36 resultados para Écritures


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(Résumé de l'ouvrage) "L'évangile exploré" : ce titre résume de façon lapidaire quarante années d'enseignement, de recherche, de publications d'un exégète, le P. Simon Légasse. Les diverses études rassemblées ici sont dues à des biblistes qui ont pour centre d'intérêt principal le Nouveau Testament. Chaque article constitue un exemple de cette exploration des Écritures qui est la tâche des exégètes.

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Les textes recueillis dans ce premier tome sont des apocryphes, ce qui signifie qu'en dépit d'un contenu comparable à celui des Écritures ils n'appartiennent pas au canon. En effet, soit ils s'écartent de la doctrine officielle de l'Église en véhiculant des idées hétérodoxes, soit ils font trop appel au merveilleux, aspect dont l'Église s'est toujours méfiée. Les textes de ce volume relèvent de l'Antiquité chrétienne et recoupent différents genres bibliques : évangiles, épîtres, Actes des apôtres, apocalypses.

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(Résumé de l'ouvrage) Les textes recueillis dans ce premier tome sont des apocryphes, ce qui signifie qu'en dépit d'un contenu comparable à celui des Écritures ils n'appartiennent pas au canon. En effet, soit ils s'écartent de la doctrine officielle de l'Église en véhiculant des idées hétérodoxes, soit ils font trop appel au merveilleux, aspect dont l'Église s'est toujours méfiée. Les textes de ce volume relèvent de l'Antiquité chrétienne et recoupent différents genres bibliques : évangiles, épîtres, Actes des apôtres, apocalypses.

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(Résumé de l'ouvrage) Les textes recueillis dans ces deux volumes sont des apocryphes, ce qui signifie qu'en dépit d'un contenu comparable à celui des Écritures ils n'appartiennent pas au canon. En effet, soit ils s'écartent de la doctrine officielle de l'Église en véhiculant des idées hétérodoxes, soit ils font trop appel au merveilleux, aspect dont l'Église s'est toujours méfiée. Mais rappelons que le canon des Écritures n'a pas été fixé tout de suite, son histoire court jusqu'à la quatrième session du Concile de Trente (1546). Ajoutons aussi qu'il y a toujours désaccord en la matière entre l'Église catholique et les Églises protestantes pour certains livres. Les textes réunis dans le premier tome relèvent de l'Antiquité chrétienne et recoupent différents genres bibliques : évangiles (auquel il convient d'adjoindre des écrits relatant la vie et la dormition de Marie, mère de Jésus), épîtres, Actes des apôtres, apocalypses (sur les derniers temps et l'au-delà). Ces pièces sont précieuses. Elles permettent une connaissance plus approfondie des premiers temps de l'Église et la compréhension de traditions - dans le domaine de la piété, de la liturgie ou de l'art - dont nous n'avons pas trace dans les textes canoniques. Les textes réunis dans le second tome sont, dans leur majorité, plus tardifs. Ce volume accorde, d'autre part, une place plus grande que le premier à des livres qui circulèrent dans des aires religieuses et linguistiques autres que le monde byzantin et l'Occident latin ; les traditions copte, arabe, éthiopienne, arménienne y sont bien représentées. Pour la plupart, ces écrits n'avaient encore jamais été publiés en langue française. Les écrits chrétiens que l'on dit « apocryphes » n'ont cessé d'être diffusés, récrits, adaptés. Ils furent le terreau de l'imaginaire chrétien, et une source d'inspiration pour les sculpteurs, les peintres, les écrivains, les musiciens et les cinéastes : le Bunuel de La Voie lactée se souvient des Actes de Jean. C'est que, face au discours régnant, institutionnel, ces textes ouvrent un espace à l'imagination. Ils se développent en quelque sorte dans les interstices des livres canoniques. Ils comblent des vides, inscrivent une parole dans les silences, donnent une voix aux personnages muets, un nom et un visage à ceux qui n'étaient que des ombres. Comme toute littérature, ils rusent avec le discours clos.

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Karl Barth (1886-1968) est sans nul doute l'un des géants de la théologie chrétienne du XXe siècle, toutes confessions confondues. À l'instar de ses plus prestigieux modèles - un saint Augustin, un Luther notamment -, c'est dans le corps à corps avec les Écritures saintes, singulièrement avec l'épître de Paul aux Romains, qu'il s'est forgé une conception originale de la pensée chrétienne et qu'il a bouleversé la situation religieuse et théologique de son temps. « Révolutionnaire » dans sa manière de vouloir congédier les théologies libérales du XIXe siècle et de contester en son principe toute forme de complicité du christianisme avec la monde profane ou même avec la modernité, le jeune Barth, celui des années 20, s'est peu à peu transformé en un imposant professeur de dogmatique et en un auteur universellement admiré, étudié, discuté, critiqué. Sa monumentale « Kirchliche Dogmatik », publiée de 1932 à 1968, inachevée, est devenue une référence, aussi bien à l'intérieur du protestantisme que pour le catholicisme romain, comme l'a montré son influence croissante sur des auteurs comme Balthasar, Bouillard et Küng et sur un certain nombre de Pères conciliaires à Vatican II. Le propos de cet ouvrage est de rompre avec les clichés et les idées reçues qui entourent la plupart du temps l'oeuvre multiforme de Barth. Barth y apparaît en permanente recherche, ouvert aux enjeux de la culture et de la société civile, en dialogue critique, certes, mais également très réceptif avec les courants de la modernité et en prise avec l'actualité politique - contre la guerre en 1918, contre le nazisme en 1933-1945, contre la bombe atomique et l'impérialisme américain à la fin de sa vie. L'éthique - individuelle, mais aussi sociale et politique - joue une place centrale dans sa pensée, elle est loin de se réduire à un simple appendice de la dogmatique. Un survol très large de la réception internationale de Barth permet de mesurer l'écho intellectuel et oecuménique considérable de cette théologie en mouvement. Le choix de textes proposé à la fin de l'ouvrage mêle des passages devenus classiques à des aperçus dérangeants et détonnants de l'existence théologique, éthique, politique et culturelle de Barth.

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(Résumé de l'ouvrage) Les textes recueillis dans ces deux volumes sont des apocryphes, ce qui signifie qu'en dépit d'un contenu comparable à celui des Écritures ils n'appartiennent pas au canon. En effet, soit ils s'écartent de la doctrine officielle de l'Église en véhiculant des idées hétérodoxes, soit ils font trop appel au merveilleux, aspect dont l'Église s'est toujours méfiée. Mais rappelons que le canon des Écritures n'a pas été fixé tout de suite, son histoire court jusqu'à la quatrième session du Concile de Trente (1546). Ajoutons aussi qu'il y a toujours désaccord en la matière entre l'Église catholique et les Églises protestantes pour certains livres. Les textes réunis dans le premier tome relèvent de l'Antiquité chrétienne et recoupent différents genres bibliques : évangiles (auquel il convient d'adjoindre des écrits relatant la vie et la dormition de Marie, mère de Jésus), épîtres, Actes des apôtres, apocalypses (sur les derniers temps et l'au-delà). Ces pièces sont précieuses. Elles permettent une connaissance plus approfondie des premiers temps de l'Église et la compréhension de traditions - dans le domaine de la piété, de la liturgie ou de l'art - dont nous n'avons pas trace dans les textes canoniques. Les textes réunis dans le second tome sont, dans leur majorité, plus tardifs. Ce volume accorde, d'autre part, une place plus grande que le premier à des livres qui circulèrent dans des aires religieuses et linguistiques autres que le monde byzantin et l'Occident latin ; les traditions copte, arabe, éthiopienne, arménienne y sont bien représentées. Pour la plupart, ces écrits n'avaient encore jamais été publiés en langue française. Les écrits chrétiens que l'on dit « apocryphes » n'ont cessé d'être diffusés, récrits, adaptés. Ils furent le terreau de l'imaginaire chrétien, et une source d'inspiration pour les sculpteurs, les peintres, les écrivains, les musiciens et les cinéastes : le Bunuel de La Voie lactée se souvient des Actes de Jean. C'est que, face au discours régnant, institutionnel, ces textes ouvrent un espace à l'imagination. Ils se développent en quelque sorte dans les interstices des livres canoniques. Ils comblent des vides, inscrivent une parole dans les silences, donnent une voix aux personnages muets, un nom et un visage à ceux qui n'étaient que des ombres. Comme toute littérature, ils rusent avec le discours clos.

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Cette thèse s'inscrit dans la lignée des récents travaux de réévaluation de l'histoire des études cinématographiques. Son objectif est de réviser la conception actuelle de l'historiographie du cinéma en France de 1896 jusqu'au début des années 1950 en remettant en question la vision homogène du courant historique de l'histoire traditionnelle du cinéma telle que l'ont présentée les tenants de la nouvelle histoire du cinéma. Cette thèse se divise en trois parties. J'expose dans la première mon cadre et mon principal outil d'analyse. Je présente l'opération historiographique telle que définie par Michel de Certeau, soit comme le croisement d'un lieu social marqué par des cadres intellectuels dominants, d'un ensemble de procédures dont l'historien se sert pour sélectionner ses sources et construire les faits, et enfin, d'une écriture qui implique l'élaboration d'un système de relations entre les différents faits construits. Je décris ensuite les courants historiques en France des années 1870 jusqu'au début des années 1950. Ce panorama me permet de mieux identifier les échanges, les emprunts et les enrichissements qui se sont opérés entre l'histoire et l'histoire du cinéma durant cette période. Dans la deuxième partie, je « construis » depuis l'intérieur d'un vaste ensemble de discours d'historiens du cinéma, d'historiens de la culture et de théoriciens du cinéma ce qui deviendra la conception dominante de l'historiographie du cinéma. Je montre qu'elle est élaborée par ceux que plusieurs commentateurs nomment les nouveaux historiens du cinéma et qu'elle se réduit à la succession de deux grands courants historiques : l'histoire traditionnelle et la nouvelle histoire du cinéma. J'expose ensuite comment cet acte de périodisation est instrumentalisé par ceux qui l'effectuent. L'objectif des nouveaux historiens n'est pas d'exhumer la pluralité des écritures de l'histoire du cinéma, mais plutôt de mettre en évidence la rupture qu'ils opèrent au sein de l'historiographie du cinéma. L'examen de la place accordée au dispositif cinématographique Hale's Tours dans les histoires générales parues avant et après le Congrès de Brighton me permet finalement d'atténuer la rupture entre ces deux courants historiques. Dans la troisième partie, j'engage l'examen de plusieurs manières d'approcher l'histoire du cinéma. J'identifie différentes ruptures dans l'historiographie française du cinéma concernant l'objet historique que les historiens se donnent, les outils conceptuels qu'ils convoquent et leurs relations aux sources qu'ils utilisent. Ces études de cas me permettent au final de témoigner de la richesse de l'historiographie française du cinéma avant le début des années 1950.

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L'objet de cette étude est l'acteur dans un spectacle à composante technologique, analysé dans une perspective intermédiale qui est une pratique scénique et une approche analytique émergeante. Je place cette problématique dans le contexte du théâtre contemporain des années 1990 et du début du XXIe siècle notamment. Mon étude est organisée en trois parties. Les premiers chapitres abordent l'acteur dans sa relation avec le dispositif et l'image projetée, lors de deux périodes historiques. La première période se situe à la fin du XIXe siècle et est consacrée aux spectacles féeriques et magiques qui explorent le spectaculaire. La phase suivante se place autour des années 1920 et concerne principalement les travaux d'Erwin Piscator, de Vsevolod Meyerhold, d'Oskar Schlemmer ainsi que de Lev Koulechov. La deuxième partie de la thèse aborde la scène contemporaine imprégnée par les nouveaux médias et cela d'abord dans le contexte de la cyberculture, que je considère comme un aspect sociologique et anthropologique déterminant. Ceci me rapproche de ma définition du théâtre marqué par la technologie que je nomme un « théâtre des médias ». J'analyse les transformations et les déplacements des composantes théâtrales sous l'influence technologique en tant que re-configuration médiale de la scène. Je propose par la suite l'individuation intermédiale en tant que concept pour l'analyse de l'acteur et de la nouvelle subjectivité scénique. La troisième partie s'appuie sur deux grands axes : le dispositif et l'image, où l'acteur devient un dénominateur permanent de l'analyse permutationnelle. L'étude progresse d'abord par l'analyse des éléments suivants: écrans, moniteurs, caméras, capteurs. Ce qui est surtout ici mis en évidence, c'est la corporéité de l'acteur et son rapport spatial avec le dispositif. L'image, par contre, interroge l'interprétation et la construction du rôle. Elle apparaît dans sa fonction la plus statique ainsi que la plus complexe et dynamique, mettant en évidence la multifonction scénique de l'acteur. Il se présente sous des figures multiples (acteur cyborgisé, acteur marionnetisé), à travers ses écritures (interacteur, observateur) et ses identités scéniques nouvelles (formations hybrides). J'aborde à la fin la question de la nouvelle formation de l'interprète selon l'approche intermédiale qui émerge notamment à l'Académie de Maastricht et à l'Ecole régionale d'acteurs de Cannes. Le corpus analytique est composé d'une soixantaine de spectacles dont le noyau se concentre sur les travaux de Robert Lepage, de Jean Lambert-Wild, de LLT Videoteatr « Poza », de Komuna Otwock, du Wooster Groupe, et de Dumb Type.

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Cette étude présente une méthode d'analyse comparative destinée à explorer le processus de « différenciation » considéré ici comme un principe fondamental de l'interaction des cultures et de la création littéraire. Celle-ci tire sa capacité de créer des effets de sens toujours nouvellement pertinents de sa façon de se différencier des voix et des façons de dire déjà existantes. L'étude présente les présupposés, fondements théoriques et objectifs d'une telle « comparaison différentielle » qui accorde une importance constitutive aux langues et aux contextes énonciatifs dont émanent les oeuvres littéraires. Le souci d'explorer ce qui est « différentiel » ne mène pas au constat d'irréductibles différences, mais à la découverte du dialogisme intertextuel et interculturel qui sous-tend toute création littéraire. Les études littéraires en reçoivent un nouvel attrait, car elles nous apprennent quelque chose d'essentiel qu' Eduard Glissant résume dans cette formule : « C'est par la différence que fonctionne ce que j'appelle la Relation avec un grand R ».

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(Résumé de l'ouvrage) Les 23 et 24 novembre 1996, s'est déroulé à la Faculté de théologie de Toulouse, à l'occasion de la remise d'un volume d'hommages à Simon Légasse, un colloque intitulé « Procès de Jésus, procès des Juifs ? » Le titre du colloque mérite une explication. Le point d'interrogation exprime tout à la fois le questionnement et l'incrédulité devant la possibilité de s'appuyer sur les récits rapportant le procès de Jésus pour mettre en accusation les Juifs. L'association des deux expressions rappelle que l'histoire des chrétiens n'a que trop souvent démontré que le procès de Jésus pouvait servir à justifier des pratiques antijudaïques et antisémites. Au terme du colloque, deux enseignements se dégagent avec force : d'abord que l'ignorance est toujours coupable. Les chrétiens doivent connaître leur dette envers le peuple juif et cesser de caricaturer leur interprétation de la Bible ou de faire comme si le judaïsme s'était éteint à l'avènement du christianisme. Ensuite, que la médiation de la critique historique est essentielle, car les Écritures, Parole de Dieu, sont aussi parole humaine et l'on s'expose à de dangereuses dérives si l'on oublie de tenir compte de leur historicité.

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(Résumé de l'ouvrage) Les textes recueillis dans ce premier tome sont des apocryphes, ce qui signifie qu'en dépit d'un contenu comparable à celui des Écritures ils n'appartiennent pas au canon. En effet, soit ils s'écartent de la doctrine officielle de l'Église en véhiculant des idées hétérodoxes, soit ils font trop appel au merveilleux, aspect dont l'Église s'est toujours méfiée. Les textes de ce volume relèvent de l'Antiquité chrétienne et recoupent différents genres bibliques : évangiles, épîtres, Actes des apôtres, apocalypses.

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(Résumé de l'ouvrage) Les textes recueillis dans ce premier tome sont des apocryphes, ce qui signifie qu'en dépit d'un contenu comparable à celui des Écritures ils n'appartiennent pas au canon. En effet, soit ils s'écartent de la doctrine officielle de l'Église en véhiculant des idées hétérodoxes, soit ils font trop appel au merveilleux, aspect dont l'Église s'est toujours méfiée. Les textes de ce volume relèvent de l'Antiquité chrétienne et recoupent différents genres bibliques : évangiles, épîtres, Actes des apôtres, apocalypses.

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(Résumé de l'ouvrage) Les textes recueillis dans ce premier tome sont des apocryphes, ce qui signifie qu'en dépit d'un contenu comparable à celui des Écritures ils n'appartiennent pas au canon. En effet, soit ils s'écartent de la doctrine officielle de l'Église en véhiculant des idées hétérodoxes, soit ils font trop appel au merveilleux, aspect dont l'Église s'est toujours méfiée. Les textes de ce volume relèvent de l'Antiquité chrétienne et recoupent différents genres bibliques : évangiles, épîtres, Actes des apôtres, apocalypses.

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L'organisation du premier livre de motets de Tomás Luis de Victoria, publié à Venise en 1572 chez les Fils d'Antonio Gardano (RISM V 1421), repose sur une stratification d'éléments divers mais complémentaires. Les pièces sont organisées en quatre groupes : quatorze à 4 voix, neuf à 5 voix, neuf à 6 voix et une à 8 voix. Elles forment des paires modales. Les derniers motets des groupes reposent sur des écritures individualisées (ad aequales, canon à l'unisson, Tenormotette, motet à double choeur). De plus, un jeu avec le nombre de parties, une et deux essentiellement, intervient entre les groupes et à l'intérieur. Les textes émanent de plusieurs rites (avilais, prétridentin et tridentin) et sources. Lorsque c'est nécessaire, le compositeur les remanie pour qu'ils s'adaptent à l'organisation du recueil. Au bout du compte, le livre veut être un objet ayant un certain poids et qui dit quelque chose de plus qu'une simple addition de pièces. C'est précisément ce dont a besoin le jeune compositeur pour prendre une place sur le marché du motet avec ce qui constitue son premier « opus ». Dans la dédicace qu'il signe lui-même, Victoria inscrit son édition dans la mouvance de la musica reservata puisqu'il la destine d'abord aux connaisseurs. Or, c'est précisément cette organisation complexe qui permet au musicien d'inscrire son recueil dans une lignée de publications savantes, initiées semble-t-il par le livre de motets à 5 voix d'Adrian Willaert, qui date de 1539.