236 resultados para Médecin
Resumo:
Un garçon, âgé de 2 ans, est suivi depuis ses 1 an pour une hétérochromie sectorielle de l'iris au niveau de l'oeil gauche. Au dernier contrôle ophtalmologique, le médecin traitant a découvert une lésion blanchâtre du fond d'oeil, au même oeil. Il a suspecté un rétinoblastome et nous a adressé l'enfant pour prise en charge diagnostique et thérapeutique. ▶ Examen sous narcose : L'examen du fond d'oeil gauche révèle une lésion blanc-jaunâtre, ovalaire, à bords festonnés, légèrement surélevée, localisée au pôle postérieur et atteignant l'arcade temporale supérieure. L'examen de l'oeil droit est sans particularités.
Resumo:
Face au fardeau croissant que représentent les maladies non transmissibles, et face à une proportion plus élevée de sa population qui est insuffisamment active physiquement par rapport au reste de la Suisse, le canton du Tessin (Service de promotion et d'évaluation sanitaire, SPVS) lance le projet pilote « Girasole » qui s'adresse aux médecins de premier recours et à leurs patients sédentaires. Ce projet s'appuie sur le concept « Coaching Santé », porté par le Collège de médecine de premier recours, et sur le concept « Paprica », développé notamment par la Policlinique médicale universitaire de Lausanne. Le projet s'appuie sur une vision de prise en charge qui s'inspire du « Chronic care model ». Le réseau de soin, centré autour des compétences et des ressources du patient et de sa communauté, comprend le médecin de premier recours ainsi que les éventuels autres professionnels et les structures existantes susceptibles de faciliter la mise en oeuvre du changement de comportement visé par le patient. Les patients présentant des atteintes à leur santé ou des risques particuliers pourront également bénéficier d'un conseil adapté à leur situation (activité physique adaptée).
Resumo:
Sur mandat du médecin cantonal, les interventions effectuées dans le canton de Vaud font l'objet d'un monitorage continu et détaillé effectué par l'Institut universitaire de médecine sociale et préventive. En 2013, 1518 interruptions de grossesse ont été déclarées dans le canton de Vaud, soit une de plus que l'année précédente. Dans neuf cas sur dix, la femme enceinte était domiciliée sur le territoire cantonal, soit un total de 1316 femmes. Dans l'ensemble, les statistiques restent très stables. Rapporté à la population féminine en âge de procréer, le taux d'interruption de grossesse chez les résidentes vaudoises est de 7.1 pour mille femmes âgées de 15 à 49 ans (8.8 pour mille femmes âgées de 15 à 44 ansa). L'écart entre femmes de nationalité étrangère et femmes de nationalité suisse persiste avec un taux respectivement de 9.50/00 et 5.50/00. En 2013, on enregistre environ une interruption de grossesse pour six naissances. L'âge médian au moment de l'intervention est de 28 ans. Huit femmes avaient moins de 16 ans. La moitié des interruptions de grossesse réalisées concerne des femmes de nationalité étrangère : huit sur dix ont une autorisation de séjour B ou C, le reste se trouvant en statut précaire (sans permis ou au bénéfice d'un permis N/F/L).
Resumo:
Sur mandat du médecin cantonal, les interventions effectuées dans le canton de Vaud font l'objet d'un monitorage continu et détaillé effectué par l'Institut universitaire de médecine sociale et préventive. En 2014, 1520 interruptions de grossesse ont été déclarées dans le canton de Vaud, soit deux de plus que l'année précédente. Dans un peu plus de huit cas sur dix, la femme enceinte était domiciliée sur le territoire vaudois, soit un total de 1298 femmes. Dans l'ensemble, les statistiques restent très stables. Rapporté à la population féminine en âge de procréer, le taux d'interruption de grossesse chez les résidentes vaudoises est de 6.8 pour mille femmes âgées de 15 à 49 ans (8.5 pour mille femmes âgées de 15 à 44 ansa). L'écart entre femmes de nationalité étrangère et femmes de nationalité suisse continue à diminuer légèrement avec un taux respectivement de 8.50/00 et 5.60/00, contre 9.20/00 et 5.50/00 respectivement en 2013. En 2014, comme en 2013, on enregistre environ une interruption de grossesse pour six naissances. Les deux tiers des interruptions de grossesse concernent des femmes entre 20 et 34 ans, ainsi l'âge médian au moment de l'intervention est de 28 ans. Dix femmes avaient moins de 16 ans.
Resumo:
Le rôle du médecin psychiatre, lorsqu'il intervient comme expert dans le domaine pénal, répond à des impératifs spécifiques, tant du point de vue de la clinique que du positionnement éthique. L'appréciation du degré de responsabilité pénale repose sur le diagnostic rétrospectif et la compréhension du processus de passage à l'acte. L'évaluation du risque de récidive est devenue une question cruciale de l'expertise. Elle peut justifier l'usage d'outils standardisés, pondéré de l'appréciation clinique du médecin. Si la préconisation de mesures thérapeutiques relève du rôle du psychiatre, il est plus discutable que ce soit le cas pour l'internement.
Resumo:
Depuis de nombreuses années, une grande attention est portée à la figure du patient, dans le contexte d'une société en mouvement et de pratiques médicales toujours plus complexes. Nous proposons de déplacer le projecteur sur la figure du médecin, non moins prise dans les évolutions en cours mais de manière probablement moins évidente. Nous nous intéressons dans ces trois articles, successivement, à l'expérience vécue du médecin contemporain, à l'éthos qui rassemblerait la communauté médicale et à la formation du futur médecin, en nous appuyant sur divers projets de recherche réalisés dans le cadre du Service de psychiatrie de liaison du CHUV. Nous décrivons ici trois aspects de l'éthos médical qui façonnent la médecine et les médecins : le pragmatisme, la rationalité scientifique et l'individualisme.
Resumo:
Ce travail cherche à comprendre quelle est la portée de l'expansion des médecines complémentaires à partir d'expériences de médecins qui, à un moment donné de leur parcours professionnel, ont décidé d'introduire dans leur pratique médicale, une ou plusieurs médecines complémentaires. [Table des matières] : Médecines parallèles, naturelles, douces - définitions. Vers un reconnaissance des médecines complémentaires. Problematique. Analyse des interviews : Itinéraire des médecins; Type de pratique; Origine de l'intérêt pour les médecines complémentaires; Types de complémentarité; Représentations des médecines; Représentations de la santé et de la maladie; Représentations de soi comme médecin; Représentation de contexte actuel au niveau de la LAMal; Représentation de l'avenir.
Resumo:
Contexte : Après les maladies cardiovasculaires, le cancer est la deuxième cause de mortalité en Suisse. Les cancers de la prostate, du sein, du côlon-rectum, du col utérin et le mélanome cutané représentent, en termes d'incidence et de mortalité, la moitié du fardeau du cancer en Suisse. Des moyens de prévention primaire et/ou secondaire contribuent à réduire la fréquence et la mortalité due à ces cinq cancers. Cependant, l'attitude face à la prévention diffère selon les individus et dépend de multiples facteurs socio-économiques, environnementaux, culturels et comportementaux. Objectif : Évaluer la fréquence et identifier les déterminants des pratiques de dépistage des cancers de la prostate, du sein, du côlon-rectum, du col utérin et du mélanome cutané en Suisse. Matériel et méthode : Les données utilisées sont issues de l'Enquête suisse sur la santé 2007. Une pondération statistique permet d'extrapoler les résultats à la population générale. Des modèles de régression logistique multivariée ont été construits afin de décrire l'association entre pratique du dépistage et facteurs sociodémographiques, style de vie, état de santé, recours aux prestations de santé et soutien social. Résultats : En 2007, selon les méthodes et fréquences recommandées en Suisse et dans les tranches d'âge concernées, 49% des hommes ont effectué un dépistage du cancer prostatique, 13% du cancer colorectal et 33,7% du mélanome cutané. Chez les femmes, 17,9% ont réalisé un dépistage du cancer du sein, 8,7% du cancer colorectal, 36,8% du mélanome cutané et 50,2% du cancer du col utérin. Globalement et pour les deux sexes, l'âge, le lieu de résidence, le niveau de formation, la classe socioprofessionnelle, le revenu d'équivalence du ménage, la pratique d'autres dépistages des cancers, le nombre de visites médicales et de jours d'hospitalisation au cours des 12 mois précédents déterminent le recours au dépistage des cancers d'intérêt. Chez les hommes, la présence d'un médecin de famille et, chez les femmes, la franchise annuelle, influencent aussi la pratique du dépistage. Conclusion : Les prévalences du dépistage varient notablement selon le type de cancer. Le recours aux dépistages des cancers dépend de facteurs sociodémographiques, de l'utilisation des services de santé et de la pratique d'autres dépistages, mais peu, voire pas, du style de vie, de l'état de santé et de la sécurité et du soutien sociaux. Les facteurs identifiés sont souvent communs aux différents types de cancer et rendent possible l'établissement d'un profil général d'utilisateurs du dépistage des cancers. Les stratégies visant à améliorer la compliance aux examens de dépistage devraient considérer les facteurs qui en déterminent le recours et mieux cibler les segments de la population qui les sous-utilisent.
Resumo:
En 2002, sur la pression de l'ASMAV (Section vaudoise de l'Association suisse des médecins-assistants et chef(fe)s de clinique ASMAC), le canton de Vaud applique petit à petit la Loi sur le travail (LTr) aux médecins-assistants (temps de travail hebdomadaire maximal de 55 puis 50 heures, etc.). L'auteur analyse les implications de la Loi sur le travail dans deux contextes vaudois, le CHUV et l'Hôpital du Chablais. Il se base sur un questionnaire de l'ASMAV auprès des médecins-assistants et interviewe plusieurs médecins et un médecin-assistant sur les conséquences organisationnelles et financières de la LTr.
Resumo:
Les problèmes de santé mentale au travail constituent un défi à la fois clinique, professionnel, économique et de santé publique. Les coûts totaux qu'ils génèrent en Suisse équivalent à 3,2 % du produit intérieur brut (PIB) suisse et ils aboutissent très souvent à un licenciement. La grande majorité des personnes sont soignées par un médecin de premier recours. L'Institut de Santé au Travail propose une consultation spécialisée dans les questions de souffrance au travail, offrant aux soignants de première ligne un avis ou un soutien pluridisciplinaire, dans une perspective collaborative des soins. Son action, adaptée aux besoins de chaque situation, va d'un avis à une orientation vers des spécialistes pouvant étoffer durablement le réseau (suivi psychiatrique, programme de soutien à l'emploi, avis juridique ou social). Mental health problems at work constitute a challenge in the clinical feld, as well in the professional, the economic and the public health perspective. The total costs they generate in Switzerland are equivalent to 3.2% of the Swiss gross domestic product and they very often lead to dismissal. The vast majority of people are treated by their primary care physician. The Institute for Work and Health features a specialized consultation on the topic of suffering at work, offering the primary care physicians a pluridisciplinary advice or support, in a collaborative care prospect. Its action, adapted to each situation's needs, goes from an advice to a referral to specialists that can strengthen the network on a long-term basis (mental health follow-up, supported employment program, legal or social advice).
Resumo:
Contexte : Les dermatophytes sont des champignons filamenteux parasites spécialisés qui dégradent les tissus kératinisés. Ils sont responsables de la plupart des mycoses de la peau, du cuir chevelu et des cheveux, et des ongles. Le choix du traitement des dermatophytoses dépend des symptômes et du dermatophyte incriminé parmi une quinzaine d'espèces possibles. L'identification des dermatophytes se fait en général sur la base des caractères macroscopiques et microscopiques des cultures. L'identification est parfois difficile ou reste incertaine car il peut y avoir des variations d'un isolat à l'autre au sein d'une même espèce. Cependant, les espèces sont facilement identifiées sur la base de séquences d'ADN. En pratique, des séquences d'ADN ribosomique suffisamment polymorphes sont le plus souvent utilisées pour discriminer les espèces de dermatophytes. Des méthodes spécialisées et sophistiquées telles que les séquences d'ADN et la spectrométrie de masse sont de plus en plus proposées dans la littérature pour identifier les dermatophytes. Toutefois, ces méthodes ne peuvent pas être utilisées directement par un médecin dans un cabinet médical. C'est pourquoi des méthodes plus simples basées sur l'observation de caractères phénotypiques des champignons en culture ne devraient pas être abandonnées. Objectif : Etablir une clé d'identification dichotomique se basant sur des caractères macroscopiques et microscopiques permettant une identification fiable du dermatophyte par la culture. Des clés d'identification des espèces seront élaborées et testées pour leur validation en parallèle avec leur identification par des méthodes de Biologie Moléculaire. Créer un outil simple qui pourra être utilisé au laboratoire par des médecins ou des biologistes non spécialisés en mycologie pour identifier les dermatophytes sans avoir recours à une technologie sophistiquée. Méthodes : Inventaire des espèces isolées de 2001 à 2012 au laboratoire de dermatologie du CHUV. Inventaire des caractères phénotypiques permettant de caractériser chaque espèce. Création d'un système dichotomique sur la base des caractères phénotypiques pour séparer et identifier les espèces (clé d'identification des espèces). Résultats attendus : Les résultats attendus sont définis au niveau des objectifs. L'outil doit être accessible pour des personnes inexpérimentées qui pourront alors identifier les dermatophytes. Plus-value : Les dermatophytoses sont fréquemment diagnostiquées. Cet outil est destiné à tous les dermatologues installés et au personnel de laboratoire qui ne sont pas nécessairement spécialisés en la matière.