254 resultados para Cancer du Col Utérin
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Résumé Les tumeurs stromales gastro-intestinales sont des tumeurs conjonctives de malignité variable du tube digestif. Leur évolution est souvent difficilement prévisible, certaines tumeurs d'aspect histologique rassurant pouvant parfois donner des métastases. Plusieurs systèmes de grade histologique ont été développés pour essayer de prédire au mieux l'évolution de ces tumeurs. Aucun d'entre eux, n'a, jusqu'à présent, fait preuve d'une valeur universellement reconnue. Le but de notre étude était d'évaluer la valeur pronostique du système de grade histologique de la Fédération Nationale des Centres de Lutte Contre le Cancer (« grade français FNCLCC») au sein d'une population de patients porteurs d'une tumeur gastro-intestinale à potentiel de malignité significatif (GIST maligne). Ce système qui a été initialement développé pour les sarcomes des tissus mous de l'adulte, est actuellement reconnu comme le plus performant et le plus discriminant pour séparer les sarcomes de bas grade de malignité de ceux de haut grade. La valeur pronostique de ce système n'a jamais été foimellement examinée dans les GIST malignes. Soixante-huit tumeurs stromales gastro-intestinales malignes ont été étudiées sur le plan anatomo-clinique et immunohistochimique. Elles ont fait l'objet d'un immunomarquage par des anticorps dirigés contre les épitopes suivants : c-kit (anti-CD117), CD34, protéine S100, actine musculaire lise, desmine, énolase spécifique des neurones (NSE), cycline A et cycline D3. Seules les GIST malignes qui exprimaient le CD117, et dont la taille était ≥ 5 cm ou bien qui comportaient un nombre de mitoses ≥ 5 pour 50 champs microscopiques au fort grossissement ont été sélectionnées pour cette étude. Les analyses univariées ont montré que les patients qui présentaient une GIST localisée au moment du diagnostic avaient un pronostic nettement meilleur que ceux qui présentaient une extension péritonéale de la maladie, quelle que soit son étendue, et/ou une GIST extradigestive ( 72% versus 14% de survie à 5 ans ; p<0.0001). Ainsi, ces derniers patients doivent être tous considérés comme métastatiques d'emblée. Pour les patients avec une GIST localisée au départ (n=48), un grade histologique élevé (grade 3) et une expression partielle ou une absence d'expression du CD34 étaient les seuls facteurs associés à une réduction significative de la survie globale et à une réduction significative de la survie sans récidive de la maladie. Un indice de marquage nucléaire par la cycline D3 ≤50% était aussi associé à une réduction significative de la survie sans récidive de la maladie. La valeur pronostique du grade FNCLCC a été comparée à celles des autres systèmes actuellement utilisés et notamment à celle du système consensuel de Fletcher et coll. Les études univariées et multivariées ont montré que le grade FNCLCC permettait de mieux 111 sélectionner les patients à haut risque (p=0.048, n=48), c'est à dire ceux qui pourraient potentiellement tirer bénéfice d'un traitement adjuvant par imatinib mésylate. En conclusion, le grade ENCLCC est applicable aux tumeurs stromales gastro-intestinales «malignes ». Comparativement aux autres systèmes de grading et notamment au système consensuel de Fletcher et coll., il semble être celui qui sélectionne le mieux les patients à haut risque, qui seraient potentiellement candidats à un traitement adjuvant par imatinib mésylate (Glivec?). Une absence d'expression ou une expression seulement focale du CD34 par les G1ST semble être un facteur additionnel de mauvais pronostic. Le marquage par la cycline D3 est inversement proportionnel à l'agressivité tumorale.
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Anti-angiogenic therapies are currently in cancer clinical trials, but to date there are no established tests for evaluating the angiogenic status of a patient. We measured 11 circulating angiogenesis-associated molecules in cancer patients before and after local treatment. The purpose of our study was to screen for possible relationships among the different molecules and between individual molecules and tumor burden. We measured VEGF-A, PlGF, SCF, MMP-9, EDB+ -fibronectin, sVEGFR-2, sVEGFR-1, salphaVbeta3, sTie-2, IL-8 and CRP in the blood of 22 healthy volunteers, 17 early breast, 17 early colorectal, and 8 advanced sarcoma/melanoma cancer patients. Breast cancer patients had elevated levels of VEGF-A and sTie-2, colorectal cancer patients of VEGF-A, MMP-9, sTie-2, IL-8 and CRP, and melanoma/sarcoma patients of sVEGFR-1. salphaVbeta3 was decreased in colorectal cancer patients. A correlation between VEGF-A and MMP-9 was found. After tumor removal, MMP-9 and salphaVbeta3 significantly decreased in breast and CRP in colorectal cancer, whereas sVEGFR-1 increased in colorectal cancer patients. In sarcoma/melanoma patients treated regionally with TNF and chemotherapy we observed a rise in VEGF-A, SCF, VEGFR-2, MMP-9, Tie-2 and CRP, a correlation between CRP and IL-8, and a decreased in sVEGFR-1 levels. In conclusion, among all factors measured, only VEGF-A and MMP-9 consistently correlated to each other, elevated CRP levels were associated with tumor burden, whereas sVEGF-R1 increased after tumor removal in colorectal cancer. Treatment with chemotherapy and TNF induced changes consistent with an angiogenic switch. These results warrant a prospective study to compare the effect of surgical tumor removal vs. chemotherapy on some of these markers and to evaluate their prognostic/predictive value.
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A majority of smokers and non-smokers mind tobacco smoke. Passive smoking causes death by sudden infant death, lung cancer and coronary heart disease. 3000 to 6000 persons are killed every year in France. The lack of implementation of the Evin's law published in 1991 explains why non-smokers are not given the protection they can expect. The trend of scientific knowledge and of French and international public opinions support a growing demand for a complete protection of non-smokers with a total ban of smoking in all public or working places.
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Introduction : Le cancer de la vessie est la 4ème cause de cancer en Europe, chez l'homme. Dans 70% des¦cas, le diagnostic initial de cancer transitionnel de la vessie est non-musculo invasif mais jusqu'à 45%¦progresseront en tumeur musculo-invasive selon des facteurs de risques qui ont été scorés par¦l'Organisation européenne de recherche sur le traitement du cancer (EORTC). Après résection¦endoscopique transuréthrale vésicale (RTUV) de la tumeur, une instillation intravésicale (ives) d'agents¦chimiothérapeutiques ou d'immunomodulateurs tel que le Bacille Calmette Guérin (BCG) permet de¦réduire les récurrences/progressions. Cependant l'utilisation du BCG est limitée aux patients avec un risque¦de progression haut et intermédiaire au vu des effets secondaires occasionnés. Le système immunitaire¦joue un rôle certain dans l'évolution d'un processus néoplasique. Toutefois, les cancers adoptent différents¦mécanismes pour supprimer la réponse antitumorale. La variation de l'environnement immunologique¦tumoral pourrait avoir une valeur pronostique pour l'évolution naturelle de la maladie. Le but de notre¦étude est d'utiliser des coupes paraffines archivées de RTUV afin de définir l'environnement immunitaire¦des carcinomes urothéliaux non musculo-invasifs, en particulier les caractéristiques immunosuppressives,¦comme prédictif d'un comportement de progression néoplasique.¦Méthodologie : L'exploration d'une base de données de patients suivis pour le cancer de la vessie au¦CHUV afin de faire un choix des coupes de RTUV à examiner a été réalisée. Une approche transversale a été¦abordée en regroupant des patients de stades tumoraux différents ou en évaluant des foyers tumoraux¦multiples au sein de la vessie d'un même patient à un moment donné (i.e lors d'une même RTUV). Une¦approche longitudinale a également été adoptée avec comme objectif de comparer, chez le même patient,¦des tumeurs de stades, de grades et de score de risque de progression de l'EORTC différents au cours du¦temps. L'ARN des tissus de RTUV fixés au formol et enrobés en paraffine a été extrait et purifié. Un kit¦d'amplification en temps réel par réaction en chaîne par polymérase (RCP) pour 84 gènes impliqués dans¦l'anergie des cellules T et la tolérance immunitaire a été utilisé.¦Résultat : Nous avons réuni les informations cliniques de 157 sujets atteints de tumeur vésicale non¦musculo-invasive. 35% des sujets ont reçu une chimiothérapie ives et 40 % ont reçu du BCG ives. Les troisquarts¦de ces derniers ont reçu un cycle de BCG complet (6 semaines). Néanmoins, 38 % d'entre eux vont¦tout de même subir une progression de leur cancer. Les scores de progression de l'EORTC ont pu être¦calculés pour 94 sujets (39% haut risque, 42 % risque intermédiaire et 19% bas risque). 76% des patients à¦haut risque a été traité avec du BCG ives. Parmi les patients avec un risque intermédiaire de progression,¦seuls 15 % ont effectivement progressé incluant 2 patients avec des échantillons de RTUV disponibles pour¦analyse. L'analyse par RCP s'est focalisée sur une approche longitudinale incluant 6 patients suivis sur une¦longue période avec de multiples RTUV. 29 échantillons ont été sélectionnés, leur ARN purifiés, mais seuls¦16 ARN se sont révélés en quantité et qualité suffisante pour être analysé par RCP. L'analyse par RCP¦quantitative en temps réel a montré des problèmes dans la quantification de l'ADN génomique, ainsi que¦des gènes domestiques. Ceci a grandement handicapé nos analyses et n'a pas permis la mise en évidence¦convaincante de gènes immuno-modulateurs associés à la progression du cancer de la vessie.¦Discussion : Notre analyse du suivi des patients au CHUV montre que les chirurgiens façonnent leur prise¦en charge durant l'intervention selon des critères adaptés à la situation et tendent ainsi à une stratification¦des risques permettant un traitement adapté, de la même manière que le permet le score de l'EORTC, en¦tous cas en ce qui concerne les patients à haut risque de progression. Les nombreux facteurs impliqués¦dans le cancer de la vessie montrent néanmoins qu'il y aurait des avantages à rationaliser la prise en charge. L'archivage de tissus fixé au formol et enrobé en paraffine a l'avantage de représenter une source¦de matériel considérable et de grande valeur pour la recherche. Néanmoins, malgré l'évolution des¦techniques et la publicité des fabricants, il s'est avéré difficile d'exploiter ce matériel délicat pour en¦obtenir des résultats convaincants.
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Mouse models are important tools to decipher the molecular mechanisms of mammary carcinogenesis and to mimic the respective human disease. Despite sharing common phenotypic and genetic features, the proper translation of murine models to human breast cancer remains a challenging task. In a previous study we showed that in the SV40 transgenic WAP-T mice an active Met-pathway and epithelial-mesenchymal characteristics distinguish low- and high-grade mammary carcinoma. To assign these murine tumors to corresponding human tumors we here incorporated the analysis of expression of transcription factor (TF) coding genes and show that thereby a more accurate interspecies translation can be achieved. We describe a novel cross-species translation procedure and demonstrate that expression of unsupervised selected TFs, such as ELF5, HOXA5 and TFCP2L1, can clearly distinguish between the human molecular breast cancer subtypes-or as, for example, expression of TFAP2B between yet unclassified subgroups. By integrating different levels of information like histology, gene set enrichment, expression of differentiation markers and TFs we conclude that tumors in WAP-T mice exhibit similarities to both, human basal-like and non-basal-like subtypes. We furthermore suggest that the low- and high-grade WAP-T tumor phenotypes might arise from distinct cells of tumor origin. Our results underscore the importance of TFs as common cross-species denominators in the regulatory networks underlying mammary carcinogenesis.
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Advanced stage follicular lymphoma is incurable by conventional treatment. Important progress has been observed with the development of new therapies based on monoclonal antibodies and on the use of radioimmunotherapy (RIT) in the treatment of non-Hodgkin lymphomas (NHL). Rituximab in combination with chemotherapy in the upfront setting significantly improved treatment outcome as compared with chemotherapy alone. Different studies also indicate that RIT has an important role in the management of NHL and could be beneficial in combination with chemotherapy. These two new treatment options have clearly distinctive mechanisms of action, rituximab being an exclusively biological treatment and RIT adding targeted systemic radiation therapy. Both RIT and the unlabeled antibody treatments might be further improved by different strategies including repetition of RIT or combination of different antibodies. We present here our experience with RIT using 131I-tositumomab (Bexxar) and discuss different topics regarding RIT, like the use of different antibodies, the best choice of the radioisotope or the place of radio-imaging. From the therapeutic point of view, we argue that the debate should not be as to which one among antibody immunotherapy or RIT should be best added to chemotherapy, but that all three treatments might be optimally combined with the aim to get the highest chance of cure for advanced stage follicular lymphoma.
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Background: The « reversed treatment» approach inverts the treatment sequence of¦advanced synchronous colorectal liver metastases - i.e. the liver metastasis is¦treated first, followed by resection of the primary tumor. Chemotherapy is performed¦before and after liver surgery. We recently started to use a reversed treatment¦approach in selected patients. The aim of this study is to critically assess this new¦treatment modality.¦Methods: Nine patients (7 male, 2 female, mean age 62 years) benefited from this¦new treatment between November 2008 and May 2010. The data were collected¦retrospectively.¦Results: All patients responded to the neoadjuvant chemotherapy. The median¦number of liver metastases was 6 (range 1 - 22). The median size of the largest liver¦metastases was 4.3 cm (range 2.6 - 13 cm). Three patients had portal vein¦embolization prior to liver surgery. Two patients could not complete the treatment.¦One had to undergo emergency surgery for occluding colonic tumor. The second one¦showed liver recurrence before starting the adjuvant chemotherapy. The seven¦patients who completed the treatment are still alive after a median time of 27 months¦(range 17 - 37 months). Seven of them had recurrence (1 rectal, 6 liver). The median¦disease-free survival was 9 months (range 0 - 17 months).¦Conclusion: Based on our preliminary experiences, the reversed strategy shows¦encouraging results for the treatment of advanced synchronous colorectal liver¦metastases in well selected patients. The treatment was generally well tolerated and¦long term survival seems to be prolonged.
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Contexte : Le retour au travail des personnes atteintes d'un cancer devient, depuis quelques années, un sujet de préoccupation au niveau de la santé publique. En effet, grâce aux nouvelles techniques de dépistage et de traitement, les taux de guérisons sont de plus en plus élevés, et avec eux la possibilité d'un retour dans la vie professionnelle. Il a cependant été constaté qu'un certain nombre de patients rencontraient des problèmes dans la réinsertion. Les facteurs rentrant en compte dans la problématique du retour au travail sont très variés, allant du type de cancer aux caractéristiques du patient et de son environnement de travail, en passant par la qualité de la prise en charge. Plusieurs études ont été faites en vue d'améliorer cette dernière. Certaines se sont penchées sur le rôle du médecin, en général du médecin du travail. La situation en Suisse est particulière car il y a peu de médecins du travail, la responsabilité d'aborder la question du retour au travail des patients repose donc sur les médecins oncologues ou généralistes.¦But de l'étude : Explorer le rôle des médecins dans la prise en charge de la problématique du travail chez les patients atteints de cancer ; en mettant en évidence de quelle manière ceci est abordé dans la littérature, puis en abordant avec des médecins leur attitude en pratique, l'importance qu'ils accordent à ce problème, de quelle manière ils essaient de le détecter et de le prendre en charge, et les difficultés qu'ils pourraient rencontrer dans cette démarche.¦Méthode : Revue de la littérature. Entretiens qualitatifs, semi-structurés, basés sur une grille d'entretien thématique, avec huit médecins de Suisse romande, oncologues et généralistes. Analyse qualitative des résultats selon la grille et mise en perspective des résultats par la littérature existante.¦Résultats : La majorité des médecins interrogés considère que c'est dans leur rôle d'aborder la problématique du travail, mais ils accordent aussi une grande importance à l'assistant social, qu'ils impliquent plus ou moins dans la prise en charge. Les participants confirment tous l'importance de la problématique, bien que la plupart pensent que le retour au travail se déroule bien pour la majorité des patients. Ils l'abordent pour la plupart avec leurs patients, cependant ceci se fait de manière peu systématique et est compliqué par le manque de connaissances sur l'impact du cancer sur le travail. Pour remédier à cela et repérer les situations à risque, ils se basent surtout sur leur expérience personnelle et sur l'évaluation avec le patient. Ils mettent en évidence la spécificité de chaque situation et la nécessité de personnaliser la discussion de ce problème, ceci fait qu'ils ont de la peine à imaginer l'utilité de guidelines ou de brochures d'information. Toutefois, les avis sont partagés, certains pointent des manques et seraient intéressés par des ressources supplémentaires.¦Conclusion : L'importance du rôle des médecins dans la problématique du travail chez les patients atteints de cancer a été prouvée dans plusieurs études. Cependant, peu d'études ont encore exploré le point de vue des médecins, ce qui rend cette étude intéressante. Celle-ci explore l'attitude des médecins en Suisse Romande, et révèle que le problème y est pris en charge de manière personnalisée, mais pas de manière systématique et que ceci pourrait potentiellement être amélioré. Dans ce but, il reste encore à définir des mesures concrètes.
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[Table des matières] 1.1. Bref historique de la stratégie nationale de lutte contre le cancer. 1.2. Mandat d'évaluation. 1. 3. Approche d'évaluation choisie. 1.4. Phase 1 : programme d'évaluation 1999. 2. Conclusions et recommandations générales. 2.1. Stratégie et concept directeur. 2.2. Structure soutenant le programme national de lutte contre le cancer. 2.3. Rôle et fonctionnement des différents organes du programme national. 2.4. Collaborations. 2.5. Monitoring des programmes, évaluation de projets spécifiques et indicateurs à disposition pour l'évaluation globale. 3. Propositions pour la suite de l'évaluation. 4. Résumé de l'étude 1 : évaluation de la conception et de la mise en oeuvre de la stratégie au niveau national. 5. Studie 2 : Inventar der vorhandene Datenquellen und Indikatoren. 5.1. Zusammenfassung. 5.2. Allgemeine Schlussfolgerungen und Empfehlungen. 6. Studie 3 : Konzeptualisierung und Stand der Umsetzung der vier Krebsbekämpfungsprogramme. 6.1. Einleitung. 6.2. Zusammenfassung der programmübergreifende Ergebnisse : zum Konzeptualisierungsprozess, zum Steuerungsprozess, zur Vernetzung innerhalb der Programme und im relevanten Umfeld. 6.3. Zusammenfassung der programmspezifischen Ergebnisse : Brustkrebs, Hautkrebs, Lungenkrebs, Darmkrebs. 6.4. Empfehlungen : Programmübergreifende Empfehlungen, ergänzende programmspezifische Empfehlungen.
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Shared decision-making approach to uncertain clinical situations such as cancer screening seems more appropriate than ever. Shared decision making can be defined as an interactive process where physician and patient share all the stages of the decision making process. For patients who wish to be implicated in the management of their health conditions, physicians might express difficulty to do so. Use of patient decision aids appears to improve such process of shared decision making. L'incertitude quant à l'efficacité de certains dépistages de cancers et du traitement en cas de test positif rend l'application du partage de la décision particulièrement appropriée. Le concept du partage de la décision peut être défini comme un processus interactif où le médecin et le patient partagent les étapes du processus de décision. Face aux patients qui désirent être impliqués dans les décisions concernant leur santé, les médecins peinent parfois à le faire. Or, l'utilisation d'outils d'aide à la décision est un moyen efficace de favoriser ce partage de l'information et, si souhaité par le patient, de la décision.
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Swiss death certification data over the period 1951-1984 for total cancer mortality and 30 major cancer sites in the population aged 25 to 74 years were analysed using a log-linear Poisson model with arbitrary constraints on the parameters to isolate the effects of birth cohort, calendar period of death and age. The overall pattern of total cancer mortality in males was stable for period values and showed some moderate decreases in cohort values restricted to the generations born after 1930. Cancer mortality trends were more favourable in females, with steady, though moderate, declines in both cohort and period values. According to the estimates from the model, the worst affected generation for male lung cancer was that born around 1910, and a flattening of trends or some moderate decline was observed for more recent cohorts, although this decline was considerably more limited than in other European countries. There were decreases in cohort and period values for stomach, intestine and oesophageal cancer in both sexes and (cervix) uteri in females. Increases were observed in both cohort and period trends for pancreas and liver in males and for several other neoplasms, including prostate, brain, leukaemias and lymphomas, restricted, however, for the latter sites, to the earlier cohorts and hence partly attributable to improved diagnosis and certification in the elderly. Although age values for lung cancer in females were around 10-times lower than in males, upward trends in female lung cancer cohort values were observed in subsequent cohorts and for period values from the late 1960's onwards. Therefore, future trends in female lung cancer mortality should continue to be monitored. The application of these age/period/cohort models thus provides a summary guide for the reading and interpretation of cancer mortality trends, although it cannot replace careful inspection of single age-specific rates.