183 resultados para RNP motifs
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Several questions about the story of Gen 2-3 remain unresolved in current scholarship. For instance, the implications and manifold consequences of the transgression act - the consumption of the forbidden fruit - are much debated. Interpreters generally agree that the story is connected to several "J" / "non-P" narratives of the primeval history. Besides the use of the tetragrammaton as the designation for God, a common characteristic of these stories is the strong opposition between Yhwh as a harsh deity on one hand and disobedient and transgressing humankind on the other. This paper reconsiders several open questions as well as the aforementioned consensus. The analysis of important motifs in Gen 2-3 leads to the conclusion that this story differs in theologically important ways from the postulated "J"-narrative in Genesis. This indicates that it was not composed as an integral part of that narrative. There are, in Gen 2-3, ideological features and linguistic elements typical of the "J" stratum, but they are all found in the sections that present Yhwh God's investigation and punishment of the couple (3,8-19.24). Since these verses are in tension with or even contradict their immediate context, it should be assigned to a redactional ("J") layer. According to this analysis, the transgression in Gen 2-3 should not be considered a sin. Rather, it is an important step in human evolution towards a self-conscious and autonomous being. The plot has a structure similar to some episodes in ancient Near Eastern myths. 'Initiation' functions as a central theme. Finally, the article discusses the literary milieu of the story. Because of several linguistic and thematic similarities with Gen 1, with P-texts in general, and with the book of Ezekiel, the relationship of Gen 2-3 to these literary entities needs to be reconsidered.
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« Les yeux sont du visage humain la partie la plus noble et la plus importante, les yeux sont composés de corps, d'âme et d'esprit, ou plutôt les yeux sont la fenêtre où l'âme et l'esprit viennent se montrer » (Alphonse Karr, 1853). L'oeil est le regard, mais pour l'ophtalmologue il est aussi une fenêtre ouverte et un regard possible sur le reste du corps. Prolongement du système nerveux central en contact direct avec le monde extérieur dont il est l'un des « senseurs » le plus subtil et le plus complexe, il est sujet à des réactions inflammatoires, allergiques et toxiques chez l'enfant et chez l'adulte. Alors que notre environnement visuel change (modification des systèmes d'éclairage domestique dans les villes, écrans, mode de vie et habitudes de travail), que les polluants se multiplient et se combinent et que les environnements climatisés deviennent la règle, le nombre de patients souffrant de pathologies de la surface oculaire atteint 30 % des motifs de nos consultations et le nombre des patients myopes est en hausse. L'oeil est l'un des « senseurs » le plus subtil et le plus complexe Si la surface oculaire peut aussi être le témoin des pathologies systémiques, c'est la rétine qui en est plus fréquemment le reflet. Les atteintes du lit vasculaire, du nerf optique ou de la rétine peuvent être des manifestations de pathologies générales ou d'effets secondaires ou toxiques de médicaments. L'examen du fond d'oeil et la rétinophotographie restent les examens de dépistage de référence en particulier pour la rétinopathie diabétique, véritable fléau mondial et première cause de cécité dans les pays industrialisés chez les jeunes adultes. Mais ce n'est que par la collaboration entre ophtalmologues, médecins traitants et autres spécialistes que les pathologies rétiniennes peuvent être prises en charge de façon optimale pour qu'à des traitements oculaires spécifiques soit associée la prise en charge globale des maladies causales ou interférentes. Au-delà du fond d'oeil, les progrès technologiques contribuent au développement de multiples méthodes d'exploration des différentes structures de l'oeil offrant ainsi la possibilité d'utiliser l'oeil comme témoin de manifestations précoces de maladies neurologiques périphériques ou centrales. L'imagerie cornéenne semble aujourd'hui capable de révéler et de suivre de façon longitudinale la neuropathie diabétique périphérique et il n'est pas impossible que la rétine devienne le site de détection précoce de la maladie d'Alzheimer. Sur le plan de la prise en charge, l'ophtalmologue ne peut pas se contenter de traiter l'oeil, il doit aussi assurer une prise en charge pluridisciplinaire et accompagner le patient qui, perdant la vision, est sujet à la dépression et à la majoration de tout autre handicap. La perte visuelle est le handicap le plus redouté des populations et la perte d'autonomie qu'il induit limite l'observance et le suivi thérapeutique (comparable en termes de gravité ressentie à un « alitement brutal dans les suites d'un AVC »). La médecine personnalisée et les interactions multidisciplinaires prennent ici tout leur sens. Les développements thérapeutiques ont été majeurs ces dernières années et la cécité n'est plus une fatalité, au moins dans certains cas. Mais la rétine étant un tissu nerveux post-mitotique, les traitements et donc le dépistage doivent être précoces pour prévenir la perte visuelle irréversible. Spécifiquement, les espoirs lointains comme la thérapie génique entrent dans les essais cliniques laissant entrevoir la lumière au bout du tunnel. A portée de vue, la rétine artificielle constitue une avancée concrète, encore perfectible mais accessible dès aujourd'hui. Si les progrès sont manifestes dans le domaine de l'ophtalmologie, il reste encore beaucoup à apprendre et à comprendre en particulier dans les mécanismes pathogéniques multifactoriels des maladies oculaires plus fréquentes. Seule une exploration approfondie des maladies humaines pourra nous permettre de mieux appréhender de nouvelles stratégies thérapeutiques. Comme le disait André Isaac (1893-1975), pour voir loin, il faut regarder de près.
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Cet ouvrage réunit des spécialistes de l'étude de la bande dessinée qui proposent une série d'éclairages sur la manière dont les productions culturelles européennes ont diffusé, exploité, reformulé ou détourné l'imaginaire et le langage des comics venus d'outre-Atlantique. L'approche se veut résolument comparative, interculturelle et intermédiale : les chercheurs abordent autant Edgar P. Jacobs ou les récents albums de Serge Lehman que les séries TV de science-fiction britanniques ou les films d'Alain Resnais, et se proposent d'interroger la réception et les réappropriations de motifs et genres populaires situés au croisement d'influences et de références diverses. La production américaine est ainsi discutée dans toute sa richesse, des super-héros à l'underground, à travers des (re)lectures proposées en Europe.