% shrinkage on MRI. The actuarial probability of keeping the same audition class for those with functional hearing at GKS was 80% at 3 years; the probability of keeping a functional hearing was more than 90%. A paraclinical evolution (on MRI and/or audiometry) at the time diagnosis, before GKS, was associated with a less good prognosis (p < 0.05). Conclusions: Our preliminary data suggest that Koos I patients should be treated early with GKS, before tumor growth, and/or hearing deterioration, as they have the highest probability of hearing preservation. The results in terms of functional outcome seemed comparable to, or even better than, the other Koos classes (i.e., larger lesions).