218 resultados para Manifestations cardiaques
Resumo:
La formation continue fait à l'évidence partie intégrante de la vie du médecin, elle est non seulement un devoir éthique envers les patients mais également l'expression du besoin de se maintenir «à la page» dans sa pratique quotidienne, conséquence des progrès rapides en médecine, particulièrement en oncologie médicale. Elle peut être également source de plaisir quand il s'agit d'accroître ses connaissances. Ses règles minimales ont été définies depuis plusieurs années par la FMH qui délègue aux sociétés de disciplines son application pratique. En 2008, une révision nécessaire pour différentes raisons a facilité le calcul des crédits. Même si le total des heures de formation est resté le même (50 crédits), il a été partagé par deux : 25 pour la formation spécifique et 25 qui peuvent être acquis dans une autre discipline (révision de mars 2009 du Règlement pour la formation continue, art. 5a). Cette révision n'a pas réjoui toutes les sociétés de spécialistes qui gardent la faculté de revoir à la hausse le minimum jugé nécessaire à leur discipline. La quantité des offres de formation continue pour les médecins pose le problème d'être proprement pléthorique (congrès nationaux et internationaux, e-learning, symposiums locaux, etc.), il n'en va pas de même de leur qualité. Dans le domaine de l'oncologie médicale, les offres sont abondantes dans un contexte de marketing évident : les maisons pharmaceutiques parrainent des réunions avec un orateur mercenaire, prestigieux si possible, invité à vanter un produit spécifique dans un cycle de présentations en différents lieux de Romandie (avec à chaque fois, la possibilité d'inscrire des crédits à l'actif des participants)... Elles soutiennent également, par leur logistique, de miniconférences organisées par les différentes institutions locales et auxquelles les médecins ne participent que de façon sporadique vu leur intérêt souvent très secondaire - il n'est pas rare que l'auditoire médical se résume à cinq ou dix participants. Au final, ces offres dispersées et de qualité discutable monopolisent les ressources qui se raréfient rapidement dans le contexte économique actuel et qui doivent impérativement être utilisées de manière plus judicieuse, notamment en évitant les manifestations répétitives. Devant toutes ces offres, il est souvent difficile pour la société de discipline de séparer le bon grain de l'ivraie et en conséquence d'attribuer de manière objective les crédits de formation. Partant de ce constat, un petit groupe romand de médecins oncologues praticiens installés et des centres universitaires ont réfléchi à l'idée de regrouper au sein d'une seule structure romande l'organisation d'une formation continue qui réponde à la fois aux besoins et à l'exigence de qualité. Ses tâches sont multiples : mettre sur pied annuellement plusieurs demi-journées de formation, préaviser avec un comité scientifique de la qualité de la formation continue distillée sur son territoire de compétence (sans empiéter sur les prérogatives de la commission pour la formation postgraduée de la Société suisse d'oncologie médicale - SSOM) en rapprochant les centres universitaires, les hôpitaux cantonaux et régionaux, et les praticiens. Ainsi est née l'association FoROMe (Formation romande en oncologie médicale). Sa légitimité a été établie par la SSOM et par le Comité pour la formation postgraduée et continue (nouvellement SIWF) de la FMH. Elle est maintenant en mesure de mettre en application les tâches pour lesquelles elle a été constituée. Il est évident que cela n'ira pas sans résistance et que certains diront qu'ils ne voient pas la nécessité d'une structure supplémentaire, que les sociétés de disciplines font très bien leur travail, qu'il s'agit encore là d'une atteinte à la liberté. Cependant les nécessités économiques vont tôt ou tard venir au secours de la logique pour confirmer les changements que cette démarche a permis d'anticiper. A l'avenir, il s'agira d'assurer le bien-fondé de cette initiative et de rester vigilant au bon fonctionnement de cette structure à la satisfaction de nos membres.
Resumo:
An important number of patients are referred to the ENT specialist because of extraoesophageal manifestations of gastroesophageal reflux. The most alarming symptom is a paroxysmal dyspnea secondary to a laryngospasm. The patients report a laryngeal choking sensation associated to an aphonia. We report three cases of laryngospasm secondary to acid gastric reflux. The diagnosis was made with the clinical history, a laryngeal examination and a 24-hour pH-monitoring enabled us to demonstrate a clear temporal relation between the reflux episodes and the choking episodes. In conclusion, the pharyngo-laryngeal reflux is a possible cause of laryngospasm. In our three patients, a high dose antiacid treatment was efficient to bring a lasting relief of the symptoms.
Resumo:
Genetic tumor syndromes reflect an inherited predisposition to develop benign and malignant tumors. Increased frequency of neoplasms within the family or occurring at an early age are clinical clues for a possible underlying genetic susceptibility. Awareness of their associated cutaneous manifestations can facilitate early detection of risk for tumors. The goal of this article is to review clinical and molecular features of some genetic tumor syndrome which present with skin involvement at birth or during childhood.
Resumo:
PURPOSE: To describe a probable case of bilateral diffuse uveal melanocytic proliferation (BDUMP) with unusual manifestations and prognosis. DESIGN: Case report. METHODS: Clinical follow-up of the patient lasting 50 months with recurrent fundus examination using color photographs, angiography, ultrasound, and optical coherence tomography. Serological and radiological investigations were performed to assess possible extraocular alterations. RESULTS: In both eyes patch-shaped pigmented alterations of the fundus were revealed. Fluorescein and indocyanine angiography evidenced corresponding areas of hyperfluorescent pinpoints and subtle serous detachment of the neurosensory retina, respectively. Ten months after the initial evaluation, flat pigmentary lesions appeared in the superior scleral surface of the right eye and underwent histological examination. After an initial decrease in visual acuity, the patient experienced a spontaneous recovery. He did not develop cataracts or any systemic malignancies. CONCLUSIONS: Although not all the criteria for the diagnosis were fulfilled, clinical findings were compatible with BDUMP. The presence of scleral pigmented lesions and the good visual prognosis may widen the spectrum of this rare disease.
Resumo:
BACKGROUND: Fluorescein (FA) and indocyanine-green angiography (ICGA) may offer valuable information concerning disease severity and prognosis in ocular syphilis. The aim of the present study is to describe angiographic patterns encountered in the context of ocular syphilis, and to explore the associations between specific angiographic manifestations and severity of disease presentation, as well as disease evolution after treatment. METHODS: We performed a retrospective institutional study with the inclusion of 23 patients with ocular syphilis presenting to the uveitis clinic of the Jules-Gonin Eye Hospital in a 10-year period. FA and ICGA were performed following a standard protocol for posterior uveitis. Patterns of fluorescence were noted, and statistical associations between each angiographic pattern and any demographic, clinical, or laboratory parameter at baseline and after treatment were sought. RESULTS: The presence of any dark dots in ICGA was significantly associated with anterior uveitis (p = 0.031). The presence of hot spots in ICGA was significantly associated with longer duration of symptoms prior to initial visit (p = 0.032) and with male gender (p = 0.012). Weak non-significant trends were found associating vascular staining in FA with anterior uveitis (p = 0.066), vitritis (p = 0.069), and younger age (p = 0.061), as well as disc hyperfluorescence in FA with seropositivity for HIV (p = 0.089) and macular edema in FA with longer disease duration (p = 0.061). The presence of any dark dots in ICGA exhibited a weak trend of association with anterior uveitis and/or vitritis (p = 0.079). CONCLUSIONS: Out of the several associations identified implicating specific angiographic features, we underline the possible role of the presence of dark dots in ICGA for identifying active inflammation, and the role of hot spots in ICGA as markers of long-standing disease. Vascular staining in FA appears to be more common in patients with severe ocular inflammation with presence of anterior uveitis and/or vitritis.
Resumo:
Hypernatremia is defined as a serum sodium concentration above the upper laboratory reference range, usually > 145 mmol/l. It is a common electrolyte disorder in the very young and the very old patient. Hospitalization itself is a risk factor for developing hypernatremia. Free water deficit is the main cause of this condition. It induces hyperosmolality and an intracellular dehydration. Clinical manifestations are mostly neurological but non-specific. A blood sample analysis is needed to establish the diagnosis. Hypernatremia is associated with a high mortality and morbidity. Treatment consists of correcting the underlying cause and the volume deficit. A brief review of this condition is proposed.
Resumo:
Inflammatory bowel diseases are commonly complicated by weight and bone loss. We hypothesized that IL-15, a pro-inflammatory cytokine expressed in colitis and an osteoclastogenic factor, could play a central role in systemic and skeletal complications of inflammatory bowel diseases. We evaluated the effects of an IL-15 antagonist, CRB-15, in mice with chronic colitis induced by oral 2% dextran sulfate sodium for 1 week, followed by another 1% for 2 weeks. During the last 2 weeks, mice were treated daily with CRB-15 or an IgG2a control antibody. Intestinal inflammation, disease severity, and bone parameters were evaluated at days 14 and 21. CRB-15 improved survival, early weight loss, and colitis clinical score, although colon damage and inflammation were prevented in only half the survivors. CRB-15 also delayed loss of femur bone mineral density and trabecular microarchitecture. Bone loss was characterized by decreased bone formation, but increased bone marrow osteoclast progenitors and osteoclast numbers on bone surfaces. CRB-15 prevented the suppression of osteoblastic markers of bone formation, and reduced osteoclast progenitors at day 14, but not later. However, by day 21, CRB-15 decreased tumor necrosis factor α and increased IL-10 expression in bone, paralleling a reduction of osteoclasts. These results delineate the role of IL-15 on the systemic and skeletal manifestations of chronic colitis and provide a proof-of-concept for future therapeutic developments.
Resumo:
BACKGROUND: It is still debatable whether anemia predicts stroke outcome. AIM: To describe the characteristics of patients with acute ischemic stroke (AIS) and anemia and identify whether hemoglobin status on admission is a prognostic factor of AIS outcome. METHODS: All 2439 patients of the Acute Stroke Registry and Analysis of Lausanne (ASTRAL) between January 2003 and June 2011 were selected. Demographics, risk factors, prestroke treatment, clinical, radiological and metabolic variables in patients with and without anemia according to the definition of the World Health Organization were compared. Functional disability and mortality were recorded up to 12 months from admission. RESULTS: Anemic patients (17.5%) were older, had lower body mass index, higher rates of coronary artery disease (CAD), atrial fibrillation, diabetes mellitus and peripheral artery disease. Anemia was associated with more severe stroke manifestations, lower systolic and diastolic blood pressure measurements, worse estimated glomerular filtration rate and elevated C-reactive protein concentrations upon admission and with increased modified Rankin scores during the follow-up. Anemic patients had higher 7-day, 3-month and 12-month mortality, which was associated with hemoglobin status and other factors, including age, CAD, stroke severity, and baseline C-reactive levels. Hemoglobin levels were inversely associated with recurrent stroke and mortality throughout the 12-month follow-up. CONCLUSION: Anemia is common among AIS patients and is associated with cardiovascular comorbidities. Low hemoglobin status independently predicts short and long-term mortality.
Resumo:
RESUME Le diabète de type 1 se définit comme un désordre métabolique d'origine auto-immune qui aboutit à la destruction progressive et sélective de la cellule ß-pancréatique sécrétrice d'insuline. Cette maladie représente 10 % des cas de diabète enregistrés dans la population mondiale, et touche les jeunes de moins de 20 ans. Le traitement médical par insulinothérapie corrige le manque d'hormone mais ne prévient pas les nombreuses complications telles que les atteintes cardiaques, neurologiques, rénales, rétiniennes, et les amputations que la maladie provoque. Le remplacement de la cellule ß par transplantation d'îlots de Langerhans est une alternative prometteuse au traitement médical du diabète de type 1. Cependant la greffe d'îlots est encore un traitement expérimental et ne permet pas un contrôle efficace de la glycémie au long terme chez les patients transplantés, et les raisons de cet échec restent mal comprises. L'obstacle immédiat qui se pose est la purification d'un nombre suffisant d'îlots viables et la perte massive de ces îlots dans les premières heures suite à la greffe. Cette tendance presque systématique de la perte fonctionnelle du greffon immédiatement après la transplantation est connue sous le terme de « primary graft non-function » (PNF). En effet, la procédure d'isolement des îlots provoque la destruction des composantes cellulaires et non cellulaires du tissu pancréatique qui jouent un rôle déterminant dans le processus de survie de l'îlot. De plus, la transplantation elle-même expose les cellules à différents stress, notamment le stress par les cytokines inflammatoires qui encourage la mort cellulaire par apoptose et provoque par la suite le rejet de la greffe. L'ensemble de ces mécanismes aboutit a une perte de la masse d'îlot estimée a plus de 60%. Dans ce contexte, nous nous sommes intéressés à définir les voies majeures de stress qui régissent cette perte massive d'îlot par apoptose lors du processus d'isolement et suite à l'exposition immédiate aux cytokines. L'ensemble des résultats obtenus indique que plusieurs voies de signalisation intracellulaire sont recrutées qui s'activent de manière maximale très tôt lors des premières phases de l'isolement. La mise en culture des îlots deux jours permet aux voies activées de revenir aux taux de base. De ce fait nous proposons une stratégie dite de protection qui doit être 1) initiée aussitôt que possible lors de l'isolement des îlots pancréatiques, 2) devrait probablement bloquer l'activation de ces différentes voies de stress mis en évidence lors de notre étude et 3) devrait inclure la mise en culture des îlots purifiés deux jours après l'isolement et avant la transplantation. RESUME LARGE PUBLIC Le diabète est une maladie qui entraîne un taux anormalement élevé de sucre (glucose) dans le sang du à une insuffisance du pancréas endocrine à produire de l'insuline, une hormone qui régule la glycémie (taux de glucose dans le sang). On distingue deux types majeurs de diabètes; le diabète de type 1 ou juvénile ou encore appelé diabète maigre qui se manifeste souvent pendant l'enfance et qui se traduit par une déficience absolue en insuline. Le diabète de type 2 ou diabète gras est le plus fréquent, et touche les sujets de plus de 40 ans qui souffrent d'obésité et qui se traduit par une dysfonction de la cellule ß avec une incapacité à réguler la glycémie malgré la production d'insuline. Dans le diabète de type 1, la destruction de la cellule ß est programmée (apoptose) et est majoritairement provoquée par des médiateurs inflammatoires appelés cytokines qui sont produites localement par des cellules inflammatoires du système immunitaire qui envahissent la cellule ß-pancréatiques. Les cytokines activent différentes voies de signalisation parmi lesquelles on distingue celles des Mitogen-Activated Protein Kinase (MAPKs) composées de trois familles de MAPKs: ERK1/2, p38, et JNK, et la voie NF-κB. Le traitement médical par injections quotidiennes d'insuline permet de contrôler la glycémie mais ne prévient pas les nombreuses complications secondaires liées à cette maladie. La greffe d'îlots de Langerhans est une alternative possible au traitement médical, considérée avantageuse comparée a la greffe du pancréas entier. En effet l'embolisation d'îlots dans le foie par injection intraportale constitue une intervention simple sans complications majeures. Néanmoins la technique de préparation d'îlots altère la fonction endocrine et cause la perte massive d'îlots pancréatiques. De plus, la transplantation elle-même expose la cellule ß à différents stress, notamment le stress par les cytokines inflammatoires qui provoque le rejet de greffon cellulaire. Dans la perspective d'augmenter les rendements des îlots purifiés, nous nous sommes intéressés à définir les voies majeures de stress qui régissent cette perte massive d'îlot lors du processus d'isolement et suite à l'exposition immédiate aux cytokines après transplantation. L'ensemble de ces résultats indique que le stress induit lors de l'isolement des îlots et celui des cytokines recrute différentes voies de signalisation intracellulaire (JNK, p38 et NF-κB) qui s'additionnent entre-elles pour altérer la fonction et la viabilité de l'îlot. De ce fait une stratégie doit être mise en place pour bloquer toute action synergique entre ces différentes voies activées pour améliorer la viabilité et la fonction de la cellule ß lors du greffon cellulaire. SUMMARY Type 1 diabetes mellitus (T1DM) is an autoimmune disease characterized by the progressive and selective destruction of the pancreatic ß-cells that secrete insulin, leading to absolute insulin deficiency. T1DM accounts for about 10% of all diabetes cases, affecting persons younger than 20 years of age. Medical treatment using daily exogenous insulin injection corrects hormone deficiency but does not prevent devastating complications such as heart attack, neuropathy, kidney failure, blindness, and amputation caused by the disease. Pancreatic islet transplantation (PIT) is one strategy that holds promise to cure patients with T1DM, but purified pancreatic islet grafts have failed to maintain long-term glucose homeostasis in human recipients, the reasons for this failure being still poorly understood. There is however a more immediate problem with islet grafting that is dependent upon poor islet recovery from donors and early islet loss following the first hours of grafting. This tendency of islet grafts to fail to function within a short period after transplantation is termed primary graft non-function (PNF). Indeed, the islet isolation procedure itself destroys cellular and non-cellular components of the pancreas that may play a role in supporting islet survival. Further, islet transplantation exposes cells to a variety of stressful stimuli, notably pro-inflammatory cytokines that encourage ß-cell death by apoptosis and lead to early graft failure. Altogether these mechanisms lead to an estimated loss of 60% of the total islet mass. Here, we have mapped the major intracellular stress signaling pathways that may mediate human islet loss by apoptosis during isolation and following cytokine attack. We found that several stress pathways are maximally activated from the earliest stages of the isolation procedure. Culturing islet for two days allow for the activated pathways to return to basal levels. We propose that protective strategies should 1) be initiated as early as possible during isolation of the islets, 2) should probably target the activated stress pathways that we uncovered during our studies and 3) should include culturing islets for two days post-isolation and prior transplantation.
Resumo:
IMPORTANCE: The best treatment option for primary vitreoretinal lymphoma (PVRL) without signs of central nervous system lymphoma (CNSL) involvement determined on magnetic resonance imaging or in cerebrospinal fluid is unknown. OBJECTIVE: To evaluate the outcomes of treatment regimens used for PVRL in the prevention of subsequent CNSL. DESIGN, SETTING, AND PARTICIPANTS: A retrospective cohort study was conducted at 17 referral ophthalmologic centers in Europe. We reviewed clinical, laboratory, and imaging data on 78 patients with PVRL who did not have CNSL on presentation between January 1, 1991, and December 31, 2012, with a focus on the incidence of CNS manifestations during the follow-up period. INTERVENTIONS: The term extensive treatment was used for various combinations of systemic and intrathecal chemotherapy, whole-brain radiotherapy, and peripheral blood stem cell transplantation. Therapy to prevent CNSL included ocular radiotherapy and/or ocular chemotherapy (group A, 31 patients), extensive systemic treatment (group B, 21 patients), and a combination of ocular and extensive treatment (group C, 23 patients); 3 patients did not receive treatment. A total of 40 patients received systemic chemotherapy. MAIN OUTCOMES AND MEASURES: Development of CNSL following the diagnosis of PVRL relative to the use or nonuse of systemic chemotherapy and other treatment regimens. RESULTS: Overall, CNSL developed in 28 of 78 patients (36%) at a median follow-up of 49 months. Specifically, CNSL developed in 10 of 31 (32%) in group A, 9 of 21 (43%) in group B, and 9 of 23 (39%) in group C. The 5-year cumulative survival rate was lower in patients with CNSL (35% [95% CI, 50% to 86%]) than in patients without CNSL (68% [95% CI, 19% to 51%]; P = .003) and was similar among all treatment groups (P = .10). Adverse systemic effects occurred in 9 of 40 (23%) patients receiving systemic chemotherapy; the most common of these effects was acute renal failure. CONCLUSIONS AND RELEVANCE: In the present series of patients with isolated PVRL, the use of systemic chemotherapy was not proven to prevent CNSL and was associated with more severe adverse effects compared with local treatment.
Resumo:
Le syndrome de Brugada, une affection rythmique du sujet jeune potentiellement fatale, se manifeste sur l'ECG par un bloc de branche droit (BBD) complet, avec sus-décalage majeur du segment ST et inversion des ondes Τ de V1 à V3 appelé pattern de type 1. Cette présentation peut être intermittente. Les manifestations incomplètes du syndrome de Brugada sont appelées patterns de types 2 ou 3, et sont caractérisées par un BBD incomplet et un sus-décalage ST plus ou moins prononcé dans les dérivations V-, et V2 de l'ECG. Cette description, cependant, est aussi celle du BBD incomplet fréquemment rencontré chez les sujets jeunes, de moins de 40 ans, et présent dans 3% de la population. Bo nombre de ces sujets sont donc référés pour une recherche de syndrome de Brugada. Le but de cette thèse est donc d'évaluer de nouveaux critères permettant de discriminer les BBD incomplets, banals, des sujets porteurs d'un syndrome de Brugada de types 2 ou 3. Trente-huit patients avec un pattern de Brugada de types 2 et 3, référés pour un test médicamenteux utilisant un antiarythmique révélant un pattern de type 1 chez les sujets porteurs, ont été inclus dans l'étude. Avant le test médicamenteux, deux angles ont été mesurés sur les dérivations Vi et/ou V2 : a, l'angle entre une ligne verticale et la descente de l'onde r', et β, l'angle entre la montée de l'onde S et la descente de l'onde r'. Les mesure à l'état basai des deux angles, seules ou combinées avec la durée du QRS, on été comparées entre les patients avec une épreuve pharmacologique positive et ceux dont l'épreuve s'est révélée négative (i.e. servant de groupe contrôle car porteur d'un véritable BBD incomplet). Des courbes ROC ont été établies afin de déterminer les valeurs d'angles les plus discriminantes. La moyenne des angles β était significativement plus petite chez les 14 patients avec un test pharmacologique négatif comparé aux 24 patients avec un test positif. La valeur optimale pour l'angle β était de 58°, ce qui donnait une valeur prédictive positive de 73% et une valeur prédictive négative de 97% pour une conversion en pattern de type 1 lors du test pharmacologique. L'angle α était un peu moins sensible et spécifique que β. Quand les angles étaient combinés à la durée du QRS, on observait une discrète amélioration de la discrimination entre les deux populations. Notre travail permet donc, chez des patients suspects d'un syndrome de Brugada, de discriminer entre un BBD incomplet et les patterns de Brugada types 2 et 3 en utilisant un critère simple basé sur l'ECG de surface potentiellement applicable au lit du patient
Resumo:
Limbic encephalitis (LE) with waxing and waning neuropsychiatric manifestations including behavioral, personality, psychiatric, and memory changes can evolve over days to months. Many features of LE show remarkable overlap with the characteristics of mesial-temporal (limbic) status epilepticus (MTLSE or LSE). With LE, these prolonged impaired states are assumed not to be due to ongoing epileptic activity or MTLSE, because scalp EEGs usually show no epileptiform spike-wave activity; cycling behavioral and motor changes are attributed to LE; there may be little immediate improvement with antiepileptic drugs (AEDs); and of course, implanted electrodes are rarely used. Conversely, it is known that in pre-surgical patients with refractory limbic epilepsy, implanted electrodes have revealed limbic seizures that cannot be seen at the scalp. This paper assembles a chain of inferences to advance the proposition that refractory LE might represent LSE more often than is thought, and that implanted electrodes should be considered in some cases. We present two cases that suggest that LE was also LSE, one of which warranted implanted electrodes (case 1).
Resumo:
OBJECTIVE: To identify pregnancy-related risk factors for different manifestations of congenital anorectal malformations (ARMs). DESIGN: A population-based case-control study. SETTING: Seventeen EUROCAT (European Surveillance of Congenital Anomalies) registries, 1980-2008. POPULATION: The study population consisted of 1417 cases with ARM, including 648 cases of isolated ARM, 601 cases of ARM with additional congenital anomalies, and 168 cases of ARM-VACTERL (vertebral, anal, cardiac, tracheo-esophageal, renal, and limb defects), along with 13 371 controls with recognised syndromes or chromosomal abnormalities. METHODS: Multiple logistic regression analyses were used to calculate adjusted odds ratios (ORs) for potential risk factors for ARM, such as fertility treatment, multiple pregnancy, primiparity, maternal illnesses during pregnancy, and pregnancy-related complications. MAIN OUTCOME MEASURES: Adjusted ORs for pregnancy-related risk factors for ARM. RESULTS: The ARM cases were more likely to be firstborn than the controls (OR 1.6, 95% CI 1.4-1.8). Fertility treatment and being one of twins or triplets seemed to increase the risk of ARM in cases with additional congenital anomalies or VACTERL (ORs ranging from 1.6 to 2.5). Maternal fever during pregnancy and pre-eclampsia were only associated with ARM when additional congenital anomalies were present (OR 3.9, 95% CI 1.3-11.6; OR 3.4, 95% CI 1.6-7.1, respectively), whereas maternal epilepsy during pregnancy resulted in a five-fold elevated risk of all manifestations of ARM (OR 5.1, 95% CI 1.7-15.6). CONCLUSIONS: This large European study identified maternal epilepsy, fertility treatment, multiple pregnancy, primiparity, pre-eclampsia, and maternal fever during pregnancy as potential risk factors primarily for complex manifestations of ARM with additional congenital anomalies and VACTERL.
Resumo:
High blood pressure (BP) is more prevalent and contributes to more severe manifestations of cardiovascular disease (CVD) in African Americans than in any other United States ethnic group. Several small African-ancestry (AA) BP genome-wide association studies (GWASs) have been published, but their findings have failed to replicate to date. We report on a large AA BP GWAS meta-analysis that includes 29,378 individuals from 19 discovery cohorts and subsequent replication in additional samples of AA (n = 10,386), European ancestry (EA) (n = 69,395), and East Asian ancestry (n = 19,601). Five loci (EVX1-HOXA, ULK4, RSPO3, PLEKHG1, and SOX6) reached genome-wide significance (p < 1.0 × 10(-8)) for either systolic or diastolic BP in a transethnic meta-analysis after correction for multiple testing. Three of these BP loci (EVX1-HOXA, RSPO3, and PLEKHG1) lack previous associations with BP. We also identified one independent signal in a known BP locus (SOX6) and provide evidence for fine mapping in four additional validated BP loci. We also demonstrate that validated EA BP GWAS loci, considered jointly, show significant effects in AA samples. Consequently, these findings suggest that BP loci might have universal effects across studied populations, demonstrating that multiethnic samples are an essential component in identifying, fine mapping, and understanding their trait variability.
Resumo:
RÉSUMÉLa thèse présentée ici ambitionne de fournir un panorama de la croyance magicoverbale, autrement dit la croyance que les signes verbaux pourraient posséder un pouvoir surnaturel intrinsèque : souhaits, choses ou événements imaginés, pourraient s'actualiser du simple fait de leur énonciation, qu'elle soit oralisée ou non ; les prénoms pourraient avoir une influence sur la personnalité, voire sur le cours de la destinée de qui les porte.Cette thèse a non seulement une visée descriptive, mais également élucidante. Il s'agira, en effet, d'étudier les représentations d'un pouvoir magique des mots dans le but, non seulement d'en documenter les manifestations, mais également de comprendre en quoi elles pourraient dicter certains comportements ou réactions et avec quelles implications.Qui sont ces personnes paraissant manifester une croyance magicoverbale ? Sont-elles aussi frustes qu'on a tendance à le croire ou s'agit-il simplement d'un préjugé particulièrement tenace ? La représentation magique du langage est-elle homogène ou présente-t-elle des variations ? De quels facteurs dépend-elle ? Quels en sont les mécanismes et les modalités d'apparition ? Autant de questions auxquelles cette thèse se propose de répondre. À cet effet, la présentation du travail est divisée en trois parties : la première porte sur le terrain d'enquête, avec une description de la méthodologie utilisée (chapitre 1) et la présentation des résultats obtenus (chapitre 2). L'analyse et l'interprétation des résultats (chapitre 3) font l'objet de la deuxième partie de la thèse. Quant à la troisième partie, elle rend compte des mécanismes de la croyance magicoverbale (chapitre 4).