316 resultados para prescription misuse
Citizens' preferences for brand name drugs for treating acute and chronic conditions: a pilot study.
Resumo:
Background: Generic drugs have been advocated to decrease the proportion of healthcare costs devoted to drugs, but are still underused. Objective: To assess citizens' preferences for brand name drugs (BNDs) compared with generic drugs for treating acute and chronic conditions. Methods: A questionnaire with eight hypothetical scenarios describing four acute and four chronic conditions was developed, with willingness to pay (WTP) determined using a payment card system randomized to ascending (AO) or descending order (DO) of prices. The questionnaire was distributed with an explanation sheet, an informed consent form and a pre-stamped envelope over a period of 3 weeks in 19 community pharmacies in Lausanne, Switzerland. The questionnaire was distributed to every third customer who also had health insurance, understood French and was aged =16 years (up to a maximum of ten customers per day and 100 per pharmacy). The main outcome measure was preferences assessed by WTP for BNDs as compared with generics, and impact of participants' characteristics on WTP. Results: Of the 1800 questionnaires, 991 were distributed and 393 returned (pharmacy participation rate?=?55%, subject participation rate?=?40%, overall response rate?=?22%); 51.7% were AO and 48.3% DO. Participants were predominantly women (62.6%) and of median age 62 years (range 16-90). The majority (70%) declared no WTP for BNDs as compared with generics. WTP was higher in people with an acute disease than in those with a chronic disease, did not depend on the type of chronic disease, and was higher in people from countries other than Switzerland. Conclusions: Most citizens visiting pharmacies attribute no added value to BNDs as compared with generics, although some citizen characteristics affected WTP. These results could be of interest to several categories of decision makers within the healthcare system.
Resumo:
La durée de psychose non traitée (Duration of Untreated Psychosis, DUP) est définie par le temps écoulé entre l'émergence d'un trouble psychotique et le début de son traitement. La réduction de la DUP est un des objectifs principaux des programmes spécialisés dans le traitement de la psychose émergente, de nombreux travaux de recherche suggérant qu'une DUP longue est associée à une évolution défavorable de la maladie. Ces résultats restent cependant controversés, certaines études ne démontrant pas une telle association. Cette contradiction dans les résultats pourrait être la conséquence d'un manque d'uniformité dans les définitions appliquées pour mesurer la DUP, plus particulièrement en ce qui concerne la définition de ce que l'on considère être « début » du traitement. En effet, si l'étude de la phase d'émergence de la pathologie psychotique a été le focus d'une attention considérable qui a conduit à un certain degré de consensus quant à sa définition, le concept de début du traitement n'est clairement pas défini de manière aussi homogène. Compte tenu de l'importance des enjeux relatifs à l'intervention précoce dans les troubles psychotiques, il nous a semblé utile d'explorer cette question de manière plus approfondie, considérant qu'un manque de consensus dans la définition de la DUP contribue certainement à troubler les résultats des études qui visent à évaluer son impact sur l'évolution de ces maladies. En conséquence, l'objectif premier de ce travail est d'explorer l'impact de l'application de diverses définitions de début de traitement sur l'estimation de la DUP. Dans un premier article, publié dans Acta Neuropsychiatrica en 2009 (Duration of untreated psychosis : What are we talking about ?), le focus a été placé sur une revue de littérature concernant les définitions utilisées pour caractériser la fin de la DUP ainsi que sur les conséquences possibles d'un manque de précision dans cette définition sur l'évaluation de l'impact d'un retard de traitement dans la psychose débutante. Ce travail nous a permis d'identifier trois groupes principaux de définition de fin de DUP (End of DUP ; E-DUP) parmi les multiples critères utilisés dans les études publiées. E-DUP-1 est définie par la mise en route d'un traitement antipsychotique, le plus souvent sans tenir compte ni du dosage prescrit, ni de l'adhérence au traitement. E-DUP-2 est définie par l'entrée dans un programme de traitement spécialisé, et E-DUP-3 enfin est définie par la conjonction de la prescription d'un traitement antipsychotique adapté, de l'adhérence à ce traitement, et de la mise en route d'une prise en charge dans un programme spécialisé. En conclusion, nous relevions que cette grande variété dans les définitions appliquées pour l'évaluation de la DUP avait probablement contribué à l'aspect contradictoire des résultats des études de son impact sur l'évolution des psychoses et qu'il était donc temps de proposer une définition de consensus. La deuxième étude a été conduite dans le cadre d'un suivi de cohorte mis en place dans le programme de Traitement et Intervention Précoce dans les troubles Psychotiques (TIPP) établi dans le Département de Psychiatrie du CHUV à Lausanne depuis 2004. Les objectifs de cette seconde étude étaient au nombre de trois: (1) Exploration des variations de la DUP en fonction de l'application de trois principales définitions de fin de DUP (E-DUP) identifiées dans la littérature ; (2) Evaluation de la proportion de patients remplissant au moins une fois au cours des 18 mois de traitement la définition de E-DUP la plus compatible avec les directives de traitement proposées par l'International Early Psychosis Association (patient est à la fois engagé dans le traitement et se montre compliant à la médication, E-DUP-3); (3) Enfin, identification desfacteurs qui caractérisent les patients qui ne remplissent jamais les critères de cette dernière définition. L'exploration de différentes durées de DUP en utilisant les trois définitions d'E-DUP a donné les résultats suivants : La DUP1 médiane (2.2 mois) était significativement plus courte que la DUP2 (7.4 mois), et la DUP3 (13.6 mois) était significativement la plus longue des trois. De plus, 19.7% des patients n'avaient jamais rempli les critères de E-DUP-3 ; on peut donc considérer que près de 20% des patients traités dans ce programme spécialisé ne recevaient pas un traitement adéquat selon les directives intrernationales actuellement reconnues. Sur la base de ces chiffres, il apparaît clairement que, dans les études de l'impact de la DUP sur l'évolution de la psychose débutante, bon nombre des patients pour lesquels on considère que la DUP est terminée ne sont en fait pas adéquatement traités. Il est en conséquence très probable que ceci ait faussé les résultats de ces études, et qu'une définition plus restrictive permettrait de répondre de manière plus précise à cette question. Les patients qui ne remplissaient pas les critères E-DUP3 au cours des 18 premiers mois de traitement étaient caractérisés par un moins bon niveau de fonctionnement au cours de leur vie (« lower lifetime SOFAS » ; p=0.017) et ils étaient plus susceptibles de consommer du cannabis à l'entrée du programme ???? (?2 (1, n=49)=4.241, p=0.039). Pour ceux qui avaient rempli les critères E-DUP-3 au cours des 18 mois, une longue DUP3 était associée avec un jeune âge au début des symptômes psychotiques (rs =-0.573, p<0.001), et avec un faible niveau de fonctionnement pré-morbide (score de PAS élevés (rs =0.373, p=0.001), niveau maximal au cours de la vie bas pour le GAF(rs =-0.367, p<0.001) et pour le SOFAS (rs =-0.314, p=0.003)). En conclusion, ce travail a permis de mettre en évidence une grande variabilité dans la définition de la fin de la DUP parmi les études publiées jusque à ce jour, et l'impact important que le choix d'une ou l'autre de ces définitions peut avoir sur l'estimation de la DUP. De plus, nous avons observé que malgré la mise en place d'un programme spécialisé, près de 20% des patients ne remplissent pas les critères d'exposition à un traitement adéquat au cours des 18 premiers mois de prise en charge. Il est donc probable que l'estimation de l'impact de la DUP ait été faussé par cette variabilité, et il semble important que la communauté scientifique s'accorde sur une définition plus rigoureuse de cette variable. Enfin, certaines caractéristiques permettent d'identifier les patients qui sont à risque de ne pas remplir les critères de traitement adéquat a cours des 18 premiers mois de prise en charge ; il est possible qu'une identification précoce de ceux-ci permette la mise en place de stratégies mieux adaptées pour les aider à s'engager dans les soins. Le futur développement de ce travail sera d'évaluer l'impact de la DUP sur l'évolution des patients au cours des 36 mois de traitement proposés dans le programme TIPP, en appliquant les divers critères E-DUP, afin de voir si notre hypothèse que la variation des définitions a effectivement faussé les résultats de telles études. Nous devons pour cela attendre qu'un nombre suffisant de patients ait complété les 36 mois de traitement, de manière à avoir une puissance statistique suffisante pour répondre clairement à cette question.
Resumo:
PURPOSE: Exercise improves insulin resistance and is a first line for the prevention and treatment of type 2 diabetes. The extent, however, to which these responses are dose dependent is not known. The purpose of this study was to examine whether exercise dose was associated with improvements in insulin sensitivity after 4 months of exercise training in previously sedentary adults. METHODS: Fifty-five healthy volunteers participated in a 16-wk supervised endurance exercise intervention with a pre/postintervention design. Insulin sensitivity was assessed by euglycemic hyperinsulinemic clamp, peak oxygen uptake by a graded exercise test, and body composition by dual-energy x-ray absorptiometry. The exercise intervention consisted of three to five sessions per week with a minimum of three sessions supervised. A ramped exercise prescription protocol was used to achieve 75% of peak HR for 45 min per session. Exercise dose, expressed as average kilocalories expended per week, was computed as the product of exercise intensity, duration and frequency. RESULTS: Improved insulin sensitivity was significantly related to exercise dose in a graded dose-response relationship. No evidence of threshold or maximal dose-response effect was observed. Age and gender did not influence this dose-response relationship. Exercise intensity was also significantly related to improvements in insulin sensitivity, whereas frequency was not. CONCLUSIONS: This study identifies a graded dose-response relationship between exercise dose and improvements in insulin sensitivity. The implication of this observation is of importance for the adaptation of exercise prescription in clinical situations.
Resumo:
Carbon isotope ratio (CIR) analysis has been routinely and successfully applied to doping control analysis for many years to uncover the misuse of endogenous steroids such as testosterone. Over the years, several challenges and limitations of this approach became apparent, e.g., the influence of inadequate chromatographic separation on CIR values or the emergence of steroid preparations comprising identical CIRs as endogenous steroids. While the latter has been addressed recently by the implementation of hydrogen isotope ratios (HIR), an improved sample preparation for CIR avoiding co-eluting compounds is presented herein together with newly established reference values of those endogenous steroids being relevant for doping controls. From the fraction of glucuronidated steroids 5β-pregnane-3α,20α-diol, 5α-androst-16-en-3α-ol, 3α-Hydroxy-5β-androstane-11,17-dione, 3α-hydroxy-5α-androstan-17-one (ANDRO), 3α-hydroxy-5β-androstan-17-one (ETIO), 3β-hydroxy-androst-5-en-17-one (DHEA), 5α- and 5β-androstane-3α,17β-diol (5aDIOL and 5bDIOL), 17β-hydroxy-androst-4-en-3-one and 17α-hydroxy-androst-4-en-3-one were included. In addition, sulfate conjugates of ANDRO, ETIO, DHEA, 3β-hydroxy-5α-androstan-17-one plus 17α- and androst-5-ene-3β,17β-diol were considered and analyzed after acidic solvolysis. The results obtained for the reference population encompassing n = 67 males and females confirmed earlier findings regarding factors influencing endogenous CIR. Variations in sample preparation influenced CIR measurements especially for 5aDIOL and 5bDIOL, the most valuable steroidal analytes for the detection of testosterone misuse. Earlier investigations on the HIR of the same reference population enabled the evaluation of combined measurements of CIR and HIR and its usefulness regarding both steroid metabolism studies and doping control analysis. The combination of both stable isotopes would allow for lower reference limits providing the same statistical power and certainty to distinguish between the endo- or exogenous origin of a urinary steroid.
Resumo:
The athlete biological passport (ABP) was recently implemented in anti-doping work and is based on the individual and longitudinal monitoring of haematological or urine markers. These may be influenced by illicit procedures performed by some athletes with the intent to improve exercise performance. Hence the ABP is a valuable tool in the fight against doping. Actually, the passport has been defined as an individual and longitudinal observation of markers. These markers need to belong to the biological cascade influenced by the application of forbidden hormones or more generally, affected by biological manipulations which can improve the performance of the athlete. So far, the haematological and steroid profile modules of the ABP have been implemented in major sport organisations, and a further module is under development. The individual and longitudinal monitoring of some blood and urine markers are of interest, because the intraindividual variability is lower than the corresponding interindividual variability. Among the key prerequisites for the implementation of the ABP is its prospect to resist to the legal and scientific challenges. The ABP should be implemented in the most transparent way and with the necessary independence between planning, interpretation and result management of the passport. To ensure this, the Athlete Passport Management Unit (APMU) was developed and the WADA implemented different technical documents associated to the passport. This was carried out to ensure the correct implementation of a profile which can also stand the challenge of any scientific or legal criticism. This goal can be reached only by following strictly important steps in the chain of production of the results and in the management of the interpretation of the passport. Various technical documents have been then associated to the guidelines which correspond to the requirements for passport operation. The ABP has been completed very recently by the steroid profile module. As for the haematological module, individual and longitudinal monitoring have been applied and the interpretation cascade is also managed by a specific APMU in a similar way as applied in the haematological module. Thus, after exclusion of any possible pathology, specific variation from the individual norms will be then considered as a potential misuse of hormones or other modulators to enhance performance.
Resumo:
Alors que les politiques publiques de protection de l'environnement se sont développées de manière exponentielle ces dernières décennies, les problèmes posés par les pollutions, la surexploitation des ressources naturelles ou les impacts du changement climatique demeu-rent et se renouvellent sans cesse. C'est que l'adoption d'une règle ne constitue jamais une fin en soi. Encore faut-il, pour qu'elle produise ses effets, que les acteurs se l'approprient, la traduisent comme une prescription qui s'impose au niveau concret de l'action. Or, au même titre que l'adoption d'une politique publique, sa mise en oeuvre représente un processus hautement conflictuel et politique. Loin d'être mécanique ou linéaire, cette phase est assimi-lable à un véritable processus d'appropriation des règles, émaillé de rapports de force et d'arrangements entre acteurs, de stratégies complémentaires ou concurrentes déployées par un large éventail de protagonistes. Tous ne poursuivent dans ce cadre pas des objectifs de concrétisation, certains cherchant à contourner ou à instrumentaliser les règles, à atté-nuer leurs effets ou à favoriser la mise en place de solutions sur mesure. Il y a, clairement, une distance de la règle à l'action. La présente thèse se propose de mettre en lumière la dimension politique de ces processus d'appropriation en reconstituant les jeux d'acteurs qui les composent. L'idée qui sous-tend la réflexion consiste à démontrer, sur la base d'une littérature variée (analyse des politiques publiques, droit, sociologie) et d'études de cas construits autour des bisses valaisans, le ca-ractère central des stratégies d'activation du droit. Ces dernières sont, dans un premier temps, mises en perspective au sein d'une approche qui appréhende le rapport entre règles et acteurs sur un mode moins managérial que ne le fait habituellement l'analyse des poli-tiques publiques. Relevant autant de démarches de concrétisation que de logiques alterna-tives (passivité, détournement, contournement, innovation), ces stratégies sont placées au coeur du cadre conceptuel élaboré, où elles entrent en interaction avec d'autres variables telles que les relations de pouvoir ou le caractère structurant du contexte institutionnel. Le potentiel analytique de l'approche développée est, dans un second temps, illustré à travers sa confrontation à trois études de cas gravitant autour des bisses : protection d'un écosys-tème aquatique ; gestion des risques de débordement et d'inondation ; développement ter-ritorial d'un village de montagne. Au final, le propos vient souligner tout l'intérêt d'une approche plus politique de la mise en oeuvre. La notion de stratégies d'activation et le cadre conceptuel développé contribuent à mettre en évidence un répertoire très fin de jeux d'acteurs, permettant d'organiser et de systématiser une analyse actorielle souvent réduite au minimum en raison de la difficulté à en rendre compte. La thèse apporte en ce sens une véritable plus-value à l'analyse des poli-tiques publiques, démontrant la manière dont les acteurs cherchent constamment à refor-muler les modalités de l'action collective (politics never end).
Resumo:
Introduction Sleep impairment is a common problem in older persons and is associated with adverse health and economic consequences. The most prescribed hypnosedatives in Switzerland are benzodiazepines, benzodiazepine-like hypnosedatives and clomethiazole. In the elderly persons, these medications have been associated with decreased cognitive performance, an increased risk of addiction and an increased risk of falls. The main aim of this study was to determine the prevalence, incidence and indications of hypnosedative prescriptions in older in-patients admitted to a Swiss university hospital. Furthermore, we planned to investigate the possible relationship between hypnosedatives' prescription and patients' falls during the hospital stay and we compared the prevalence of hypnosedative drugs' prescribing between geriatric and non-geriatric clinical wards.Materials & Methods This observational study included all patients aged 75 years or older admitted to a Swiss university hospital for 24 h or more. Prescription-related data were recorded every day for 26 consecutive days in the two geriatric wards, and twice, a week apart, in three non-geriatric wards.Results A total of 204 patients (mean age 84.7 ± 0.7 years, 66% women) were included. The prevalence of hypnosedative drugs prescription was 73% and the incidence was 28% on the two geriatric wards. The most common indications for a prescription on geriatric wards was insomnia (51%), followed by continuation of usual treatment (12%). The most frequently prescribed hypnosedative drug was clomethiazole (64% of the patients), followed by lorazepam (11%). We were not able to demonstrate any significant correlation between the number of hypnosedative drugs prescribed and the number of falls during hospital stay. The prevalence of hypnosedative drugs prescriptions was similar between geriatric and non-geriatric wards. The proportion of patients treated by at least one hypnosedative increased between hospital admission (32%) and discharge (45%).Discussions, Conclusion This study reveals a high prevalence of hypnosedative prescription in medical in-patients aged 75 years or older. Main indication was insomnia and the most frequently prescribed hypnosedative molecule was clomethiazole. Prescription incidence was also very high and the proportion of patients being prescribed a hypnosedative increased during hospital stay. Systematic interventions need to be integrated in order to reduce elderly inpatient exposure to treatments that are associated with adverse health outcomes.Conference information: ESCP 40th International Symposium on Clinical Pharmacy. Clinical Pharmacy: Connecting Care and Outcomes Dublin Ireland, 19-21 October 2011
Resumo:
Rapport de synthèse : De nombreuses études sont effectuées sur les antidépresseurs avant leur mise sur le marché, puis des règles précises sont établies pour leur prescription dans des indications délimitées. Leur utilisation dans des indications «off-label » (hors indication officiellement admise) manque souvent de validation par des bases de données scientifiques et leur prescription se base le plus souvent sur un consensus proposé par des experts. Le but du présent travail a été d'étudier les habitudes de prescription de psychiatres d'hôpitaux en ce qui concerne les antidépresseurs, en comparant des patients traités pour une dépression et des troubles anxieux avec des patients recevant un traitement «off-label ». Pour cette étude, les données d'utilisation de médicaments sont celles recueillies lors de 6 jours de référence, entre avril 1999 et novembre 2001, à l'hôpital psychiatrique de Lausanne (Suisse) comprenant 98 lits. La prescription de médicaments chez 174 patients a été prise en compte. Tandis que le diagnostic n'influençait pas le choix entre des nouveaux et anciens antidépresseurs, les patients présentant un trouble anxieux avaient un risque 4.5 fois (p < 0.05) plus élevé et les patients présentant un autre diagnostic 8 fois plus élevé de recevoir une comédication antipsychotique, en comparaison avec des patients dont le diagnostic primaire était un trouble dépressif. De plus, les patients recevant comme comédication un hypnotique non-benzodiazépine avaient moins de risque que l'on prescrive un ancien antidépresseur (p < 0.05). Alors que les patients avec un trouble anxieux et ceux souffrant d'une dépression majeure recevaient un antidépresseur à des doses comparables, les patients répondant à une indication off-label étaient de préférence traités avec des doses plus faibles. Les résultats de cette étude suggèrent que les psychiatres d'hôpitaux développent des préférences en ce qui concerne le choix de la classe d'antidépresseurs, et qu'ils les utilisent alors aussi bien dans des indications reconnues que non-reconnues. Puis ils semblent adapter la dose et la comédication en tenant compte du diagnostic, ce qui confirme l'hypothèse initiale de l'étude,
Resumo:
Inhaled therapies are preferred to systemic ones during pregnancy and breast feeding. A real paradox exists however between the necessity to ensure an optimal treatment for pregnant women with asthma, in order to prevent fetal hypoxia, and the precaution linked to any drug prescription during pregnancy. Thus, the use of topical corticosteroids remains the first choice for asthma as well as rhinitis. Inhaled beta2-agonists are also recommended. Systemic corticosteroids may however be prescribed without hesitation when their use is required for asthma treatment. It is also interesting to note that oral second-generation antihistamines are currently allowed during pregnancy and breast feeding. This type of antihistamines is indeed to be preferred to first-generation ones that generate more side-effects and generally are thus not to be prescribed during breast feeding.
Resumo:
Cyclosporine is a substrate of cytochrome P450 (CYP) 3A and of the transporter ABCB1, for which polymorphisms have been described. In particular, CYP3A5 *3/*3 genotype results in the absence of CYP3A5 activity, whereas CYP3A7 *1/*1C genotype results in high CYP3A7 expression in adults. Log-transformed dose-adjusted cyclosporine trough concentration and daily dose per weight were compared 1, 3, 6, and 12 months after transplantation between CYP3A and ABCB1 genotypes in 73 renal (n = 64) or lung (n = 9) transplant recipients. CYP3A5 expressors (*1/*3 genotype; n = 8-10) presented significantly lower dose-adjusted cyclosporine trough concentrations (P < 0.05) and required significantly higher daily doses per weight (P < 0.01) than the nonexpressors (*3/*3 genotype; n = 55-59) 1, 3, 6, and 12 months after transplantation. In addition, 7 days after transplantation, more CYP3A5 expressors had uncorrected trough cyclosporine concentration below the target concentration of 200 ng/mL than the nonexpressors (odds ratio = 7.2; 95% confidence interval = 1.4-37.3; P = 0.009). CYP3A4 rs4646437C>T influenced cyclosporine kinetics, the T carriers requiring higher cyclosporine dose. CYP3A7*1C carriers required a 1.4-fold to 1.6-fold higher cyclosporine daily dose during the first year after transplantation (P < 0.05). In conclusion, CYP3A4, CYP3A5, and CYP3A7 polymorphisms affect cyclosporine metabolism, and therefore, their genotyping could be useful, in association with therapeutic drug monitoring, to prospectively optimize cyclosporine prescription in transplant recipients. The administration of a CYP3A genotype-dependent cyclosporine starting dose should therefore be tested prospectively in a randomized controlled clinical trial to assess whether it leads to an improvement of the patients outcome after transplantation, with adequate immunosuppression and decreased toxicity.
Resumo:
Background a nd A ims: T he 2 007 ECCO g uidelines o nanemia in inflammatory bowel disease (IBD) favour intravenous(iv) over oral (po) i ron supplementation due to bettereffectiveness and tolerance. Application of guidelines in clinicalpractice m ay r equire time. We a imed to determine thepercentage of IBD patients under iron supplementation therapyand its application mode over time in a large IBD cohort.Methods: Helsana, a leading Swiss health insurance companyprovides c overage f or approximately 18% of t he Swisspopulation, corresponding to about 1.2 million enrollees.Patients with Crohn's disease (CD) and ulcerative colitis (UC)were identified b y keyword search from t he a nonymisedHelsana database.Results: I n total, 6 29 CD ( 61% female) a nd 4 03 UC ( 56%female) patients w ere identified, mean retrospectiveobservation time w as 2 0.4 m onths f or CD and 13 m onths f orUC patients. Of t he entire study population, 29.3% wereprescribed iron. O ccurrence of iron prescription was 21.3% inmales a nd 31.2% in f emales ( odds r atio [OR] 1 .69, 95%-confidence interval [CI] 1.26-2.28). The prescription of iv i ronincreased from 2006/2007 ( 48.8% w ith iv i ron) to 2 008/2009(65.2% with iv iron) by a factor of 1.89.Conclusions: One third of the IBD population was treated withiron supplementation. A gradual s hift from oral t o iv iron wasobserved over time in a large Swiss IBD cohort. This switch inprescription habits g oes a long with the implementation of theECCO consensus guidelines on anemia in IBD.
Resumo:
Cette étude rétrospective a eu pour but de comparer la prise en charge des patients coronariens de 65 ans et plus, au sortir d'un séjour à la Clinique de réhabilitation cardiaque de Genolier, et ce conformément aux recommandations publiées successivement par les sociétés européennes et américaines de cardiologie entre 1994 et 1999. La comparaison entre les deux périodes d'observation (1994-1995 et 1999-2000) chez les 342 patients étudiés, a montré une amélioration de la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire. L'augmentation de la prescription de statines en est l'exemple le plus démonstratif. Cependant, les données recueillies indiquent qu'il existe une sous-utilisation des médicaments cardioprotecteurs chez ces patients à haut risque et qui bénéficieraient, par conséquent, le plus d'une prise en charge optimale des facteurs de risque cardiovasculaire. L'élaboration d'un protocole commun de prise en charge de la maladie coronarienne à disposition du réseau des centres spécialisés devrait permettre d'améliorer la qualité des soins par une comparaison de leur pratique respective.
Resumo:
Background and Aims: The 2007 European Crohn's and Colitis Organization guidelines on anemia in inflammatory bowel disease (IBD) favour intravenous (iv) over oral (po) iron supplementation due to better effectiveness and tolerance. We aimed to determine the percentage of IBD patients under iron supplementation therapy and the dynamics of prescription habits (iv versus po) over time. Methods: Helsana, a leading Swiss health insurance company provides coverage for approximately 18% of the Swiss population, corresponding to about 1.2 million enrollees. Patients with Crohn's disease (CD) and ulcerative colitis (UC) were analyzed from the anonymised Helsana database. Results: In total, 629 CD (61% female) and 398 UC (57% female) patients were identified, mean observation time was 31.8 months for CD and 31.0 months for UC patients. Of the entire study population, 27.1% were prescribed iron (21.1% in males and 31.1% in females). Patients treated with IBD-specific drugs (steroids, immunomodulators, anti-TNF agents) were more frequently treated with iron compared to patients without any medication (35.0% vs. 20.9%, OR 1.91, 95%-CI 1.41-2.61). The prescription of iv iron increased from 2006/2007 (48.8% of all patients receiving any iron priscription) to 65.2% in 2008/2009 by a factor of 1.89. Conclusions: One third of the IBD population was treated with iron supplementation. A gradual shift from oral to iv iron was observed over time. This switch in prescription habits goes along with the implementation of the ECCO consensus guidelines on anemia in IBD.
Resumo:
Introduction: 700 to 1000 UI Vitamin D/day prevent 20% of fall and fracture. Higher dosage could prevent other health problems, such as immune diseases. Adherence to oral daily vitamin D supplementation is low. There is no guideline on how to supplement patients with rheumatic diseases. We evaluated if 1-2 dose(s) of 300'000 UI oral vitamin D3 was enough to reach an optimal level of 25-OH vitamin D in late winter in patients with insufficiency. Methods: During November 2009 (M0) patients attending our Rheumatology Outpatient Clinic had a blood test to measure 25-OH vitamin D. Results were classified as: deficiency <10µg/l, insufficiency 10µg/l to 30µg/l and normal >30µg/l. Patients on daily oral vitamin D3 or who received a single high dose of vitamin D3 in the last 6 months and patients with deficiency or normal results were excluded. Patients included received a single dose of 300'000 IU of oral vitamin D3 and were asked to come back for a blood test for 25-OH vitamin D after 3 (M3) and 6 months (M6). If they were still insufficient at M3, they received a second high dose of 300'000 IU of oral vitamin D3. Results: 292 patients had their level of 25-OH vitamin D determined at M0. 141 patients (70% women) had vitamin D insufficiency (18.5µg/l (10.2-29.1)) and received a prescription for a single dose of 300'000 IU of oral vitamin D3. Men and women were not statistically different in term of age and 25-OH vitamin D level at M0. 124/141 (88%) patients had a blood test at M3. 2/124 (2%) had deficiency (8.1µg/l (7.5-8.7)), 50/124 (40%) normal results (36.7µg/l (30.5-56.5)). 58% (72/124) were insufficient (23.6µg/l (13.8-29.8)) and received a second prescription for 300'000 IU of oral vitamin D3. Of the 50/124 patients who had normal results at M3 and did not receive a second prescription, 36 (72%) had a test at M6. 47% (17/36) had normal results (34.8µg/l (30.3-42.8)), 53% (19/36) were insufficient (25.6µg/l (15.2-29.9)). Out of the 54/72 (75%) patients who received a second prescription, 28/54 (52%) had insufficiency (23.2µg/l (12.8-28.7)) and 26/54 (48%) had normal results (33.8µg/l (30.0-43.7)) at M 6. Discussion: This real life study has shown that one or two oral bolus of 300'000 IU of vitamin D3 in autumn and winter was not enough to completely correct hypovitaminosis D but was a good way of preventing a nadir of 25-OH vitamin D usually observed in spring in a Swiss rheumatologic population.
Resumo:
Résumé : Introduction : l'ostéoporose est une maladie fréquente, invalidante, sous-diagnostiquée et sous-traitée, alors qu'il existe des évidences cliniques, densitométriques et biologiques de l'efficacité de la prévention secondaire. Matériel et méthode : dans cette étude, nous décrivons les habitudes de prescription de traitements en prévention secondaire dans les 6 mois qui suivent une fracture de fragilité et définissons les catégories de femmes recevant ou non un traitement, selon le type de fractures, les antécédents fracturaires et les données socio-démographiques. Il s'agit d'une étude suisse de cohorte, prospective de 7609 femmes de 70 ans et plus, suivies de 1998 à 2000. Deux groupes de patientes ont été analysés : celles avec un événement fracturaire durant le suivi (3 sous-groupes de fractures ont été considérés fractures vertébrales, fractures du radius distal et fractures de l'humérus proximal) et celles sans fractures durant le suivi (groupe contrôle). La détermination des événements fracturaires et l'instauration d'un traitement s'est faite par l'envoi aux patientes et à leurs médecins traitants d'un questionnaire structuré. Dans cette étude, le but primaire est de décrire les attitudes médicales de prévention secondaire, le but secondaire d'analyser les motifs dé décision thérapeutique (type de fracture, antécédents de fractures), alors que le but tertiaire cherche à caractériser les femmes non traitées. Résultats, discussion : 7354 femmes ont été incluses dans cette étude, 183 dans le groupe fracture et 7171 dans le groupe contrôle. Le suivi moyen a été de 21 mois. L'introduction d'un traitement est restée rare dans chaque catégorie de fracture et a été plus importante pour le sous-groupe avec fracture vertébrale (p<0.001). La seule donnée associée à l'adjonction d'un traitement a été la présence d'un antécédent anamnestique de fracture vertébrale. La description des attitudes thérapeutiques après une fracture de fragilité, a montré que. 44 % des femmes ne reçoivent aucun traitement en prévention secondaire. Seule la fracture vertébrale et les antécédents de fracture vertébrale entraînent une modification de l'attitude thérapeutique des médecins traitants mais de façon encore insuffisante puisque plus de 50 % des femmes avec une fracture de vertèbre n'ont aucun changement dans leur prise en charge. Les femmes non traitées ne différaient pas des autres sur un plan socio-démographique. Le nombre de patientes dans chaque sous-groupe est relativement faible ce qui limite !a puissance statistique de l'analyse. Les données consistent essentiellement en du « selfreporting » ce qui peut limiter la signification de celles-ci. Les résultats sont cependant suffisamment inquiétants pour que de nouvelles campagnes d'information soient lancées auprès des médecins de .premiers recours quant à la nécessité d'instaurer un traitement efficace lors de la survenue d'une fracture clinique ou radiologique chez une femme en post-ménopause.