298 resultados para Prescription de médicament
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Alors que les politiques publiques de protection de l'environnement se sont développées de manière exponentielle ces dernières décennies, les problèmes posés par les pollutions, la surexploitation des ressources naturelles ou les impacts du changement climatique demeu-rent et se renouvellent sans cesse. C'est que l'adoption d'une règle ne constitue jamais une fin en soi. Encore faut-il, pour qu'elle produise ses effets, que les acteurs se l'approprient, la traduisent comme une prescription qui s'impose au niveau concret de l'action. Or, au même titre que l'adoption d'une politique publique, sa mise en oeuvre représente un processus hautement conflictuel et politique. Loin d'être mécanique ou linéaire, cette phase est assimi-lable à un véritable processus d'appropriation des règles, émaillé de rapports de force et d'arrangements entre acteurs, de stratégies complémentaires ou concurrentes déployées par un large éventail de protagonistes. Tous ne poursuivent dans ce cadre pas des objectifs de concrétisation, certains cherchant à contourner ou à instrumentaliser les règles, à atté-nuer leurs effets ou à favoriser la mise en place de solutions sur mesure. Il y a, clairement, une distance de la règle à l'action. La présente thèse se propose de mettre en lumière la dimension politique de ces processus d'appropriation en reconstituant les jeux d'acteurs qui les composent. L'idée qui sous-tend la réflexion consiste à démontrer, sur la base d'une littérature variée (analyse des politiques publiques, droit, sociologie) et d'études de cas construits autour des bisses valaisans, le ca-ractère central des stratégies d'activation du droit. Ces dernières sont, dans un premier temps, mises en perspective au sein d'une approche qui appréhende le rapport entre règles et acteurs sur un mode moins managérial que ne le fait habituellement l'analyse des poli-tiques publiques. Relevant autant de démarches de concrétisation que de logiques alterna-tives (passivité, détournement, contournement, innovation), ces stratégies sont placées au coeur du cadre conceptuel élaboré, où elles entrent en interaction avec d'autres variables telles que les relations de pouvoir ou le caractère structurant du contexte institutionnel. Le potentiel analytique de l'approche développée est, dans un second temps, illustré à travers sa confrontation à trois études de cas gravitant autour des bisses : protection d'un écosys-tème aquatique ; gestion des risques de débordement et d'inondation ; développement ter-ritorial d'un village de montagne. Au final, le propos vient souligner tout l'intérêt d'une approche plus politique de la mise en oeuvre. La notion de stratégies d'activation et le cadre conceptuel développé contribuent à mettre en évidence un répertoire très fin de jeux d'acteurs, permettant d'organiser et de systématiser une analyse actorielle souvent réduite au minimum en raison de la difficulté à en rendre compte. La thèse apporte en ce sens une véritable plus-value à l'analyse des poli-tiques publiques, démontrant la manière dont les acteurs cherchent constamment à refor-muler les modalités de l'action collective (politics never end).
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Introduction Sleep impairment is a common problem in older persons and is associated with adverse health and economic consequences. The most prescribed hypnosedatives in Switzerland are benzodiazepines, benzodiazepine-like hypnosedatives and clomethiazole. In the elderly persons, these medications have been associated with decreased cognitive performance, an increased risk of addiction and an increased risk of falls. The main aim of this study was to determine the prevalence, incidence and indications of hypnosedative prescriptions in older in-patients admitted to a Swiss university hospital. Furthermore, we planned to investigate the possible relationship between hypnosedatives' prescription and patients' falls during the hospital stay and we compared the prevalence of hypnosedative drugs' prescribing between geriatric and non-geriatric clinical wards.Materials & Methods This observational study included all patients aged 75 years or older admitted to a Swiss university hospital for 24 h or more. Prescription-related data were recorded every day for 26 consecutive days in the two geriatric wards, and twice, a week apart, in three non-geriatric wards.Results A total of 204 patients (mean age 84.7 ± 0.7 years, 66% women) were included. The prevalence of hypnosedative drugs prescription was 73% and the incidence was 28% on the two geriatric wards. The most common indications for a prescription on geriatric wards was insomnia (51%), followed by continuation of usual treatment (12%). The most frequently prescribed hypnosedative drug was clomethiazole (64% of the patients), followed by lorazepam (11%). We were not able to demonstrate any significant correlation between the number of hypnosedative drugs prescribed and the number of falls during hospital stay. The prevalence of hypnosedative drugs prescriptions was similar between geriatric and non-geriatric wards. The proportion of patients treated by at least one hypnosedative increased between hospital admission (32%) and discharge (45%).Discussions, Conclusion This study reveals a high prevalence of hypnosedative prescription in medical in-patients aged 75 years or older. Main indication was insomnia and the most frequently prescribed hypnosedative molecule was clomethiazole. Prescription incidence was also very high and the proportion of patients being prescribed a hypnosedative increased during hospital stay. Systematic interventions need to be integrated in order to reduce elderly inpatient exposure to treatments that are associated with adverse health outcomes.Conference information: ESCP 40th International Symposium on Clinical Pharmacy. Clinical Pharmacy: Connecting Care and Outcomes Dublin Ireland, 19-21 October 2011
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Rapport de synthèse : De nombreuses études sont effectuées sur les antidépresseurs avant leur mise sur le marché, puis des règles précises sont établies pour leur prescription dans des indications délimitées. Leur utilisation dans des indications «off-label » (hors indication officiellement admise) manque souvent de validation par des bases de données scientifiques et leur prescription se base le plus souvent sur un consensus proposé par des experts. Le but du présent travail a été d'étudier les habitudes de prescription de psychiatres d'hôpitaux en ce qui concerne les antidépresseurs, en comparant des patients traités pour une dépression et des troubles anxieux avec des patients recevant un traitement «off-label ». Pour cette étude, les données d'utilisation de médicaments sont celles recueillies lors de 6 jours de référence, entre avril 1999 et novembre 2001, à l'hôpital psychiatrique de Lausanne (Suisse) comprenant 98 lits. La prescription de médicaments chez 174 patients a été prise en compte. Tandis que le diagnostic n'influençait pas le choix entre des nouveaux et anciens antidépresseurs, les patients présentant un trouble anxieux avaient un risque 4.5 fois (p < 0.05) plus élevé et les patients présentant un autre diagnostic 8 fois plus élevé de recevoir une comédication antipsychotique, en comparaison avec des patients dont le diagnostic primaire était un trouble dépressif. De plus, les patients recevant comme comédication un hypnotique non-benzodiazépine avaient moins de risque que l'on prescrive un ancien antidépresseur (p < 0.05). Alors que les patients avec un trouble anxieux et ceux souffrant d'une dépression majeure recevaient un antidépresseur à des doses comparables, les patients répondant à une indication off-label étaient de préférence traités avec des doses plus faibles. Les résultats de cette étude suggèrent que les psychiatres d'hôpitaux développent des préférences en ce qui concerne le choix de la classe d'antidépresseurs, et qu'ils les utilisent alors aussi bien dans des indications reconnues que non-reconnues. Puis ils semblent adapter la dose et la comédication en tenant compte du diagnostic, ce qui confirme l'hypothèse initiale de l'étude,
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Inhaled therapies are preferred to systemic ones during pregnancy and breast feeding. A real paradox exists however between the necessity to ensure an optimal treatment for pregnant women with asthma, in order to prevent fetal hypoxia, and the precaution linked to any drug prescription during pregnancy. Thus, the use of topical corticosteroids remains the first choice for asthma as well as rhinitis. Inhaled beta2-agonists are also recommended. Systemic corticosteroids may however be prescribed without hesitation when their use is required for asthma treatment. It is also interesting to note that oral second-generation antihistamines are currently allowed during pregnancy and breast feeding. This type of antihistamines is indeed to be preferred to first-generation ones that generate more side-effects and generally are thus not to be prescribed during breast feeding.
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Cyclosporine is a substrate of cytochrome P450 (CYP) 3A and of the transporter ABCB1, for which polymorphisms have been described. In particular, CYP3A5 *3/*3 genotype results in the absence of CYP3A5 activity, whereas CYP3A7 *1/*1C genotype results in high CYP3A7 expression in adults. Log-transformed dose-adjusted cyclosporine trough concentration and daily dose per weight were compared 1, 3, 6, and 12 months after transplantation between CYP3A and ABCB1 genotypes in 73 renal (n = 64) or lung (n = 9) transplant recipients. CYP3A5 expressors (*1/*3 genotype; n = 8-10) presented significantly lower dose-adjusted cyclosporine trough concentrations (P < 0.05) and required significantly higher daily doses per weight (P < 0.01) than the nonexpressors (*3/*3 genotype; n = 55-59) 1, 3, 6, and 12 months after transplantation. In addition, 7 days after transplantation, more CYP3A5 expressors had uncorrected trough cyclosporine concentration below the target concentration of 200 ng/mL than the nonexpressors (odds ratio = 7.2; 95% confidence interval = 1.4-37.3; P = 0.009). CYP3A4 rs4646437C>T influenced cyclosporine kinetics, the T carriers requiring higher cyclosporine dose. CYP3A7*1C carriers required a 1.4-fold to 1.6-fold higher cyclosporine daily dose during the first year after transplantation (P < 0.05). In conclusion, CYP3A4, CYP3A5, and CYP3A7 polymorphisms affect cyclosporine metabolism, and therefore, their genotyping could be useful, in association with therapeutic drug monitoring, to prospectively optimize cyclosporine prescription in transplant recipients. The administration of a CYP3A genotype-dependent cyclosporine starting dose should therefore be tested prospectively in a randomized controlled clinical trial to assess whether it leads to an improvement of the patients outcome after transplantation, with adequate immunosuppression and decreased toxicity.
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Background a nd A ims: T he 2 007 ECCO g uidelines o nanemia in inflammatory bowel disease (IBD) favour intravenous(iv) over oral (po) i ron supplementation due to bettereffectiveness and tolerance. Application of guidelines in clinicalpractice m ay r equire time. We a imed to determine thepercentage of IBD patients under iron supplementation therapyand its application mode over time in a large IBD cohort.Methods: Helsana, a leading Swiss health insurance companyprovides c overage f or approximately 18% of t he Swisspopulation, corresponding to about 1.2 million enrollees.Patients with Crohn's disease (CD) and ulcerative colitis (UC)were identified b y keyword search from t he a nonymisedHelsana database.Results: I n total, 6 29 CD ( 61% female) a nd 4 03 UC ( 56%female) patients w ere identified, mean retrospectiveobservation time w as 2 0.4 m onths f or CD and 13 m onths f orUC patients. Of t he entire study population, 29.3% wereprescribed iron. O ccurrence of iron prescription was 21.3% inmales a nd 31.2% in f emales ( odds r atio [OR] 1 .69, 95%-confidence interval [CI] 1.26-2.28). The prescription of iv i ronincreased from 2006/2007 ( 48.8% w ith iv i ron) to 2 008/2009(65.2% with iv iron) by a factor of 1.89.Conclusions: One third of the IBD population was treated withiron supplementation. A gradual s hift from oral t o iv iron wasobserved over time in a large Swiss IBD cohort. This switch inprescription habits g oes a long with the implementation of theECCO consensus guidelines on anemia in IBD.
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Cette étude rétrospective a eu pour but de comparer la prise en charge des patients coronariens de 65 ans et plus, au sortir d'un séjour à la Clinique de réhabilitation cardiaque de Genolier, et ce conformément aux recommandations publiées successivement par les sociétés européennes et américaines de cardiologie entre 1994 et 1999. La comparaison entre les deux périodes d'observation (1994-1995 et 1999-2000) chez les 342 patients étudiés, a montré une amélioration de la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire. L'augmentation de la prescription de statines en est l'exemple le plus démonstratif. Cependant, les données recueillies indiquent qu'il existe une sous-utilisation des médicaments cardioprotecteurs chez ces patients à haut risque et qui bénéficieraient, par conséquent, le plus d'une prise en charge optimale des facteurs de risque cardiovasculaire. L'élaboration d'un protocole commun de prise en charge de la maladie coronarienne à disposition du réseau des centres spécialisés devrait permettre d'améliorer la qualité des soins par une comparaison de leur pratique respective.
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Background and Aims: The 2007 European Crohn's and Colitis Organization guidelines on anemia in inflammatory bowel disease (IBD) favour intravenous (iv) over oral (po) iron supplementation due to better effectiveness and tolerance. We aimed to determine the percentage of IBD patients under iron supplementation therapy and the dynamics of prescription habits (iv versus po) over time. Methods: Helsana, a leading Swiss health insurance company provides coverage for approximately 18% of the Swiss population, corresponding to about 1.2 million enrollees. Patients with Crohn's disease (CD) and ulcerative colitis (UC) were analyzed from the anonymised Helsana database. Results: In total, 629 CD (61% female) and 398 UC (57% female) patients were identified, mean observation time was 31.8 months for CD and 31.0 months for UC patients. Of the entire study population, 27.1% were prescribed iron (21.1% in males and 31.1% in females). Patients treated with IBD-specific drugs (steroids, immunomodulators, anti-TNF agents) were more frequently treated with iron compared to patients without any medication (35.0% vs. 20.9%, OR 1.91, 95%-CI 1.41-2.61). The prescription of iv iron increased from 2006/2007 (48.8% of all patients receiving any iron priscription) to 65.2% in 2008/2009 by a factor of 1.89. Conclusions: One third of the IBD population was treated with iron supplementation. A gradual shift from oral to iv iron was observed over time. This switch in prescription habits goes along with the implementation of the ECCO consensus guidelines on anemia in IBD.
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Introduction: 700 to 1000 UI Vitamin D/day prevent 20% of fall and fracture. Higher dosage could prevent other health problems, such as immune diseases. Adherence to oral daily vitamin D supplementation is low. There is no guideline on how to supplement patients with rheumatic diseases. We evaluated if 1-2 dose(s) of 300'000 UI oral vitamin D3 was enough to reach an optimal level of 25-OH vitamin D in late winter in patients with insufficiency. Methods: During November 2009 (M0) patients attending our Rheumatology Outpatient Clinic had a blood test to measure 25-OH vitamin D. Results were classified as: deficiency <10µg/l, insufficiency 10µg/l to 30µg/l and normal >30µg/l. Patients on daily oral vitamin D3 or who received a single high dose of vitamin D3 in the last 6 months and patients with deficiency or normal results were excluded. Patients included received a single dose of 300'000 IU of oral vitamin D3 and were asked to come back for a blood test for 25-OH vitamin D after 3 (M3) and 6 months (M6). If they were still insufficient at M3, they received a second high dose of 300'000 IU of oral vitamin D3. Results: 292 patients had their level of 25-OH vitamin D determined at M0. 141 patients (70% women) had vitamin D insufficiency (18.5µg/l (10.2-29.1)) and received a prescription for a single dose of 300'000 IU of oral vitamin D3. Men and women were not statistically different in term of age and 25-OH vitamin D level at M0. 124/141 (88%) patients had a blood test at M3. 2/124 (2%) had deficiency (8.1µg/l (7.5-8.7)), 50/124 (40%) normal results (36.7µg/l (30.5-56.5)). 58% (72/124) were insufficient (23.6µg/l (13.8-29.8)) and received a second prescription for 300'000 IU of oral vitamin D3. Of the 50/124 patients who had normal results at M3 and did not receive a second prescription, 36 (72%) had a test at M6. 47% (17/36) had normal results (34.8µg/l (30.3-42.8)), 53% (19/36) were insufficient (25.6µg/l (15.2-29.9)). Out of the 54/72 (75%) patients who received a second prescription, 28/54 (52%) had insufficiency (23.2µg/l (12.8-28.7)) and 26/54 (48%) had normal results (33.8µg/l (30.0-43.7)) at M 6. Discussion: This real life study has shown that one or two oral bolus of 300'000 IU of vitamin D3 in autumn and winter was not enough to completely correct hypovitaminosis D but was a good way of preventing a nadir of 25-OH vitamin D usually observed in spring in a Swiss rheumatologic population.
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Résumé : Introduction : l'ostéoporose est une maladie fréquente, invalidante, sous-diagnostiquée et sous-traitée, alors qu'il existe des évidences cliniques, densitométriques et biologiques de l'efficacité de la prévention secondaire. Matériel et méthode : dans cette étude, nous décrivons les habitudes de prescription de traitements en prévention secondaire dans les 6 mois qui suivent une fracture de fragilité et définissons les catégories de femmes recevant ou non un traitement, selon le type de fractures, les antécédents fracturaires et les données socio-démographiques. Il s'agit d'une étude suisse de cohorte, prospective de 7609 femmes de 70 ans et plus, suivies de 1998 à 2000. Deux groupes de patientes ont été analysés : celles avec un événement fracturaire durant le suivi (3 sous-groupes de fractures ont été considérés fractures vertébrales, fractures du radius distal et fractures de l'humérus proximal) et celles sans fractures durant le suivi (groupe contrôle). La détermination des événements fracturaires et l'instauration d'un traitement s'est faite par l'envoi aux patientes et à leurs médecins traitants d'un questionnaire structuré. Dans cette étude, le but primaire est de décrire les attitudes médicales de prévention secondaire, le but secondaire d'analyser les motifs dé décision thérapeutique (type de fracture, antécédents de fractures), alors que le but tertiaire cherche à caractériser les femmes non traitées. Résultats, discussion : 7354 femmes ont été incluses dans cette étude, 183 dans le groupe fracture et 7171 dans le groupe contrôle. Le suivi moyen a été de 21 mois. L'introduction d'un traitement est restée rare dans chaque catégorie de fracture et a été plus importante pour le sous-groupe avec fracture vertébrale (p<0.001). La seule donnée associée à l'adjonction d'un traitement a été la présence d'un antécédent anamnestique de fracture vertébrale. La description des attitudes thérapeutiques après une fracture de fragilité, a montré que. 44 % des femmes ne reçoivent aucun traitement en prévention secondaire. Seule la fracture vertébrale et les antécédents de fracture vertébrale entraînent une modification de l'attitude thérapeutique des médecins traitants mais de façon encore insuffisante puisque plus de 50 % des femmes avec une fracture de vertèbre n'ont aucun changement dans leur prise en charge. Les femmes non traitées ne différaient pas des autres sur un plan socio-démographique. Le nombre de patientes dans chaque sous-groupe est relativement faible ce qui limite !a puissance statistique de l'analyse. Les données consistent essentiellement en du « selfreporting » ce qui peut limiter la signification de celles-ci. Les résultats sont cependant suffisamment inquiétants pour que de nouvelles campagnes d'information soient lancées auprès des médecins de .premiers recours quant à la nécessité d'instaurer un traitement efficace lors de la survenue d'une fracture clinique ou radiologique chez une femme en post-ménopause.
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La contrefaçon de médicaments est un phénomène qui s'est amplifié ces dernières années et touche désormais toutes les régions du monde. Les réseaux de production et de distribution impliqués constituent de véritables industries. Malgré les répercussions dramatiques au niveau sanitaire et économique, les sanctions légales sont souvent inappropriées, non appliquées ou inapplicables. Les méthodes traditionnelles d'investigation, souffrant d'une absence de stratégie et de démarche structurée, sont partiellement désarmées face à ce problème. En tant que principales cibles économiques, les entreprises pharmaceutiques ont développé des mesures de protection de leurs produits ainsi que des méthodes analytiques pour différencier les contrefaçons des médicaments authentiques. Davantage d'informations peuvent néanmoins être révélées pour le renseignement à partir des données analytiques. Les saisies de contrefaçon représentent en effet les seules traces tangibles, les seuls témoins du problème. Dans cette optique le profilage des saisies, qui constitue le coeur de ce travail, est le meilleur moyen de détecter les productions organisées et industrialisées de cette forme de criminalité. L'étude porte sur plusieurs saisies d'un type de gélules Roche régulièrement visé par les contrefacteurs. Des éléments pertinents des gélules et de l'emballage contrefaits, intégrés à une banque de données organisée, ont permis de révéler de pertinentes informations. De nombreux liens, à l'origine inconnus, ont en effet pu être dévoilés et observés entre les saisies à différents niveaux de la production, soutenant l'hypothèse d'un réseau principal de contrefacteurs dominant le marché, alors même que le nombre de saisies à disposition était limité. L'interprétation des liens grâce aux informations circonstancielles a permis de fournir des indications sur la fabrication et la distribution des contrefaçons provenant de ce réseau. Cette approche, généralisable à d'autres types de médicament, est un témoignage du fort potentiel que possède le renseignement provenant des données analytiques pour la compréhension du crime organisé.
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Cet arrêt conclut qu’un médicament hors liste des spécialités n’apportant pas un bénéfice thérapeutique élevé, et présentant un coût jugé disproportionné ne doit pas être pris en charge par l’assurance-maladie. Il est discutable à bien des égards: sur le plan de l’évaluation médico-économique utilisée comme sur les incertitudes quant à sa portée et à ses implications pour l’ensemble des acteurs du système de santé.
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RESUME Introduction: Les inhibiteurs de la pompe à protons sont actuellement considérés comme les médicaments de choix pour le traitement des affections peptiques comme l'ulcère gastroduodénal et l'oesophagite de reflux. La rapidité, ainsi que le degré d'inhibition de la sécrétion gastrique acide sont importants pour le contrôle optimal des symptômes ainsi que pour le traitement de ces affections. But : Le but principal de cette étude a été de comparer, chez les sujets asymptomatiques non infectés par H. pylori, par pH-métrie intragastrique de 24 heures, la rapidité et la durée de l'action antisécrétoire de doses uniques de rabéprazole 20 mg, d'oméprazole capsule 20 mg, d'oméprazole en comprimé MUPS (« Multiple Unit Pellet System ») 20 mg, de pantoprazole 40 mg et de lansoprazole 30 mg, respectivement. Matériel et méthodes : Cette étude, effectuée en double aveugle et randomisée, a été conduite de manière croisée chez 18 sujets H. pylori-négatifs. Une pH-métrie de 24 heures a été effectuée le jour de l'administration du médicament (dose unique de rabéprazole 20 mg, de lansoprazole 30mg, de pantoprazole 40 mg, d'oméprazole capsule 20 mg, d'oméprazole MUPS comprimé 20mg, ou de placebo). Résultats : Le pH intragastrique médian (3.4 vs. 2.9, 2.2, 1.9 et 1.8, respectivement; p≤ 0.03) et le temps avec un pH supérieur à 4 pendant les 24 heures suivant la prise du médicament (8.0 heures vs. 7.4, 4.9, 2.9, et 3.0, respectivement; p≤ 0.003) ont été statistiquement plus élevés avec le rabéprazole qu'avec le lansoprazole, le pantoprazole, l'oméprazole capsule, l'oméprazole comprimé MUPS, ou le placebo. Les valeurs du pH pendant les périodes diurnes et nocturnes étaient plus hautes avec le rabeprazole et le lansoprazole qu'avec le pantoprazole, l'oméprazole capsule, et l'oméprazole comprimé MUPS (p≤0.04). Conclusion : Le rabéprazole s'est montré le plus efficace de tous les inhibiteurs de pompe à protons étudiés durant le premier jour de l'administration du médicament. SUMMARY Background: Rapid and consistent acid suppression on the first day of dosing may be important in treating acid-related disorders. Aim: To compare the antisecretory activity and onset of action of single doses of rabeprazole, lansoprazole, pantoprazole, omeprazole capsule, omeprazole multiple unit pellet system (MUPS) tablet and placebo in healthy Helicobacter pylori-negative subjects. Methods: This cross-over, double-blind, randomized study was performed in 18 H. pylori-negative subjects. Twenty-four-hour intragastric pH monitoring was performed on the day of treatment (once-daily dose of rabeprazole 20 mg, lansoprazole 30 mg, pantoprazole 40 mg, omeprazole capsule 20 mg, omeprazole MUPS tablet 20 mg or placebo). Results: The intragastric pH (3.4) and time at pH > 4 during the 24 h post-dose (8.0 h) were significantly greater with rabeprazole than with lansoprazole, pantoprazole, omeprazole capsule, omeprazole MUPS tablet or placebo (P ≤ 0.04 for rabeprazole vs. the others). Daytime and night-time pH values were higher with rabeprazole and lansoprazole than with pantoprazole, omeprazole capsule and omeprazole MUPS tablet (P ≤ 0.04). Conclusion: Rabeprazole was the most potent acid inhibitor of all the proton pump inhibitors tested during the first day of dosing.
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Rapport de synthèse : Introduction : Les premières applications cliniques de la thérapie photodynamique (PDT) remontent à plus d'une vingtaine d'années. Basée sur l'activation d'un médicament photosensibilisateur par une source lumineuse à une longueur d'onde spécifique, la PDT permet la destruction sélective de tissus contenant le produit actif. Ce procédé a été expérimenté dans le traitement de cancers en raison de la propriété du médicament à se concentrer dans les tumeurs tout en épargnant les structures normales contigües. Cependant, les photosensibilisateurs utilisés jusqu'à ce jour n'ont pas démontré une accumulation exclusive dans les tissus néoplasiques mais également dans les structures saines avoisinantes induisant une destruction tissulaire non sélective. Notamment, d'importantes complications ont été rapportées suite à l'utilisation de la PDT dans la cavité thoracique après la résection de mésothéliomes pleuraux, et ce malgré l'arrivée de photosensibilisateurs de secondes générations. De ce fait, plusieurs études expérimentales ont été menées afin d'améliorer la sélectivité tumorale du médicament en modulant différentes conditions de traitement et en modifiant la structure du photosensibilisateur par pégylation. Le but de cette étude expérimentale est de corréler l'activité photodynamique, la phototoxicité et la distribution du m-tetrahydroxyphenylchlorin (mTHPC) et de sa forme pégylée, le PEG-mTHPC. De ce fait, un modèle de souris nues porteur de xenogreffes de mésothéliome humain a été utilisé pour étudier les deux photosensibilisateurs. De récents travaux avec ce modèle ont montré que la mesure de la concentration tissulaire du mTHPC et de sa forme pégylée par HPLC restait limitée afin de prédire l'activité photodynamique. De ce fait, nous pensons que les mesures de fluorescence peuvent être plus appropriée. Le signalement fluorescent est mesuré dans le tissu tumoral et dans une région contrôle de la peau afin d'étudier la distribution et l'intensité des deux sensibilisateurs. Méthode : Des souris nues (cd1nu/nu mice) de 8 semaines ont été transplantées avec des fragments de mésothéliome malin humain (H-meso-1). Ces derniers ont été obtenus à partir d'une suspension cellulaire. Au moins trois passages ont été faits dans les animaux, avant que le traitement soit initié. Deux groupes de 6 souris chacun ont été utilisés pour l'injection intraveineuse par la queue du mTHPC à 0.15 mg/kg et du PEG-mTHPC à dose équimolaire. Après trois jour, la tumeur ainsi qu'une région contrôle de la cuisse ont été illuminées sur une surface d'un diamètre de 1.2 cm et pendant 133 secondes avec un laser à une longueur d'onde à 652 nm (fluence 20 J/cm2, fluence rate 150 mW/cm2). Les animaux ont été ensuite sacrifiés 72 heures après l'illumination. L'étendue de la nécrose tumorale et de la région contrôle ont été déterminées en aveugle par histomorphometrie par un pathologue (HJA). La fluorescence microscopique a été évaluée dans 12 souris à une concentration de 0.15 et 0.5 mg/kg pour le mTHPC, et à doses équimolaires pour le PEG-mTHPC. Trois animaux ont été injectés avec le mTHPC à 0.15 mg/kg, 3 autres à dose équimolaire avec la forme pégylée et 6 souris avec le mTHPC à 0.5 mg/kg et à dose équimolaire. Les animaux ont été sacrifiés 72 heures après injection. L'intensité fluorescente des sensibilisateurs a été mesurée dans la tumeur et la région contrôle. Suite à cela, les coupes ont été fixées par H&E et superposées aux images fluorescentes, afin de localiser la distribution des deux photosensibilisateurs dans les différents compartiments tissulaires. Six souris transplantées n'ayant ni été injectées avec les sensibilisateurs ou illuminées ont servi de groupe contrôle. Résultats : Trois jours après l'illumination, la PDT provoque une nécrose tumorale de 10 ±5.4 mm2 pour le mTHPC à 0.15mg/kg et 5.2 ± 4.6 mm2 pour sa forme pégylée à dose équimolaire. Cependant, la nécrose tumorale induite par les deux formulations du sensibilisateur est significativement plus élevée que dans le groupe contrôle (0.33 ± 0.58 mm2) (P=0.02). Toutefois, le mTHPC pégylé provoque une photosensibilité cutanée moins importante que la forme non-pegylée. Dans les deux groupes, aucune nécrose n'a été observée dans la cuisse des animaux. Trois jours après l'injection du mTHPC et de la forme pégylée à 0.15 mg/kg, aucune activité fluorescente n'a été détectée. Cependant, à 0.5 mg/kg, la fluorescence microscopique révèle une distribution hétérogène des deux photo-sensibilisateurs dans le tissu tumoral avec une accumulation prédominante dans les régions peri-vasculaires. Les deux médicaments montrent une distribution intracellulaire homogène dans le cytoplasme et une absence de signalement dans le nucleus. La mesure de l'intensité fluorescente du mTHPC à 0.5mg/kg ne montre pas de différence significative entre le tissu tumoral et la région contrôle. Par contre, le PEG-mTHPC montre une intensité fluorescente supérieure dans le tissu tumoral que dans la peau (ratio tumeur- peau 0.94 pour le mTHPC et 1.73 pour le PEG-mTHPC). Conclusion : L'utilisation du mTHPC à 0.15mg/kg induit une nécrose tumorale similaire à celle du PEG-mTHPC à dose équimolaire. Cependant, ce dernier démontre une photo-toxicité plus atténuée de la peau. La fluorescence microscopique permet de localiser les deux sensibilisateurs dans les différents compartiments tissulaires à partir d'une dose de 0.5 mg/kg. Le PEG-mTHPC induit un signalement fluorescent supérieur dans le tissu tumoral par rapport à la peau. La mesure du signalement fluorescent a le potentiel de prédire l'activité photodynamique du mTHPC et de sa forme pégylée dans les xénogreffes de mésothéliome humain dans un modèle de souris nue.
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The use of dietary complements like vitamins, minerals, trace elements, proteins, aminoacids and plant-derived agents is prevalent in the general population, in order to promote health and treat diseases. Dietary complements are considered as safe natural products and are easily available without prescription. However, these can lead to severe renal toxicity, especially in cases of unknown pre-existing chronic kidney disease (CKD). In particular, Chinese herbs including aristolochic acid, high doses of vitamine C, creatine and protein complements may lead to acute and chronic renal failure, sometimes irreversible. Dietary complement toxicity should be suspected in any case of unexplained renal impairement. In the case of pre-existing CKD, the use of potentially nephrotoxic dietary complements should be screened for.