232 resultados para Muscles respiratoires


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Rapport de synthèseLe syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS) est une pathologie respiratoire fréquente. Sa prévalence est estimée entre 2 et 5% de la population adulte générale. Ses conséquences sont importantes. Notamment, une somnolence diurne, des troubles de la concentration, des troubles de la mémoire et une augmentation du risque d'accident de la route et du travail. Il représente également un facteur de risque cardiovasculaire indépendant.Ce syndrome est caractérisé par la survenue durant le sommeil d'obstructions répétées des voies aériennes supérieures. L'arrêt ou la diminution d'apport en oxygène vers les poumons entraîne des épisodes de diminution de la saturation en oxygène de l'hémoglobine. Les efforts ventilatoires visant à lever l'obstacle présent sur les voies aériennes causent de fréquents réveils à l'origine d'une fragmentation du sommeil.La polysomnographie (PSG) représente le moyen diagnostic de choix. Il consiste en l'enregistrement dans un laboratoire du sommeil et en présence d'un technicien diplômé, du tracé électroencéphalographique (EEG), de l'électrooculogramme (EOG), de l'électromyogramme mentonnier (EMG), du flux respiratoire nasal, de l'oxymétrie de pouls, de la fréquence cardiaque, de l'électrocardiogramme (ECG), des mouvements thoraciques et abdominaux, de la position du corps et des mouvements des jambes. L'examen est filmé par caméra infrarouge et les sons sont enregistrés.Cet examen permet entre autres mesures, de déterminer les événements respiratoires obstructifs nécessaires au diagnostic de syndrome d'apnée du sommeil. On définit une apnée lors d'arrêt complet du débit aérien durant au moins 10 secondes et une hypopnée en cas, soit de diminution franche de l'amplitude du flux respiratoire supérieure à 50% durant au moins 10 secondes, soit de diminution significative (20%) de l'amplitude du flux respiratoire pendant au minimum 10 secondes associée à un micro-éveil ou à une désaturation d'au moins 3% par rapport à la ligne de base. La détection des micro-éveils se fait en utilisant les dérivations électroencéphalographiques, électromyographiques et électrooculographiques. Il existe des critères visuels de reconnaissance de ces éveils transitoire: apparition de rythme alpha (8.1 à 12.0 Hz) ou beta (16 à 30 Hz) d'une durée supérieure à 3 secondes [20-21].Le diagnostic de S AOS est retenu si l'on retrouve plus de 5 événements respiratoires obstructifs par heure de sommeil associés soit à une somnolence diurne évaluée selon le score d'Epworth ou à au moins 2 symptômes parmi les suivants: sommeil non réparateur, étouffements nocturne, éveils multiples, fatigue, troubles de la concentration. Le S AOS est gradué en fonction du nombre d'événements obstructifs par heure de sommeil en léger (5 à 15), modéré (15 à 30) et sévère (>30).La polysomnographie (PSG) comporte plusieurs inconvénients pratiques. En effet, elle doit être réalisée dans un laboratoire du sommeil avec la présence permanente d'un technicien, limitant ainsi son accessibilité et entraînant des délais diagnostiques et thérapeutiques. Pour ces mêmes raisons, il s'agit d'un examen onéreux.La polygraphie respiratoire (PG) représente l'alternative diagnostique au gold standard qu'est l'examen polysomnographique. Cet examen consiste en l'enregistrement en ambulatoire, à savoir au domicile du patient, du flux nasalrespiratoire, de l'oxymétrie de pouls, de la fréquence cardiaque, de la position du corps et du ronflement (par mesure de pression).En raison de sa sensibilité et sa spécificité moindre, la PG reste recommandée uniquement en cas de forte probabilité de SAOS. Il existe deux raisons principales à l'origine de la moindre sensibilité de l'examen polygraphique. D'une part, du fait que l'état de veille ou de sommeil n'est pas déterminé avec précision, il y a dilution des événements respiratoires sur l'ensemble de l'enregistrement et non sur la période de sommeil uniquement. D'autre part, en l'absence de tracé EEG, la quantification des micro-éveils est impossible. Il n'est donc pas possible dans l'examen poly graphique, de reconnaître une hypopnée en cas de diminution de flux respiratoire de 20 à 50% non associée à un épisode de désaturation de l'hémoglobine de 3% au moins. Alors que dans l'examen polysomnographique, une telle diminution du flux respiratoire pourrait être associée à un micro-éveil et ainsi comptabilisée en tant qu'hypopnée.De ce constat est né la volonté de trouver un équivalent de micro-éveil en polygraphie, en utilisant les signaux à disposition, afin d'augmenter la sensibilité de l'examen polygraphique.Or plusieurs études ont démontrés que les micro-éveils sont associés à des réactions du système nerveux autonome. Lors des micro-éveils, on met en évidence la survenue d'une vasoconstriction périphérique. La variation du tonus sympathique associée aux micro-éveils peut être mesurée par différentes méthodes. Les variations de l'amplitude de l'onde de pouls mesurée par pulsoxymétrie représentant un marqueur fiable de la vasoconstriction périphérique associée aux micro-réveils, il paraît donc opportun d'utiliser ce marqueur autonomique disponible sur le tracé des polygraphies ambulatoires afin de renforcer la sensibilité de cet examen.Le but de l'étude est d'évaluer la sensibilité des variations de l'amplitude de l'onde de pouls pour détecter des micro-réveils corticaux afin de trouver un moyen d'augmenter la sensibilité de l'examen polygraphique et de renforcer ainsi sont pouvoir diagnostic.L'objectif est de démontrer qu'une diminution significative de l'amplitude de l'onde pouls est concomitante à une activation corticale correspondant à un micro¬réveil. Cette constatation pourrait permettre de déterminer une hypopnée, en polygraphie, par une diminution de 20 à 50% du flux respiratoire sans désaturation de 3% mais associée à une baisse significative de l'amplitude de pouls en postulant que l'événement respiratoire a entraîné un micro-réveil. On retrouve par cette méthode les mêmes critères de scoring d'événements respiratoires en polygraphie et en polysomnographie, et l'on renforce la sensibilité de la polygraphie par rapport au gold standard polysomnographique.La méthode consiste à montrer en polysomnographie qu'une diminution significative de l'amplitude de l'onde de pouls mesurée par pulsoxymétrie est associée à une activation du signal électroencéphalographique, en réalisant une analyse spectrale du tracé EEG lors des baisses d'amplitude du signal d'onde de pouls.Pour ce faire nous avons réalisé une étude rétrospective sur plus de 1000 diminutions de l'amplitude de l'onde de pouls sur les tracés de 10 sujets choisis de manière aléatoire parmi les patients référés dans notre centre du sommeil (CIRS) pour suspicion de trouble respiratoire du sommeil avec somnolence ou symptomatologie diurne.Les enregistrements nocturnes ont été effectués de manière standard dans des chambres individuelles en utilisant le système d'acquisition Embla avec l'ensemble des capteurs habituels. Les données ont été par la suite visuellement analysées et mesurées en utilisant le software Somnologica version 5.1, qui fournit un signal de l'amplitude de l'onde de pouls (puise wave amplitude - PWA).Dans un premier temps, un technicien du sommeil a réalisé une analyse visuelle du tracé EEG, en l'absence des données du signal d'amplitude d'onde de pouls. Il a déterminé les phases d'éveil et de sommeil, les stades du sommeil et les micro¬éveils selon les critères standards. Les micro-éveils sont définis lors d'un changement abrupt dans la fréquence de l'EEG avec un pattern d'ondes thêta-alpha et/ou une fréquence supérieure à 16 Hz (en l'absence de fuseau) d'une durée d'au minimum trois secondes. Si cette durée excède quinze secondes, l'événement correspond à un réveil.Puis, deux investigateurs ont analysé le signal d'amplitude d'onde de pouls, en masquant les données du tracé EEG qui inclut les micro-éveils. L'amplitude d'onde de pouls est calculée comme la différence de valeur entre le zénith et le nadir de l'onde pour chaque cycle cardiaque. Pour chaque baisse de l'amplitude d'onde de pouls, la plus grande et la plus petite amplitude sont déterminées et le pourcentage de baisse est calculé comme le rapport entre ces deux amplitudes. On retient de manière arbitraire une baisse d'au moins 20% comme étant significative. Cette limite a été choisie pour des raisons pratiques et cliniques, dès lors qu'elle représentait, à notre sens, la baisse minimale identifiable à l'inspection visuelle. Chaque baisse de PWA retenue est divisée en 5 périodes contiguës de cinq secondes chacune. Deux avant, une pendant et deux après la baisse de PWA.Pour chaque période de cinq secondes, on a pratiqué une analyse spectrale du tracé EEG correspondant. Le canal EEG C4-A1 est analysé en utilisant la transformée rapide de Fourier (FFT) pour chaque baisse de PWA et pour chaque période de cinq secondes avec une résolution de 0.2 Hz. La distribution spectrale est catégorisée dans chaque bande de fréquence: delta (0.5 à 4.0 Hz); thêta (4.1 à 8.0Hz); alpha (8.1 à 12.0 Hz); sigma (12.1 à 16 Hz) et beta (16.1 à 30.0 Hz). La densité de puissance (power density, en μΥ2 ) pour chaque bande de fréquence a été calculée et normalisée en tant que pourcentage de la puissance totale. On a déterminé, ensuite, la différence de densité de puissance entre les 5 périodes par ANOVA on the rank. Un test post hoc Tukey est été utilisé pour déterminer si les différences de densité de puissance étaient significatives. Les calculs ont été effectués à l'aide du software Sigmastat version 3.0 (Systat Software San Jose, California, USA).Le principal résultat obtenu dans cette étude est d'avoir montré une augmentation significative de la densité de puissance de l'EEG pour toutes les bandes de fréquence durant la baisse de l'amplitude de l'onde de pouls par rapport à la période avant et après la baisse. Cette augmentation est par ailleurs retrouvée dans la plupart des bande de fréquence en l'absence de micro-réveil visuellement identifié.Ce résultat témoigné donc d'une activation corticale significative associée à la diminution de l'onde de pouls. Ce résulat pourrait permettre d'utiliser les variations de l'onde de pouls dans les tracés de polygraphie comme marqueur d'une activation corticale. Cependant on peut dire que ce marqueur est plus sensible que l'analyse visuelle du tracé EEG par un technicien puisque qu'on notait une augmentation de lactivité corticale y compris en l'absence de micro-réveil visuellement identifié. L'application pratique de ces résultats nécessite donc une étude prospective complémentaire.

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STUDY DESIGN: Prospective neurophysiological study. OBJECTIVE: To identify and quantify the neurophysiological effects of interspinous distraction during spine surgery for lumbar spinal stenosis (LSS). SUMMARY OF BACKGROUND DATA: Interspinous devices have been introduced as an alternative treatment of LSS in selected patients aiming at obtaining indirect decompression. Nevertheless, there is no data on the immediate neurophysiological effect of distraction. METHODS: Thirty patients with LSS undergoing decompression (14 at single level, 16 at multiple levels) were enrolled, resulting in a total of 48 levels to be analyzed. Before decompression, calibrated incremental distraction simulating interspinous device implantation of 8, 10, 12, 14, and 16 mm was performed. Intraoperative motor evoked potentials were acquired before any distraction, during distraction at each incremental value and after bilateral decompression. We evaluated relative changes of motor evoked potentials normalized to hand muscles and related them to the number of affected levels, LSS radiological severity based on the A to D grading, lordosis, and disc height. RESULTS: For single-level disease, 8-mm distraction and open decompression yielded similar improvement in motor evoked potentials not only in levels with morphological grades A or B, but also in levels with morphological grades C or D (i.e., severe or extreme stenosis) (P = 0.32). In contrast, distraction superior to 8 mm was less effective (P ≤ 0.05). In multiple-level stenosis, decompression was significantly more effective than any degree of distraction (P < 0.001). No correlation of those results to disc height or lordosis was observed. Using χ trend test to analyze the effect of distraction, a linear trend favoring moderate over severe stenotic morphology was observed (P = 0.0349). CONCLUSION: Interspinous distraction of 8 mm is sufficient to replicate electrophysiological improvements obtained during full decompression even in severe single-level stenosis but not in multilevel disease. Interspinous distraction has therefore an immediately measurable neurophysiological effect. Level of Evidence: 4.

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We describe a device made of artificial muscle for the treatment of end-stage heart failure as an alternative to current heart assist devices. The key component is a matrix of nitinol wires and aramidic fibers called Biometal muscle (BM). When heated electrically, it produces a motorless, smooth, and lifelike motion. The BM is connected to a carbon fiber scaffold, tightening the heart and providing simultaneous assistance to the left and right ventricles. A pacemaker-like microprocessor drives the contraction of the BM. We tested the device in a dedicated bench model of diseased heart. It generated a systolic pressure of 75 mm Hg and ejected a maximum of 330 ml/min, with an ejection fraction of 12%. The device required a power supply of 6 V, 250 mA. This could be the beginning of an era in which BMs integrate or replace the mechanical function of natural muscles.

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INTRODUCTION: The lung is the organ most frequently involved by metastatic calcification. This condition is probably under-diagnosed, the patients usually being asymptomatic. This article summarizes the current knowledge concerning pulmonary metastatic calcification. BACKGROUND: The pathogenesis of pulmonary metastatic calcification is not well known, but it involves phosphate-calcium balance, renal function and pH. The most frequently encountered aetiologies are hyperparathyroidism, neoplastic bony lesions, and renal failure. The definitive diagnosis is achieved by histology, radiological examinations being insensitive. The clinical manifestations are various and can include a pulmonary restrictive syndrome, diffusion abnormalities, hypoxaemia and respiratory failure. The latter can be severe and influence the prognosis adversely: 19 cases of fatal pulmonary metastatic calcification have been reported. The treatment is aetiological and symptomatic. VIEWPOINT: The prognostic factors for a poor outcome of this potentially lethal condition remain to be determined. The management of asymptomatic patients is also uncertain. CONCLUSIONS: Pulmonary metastatic calcification is a rare condition of complex pathogenesis. The clinical manifestations are varied, ranging from asymptomatic to severe, even fatal.

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OBJECTIVE: Prospective non-randomised comparison of full-thickness pedicled diaphragm flap with intercostal muscle flap in terms of morbidity and efficiency for bronchial stump coverage after induction therapy followed by pneumonectomy for non-small cell lung cancer (NSCLC). METHODS: Between 1996 and 1998, a consecutive series of 26 patients underwent pneumonectomy following induction therapy. Half of the patients underwent mediastinal reinforcement by use of a pedicled intercostal muscle flap (IF) and half of the patients by use of a pedicled full-thickness diaphragm muscle flap (DF). Patients in both groups were matched according to age, gender, side of pneumonectomy and stage of NSCLC. Postoperative morbidity and mortality were recorded. Six months follow-up including physical examination and pulmonary function testing was performed to examine the incidence of bronchial stump fistulae, gastro-esophageal disorders or chest wall complaints. RESULTS: There was no 30-day mortality in both groups. Complications were observed in one of 13 patients after IF and five of 13 after DF including pneumonia in two (one IF and one DF), visceral herniations in three (DF) and bronchopleural fistula in one patient (DF). There were no symptoms of gastro-esophageal reflux disease (GERD). Postoperative pulmonary function testing revealed no significant differences between the two groups. CONCLUSIONS: Pedicled intercostal and diaphragmatic muscle flaps are both valuable and effective tools for prophylactic mediastinal reinforcement following induction therapy and pneumonectomy. In our series of patients, IF seemed to be associated with a smaller operation-related morbidity than DF, although the difference was not significant. Pedicled full-thickness diaphragmatic flaps may be indicated after induction therapy and extended pneumonectomy with pericardial resection in order to cover the stump and close the pericardial defect since they do not adversely influence pulmonary function.

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Les fluides de coupe sont principalement utilisés pour leurs propriétés lubrifiantes et/ou pour leur qualité de refroidissement des pièces en métallurgie. Ils sont utilisés pour faciliter l'opération d'usinage et contribue à améliorer la durée de vie de l'outil utilisé. Ils permettent d'éloigner les copeaux de la zone de coupe, ce qui contribue à l'obtention d'un état de surface de qualité, et de refroidir le copeau et la pièce usinée afin de contribuer à la précision dimensionnelle de la pièce finie. Les usages des fluides de coupe sont en évolution depuis les années 2000. Il y a environ 15-30 ans, seules les huiles entières étaient utilisées. Aujourd'hui, l'utilisation des huiles varie selon le type d'application mais il est à noter toutefois que l'usage des huiles entières est en pleine décroissance depuis 2001, contrairement à celui des fluides aqueux (émulsions) en pleine expansion. Les fluides de coupe exposeraient selon l'étude SUMER plus de 1 million de travailleurs. Il existe deux grands secteurs principaux utilisateurs de ces fluides : le travail des métaux (qui expose selon l'INRS le plus grand nombre de salariés) et l'automobile (plus grand secteur utilisateur selon la CSNIL, Chambre Syndical Nationale de l'Industrie des Lubrifiants). De nombreux éléments existent autour de la prévention des risques liés à l'utilisation des fluides de coupe mais comme le rappelait l'INRS dans son rapport publié en 2002, la plupart des méthodes de prévention, collectives ou individuelles, bien que déjà connues, ne sont pas toujours appliquées, et notamment dans les petites entreprises. De plus les moyens de surveillance, bien que largement détaillés dans de nombreux guides, sont rarement mis en oeuvre. Néanmoins, des substances dangereuses peuvent se retrouver soit au sein de la formulation des fluides de coupe (comme certains additifs, biocides..), soit se former au cours du stockage (comme c'est le cas de pour la NDELA, N-nitroso diéthanolamine). Certaines substances ont déjà vu leur usage en tant que biocide être interdit en France, tel que le formaldéhyde ou encore l'acide borique. Des solutions de substitution existent déjà, telles que la micro-lubrification ou l'usinage à sec. Mais la mise en place ou la recherche de substituts s'accompagne souvent de difficultés en ce qui concerne l'adaptation du processus industriel. La mise en oeuvre des collaborations avec les fournisseurs doit donc être fortement encouragée. Enfin, il existe des zones d'ombre concernant les risques associés au développement microbiologique intervenant lors du vieillissement des fluides. L'utilisation grandissante de ces fluides de type aqueux est en lien avec ces problèmes de contamination microbienne des fluides ainsi que les pathologies respiratoires qui semblent y être associées. Cependant l'absence de référentiel exclut toute interprétation des résultats relatifs à ces agents microbiologiques retrouvés à la fois dans les fluides et les aérosols. Conclusions : En raison de la complexité de la formulation des fluides de coupe, il n'existe pas aujourd'hui de méthode de mesure fiable pour évaluer l'exposition à ces produits. Ainsi la mise en place d'une évaluation quantitative des risques sanitaires complète semble prématurée voire impossible. Il apparaît cependant nécessaire d'aller plus loin en matière de prévention : - une valeur limite pourrait être imposée concernant les quantités en amines secondaires précurseurs de nitrosamines, telle que développée dans le modèle allemand, le respect de cette réglementation allemande est déjà un argument mis en place par certains fournisseurs français ; - La micro-lubrification et la recherche de substitution doivent être encouragées ; - L'élaboration d'un référentiel microbiologique qui puisse tenir compte de la qualité des fluides et de la protection des travailleurs devrait être soutenue. [Auteurs]

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Calpain 3 is a member of the calpain family of calcium-dependent intracellular proteases. Thirteen years ago it was discovered that mutations in calpain 3 (CAPN3) result in an autosomal recessive and progressive form of limb girdle muscular dystrophy called limb girdle muscular dystrophy type 2A. While calpain 3 mRNA is expressed at high levels in muscle and appears to have some role in developmental processes, muscles of patients and mice lacking calpain 3 still form apparently normal muscle during prenatal development; thus, a functional calpain 3 protease is not mandatory for muscle to form in vivo but it is a pre-requisite for muscle to remain healthy. Despite intensive research in this field, the physiological substrates of the calpain 3 protein (hereafter referred to as CAPN3) and its alternatively spliced isoforms remain elusive. The existence of these multiple isoforms complicates the search for the physiological functions of CAPN3 and its pathophysiological role. In this review, we summarize the genetic and biochemical evidence that point to loss of function of the full-length isoform of CAPN3, also known as p94, as the pathogenic isoform. We also argue that its natural substrates must reside in its proximity within the sarcomere where it is stored in an inactive state anchored to titin. We further propose that CAPN3 has many attributes that make it ideally suited as a sensor of sarcomeric integrity and function, involved in its repair and maintenance. Loss of these CAPN3-mediated activities can explain the "progressive" development of muscular dystrophy.

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We report the case of a 60-year-old man presenting bilateral progressive proptosis with diplopia, weight loss, tachycardia, nervosity, and stomach pain. These signs seemed at first to favor a diagnosis of Graves'ophthalmopathy. Thyroid tests were negative and the initial orbital CT scan was considered normal. A new radiological investigation 4 months later in our hospital revealed typical hypertrophy of the extraocular muscles compatible with orbital metastasis. The systemic investigations demonstrated a pulmonary tumor, multiple hepatic lesions, and several pigmented nodules of gastric mucosa. The pathology of pulmonary and gastric specimens confirmed the diagnosis of malignant melanoma. The primary lesion remains unknown. The authors discuss the differential diagnoses of orbital metastasis and the radiological characteristics of orbital metastasis in malignant melanoma.

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Calpain 3 is a member of the calpain family of calcium-dependent intracellular proteases. Thirteen years ago it was discovered that mutations in calpain 3 (CAPN3) result in an autosomal recessive and progressive form of limb girdle muscular dystrophy called limb girdle muscular dystrophy type 2A. While calpain 3 mRNA is expressed at high levels in muscle and appears to have some role in developmental processes, muscles of patients and mice lacking calpain 3 still form apparently normal muscle during prenatal development; thus, a functional calpain 3 protease is not mandatory for muscle to form in vivo but it is a pre-requisite for muscle to remain healthy. Despite intensive research in this field, the physiological substrates of the calpain 3 protein (hereafter referred to as CAPN3) and its alternatively spliced isoforms remain elusive. The existence of these multiple isoforms complicates the search for the physiological functions of CAPN3 and its pathophysiological role. In this review, we summarize the genetic and biochemical evidence that point to loss of function of the full-length isoform of CAPN3, also known as p94, as the pathogenic isoform. We also argue that its natural substrates must reside in its proximity within the sarcomere where it is stored in an inactive state anchored to titin. We further propose that CAPN3 has many attributes that make it ideally suited as a sensor of sarcomeric integrity and function, involved in its repair and maintenance. Loss of these CAPN3-mediated activities can explain the "progressive" development of muscular dystrophy.

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Athletes seem compelled to include some forms of altitude training in their preparation expecting additional performance gains compared to equivalent training at sea-level. For the general population, altitude training often only consists in spending weeks at altitude to enhance red blood cell production, hemoglobin mass and thus oxygen delivery to the muscles. Over the past two decades, intermittent hypoxic training (IHT), that is, a method where athletes live at or near sea-level but train in hypobaric hypoxia (HH, real altitude) or normobaric hypoxia (NH, simulated altitude) was shown to induce exclusive adaptations directly at the muscular level that may support performance improvements. Our work first demonstrated significant differences between exposure and exercise in HH vs. NH that may help disentangling hypoxia and hypobaria for athletes or mountaineers who use NH to prepare for altitude competitions or expeditions. Second, we produced a comprehensive review of the strikingly poor and controversial benefits of IHT for performance enhancement in team or racket sports. Using evidence of peripheral muscular adaptations with the recruitment of fast-twitch fibers playing a major role, we then developed and assessed the potential of a new training method in hypoxia based on the repetitions of "all-out" sprints interspersed with incomplete recovery periods, the so called "repeated sprint training in hypoxia" (RSH). We have consequently shown RSH to delay fatigue when sprints with incomplete recoveries are repeated until exhaustion both in cycling and cross-country ski double poling. We definitely outlined RSH as a promising training strategy and proposed new studies to judge the efficacy of RSH in team sports and determine the specific mechanisms that may enhance team game results. In conclusion, our work allowed updating the panorama over the contemporary hypoxic training possibilities. It provides an overview of the current scientific knowledge about intermittent hypoxic training and repeated sprint training in hypoxia (RSH). This will benefit athletes and teams in intermittent sports looking to include a hypoxic stimulus to their training to gain a specific competitive edge.

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The purpose of breathing remained an enigma for a long time. The Hippocratic school described breathing patterns but did not associate breathing with the lungs. Empedocles and Plato postulated that breathing was linked to the passage of air through pores of the skin. This was refuted by Aristotle who believed that the role of breathing was to cool the heart. In Alexandria, breakthroughs were accomplished in the anatomy and physiology of the respiratory system. Later, Galen proposed an accurate description of the respiratory muscles and the mechanics of breathing. However, his heart-lung model was hampered by the traditional view of two non-communicating vascular systems - veins and arteries. After a period of stagnation in the Middle Ages, knowledge progressed with the discovery of pulmonary circulation. The comprehension of the purpose of breathing progressed by steps thanks to Boyle and Mayow among others, and culminated with the contribution of Priestley and the discovery of oxygen by Lavoisier. Only then was breathing recognized as fulfilling the purpose of respiration, or gas exchange. A century later, a controversy emerged concerning the active or passive transfer of oxygen from alveoli to the blood. August and Marie Krogh settled the dispute, showing that passive diffusion was sufficient to meet the oxygen needs. © 2014 S. Karger AG, Basel.

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Une mauvaise hygiène des mains peut représenter une perte économique importante pour les industries alimentaires ou les industries pharmaceutiques et constitue un gros problème de santé publique dans les établissements de soins. En effet, le risque de transmission manuportée de pathogènes d'un patient à l'autre via le personnel soignant est un problème récurrent dans tous les hôpitaux. C'est pourquoi, une hygiène irréprochable des mains du personnel soignant est une composante fondamentale de lutte contre les infections nosocomiales. En comparaison avec les autres techniques de séchage des mains, l'utilisation d'une serviette en papier à usage unique semble être la méthode la plus efficace pour éliminer les bactéries. En effet, les autres méthodes de séchage, utilisant des appareils à air chaud ou froid, peuvent générer un air contaminé ou remettre en suspension les germes restés sur la peau, facilitant ainsi leur dispersion et leur inhalation. C'est pourquoi, l'OMS a émis des recommandations déconseillant les sèche-mains électriques en milieu hospitalier au profit des serviettes en papiers. Cependant, ces serviettes à usage unique ne sont pas stériles et peuvent elles-mêmes déposer des germes, généralement non pathogènes, sur les mains lors du séchage. Le but du premier article analysé est d'évaluer le niveau de contamination de ces serviettes, ainsi que la possibilité de dépôt de ces bactéries présentes sur les serviettes, sur les mains. À côté du risque de propagation de pathogènes par contact direct, la contamination microbiologique par voie aérienne via les aérosols existe aussi. Pour éviter d'être contaminé par des personnes excrétrices de micro-organismes transmissibles par aérosols (tuberculose, grippe, grippe aviaire SRAS...), il faut porter des protections respiratoires de type FFP2 (1) (norme européenne équivalente à la norme anglosaxonne N95). Ces protections respiratoires ou masques filtrants (en formes de bec de canard) peuvent être portées théoriquement pendant 4 heures. Le but de l'étude du second article est d'évaluer le risque de remise en suspension dans l'air de particules virales présentes sur la face extérieure d'un masque de protection respiratoire lors de simulation d'épisodes de toux provenant du porteur de cette protection.

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INTRODUCTION: To compare the power spectral changes of the voluntary surface electromyogram (sEMG) and of the compound action potential (M wave) in the vastus medialis and vastus lateralis muscles during fatiguing contractions. METHODS: Interference sEMG and force were recorded during 48 intermittent 3-s isometric maximal voluntary contractions (MVC) from 13 young, healthy subjects. M waves and twitches were evoked using supramaximal femoral nerve stimulation between the successive MVCs. Mean frequency (F mean), and median frequency were calculated from the sEMG and M waves. Muscle fiber conduction velocity (MFCV) was computed by cross-correlation. RESULTS: The power spectral shift to lower frequencies was significantly greater for the voluntary sEMG than for the M waves (P < 0.05). Over the fatiguing protocol, the overall average decrease in MFCV (~25 %) was comparable to that of sEMG F mean (~22 %), but significantly greater than that of M-wave F mean (~9 %) (P < 0.001). The mean decline in MFCV was highly correlated with the mean decreases in both sEMG and M-wave F mean. CONCLUSIONS: The present findings indicated that, as fatigue progressed, central mechanisms could enhance the relative weight of the low-frequency components of the voluntary sEMG power spectrum, and/or the end-of-fiber (non-propagating) components could reduce the sensitivity of the M-wave spectrum to changes in conduction velocity.

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Objectif Évaluer les sollicitations cardiorespiratoires d'une évaluation isocinétique des muscles extenseurs/fléchisseurs du tronc. Méthode Huit sujets masculins (24,9±1,4ans) ont réalisé des exercices d'extension-flexion du rachis en mode isocinétique. Ce test comportait trois répétitions à 30°/s, trois répétitions à 60°/s et 15 répétitions à 120°/s en mode concentrique. Deux minutes de récupération étaient respectées entre chaque série. Des mesures de fréquence cardiaque, pression artérielle, consommation d'oxygène, et lactates sanguins étaient réalisées au repos et en fin d'exercice. Résultats Une augmentation significative de 84 % de la FC max, correspondant à 80 % de la FC maximale théorique a été mesurée. L'élévation de la TA systolique à l'effort correspondait à une augmentation de 20 % par rapport au repos. Une augmentation de 47 % de la VO2max a été mesurée. Le pic de lactates observé lors de la série de 15 répétitions montrait une augmentation significative de 230 % par rapport à la valeur de repos. La recherche de facteurs de risque cardiovasculaires doit être faite avant tout test isocinétique. Une épreuve d'effort conventionnelle peut être proposée aux patients à risque si une série correspondant à un test de résistance à la fatigue est envisagée.

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The contribution of muscle biopsies to the diagnosis of neuromuscular disorders and the indications of various methods of examination are investigated by analysis of 889 biopsies from patients suffering from myopathic and/or neurogenic disorders. Histo-enzymatic studies performed on frozen material as well as immunohistochemistry and electron microscopy allowed to provide specific diagnoses in all the neurogenic disorders (polyneuropathies and motor neuron diseases), whereas one third of myopathies remained uncertain. Confrontation of neuropathological data with the clinical indications for histological investigations shows that muscle biopsies reveal the diagnosis in 25% of the cases (mainly in congenital and metabolic myopathies) and confirm and/or complete the clinical diagnosis in 50%. In the remaining cases with non specific abnormalities neuropathological investigations may help the clinician by excluding well defined neuromuscular disorders. Analysis of performed studies and results of investigations show the contribution and specificity of each method for the diagnosis. Statistical evaluation of this series indicates that cryostat sectioning for histo- and immunochemical and electron microscopy increases the rate of diagnoses of neuromuscular diseases: full investigation was necessary for the diagnosis in 30% of the cases. The interpretation of the wide range of pathological reactions in muscles requires a close cooperation with the clinician.