277 resultados para Tuberculosis, prevention
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SummaryThe alcohol use of adolescents and young adults is one of the world's most important and costliest health problems. Particularly, binge drinking (i.e. drinking an important amount of alcohol in one occasion) among young people increase the risk of detrimental consequences such as blackouts, injuries, at-risk sexual behaviors, involvement in violent acts, academic failure, and suicide attempts. In countries with mandatory conscription mechanisms, such as Switzerland, the army provides a unique opportunity to reach a large portion of this high risk population. We used this sample to evaluate the prevalence of binge drinking among young men, to test the efficacy of brief motivational interventions (BMI) as a primary and secondary preventive measure, and to examine the mechanisms underlying BMI in this age group.We showed that binge drinking among young French-speaking Swiss men is less of an exception than it is the norm. Of those using alcohol, 75.5% had a binge drinking episode at least monthly, and 69.3% of all consumption reported in a one-week diary was due to binge drinking days.We used two different inclusion modes to evaluate the success of alcohol BMI. In the first randomized controlled trial, inclusion relied on a random selection of conscripts. BMI efficacy was evaluated in a sample of conscripts who visited the army recruitment centre that is potentially generalizable to the entire population. In the second randomized controlled trial, we included subjects voluntarily participating in BMI. This venue might be more realistic for young adults; it is more akin to the MI spirit, in which it is crucial for individuals to control their own decisions.Regarding BMI efficacy as a secondary prevention measure (i.e. to help decrease alcohol use among at-risk drinkers, defined here as those having a binge drinking episode at least monthly), it was effective among randomly selected at-risk drinkers, whereas it was not effective among at-risk drinkers who voluntarily showed up. Individuals who showed interest in BMI had more severe patterns of alcohol use, which may have made change more difficult and calls for treatment that is more intensive. BMI demonstrated a 20% reduction in weekly alcohol use among randomly selected participants, indicating potential interest in BMI implementation within similar community settings.Regarding BMI efficacy as a primary prevention measure (i.e. to help maintain low levels of use among low-risk drinkers), it had significant protective effects among low-risk drinkers voluntarily showing up whereas it was not effective among low-risk drinkers randomly selected. This suggests that BMI might help young individuals keep their drinking at low levels, especially when they are interested in discussing their alcohol use. Therefore, BMI has potentially promising uses in primary prevention efforts. The content of these interventions for low-risk drinkers who do not seek BMI on their own should be further evaluated.BMI mechanisms were addressed since little is known about exactly which elements of it work, or which of the counselor and subject communication behaviors are most effective in triggering behavior changes. The causal chain hypothesis developed in the motivational interviewing (MI) theory was followed, and it was found that counselor behaviors consistent with the MI approach (MICO) were significantly more likely to be followed by participant language in favor of change (change talk, CT), while behaviors inconsistent with MI (MIIN) were significantly less likely to do so. Several CT dimensions measured during BMI (particularly Ability, Desire, and Need to change) were predictive of change in alcohol use. Our findings lend strong support for the use of MICO behaviors and the avoidance of MIIN behaviors in eliciting CT, and point out that particular attention should be paid to the utterances in several sub-dimensions of CT and to the strength of expression, since these are good indicators of potential actual behavior change in future.RésuméLa consommation d'alcool chez les adolescents et les jeunes adultes est un des problèmes de santé les plus importants et les plus coûteux dans le monde. En particulier, les consommations importantes d'alcool en une occasion (binge drinking) parmi les jeunes adultes ont été liées à des conséquences telles que pertes de connaissance, accidents et blessures, comportements sexuels à risque, violences, difficultés scolaires et tentatives de suicide. Les pays qui, comme la Suisse, connaissent un processus de recrutement obligatoire pour l'armée offrent une opportunité unique d'atteindre une large portion de cette population à hauts risques. Nous avons utilisé cet échantillon pour évaluer la prévalence du binge drinking parmi les jeunes hommes, pour tester l'efficacité de l'intervention brève motivationnelle (IBM) comme mesure de prévention primaire et secondaire, et pour examiner les mécanismes sous-tendant ce type d'interventions.La première partie de cette étude montre que le binge drinking est moins une exception que la norme parmi les jeunes hommes suisses francophones. 75.5% des personnes consommant de l'alcool avaient au moins un épisode de binge drinking par mois et 69.3% du total des boissons alcoolisées reportées comme consommation de la semaine précédant le questionnaire avaient été consommées lors d'épisodes de binge drinking.Pour évaluer l'efficacité de l'IBM dans ce cadre, nous avons utilisé deux modes d'inclusion. Dans une première étude randomisée contrôlée, nous avons inclus des personnes sélectionnées au hasard parmi toutes celles se présentant au centre de recrutement, créant ainsi un groupe potentiellement représentatif de l'ensemble du collectif. Dans la deuxième étude randomisée contrôlée, nous avons inclus des sujets se présentant volontairement pour recevoir une IBM, prendre des volontaires pouvant être plus proche de la réalité et plus proche de l'esprit motivationnel dans lequel il est crucial que l'individu contrôle ses décisions.En regardant l'IBM comme mesure de prévention secondaire (c'est-à -dire aider à diminuer la consommation d'alcool chez les consommateurs à risque, définis ici comme au moins un épisode de binge drinking par mois), l'IBM était efficace lorsque les participants étaient inclus au hasard et inefficace lorsqu'ils étaient volontaires. Les jeunes hommes volontaires pour un IBM avaient un mode de consommation particulièrement sévère qui pourrait être plus difficile à changer et nécessiter un traitement plus intensif. Parmi les personnes sélectionnées au hasard, l'IBM permettait une diminution de 20% de la consommation hebdomadaire d'alcool, montrant l'intérêt potentiel d'une implémentation de ce type de mesures dans des contextes communautaires similaires.En ce qui concerne l'IBM comme mesure de prévention primaire (c'est-à -dire aider à maintenir une consommation à bas risque chez les consommateurs à bas risque), l'IBM avaient un effet protectif significatif parmi les jeunes hommes volontaires pour une IBM, mais pas d'effet chez ceux sélectionnés au hasard. Ces résultats suggèrent que l'IBM pourrait aider de jeunes personnes à maintenir un niveau de consommation à bas risque si celles-ci s'intéressent à discuter cette consommation et aurait ainsi un potentiel intéressant comme mesure de prévention primaire. Le contenu de l'IBM pour des consommateurs à bas risque non-volontaires pour une IBM devra encore être évalué.Nous avons ensuite examiné les mécanismes de l'IBM car son fonctionnement est encore peu expliqué et les comportements de l'intervenant et du sujet les plus à même de provoquer le changement ne sont pas bien définis. En suivant l'hypothèse d'une chaine causale développée dans la littérature de l'entretien motivationnel (EM), nous avons pu montrer qu'un discours en faveur du changement chez le sujet était plus probable après des comportements de l'intervenant recommandés dans l'EM et moins probable après des comportements à éviter dans l'EM ; et que plusieurs dimensions de ce discours en faveur du changement (notamment la capacité, le désir et le besoin de changer) prédisaient un changement effectif dans la consommation d'alcool. Ces résultats encouragent donc à utiliser des comportements recommandés dans l'EM pour favoriser un discours en faveur du changement. Ils montrent aussi qu'une attention particulière doit être portée à la fréquence et à la force avec laquelle sont exprimées certaines dimensions de ce discours car ceux-ci indiquent un potentiel changement effectif de comportement.Résumé vulgariséLa consommation d'alcool chez les adolescents et les jeunes adultes est un des problèmes de santé les plus importants et les plus coûteux dans le monde. En particulier, les consommations importantes d'alcool en une occasion (binge drinking) parmi les jeunes adultes augmentent fortement les risques de conséquences telles que pertes de connaissance, accidents et blessures, comportements sexuels à risque, violences, difficultés scolaires et tentatives de suicide. Les pays qui, comme la Suisse, connaissent un processus de recrutement obligatoire pour l'armée offrent une opportunité unique d'atteindre une large portion de cette population à hauts risques. Nous avons utilisé cet échantillon pour évaluer l'importance du phénomène de binge drinking, pour tester l'efficacité de l'intervention brève motivationnelle (IBM) comme mesure de prévention de la consommation à risque d'alcool, et pour examiner comment fonctionne ce type d'interventions.La première partie de cette étude montre que le binge drinking est moins une exception que la norme parmi les jeunes hommes suisses francophones. Trois quart des personnes consommant de l'alcool avaient au moins un épisode de binge drinking par mois. Presque 70% du total des boissons alcoolisées consommées durant la semaine précédant le questionnaire avaient été consommées lors d'épisodes de binge drinking.Nous avons ensuite mené deux études pour évaluer l'efficacité de l'IBM dans ce cadre. Dans une première étude, nous avons sélectionné des personnes au hasard parmi toutes celles se présentant au centre de recrutement, créant ainsi un groupe potentiellement représentatif de l'ensemble du collectif. Dans la deuxième étude, nous avons inclus toutes les personnes se présentant volontairement pour recevoir une IBM, prendre des volontaires pouvant être plus proche de la réalité et plus proche de l'approche motivationnelle dans laquelle il est crucial que l'individu contrôle ses décisions. Dans les deux études, nous testions l'efficacité de l'IBM comme mesure de prévention primaire et secondaire (voir ci-dessous).En regardant l'IBM comme mesure de prévention secondaire (c'est-à -dire aider à diminuer la consommation d'alcool chez les consommateurs à risque, définis ici comme au moins un épisode de binge drinking par mois), l'IBM était efficace lorsque les participants étaient inclus au hasard et inefficace lorsqu'ils étaient volontaires. Les jeunes hommes volontaires pour un IBM avaient un mode de consommation particulièrement sévère qui pourrait être plus difficile à changer et nécessiter un traitement plus intensif. Parmi les personnes sélectionnées au hasard, l'IBM permettait une diminution de 20% de la consommation hebdomadaire d'alcool, montrant l'intérêt potentiel de la mise en place de ce type de mesures dans des contextes communautaires similaires.En ce qui concerne l'IBM comme mesure de prévention primaire (c'est-à -dire aider à maintenir une consommation à bas risque chez les consommateurs à bas risque), l'IBM avaient un effet protectif parmi les jeunes hommes volontaires pour une IBM, mais pas d'effet chez ceux sélectionnés au hasard. Ces résultats suggèrent que l'IBM pourrait aider de jeunes personnes à maintenir un niveau de consommation à bas risque si celles-ci s'intéressent à discuter de cette consommation. Le contenu de l'IBM pour des consommateurs à bas risque non-volontaires pour une IBM devra encore être évalué.Nous avons ensuite examiné le fonctionnement de l'IBM et cherché quels comportements de l'intervenant et du jeune homme pouvaient être les plus à même d'amener à un changement dans la consommation. Nous avons pu montrer que 1) un discours en faveur du changement chez le jeune homme était plus probable après des comportements de l'intervenant recommandés dans l'approche motivationnelle et moins probable après des comportements non-recommandés ; et 2) plusieurs dimensions de ce discours en faveur du changement (notamment la capacité, le désir et le besoin de changer) prédisaient un changement effectif dans la consommation d'alcool. Ces résultats encouragent donc à utiliser des comportements recommandés dans l'EM pour favoriser un discours en faveur du changement. Ils montrent aussi qu'une attention particulière doit être portée à certaines dimensions de ce discours car celles-ci indiquent un potentiel changement effectif de comportement.
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Switzerland has adopted a prevention strategy including the promotion of non-sharing injection material and use of condoms. The access to sterile equipment has been made easier, but regional differences still exist. Studies conducted between 1989 and 1992 among drug users in different Swiss regions are reviewed in order to examine if progress in prevention occurred. Syringe sharing diminished everywhere, but rather high sharing rates persist where sterile material is less accessible. Condom use increased, but the situation is still unsatisfactory considering the high HIV prevalence among i.v. drug users. Where several surveys have been conducted consecutively, a stabilization of HIV prevalence was observed. This suggests a slowing down of the progression of the epidemic among drug users. These results, obtained in few years, are encouraging in the light of the pessimism which prevailed at the beginning of the epidemic about the ability of drug users to adopt preventive behaviour.
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The serotonin-2A receptor (5-HT(2A)R) has been implicated in the pathogenesis of schizophrenia and related inhibitory gating and behavioral inhibition deficits of schizophrenia patients. The hallucinogen psilocybin disrupts automatic forms of sensorimotor gating and response inhibition in humans, but it is unclear so far whether the 5-HT(2A)R or 5-HT(1A)R agonist properties of its bioactive metabolite psilocin account for these effects. Thus, we investigated whether psilocybin-induced deficits in automatic and controlled inhibition in healthy humans could be attenuated by the 5-HT(2A/2C)R antagonist ketanserin. A total of 16 healthy participants received placebo, ketanserin (40 mg p.o.), psilocybin (260 μg/kg p.o.), or psilocybin plus ketanserin in a double-blind, randomized, and counterbalanced order. Sensorimotor gating was measured by prepulse inhibition (PPI) of the acoustic startle response. The effects on psychopathological core dimensions and behavioral inhibition were assessed by the altered states of consciousness questionnaire (5D-ASC), and the Color-Word Stroop Test. Psilocybin decreased PPI at short lead intervals (30 ms), increased all 5D-ASC scores, and selectively increased errors in the interference condition of the Stroop Test. Stroop interference and Stroop effect of the response latencies were increased under psilocybin as well. Psilocybin-induced alterations were attenuated by ketanserin pretreatment, whereas ketanserin alone had no significant effects. These findings suggest that the disrupting effects of psilocybin on automatic and controlled inhibition processes are attributable to 5-HT(2A)R stimulation. Sensorimotor gating and attentional control deficits of schizophrenia patients might be due to changes within the 5-HT(2A)R system.
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Background: Gout patients initiating urate lowering therapy have an increased risk of flares. Inflammation in gouty arthritis is induced by IL-1b. Canakinumab targets and inhibits IL-1b effectively in clinical studies. This study compared different doses of canakinumab vs colchicine in preventing flares in gout patients initiating allopurinol therapy.Methods: In this 24 week double blind study, gout patients (20-79 years) initiating allopurinol were randomized (1:1:1:1:1:1:2) to canakinumab s.c. single doses of 25, 50, 100, 200, 300 mg, or 150 mg divided in doses every 4 weeks (50+50+25+25 mg [q4wk]) or colchicine 0.5 mg p.o. daily for 16 weeks. Primary outcome was to determine the canakinumab dose giving comparable efficacy to colchicine with respect to the number of gout flares occurring during first 16 weeks. Secondary outcomes included number of patients with gout flares and C-reactive protein (CRP) levels during the first 16 weeks.Results: 432 patients were randomized and 391 (91%) completed the study. All canakinumab doses were better than colchicine in preventing flares and therefore, a canakinumab dose comparable to colchicine could not be determined. Based on a negative binomial model, all canakinumab groups, except 25 mg, reduced the flare rate ratio per patient significantly compared to colchicine group (rate ratio estimates 25 mg 0.60, 50 mg 0.34, 100 mg 0.28, 200 mg 0.37, 300 mg 0.29, q4wk 0.38; p<=0.05). The percentage of patients with flares was lower for all canakinumab groups (25 mg 27.3%, 50 mg 16.7%, 100 mg 14.8%, 200 mg 18.5%, 300 mg 15.1%, q4wk 16.7%) compared to colchicine group (44.4%). All patients taking canakinumab were significantly less likely to experience at least one gout flare than patients taking colchicine (odds ratio range [0.22 - 0.47]; p<=0.05 for all). The median baseline CRP levels were 2.86 mg/L for 25 mg, 3.42 mg/L for 50 mg, 1.76 mg/L for 100 mg, 3.66 mg/L for 200 mg, 3.21 mg/L for 300 mg, 3.23 mg/L for q4wk canakinumab groups and 2.69 mg/L for colchicine group. In all canakinumab groups with median CRP levels above the normal range at baseline, median levels declined within 15 days of treatment and were maintained at normal levels (ULN=3 mg/L) throughout the 16 week period. Adverse events (AEs) occurred in 52.7% (25 mg), 55.6% (50 mg), 51.9% (100 mg), 51.9% (200 mg), 54.7% (300 mg), and 58.5% (q4wk) of patients on canakinumab vs 53.7% of patients on colchicine. Serious AEs (SAE) were reported in 2 (3.6%; 25 mg), 2 (3.7%, 50 mg), 3 (5.6%, 100 mg), 3 (5.6%, 200 mg), 3 (5.7%, 300 mg) and 1 (1.9%, q4wk) patients on canakinumab and in 5 (4.6%) patients on colchicine. One fatal SAE (myocardial infarction, not related to study drug) occurred in colchicine group.Conclusion: In this large randomized, double-blind active controlled study of flare prevention in gout patients initiating allopurinol therapy, treatment with canakinumab led to a statistically significant reduction in flares compared with colchicine (standard of care), and was well tolerated.
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The 5-year "Solmobile" skin prevention campaigns carried out between 2001 and 2005 by the Swiss League against Cancer met their objectives. About 21'000 visits were recorded throughout Switzerland and 10'000 clinical skin examinations performed. This report briefly summarises the main results of the epidemiological evaluation of these campaigns.
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Rapport de synthèse : But de l'étude : Les accidents domestiques représentent un problème significatif en médecine pédiatrique. Le but de cette étude est de mieux comprendre les mécanismes et causes des brûlures afin de pouvoir cibler la prévention. Méthode : Il s'agit d'une étude prospective d'une durée d'une année, d'Août 2004 à Août 2005. Les patients ayant consulté pour des brûlures à l'Hôpital de l'Enfance de Lausanne (HEL) ou au CHUV ont été répertoriés. Le mécanisme et les circonstances des brûlures ont été analysées, de même que l'environnement et les données psycho-sociales. Résultats : huitante-neuf patients ont été inclus dans l'étude, âgés de 2 mois à 15 ans. Septante-huit pour cent des patients avaient moins de 5 ans. Plus de la moitié étaient des garçons. Les brûlures par échaudement prédominaient. Nous n'avons pas pu mettre en évidence d'incidence augmentée de brûlures chez des patients de familles immigrées ou de niveau social bas. Dans la majorité des cas, un adulte était présent au moment de l'accident. Conclusion : Si l'on devait établir un profil type de l'enfant à risque de se brûler dans notre région, il s'agirait d'un garçon âgé de 15 mois-5ans, se brûlant en se versant une tasse de liquide chaud sur la main, à son domicile, en présence de l'un ou de ses deux parents. Le message de prévention devrait donc s'adresser directement aux parents, toutes nationalités et niveau social confondus afin de leur expliquer les dangers de brûlures présents au quotidien à leur domicile. A chaque contrôle, les pédiatres devraient parler des accidents domestiques aux parents. En insistant sur les dangers que représentent les tasses de café, la porte du four et la plaque de la cuisinière, qui sont des éléments du quotidien et qui méritent une attention à chaque utilisation. Les brûlures chez le petit enfant pourraient ainsi être fortement réduites.
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A simulation model of the effects of hormone replacement therapy (HRT) on hip fractures and their consequences is based on a population of 100,000 post-menopausal women. This cohort is confronted with literature derived probabilities of cancers (endometrium or breast, which are contra-indications to HRT), hip fracture, disability requiring nursing home or home care, and death. Administration of HRT for life prevents 55,5% of hip fractures, 22,6% of years with home care and 4,4% of years in nursing homes. If HRT is administered for 15 years, these results are 15,5%, 10% and 2,2%, respectively. A slight gain in life expectancy is observed for both durations of HRT. The net financial loss in the simulated population is 222 million Swiss Francs (cost/benefit ratio 1.25) for lifelong administration of HRT, and 153 million Swiss Francs (cost/benefit ratio 1.42) if HRT is administered during 15 years.
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Purpose/Objective: Tuberculosis (TB) is the second worldwide leading cause of death from an infectious disease after HIV infection. Protective immunity to Mycobacterium tuberculosis (Mtb) remains poorly understood and the role of Mtb-specific CD8 T-cells is controversial. We performed comprehensive functional and phenotypic characterizations of Mtb-specific CD8 T-cell responses in 273 subjects with either latent Mtb infection (LTBI) or active TB disease (TB) to assess their profile and relevance in TB. Materials and methods: Using multi-parametric flow cytometry, we assessed Mtb-specific CD8 T-cell functional (production of IFNgamma, IL-2 and TNF-alpha; proliferation capacity and cytotoxicity) and phenotypic (T-cell differentiation and exhaustion) profiles in cells isolated from peripheral blood and correlated these profiles with distinct clinical presentations. Results: Mtb-specific CD8 T-cells were detected in most TB patients and few LTBI subjects (65% and 15%, respectively; P < 0.00001) and were of similar magnitude with a comparable cytokines profile (IFNg+TNFa+IL2-) in both groups. Mtb-specific CD8 T-cells were mostly TEMRA (CD45RA+ CCR7-) co-expressing 2B4 and CD160 in LTBI subjects and mostly TEM (CD45RA-CCR7-) lacking PD-1/ CD160/2B4 in TB patients. Furthermore, Mtb-specific CD8 T-cells mostly expressed very little perforin and granulysin but contained granzymes A and B or lacked all these cytotoxic markers in TB and LTBI subjects, respectively. However, in vitro expanded Mtb-specific CD8 T-cells acquired perforin, granulysin and granzymes. Finally, Mtb-specific CD8 T-cell responses were more robust and prone to proliferate in patients with extrapulmonary compared to pulmonary TB. Conclusions: The clinical status and TB presentation are associated to specific profiles of Mtb-specific CD8 T-cell responses, thus indicating distinct dynamics between the mycobacteria, the CD8 T-cell response and the clinical outcome. Our data shed light on the controversial reached by studies performed in human and animal models, thus advancing the current knowledge on the complex dynamic of TB immunity.
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Pro-inflammatory cytokines and high-sensitive C-reactive protein (hs-CRP) are associated with increased risk for cardiovascular disease. Low-dose aspirin for CV prevention is reported to have anti-inflammatory effects. The aim of this study was to determine the association between pro-inflammatory cytokines and hs-CRP levels and low-dose aspirin use for cardiovascular prevention in a population-based cohort (CoLaus Study). We assessed blood samples in 6085 participants (3201 women) aged 35-75years. Medications' use and indications were recorded. Among aspirin users (n=1'034; 17%), overall low-dose users (351; 5.8%) and low-dose for cardiovascular prevention users (324; 5.3%) were selected for analysis. Pro-inflammatory cytokines (IL-1β, IL-6 and TNF-α were assessed by a multiplex particle-based flow cytometric assay and hs-CRP by an immunometric assay. Cytokines and hs-CRP were presented in quartiles. Multivariate analysis adjusting for sex, age, smoking status, body mass index, diabetes mellitus and immunomodulatory drugs showed no association between cytokines and hs-CRP levels and low-dose aspirin use for cardiovascular prevention, either comparing the topmost vs. the three other quartiles (OR 95% CI, 0.84 (0.59-1.18), 1.03 (0.78-1.32), 1.10 (0.83-1.46), 1.00 (0.67-1.69) for IL-1β, IL-6, TNF-α and hs-CRP, respectively), or comparing the topmost quartile vs. the first one (OR 95% CI, 0.87 (0.60-1.26), 1.19 (0.79-1.79), 1.26 (0.86-1.84), 1.06 (0.67-1.69)). Low-dose aspirin use for cardiovascular prevention does not impact plasma pro-inflammatory cytokine and hs-CRP levels in a population-based cohort.
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Mycobacterium tuberculosis (Mtb) infection is known to have two main outcomes: latent infection (LTBI) where the pathogen is in a dormant form or active tuberculosis disease (TB), which is, most of the time, highly transmissible. Over one-third of the world's population asymptomatically harbours a latent form of Mtb with a 10% risk of disease reactivation. Efficient vaccine strategies remain unknown and the existing BCG vaccine is believed to protect against only some forms of TB (extra-pulmonary TB in children). Moreover, timely identification of TB remains complex with the actual diagnosis based on clinical observations associated to low efficient tests. Furthermore, current therapies are expensive, heavy and long for patients, and present lesser and lesser efficiency against new drug-resistant strains of Mtb. It is thus important to develop our knowledge on host -Mtb relationship to propose new vaccines, diagnosis tools and medications for the future. This thesis aims at improving our understanding of human immunology in the field of TB. All along this work, the same algorithm has been used and points towards the discovery of new correlates of protection through the comparison of T-cell immune responses in patients with LTBI or TB. We performed a comprehensive analysis of T-cell immune responses to Mtb using polychromatic flow cytometiy to study the functional profile of Μ/ό-specific CD4 Τ cells. We observed a polyfunctional profile in LTBI where CD4 Τ cells mainly co-produced IFN-γ, TNF-α and IL-2. In contrast, in TB, Mtó-specific CD4 Τ cells were mostly single TNF-a positive. Thus, analysis of the cytokine profiles was a strong immunological measure discriminating TB and LTBI. We next analyzed Thl7 cells. Mtò-specific Thl7 cells lacked immediate {i.e. ex vivo) IL-17A effector function in both LTBI and TB individuals. Moreover, they were also absent in bronchoalveolar lavages (BALs). Interestingly, we noticed that Mtb- specific Thl7 cells from LTBI but not from TB subjects acquired the ability to produce IL- 17A following Mtb-specific T-cell expansion. We finally performed a comprehensive characterization of Mfè-specific CD8 Τ cells that were detected in most (60%) TB patients and few (15%) LTBI subjects. We observed differences in the phenotype, the cytotoxicity and the proliferative capacities but not in the cytokine profile of Mtò-specific CD8 Τ cells between LTBI and TB. We concluded that the activity of Mtb infection (i.e. latent versus active) and the clinical presentation were associated to distinct profiles of Mtó-specific CD8 T-cell responses. To conclude, a multiparametric analysis including both CD4 and CD8 T-cell responses to Mtb lead to the development of a significantly improved diagnostic test discriminating between LTBI and TB. All together, these results provide new insights into the interaction between Mtb and the host immune response and expand upon our prior knowledge of tuberculosis. - L'infection par Mycobacterium tuberculosis peut résulter en une infection tuberculeuse latente et asymptomatique ou encore en une forme active et la plupart du temps contagieuse, la tuberculose. Un tiers de la population mondiale serait infectée de manière chronique avec 10 % de risques de développer la maladie durant la vie. Il n'existe actuellement aucun vaccin efficace, le BCG ne conférant qu'une protection partielle contre certaines formes extrapulmonaires de la maladie chez l'enfant. D'autre part, il n'existe pas de méthode diagnostique fiable et rapide, celle-ci se basant dans un premier temps sur l'analyse de la situation clinique des patients. Enfin, les thérapies actuelles sont couteuses et contraignantes pour les patients et tendent à ne plus être efficaces contre les souches émergentes de mycobactérie multi-résistantes. Aussi, il est important de bien comprendre la relation hôte-pathogène de manière à pouvoir proposer de nouveaux outils vaccinaux, diagnostiques et thérapeutiques. Ce manuscrit s'inscrit dans cette direction et vise à améliorer nos connaissances de la réponse immunitaire humaine dans le cadre de la tuberculose. Nous avons suivi un algorithme similaire tout au long des études proposées en comparant les réponses immunes des patients latents à celles des patients actifs, et ce, dans le but de mettre en évidence de potentiels corrélats de protection. Nous avons réalisé par cytométrie en flux une analyse du profil fonctionnel des cellules lymphocytaires CD4 dans la réponse au pathogène. Dans le cas de la tuberculose active, les cellules CD4 sécrètent majoritairement du TNF-α quand, au contraire, elles sécrètent à la fois du TNF-α, de l'IFN-γ et de l'IL-2 (poly-fonctionnalité) dans l'infection latente. Cette observation nous a permis de proposer un nouveau test diagnostique de la maladie active. Nous avons aussi étudié les cellules CD4 Thl7, impliquées dans la réponse immunitaire cellulaire contre les pathogènes extracellulaires et les champignons. Nous avons souligné une variation dans la production d'IL-17 entre infection latente et tuberculose active qui pourrait être impliquée dans la protection de l'individu contre le pathogène. D'autre part, ce manuscrit propose une caractérisation des cellules Τ CD8 dites cytotoxiques dans la tuberculose. Des divergences dans la fréquence des réponses observées, le phénotype mais aussi les capacités prolifératives et cytotoxiques ont pu être mises en évidence entre latence et tuberculose active. Ces observations soulignent le rôle important de ce groupe cellulaire dans l'évolution de la maladie et permettent de proposer une amélioration de l'outil diagnostic précédemment proposé et se basant à la fois sur le profil fonctionnel des cellules Τ CD4 ainsi que sur la présence potentielle d'une réponse CD8 spécifique au pathogène. Ces diverses études réalisées sur les cellules Τ humaines répondant spécifiquement à Mtb nous permettent de faire un pas supplémentaire dans la compréhension de notre réponse immunitaire face à ce pathogène particulièrement dangereux qui continue à l'heure actuelle à tuer chaque année des millions de personnes. - La tuberculose (TB) résulte d'une infection bactérienne par Mycobacterium tuberculosis (Mtb) et existe sous deux formes majeures: une forme latente, lorsque la bactérie est en phase de dormance ainsi qu'une forme active durant laquelle la bactérie se divise activement, entraînant les symptômes de la maladie. La personne infectée devient alors contagieuse dans la plupart des cas. Aujourd'hui des études épidémiologiques assument que plus d'un tiers de la population mondiale serait infectée par la forme latente de la bactérie et que 10% des cas réactiveront donnant lieu à diverses présentations de la maladie. Il n'existe actuellement aucun vaccin réellement efficace chez l'adulte. D'autre part, les traitements antibiotiques utilisés sont très lourds pour les patients et les cliniciens doivent faire face à l'émergence de nouvelles souches bactériennes multi-résistantes non affectées par les thérapies existantes. Les autorités sanitaires sont, d'autre part, confrontées à l'absence d'un outil diagnostique rapide, fiable et efficace. En effet, la méthode de référence reste la culture microbiologique du pathogène qui prend généralement plusieurs semaines, pendant lesquelles le patient pourra contaminer d'autres personnes. En résumé, la lutte contre la tuberculose doit passer par l'élaboration d'un vaccin efficace, de nouvelles thérapies, mais aussi par la mise en place de nouveaux tests diagnostics plus rapides afin d'éviter la dissémination de la maladie. Aussi, la relation hôte-bactérie qui n'est actuellement que peu comprise doit être investiguée. Ce travail de thèse a pour but d'étudier la réponse immunitaire chez l'homme infecté par Mtb et vise plus particulièrement l'étude d'une population clé de cellules immunitaires: les lymphocytes T. L'étude des cellules Τ CD4 nous a permis dans un premier temps de proposer un nouveau test diagnostic de la maladie active. Nous avons aussi analysé plus en détail une population spécifique des cellules Τ CD4 (les cellules Thl7), nous permettant d'associer leur fonction avec un possible état physiologique de protection contre le pathogène. En second lieu nous avons réalisé une caractérisation des cellules Τ CD8, à la fois chez les personnes avec des infections latentes et chez les personnes malades. Nous avons mis en évidence des différences fonctionnelles chez les deux groupes de patients, nous permettant ainsi une meilleure compréhension de l'immunité contre Mtb. Enfin, nous avons combiné les différents profils immunologiques obtenus pour développer un test diagnostic plus performant et sensible que celui proposé antérieurement. Ces diverses études réalisées sur les cellules Τ humaines nous permettent de faire un pas supplémentaire dans la compréhension de la réponse immunitaire face à ce pathogène particulièrement dangereux qui continue à tuer chaque année des millions de personnes.
Resumo:
BACKGROUND: Secondary prevention programs for patients experiencing an acute coronary syndrome have been shown to be effective in the outpatient setting. The efficacy of in-hospital prevention interventions administered soon after acute cardiac events is unclear. We performed a systematic review and meta-analysis to determine whether in-hospital, patient-level interventions targeting multiple cardiovascular risk factors reduce all-cause mortality after an acute coronary syndrome. METHODS AND RESULTS: Using a prespecified search strategy, we included controlled clinical trials and before-after studies of secondary prevention interventions with at least a patient-level component (ie, education, counseling, or patient-specific order sets) initiated in hospital with outcomes of mortality, readmission, or reinfarction rates in acute coronary syndrome patients. We classified the interventions as patient-level interventions with or without associated healthcare provider-level interventions and/or system-level interventions. Twenty-six studies met our inclusion criteria. The summary estimate of 14 studies revealed a relative risk of all-cause mortality of 0.79 (95% CI, 0.69 to 0.92; n=37,585) at 1 year. However, the apparent benefit depended on study design and level of intervention. The before-after studies suggested reduced mortality (relative risk [RR], 0.77; 95% CI, 0.66 to 0.90; n=3680 deaths), whereas the RR was 0.96 (95% CI, 0.64 to 1.44; n=99 deaths) among the controlled clinical trials. Only interventions including a provider- or system-level intervention suggested reduced mortality compared with patient-level-only interventions. CONCLUSIONS: The evidence for in-hospital, patient-level interventions for secondary prevention is promising but not definitive because only before-after studies suggest a significant reduction in mortality. Future research should formally test which components of interventions provide the greatest benefit.