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Introduction: We report a case of digoxin intoxication with severe visual symptoms. Patients (or Materials) and Methods: Digoxin 0.25 mg QD for atrial fibrillation was prescribed to a 91-year-old woman with an estimated creatinine clearance of 18 mL/min. Within 2 to 3 weeks, she developed nausea, vomiting, and dysphagia, and began complaining of snowy and blurry vision, photopsia, dyschromatopsia, aggravated bedtime visual and proprioceptive illusions (she felt as being on a boat), and colored hallucinations. She consulted her family doctor twice and visited the eye clinic once until, 1 month after starting digoxin, impaired autonomy led her to be admitted to the emergency department. Results: Digoxin intoxication was confirmed by a high plasma level measured on admission (5.7 μg/L; reference range, 0.8-2 μg/L). After stopping digoxin, general symptoms resolved in a few days, but visual symptoms persisted. Ophtalmologic care and follow-up diagnosed digoxin intoxication superimposed on pre-existing left eye (LE) cataract, dry age-related macular degeneration (DMLA), and Charles Bonnet syndrome. Visual acuity was 0.4 (right eye, RE) and 0.5 (LE). Ocular fundus was physiologic except for bilateral dry DMLA. Dyschromatopsia was confirmed by poor results on Ishihara test (1/13 OU). Computerized visual field results revealed nonspecific diffuse alterations. Full-field electroretinogram (ERG) showed moderate diffuse rod and cone dysfunction. Visual symptoms progressively improved over the next 2 months, but ERG did not. Complete resolution was not expected due to the pre-existing eye disease. The patient was finally discharged home after a 5-week hospital stay. Conclusion: Digoxin intoxication can go unrecognized by clinicians, even in a typical presentation. The range of potential visual symptoms is far greater than isolated xanthopsia (yellow vision) classically described in textbooks. Newly introduced drugs and all symptoms must be actively sought after, because they significantly affect quality of life and global functioning, especially in the elderly population, most liable not to mention them.
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RESUME : Cette étude est une analyse métrique et stylistique de La Pulcella d'Orléans de Vincenzo Monti - traduction-réécriture de l'homonyme poème de Voltaire, La Pucelle d'Orléans - commencée à Milan en 1798 et terminée à Chambéry, en Savoie, en 1799. Le texte italien a été considéré comme une version autonome par rapport au texte français, étant donné le particulier choix de réduire la composante philosophique et idéologique d'origine, et de mettre en relation le modèle avec une littérature italienne spécifique, principalement par l'adoption d'une grille strophique fortement marquée. La Pulcella est traduite en octaves, un mètre chevaleresque qui possède au moins depuis trois siècles sa propre "grammaire" ainsi qu'une formidable tradition de référence. De plus, avec sa traduction, l'auteur a voulu mettre l'accent sur les aspects de l'histoire les plus amusantes et provocatrices de Jeanne d'Arc - déjà narrée par Voltaire avec un ton ironique et irrévérencieux - dans le but d'une grande expérimentation au niveau de la langue, de la métrique et de la syntaxe. La traduction de la Pucelle est en effet liée à une dimension hédonistique et livresque: elle n'est pas un prétexte pour connaitre une oeuvre étrangère, ni un texte conçu pour être publiée; il s'agit plutôt d'un exercice personnel, un divertissement privé, demeuré dans le tiroir de l'auteur. Alors que pour Voltaire le but principal du poème est la polémique idéologique du fond, exprimée par un registre fort satirique, pour Monti la réécriture est un jeu stylistique, une complaisance littéraire, qui repose autant sur les composantes désacralisantes et provocatrices que sur les éléments poétiques et idylliques. Le modèle français est donc retravaillé, en premier lieu, au niveau du ton: d'un côté la traduction réduit l'horizon idéologique et la perspective historique des événements; de l'autre elle accroît les aspects les plus hédonistiques et ludiques de Voltaire, par la mise en évidence de l'élément comique, plus coloré et ouvert. En raison de la dimension intime de cette traduction, de nos jours la tradition de la Pulcella italienne se fonde sur trois témoins manuscrits seulement, dont un retrouvé en 1984 et qui a rouvert le débat philologique. Pour ma thèse j'ai utilisé l'édition critique qu'on possède à présent, imprimée en 1982 sous la direction de M. Mari et G. Barbarisi, qui se fonde seulement sur deux témoins du texte; de toute façon mon travail a essayé de considérer aussi en compte le nouvel autographe découvert. Ce travail de thèse sur la Pulcella est organisé en plusieurs chapitres qui reflètent la structure de l'analyse, basée sur les différents niveaux d'élaboration du texte. Au début il y a une introduction générale, où j'ai encadré les deux versions, la française et l'italienne, dans l'histoire littéraire, tout en donnant des indications sur la question philologique relative au texte de Monti. Ensuite, les chapitres analysent quatre aspects différents de la traduction: d'abord, les hendécasyllabes du poème: c'est à dire le rythme des vers, la prosodie et la distribution des différents modules rythmiques par rapport aux positions de l'octave. La Pucelle de Voltaire est en effet écrite en décasyllabes, un vers traditionnellement assez rigide à cause de son rythme coupé par la césure; dans la traduction le vers français est rendu par la plus célèbre mesure de la tradition littéraire italienne, l'endécasyllabe, un vers qui correspond au décasyllabe seulement pour le nombre de syllabes, mais qui présente une majeure liberté rythmique pour la disposition des accents. Le deuxième chapitre considère le mètre de l'octave, en mettant l'accent sur l'organisation syntaxique interne des strophes et sur les liens entre elles ; il résulte que les strophes sont traitées de manière différente par rapport à Voltaire. En effet, au contraire des octaves de Monti, la narration française se développe dans chaque chant en une succession ininterrompue de vers, sans solutions de continuité, en délinéant donc des structures textuelles très unitaires et linéaires. Le troisième chapitre analyse les enjambements de la Pulcella dans le but de dévoiler les liaisons syntactiques entre les verses et les octaves, liaisons presque toujours absentes en Voltaire. Pour finir, j'ai étudié le vocabulaire du poème, en observant de près les mots les plus expressives quant à leur côté comique et parodique. En effet, Monti semble exaspérer le texte français en utilisant un vocabulaire très varié, qui embrasse tous les registres de la langue italienne: de la dimension la plus basse, triviale, populaire, jusqu'au niveau (moins exploité par Voltaire) lyrique et littéraire, en vue d'effets de pastiche comique et burlesque. D'après cette analyse stylistique de la traduction, surgit un aspect très intéressant et unique de la réécriture de Monti, qui concerne l'utilisation soit de l'endécasyllabe, soit de l'octave, soit du vocabulaire du texte. Il s'agit d'un jeu constant sur la voix - ou bien sur une variation continue des différents plans intonatives - et sur la parole, qui devient plus expressive, plus dense. En effet, la lecture du texte suppose une variation mélodique incessante entre la voix de l'auteur (sous forme de la narration et du commentaire) et la voix de personnages, qu'on entend dans les nombreux dialogues; mais aussi une variation de ton entre la dimension lexical littéraire et les registres les plus baissés de la langue populaire. Du point de vue de la syntaxe, par rapport au modèle français (qui est assez monotone et linéaire, basé sur un ordre syntactique normal, sur le rythme régulier du decasyllabe et sur un langage plutôt ordinaire), Monti varie et ennoblit le ton du discours à travers des mouvements syntaxiques raffinés, des constructions de la période plus ou moins réguliers et l'introduction de propositions à cheval des vers. Le discours italien est en effet compliquée par des interruptions continues (qui ne se réalisent pas dans des lieux canoniques, mais plutôt dans la première partie du vers ou en proximité de la pointe) qui marquent des changements de vitesse dans le texte (dialogues, narration, commentaires): ils se vérifient, en somme, des accélérations et des décélérations continues du récit ainsi qu'un jeu sur les ouvertures et fermetures de chaque verse. Tout se fait à travers une recherche d'expressivité qui, en travaillant sur la combinaison et le choc des différents niveaux, déstabilise la parole et rend l'écriture imprévisible.
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Aim A debate exists as to whether present-day diversity gradients are governed by current environmental conditions or by changes in environmental conditions through time. Recent studies have shown that latitudinal richness gradients might be partially caused by incomplete post-glacial recolonization of high-latitude regions; this leads to the prediction that less mobile taxa should have steeper gradients than more mobile taxa. The aim of this study is to test this prediction. Location Europe. Methods We first assessed whether spatial turnover in species composition is a good surrogate for dispersal ability by measuring the proportion of wingless species in 19 European beetle clades and relating this value to spatial turnover (beta sim) of the clade. We then linearly regressed beta sim values of 21 taxa against the slope of their respective diversity gradients. Results A strong relationship exists between the proportion of wingless species and beta sim, and beta sim was found to be a good predictor of latitudinal richness gradients. Main conclusions Results are consistent with the prediction that poor dispersers have steeper richness gradients than good dispersers, supporting the view that current beetle diversity gradients in Europe are affected by post-glacial dispersal lags.
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Cette thèse propose la première édition critique de l?une des traditions les plus importantes des Questions et réponses sur les évangiles d?Eusèbe de Césarée, dont l?original est perdu. Il s?agit de l?édition du manuscrit contenant l?anthologie grecque du manuscrit Vaticanus Pal. Gr. 220. Cette anthologie est composée presque intégralement d?une suite d?extraits du texte original, non résumés, dont l?auteur n?est pas Eusèbe et dont la date ne peut pas être reportée avant le V-VIème siècle. Cette édition est accompagnée par une traduction française, la première dans une langue moderne, ainsi que d?une introduction concernant le contexte historique et d?un commentaire visant à comparer l?anthologie avec les autres traditions fragmentaires ainsi qu?à étudier les sources et la fortune de ce texte eusébien.