256 resultados para Positive Coping
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Le processus de vieillissement entraîne une augmentation et une complexification des besoins de soins. Or, la proportion de personnes vieillissantes dans le monde et en Suisse s'accroit. Les professionnels de la santé ne disposent pas des moyens économiques et humains pour couvrir l'ensemble des besoins de soins. Les proches aidants contribuent de manière importante à la couverture des besoins. Cette contribution devient un élément central de la politique du maintien à domicile. Cependant, l'engagement à long terme des proches aidants auprès de leur parent peut influencer négativement leur état de santé. Pour une même classe d'âge, la population des proches aidants déclare un niveau de fatigue plus élevée que le reste de la population. Dans ce contexte, la fatigue est définie comme le résultat de l'ambivalence entre la demande en soins et les ressources dont dispose le proche aidant. L'hospitalisation du parent, qu'elle soit ou non liée à la fatigue, constitue un moment de crise pour le proche aidant. Face à cette crise, l'aidant mettra en oeuvre des stratégies de coping telles que conceptualisées dans la théorie transactionnelle du stress. Dans le cadre de la théorique intermédiaire de la transition de Meleis, le coping est un indicateur de processus de la transition qui doit permettre d'appréhender la transition vécue par l'aidant à l'occasion de l'hospitalisation du parent. Avec un devis corrélationnel descriptif, cette étude décrit les caractéristiques de l'échantillon de proches aidants, et du rôle qu'ils assument. Elle décrit le degré de fatigue et les styles de coping utilisés, et explore la relation entre la fatigue et le coping du proche aidant à l'occasion de l'hospitalisation du parent. Deux questionnaires auto-administrés ont été complétés par 33 participants. Cette étude a permis de dégager les résultats suivants : le score moyen de fatigue dans cet échantillon indique une fatigue légère selon la classification établie par Piper. Les participants mettent en avant l'influence du rôle d'aidant sur leur fatigue, ainsi que l'influence de leur propre santé et des contraintes économicoprofessionnelles. Le score moyen de fatigue varie en fonction de la nature de l'aide fournie. Il est significativement plus élevé lorsque le proche aidant soutient son parent dans les activités de la vie quotidienne (AVQ). Le style de coping mobilisé préférentiellement dans cet échantillon est le coping centré sur le problème, suivi du coping centré sur la recherche du soutien social, et enfin le coping centré sur l'émotion. Les aidants soutenant leur proche dans les AVQ mobilisent plus le coping centré sur l'émotion que ceux qui n'offrent pas ce type d'aide. Les principales sources de stress nommées par les participants sont l'état de santé du parent, son hospitalisation, et la rencontre avec le système de santé. Dans cet échantillon, nous n'avons pas observé de corrélation entre le degré de fatigue et les trois styles de coping. Des limites liées à la petite taille de l'échantillon amènent à la prudence quant à la généralisation des résultats de cette étude.
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Problématique. Le vieillissement de la population continuera à transformer la démographie. Sa conséquence est une augmentation des besoins de santé chez les personnes âgées que le système sanitaire ne peut couvrir à lui seul. La contribution conséquente des aidants familiaux constitue un pilier nécessaire et essentiel du maintien à domicile. Or, les exigences du rôle d'aidant peuvent dépasser ses capacités et conduire à une hospitalisation. Ces sources de stress, auxquelles s'ajoutent les manifestations de la maladie du proche et des difficultés de collaboration avec les professionnels de santé, peuvent générer un sentiment d'impuissance chez l'aidant. Ce dernier s'ajuste à ce stress par des stratégies de coping, influencées par le degré de contrôle perçu, dont le niveau le plus bas est l'impuissance. But. Explorer la relation entre le sentiment d'impuissance et le coping chez l'aidant à l'occasion de l'hospitalisation du proche. Méthode. Cette étude corrélationnelle descriptive a été conduite auprès de 33 aidants familiaux dont le proche est hospitalisé, recrutés selon un échantillonnage de convenance. Le questionnaire auto-administré comportait trois1 instruments : (a) questionnaire sociodémographique, (b) Ways of Coping Checklist-R, (c) sous-échelle d'impuissance de l'Empowerment Scale (allant de 1 à 4, quatre correspondant à un faible degré d'impuissance). Des comparaisons de moyennes et des corrélations de Pearson ont été effectués. Résultats. L'échantillon est constitué de 45,45 % d'hommes aidants, âgés en moyenne de 61 ans. Les participants viennent en aide à des proches âgés en moyenne de 79 ans. Pour la plus grande part, les aidants assistent leurs proches pour les activités instrumentales de la vie quotidienne. La moitié de l'échantillon fournit de 1 à 5 heures d'aide par semaine. Les participants se sentent relativement peu impuissants (M = 2,55). Cependant, plus l'âge des aidants augmente, plus l'impuissance augmente (r = -0,45 ; p < 0,0106). L'impuissance est plus élevée chez les hommes que chez les femmes (M = 2,40 vs M = 2,67 ; p = 0,0270). Dans cet échantillon, il n'y a pas de différence de sentiment d'impuissance selon que les aidants fournissent ou non une aide pour les activités de la vie quotidienne (AVQ), ni selon le nombre d'heures d'aide fournies par semaine. Le style de coping privilégié par les aidants est le coping centré sur le problème, puis sur la recherche de soutien social et finalement sur l'émotion. Les aidants fournissant de l'aide dans les AVQ privilégient le coping centré sur l'émotion alors qu'il n'existe pas de différence pour les deux autres styles de coping. Aucune relation entre l'impuissance et le coping n'apparaît. Conclusions. Malgré les limites de l'étude, notamment liées à la mesure de l'impuissance, les présents résultats sont compatibles avec les études antérieures. Il est néanmoins préconisé d'approfondir les connaissances utiles au renforcement du rôle infirmier auprès des aidants familiaux. Cela doit contribuer à préserver la santé de l'aidant, son rôle auprès du proche et le maintien à domicile de ce dernier.
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PURPOSE: Prostate cancer (PCa) diagnosis relies on clinical suspicion leading to systematic transrectal ultrasound-guided biopsy (TRUSGB). Multiparametric magnetic resonance imaging (mpMRI) allows for targeted biopsy of suspicious areas of the prostate instead of random 12-core biopsy. This method has been shown to be more accurate in detecting significant PCa. However, the precise spatial accuracy of cognitive targeting is unknown. METHODS: Consecutive patients undergoing mpMRI-targeted TRUSGB with cognitive registration (MRTB-COG) followed by robot-assisted radical prostatectomy were included in the present analysis. The regions of interest (ROIs) involved by the index lesion reported on mpMRI were subsequently targeted by two experienced urologists using the cognitive approach. The 27 ROIs were used as spatial reference. Mapping on radical prostatectomy specimen was used as reference to determine true-positive mpMRI findings. Per core correlation analysis was performed. RESULTS: Forty patients were included. Overall, 40 index lesions involving 137 ROIs (mean ROIs per index lesion 3.43) were identified on MRI. After correlating these findings with final pathology, 117 ROIs (85 %) were considered as true-positive lesions. A total of 102 biopsy cores directed toward such true-positive ROIs were available for final analysis. Cognitive targeted biopsy hit the target in 82 % of the cases (84/102). The only identified risk factor for missing the target was an anterior situated ROI (p = 0.01). CONCLUSION: In experienced hands, cognitive MRTB-COG allows for an accuracy of 82 % in hitting the correct target, given that it is a true-positive lesion. Anterior tumors are less likely to be successfully targeted.
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OBJECTIVE: Care related pain (CRP) is generally under-estimated and rarely studied in rehabilitation as well as in general medecine. Beliefs about pain influence psychological distress, adjustment to pain and physical disability. In this sense, perceptions of CRP could limit recovery. This exploratory study aims to understand patients' and caregivers' subjective perceptions and beliefs about CRP. PATIENTS AND METHODS: Questionnaires about CRP were submitted to members of the interdisciplinary team of a rehabilitation hospital and to patients with musculoskeletal complaints (cross-sectional design). Twenty patients were also individually interviewed (qualitative data). Four topics were addressed: frequency of CRP, situations and procedures causing CRP, beliefs about CRP and means used to deal with CRP. RESULTS: Seventy-five caregivers and 50 patients replied to the questionnaire. CRP is a very common experience in rehabilitation and it is recognized by both groups. Generally, the situations causing CRP reflect the specificity of rehabilitation (mobilization...) and are similarly perceived by patients and caregivers, with patients considering them as more painful. Beliefs about CRP are clearly different from those usually associated with pain. Both groups point out the utilitarian and the inevitable character of CRP. They differ on that, that patients had a more positive view about CRP. They associate it more often with progress and see it as acceptable at least until a certain limit. They are also able to perceive the richness of means used by physiotherapists to help them coping with CRP. CONCLUSION: Our data may suggest new keys to motivate patient to be active in rehabilitation for example in choosing carefully arguments or words which may fit theirs' beliefs about CRP, or in using various means to manage CRP. Promoting the use of relational competences with chronic pain patients and of a patient-centred approach may also be a concern in training caregivers.
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Objectives: The efficacy of drug-based treatments and psychological interventions on the primary negative symptoms of schizophrenia remains limited. Recent literature has distinguished negative symptoms associated with a diminished capacity to experience, from those associated with a limited capacity for expression. The positive emotions program for schizophrenia (PEPS) is a new method that specifically aims to reduce the syndrome of a diminished capacity to experience. Methods: The intervention's vital ingredients were identified through a literature review of emotion in schizophrenia and positive psychology. The program has been beta-tested on various groups of health-care professionals. Results: A detailed description of the final version of PEPS is presented here. The French version of the program is freely downloadable. Conclusion: PEPS is a specific, short, easy to use, group-based intervention to improve pleasure, and motivation in schizophrenia. It was built considering a recovery-oriented approach to schizophrenia.
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INTRODUCTION: There is now solid evidence for a relation between adverse life events (ALE) and psychotic symptoms in patients with psychosis and in the general population. A recent study has shown that this relation may be partially mediated by stress sensitivity, suggesting the influence of other factors. The aim of this study was to assess the mediation effect of emotion regulation strategies and stress sensitivity in the relation between ALE and attenuated positive psychotic symptoms (APPS) in the general population. METHODS: Hundred and twelve healthy volunteers were evaluated with measures of APPS, emotion regulation strategies, ALE and stress sensitivity. RESULTS: Results demonstrated that the relation between ALE, hallucination and delusion proneness was completely mediated by maladaptive emotion regulation strategies, but not by stress sensitivity. However, in addition to maladaptive emotion regulation strategies, stress sensitivity demonstrated a mediation effect between ALE and attenuated positive psychotic positive symptoms when positive psychotic symptoms were grouped together. CONCLUSIONS: There are probably several possible trajectories leading to the formation of positive psychotic symptoms and the results of the present study reveal that one such trajectory may involve the maladaptive regulation of negative emotions alongside a certain general vulnerability after experiencing ALE.
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Background: Studies have found higher levels of insecure attachment in individuals with schizophrenia. Attachment theory provides a framework necessary for conceptualizing the development of interpersonal functioning. Some aspects of the attachment of the believer to his/her spiritual figure are similar to those between the child and his/her parents. The correspondence hypothesis suggests that early child-parent interactions correspond to a person's relation to a spiritual figure. The compensation hypothesis suggests that an insecure attachment history would lead to a strong religiousness/spirituality as a compensation for the lack of felt security. The aim of this study is to explore attachment models in psychosis vs. healthy controls, the relationships between attachment and psychopathology and the attachment processes related to spiritual figures. Methods: Attachment models were measured in 30 patients with psychosis and 18 controls with the AAI (Adult Attachment interview) in relationship with psychopathology. Beliefs and practices related to a spiritual figure were investigated by qualitative and quantitative analyses. Results: Patients with psychosis showed a high prevalence of insecure avoidant attachment. Spiritual entities functioned like attachment figures in two thirds of cases. Interviews revealed the transformation of internal working models within relation to a spiritual figure: a compensation process was found in 7 of the 32 subjects who showed a significant attachment to a spiritual figure. Conclusions: Attachment theory allows us to highlight one of the underlying dimensions of spiritual coping in patients with psychosis.
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In the philosophical literature, self-deception is mainly approached through the analysis of paradoxes. Yet, it is agreed that self-deception is motivated by protection from distress. In this paper, we argue, with the help of findings from cognitive neuroscience and psychology, that self-deception is a type of affective coping. First, we criticize the main solutions to the paradoxes of self-deception. We then present a new approach to self-deception. Self-deception, we argue, involves three appraisals of the distressing evidence: (a) appraisal of the strength of evidence as uncertain, (b) low coping potential and (c) negative anticipation along the lines of Damasio's somatic marker hypothesis. At the same time, desire impacts the treatment of flattering evidence via dopamine. Our main proposal is that self-deception involves emotional mechanisms provoking a preference for immediate reward despite possible long-term negative repercussions. In the last part, we use this emotional model to revisit the philosophical paradoxes.
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The study aimed to identify different patterns of gambling activities (PGAs) and to investigate how PGAs differed in gambling problems, substance use outcomes, personality traits and coping strategies. A representative sample of 4989 young Swiss males completed a questionnaire assessing seven distinct gambling activities, gambling problems, substance use outcomes, personality traits and coping strategies. PGAs were identified using latent class analysis (LCA). Differences between PGAs in gambling and substance use outcomes, personality traits and coping strategies were tested. LCA identified six different PGAs. With regard to gambling and substance use outcomes, the three most problematic PGAs were extensive gamblers, followed by private gamblers, and electronic lottery and casino gamblers, respectively. By contrast, the three least detrimental PGAs were rare or non-gamblers, lottery only gamblers and casino gamblers. With regard to personality traits, compared with rare or non-gamblers, private and casino gamblers reported higher levels of sensation seeking. Electronic lottery and casino gamblers, private gamblers and extensive gamblers had higher levels of aggression-hostility. Extensive and casino gamblers reported higher levels of sociability, whereas casino gamblers reported lower levels of anxiety-neuroticism. Extensive gamblers used more maladaptive and less adaptive coping strategies than other groups. Results suggest that gambling is not a homogeneous activity since different types of gamblers exist according to the PGA they are engaged in. Extensive gamblers, electronic and casino gamblers and private gamblers may have the most problematic PGAs. Personality traits and coping skills may predispose individuals to PGAs associated with more or less negative outcomes.
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Seventy-five percent of breast cancers are estrogen receptor α positive (ER(+)). Research on these tumors is hampered by lack of adequate in vivo models; cell line xenografts require non-physiological hormone supplements, and patient-derived xenografts (PDXs) are hard to establish. We show that the traditional grafting of ER(+) tumor cells into mammary fat pads induces TGFβ/SLUG signaling and basal differentiation when they require low SLUG levels to grow in vivo. Grafting into the milk ducts suppresses SLUG; ER(+) tumor cells develop, like their clinical counterparts, in the presence of physiological hormone levels. Intraductal ER(+) PDXs are retransplantable, predictive, and appear genomically stable. The model provides opportunities for translational research and the study of physiologically relevant hormone action in breast carcinogenesis.
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This article analyzes the implications of worker overestimation of productivity for firms in which incentives take the form of tournaments. Each worker overestimates his productivity but is aware of the bias in his opponent's self-assessment. The manager of the firm, on the other hand, correctly assesses workers' productivities and self-beliefs when setting tournament prizes. The article shows that, under a variety of circumstances, firms can benefit from worker positive self-image. The article also shows that worker positive self-image can improve welfare in tournaments. In contrast, workers' utility declines due to their own misguided choices.
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Problématique. Le cancer digestif est une maladie qui s'accompagne de nombreux décès. L'annonce d'un tel diagnostic engendre une crise existentielle composée d'un sentiment de finitude de la vie. Des réactions psychosociales accompagnent cette mauvaise nouvelle. Un concept particulier appelé le transitoriness est omniprésent. La personne lutte pour continuer à vivre. Elle adopte des stratégies de coping pour s'ajuster aux difficultés imposées par ce sentiment de finitude de vie. But. Décrire le niveau de sentiment de finitude de vie et les stratégies de coping utilisées face à l'annonce du diagnostic d'un cancer digestif et explorer la présence d'associations entre les variables. Méthode. Cette étude descriptive corrélationnelle a été conduite auprès de 40 personnes hospitalisées pour une intervention chirurgicale, recrutées selon un échantillonnage de convenance. Le protocole de recherche a été avalisé par le comité cantonal d'éthique. Les données ont été recueillies par un formulaire de données sociodémographiques et de santé ainsi que deux instruments de mesure : le SEKT (Subjektive Einschätzung von Krankheitssituation und Todesnähe) a permis de mesurer le sentiment de finitude de vie et le JCS (Jalowiec Coping Scale) a été employé pour recueillir les stratégies de coping. Les deux instruments de mesure n'étant pas disponibles en français, une procédure de traduction et retraduction a été effectuée et avalisée par un comité d'expert. Des analyses descriptives et corrélationnelles ont été réalisées. Résultats. L'échantillon est composé majoritairement d'hommes (51%), âgés entre 56- 74 ans (52,5%), mariés (45%) et avec enfants âgés de plus de 20 ans (60%). Il apparaît une forte proportion de personnes d'une autre nationalité (40%) que la suisse et avec une formation obligatoire (40%). Le sentiment de finitude de vie est présent: 62% réalisent que le cancer représente une menace pour leur vie. Les préoccupations autour de la mort sont « quelquefois » présentes (32,5%). Les personnes se sentent « un peu » à « proche » de la mort et le score total de la proximité est de M = 3,37 (ĒT= 1,77 ; rang: 0-8). Le style de coping privilégié est l'optimisme (M = 2,10), puis l'indépendance (M = 1,95) et l'affrontement de la situation (M =1,80). Aucune relation entre le sentiment de finitude de vie et le score total de coping n'apparaît, si ce n'est une probabilité p< 0,08 entre le sentiment de finitude de vie et les styles de coping expression des émotions et indépendance. La relation entre le sentiment de finitude de vie et la variable sociodémographique la nationalité présente une probabilité marginale (p= 0,058). Certains facteurs sociodémographiques influencent l'utilisation des différentes stratégies de coping : affrontement de la situation (p= 0,0007), coping palliatif (p= 0,0449) et niveau de formation; optimisme et genre (p= 0,0424) ; expression des émotions et âge (p= 0,045); indépendance et nationalité (p= 0,0319); soutien social et nombre d'enfants (p= 0,0016). Conclusion. Les professionnels de la santé doivent être sensibilisés aux spécificités du transitoriness et aux facteurs influençant l'utilisation de stratégies de coping efficaces afin de détecter les personnes vulnérables et de cibler leurs interventions de soins pour diminuer le risque de détresse et son impact sur la qualité de vie du patient.
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Problématique. Les proches aidants jouent un rôle primordial de soutien auprès des personnes atteintes de schizophrénie. La symptomatologie et les perturbations du fonctionnement psychosocial des personnes atteintes de cette maladie peuvent entraîner un fardeau extrêmement élevé pour leur entourage. Les approches psycho-éducatives sont reconnues pour favoriser des stratégies de coping ayant comme impact d'atténuer la détresse des proches aidants et d'améliorer les relations interpersonnelles entre le proche aidant et la personne souffrant de schizophrénie. Buts: décrire et explorer les stratégies de coping chez les proches aidants de personnes atteintes de schizophrénie. Méthode: cette étude descriptive exploratoire a été menée auprès de 45 proches aidants, recrutés selon un échantillonnage de convenance. Ils ont rempli deux auto-questionnaires : (a) le questionnaire sociodémographique et (b) le Family Coping Questionnaire. Des statistiques descriptives de distributions et des analyses corrélationnelles bivariées ont été effectuées. Résultats: les résultats montrent que les stratégies de coping centrées sur le problème et les stratégies de coping centrées sur le maintien social sont plus utilisées que celles appartenant au coping centré sur l'émotion. Cependant, les stratégies de coping centré sur l'émotion sont encore souvent utilisées. Conclusion: malgré les limites de cette étude liées à la taille de l'échantillon, les résultats sont compatibles avec les études antérieures. Il semble important de poursuivre des recherches dans ce domaine pour mieux comprendre les associations entre les représentations de la maladie et les stratégies de coping. Il semble aussi crucial de développer, auprès des proches aidants, les interventions qui leur permettent une meilleure gestion des émotions.