238 resultados para Urine Patches
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Assessment of volume status is often challenging in daily clinical practice. One of the clinician's tasks is to prevent or to treat organ systems failures that arise from a mismatch between the transport of oxygen and metabolic needs. Renal failure is a frequently encountered in-hospital diagnosis that is known to alter significantly the prognosis. In patients with acute renal failure in particular, the consequences of an inadequate volume management further increase morbidity and mortality.
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Albuminuria and reduced glomerular filtration rate are manifestations of chronic kidney disease (CKD) that predict end-stage renal disease, acute kidney injury, cardiovascular disease and death. We hypothesized that SNPs identified in association with the estimated glomerular filtration rate (eGFR) would also be associated with albuminuria. Within the CKDGen Consortium cohort (n= 31 580, European ancestry), we tested 16 eGFR-associated SNPs for association with the urinary albumin-to-creatinine ratio (UACR) and albuminuria [UACR >25 mg/g (women); 17 mg/g (men)]. In parallel, within the CARe Renal Consortium (n= 5569, African ancestry), we tested seven eGFR-associated SNPs for association with the UACR. We used a Bonferroni-corrected P-value of 0.003 (0.05/16) in CKDGen and 0.007 (0.05/7) in CARe. We also assessed whether the 16 eGFR SNPs were associated with the UACR in aggregate using a beta-weighted genotype score. In the CKDGen Consortium, the minor A allele of rs17319721 in the SHROOM3 gene, known to be associated with a lower eGFR, was associated with lower ln(UACR) levels (beta = -0.034, P-value = 0.0002). No additional eGFR-associated SNPs met the Bonferroni-corrected P-value threshold of 0.003 for either UACR or albuminuria. In the CARe Renal Consortium, there were no associations between SNPs and UACR with a P< 0.007. Although we found the genotype score to be associated with albuminuria (P= 0.0006), this result was driven almost entirely by the known SHROOM3 variant, rs17319721. Removal of rs17319721 resulted in a P-value 0.03, indicating a weak residual aggregate signal. No alleles, previously demonstrated to be associated with a lower eGFR, were associated with the UACR or albuminuria, suggesting that there may be distinct genetic components for these traits.
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RESUME Ce mémoire de thèse traite de l'étude de la « scaffold »protéine ou protéine «échafaud», « Islet-Brain1/ JNK Interacting Protein 1 » (IB1/JIP-1) dans la vessie et la prostate, deux organes importants de l'appareil uro-genital. Cette protéine, mise en évidence dans notre laboratoire à la fin des année 90, a été reconnue pour réguler la voie de signalisation des « Mitogen-Activated Protein Kinases » (MAPKs), et en particulier de la MAPK appelée c-Jun N-terminal Kinase (JNK). Le réseau de voie de signalisation permet aux cellules de percevoir les changements dans le milieu extracellulaire et de permettre une réponse appropriée à ces différents stimuli. La connaissance des voies de signalisation a permis de mettre en évidence leur rôle crucial tant dans l'homéostase des tissus sains que dans des processus pathologiques comme l'oncogenèse. Parmi une vingtaine de voie de signalisation, la voie de signalisation des «MAPKinases » est une des plus importantes et a été montrée pour participer à diverses fonctions cellulaires telles que la différentiation, la motilité, la division et la mort cellulaire. La voie de signalisation des « MAPKinases » est typiquement constituée d'un module de trois kinases qui s'activent séquentiellement par phosphorylation. On note la présence d'une MAPK, d'un activateur de MAPK et d'un activateur de l'activateur de MAPK. Une fois la MAPK activée, elle permettra la régulation de différentes cibles dont certain facteur de transcription. Chez les mammifères, il existe 3 grands groupes de MAPKs : the extracellular signal-regulated kinase 1 and 2 (ERK 1/2) cascade, qui régule préférentiellement la croissance et la différentiation cellulaire, ainsi que les cascades JNK et p38 qui régulent préférentiellement la réponse à différents stress cellulaires telle que l'inflammation ou l'apoptose. JNK est activé par différents stress cellulaire telle que les cytokines inflammatoires. JNK est également requis au cours du développement embryonnaire et contribue à la mort (apoptose) ou à la prolifération cellulaire. Plusieurs études ont mis en évidence le rôle de JNK durant le processus tumoral, sans que son rôle soit clairement identifié. JNK pourrait avoir des fonctions différentes durant l'initiation puis de la progression tumorale. Chez les mammifères, les voies de signalisation intracellulaires forment un réseau complexe et elles interagissent entre elles, ce qui permet aux cellules une réponse adéquate aux multitudes de stimuli existants dans les organismes pluricellulaires. Parmi plusieurs mécanismes de régulation, les protéines dites « scaffold » ou «échafaud » jouent un rôle crucial dans l'homéostase de la voie de signalisation des «MAPKinase ». L'introduction revoit brièvement ces différents aspects, de la voie de signalisation des «MAPKinase et des connaissance sur IB1/JIP-1. Les premières études effectuées sur IB1/JIP-1 ont montré une expression relativement spécifique de cette protéine dans certains types de neurones ainsi que dans la cellule beta-sécrétrice d'insuline. IB1/JIP-1 régule la voie de signalisation JNK par interaction avec les différents composants du module, modifiant ainsi le spectre de substrats activés par JNK. La fonction précise de IB1/JIP-1 n'était pas encore élucidée, mais plusieurs travaux mettaient en lumière un rôle dans la régulation, et la sous-location cellulaire des composants de la voie de signalisation JNK, ainsi que dans la survie cellulaire à certain stress. Cette expression relativement spécifique est intrigante car elle suggère que sa présence serait nécessaire à une régulation spécifique de la MAPKinase JNK ou à certaines autres fonctions cellulaires également spécifiques de certains tissus. Le premier but de ce travail a consisté à mettre en évidence l'expression de IB1/JIP-1 dans l'appareil uro-génital et plus particulièrement dans la vessie et la prostate. Nos résultats ont montré que IB1/JIP-1 est spécifiquement exprimé au niveau de l'urothélium vésical, mais pas dans le muscle lisse. Il en est de même au niveau de la prostate où IB1/JIP-1 est exprimé spécifiquement au niveau de l'épithélium sécrétoire et absent au niveau du stroma fibro-musculaire. La vessie et la prostate sont des organes ou l'activité JNK pourrait être crucial tant dans l' homeostase tissulaire que dans le développement de pathologies bénignes ou malignes. La vessie et la prostate sont le siège fréquent de tumeur. La base pour le développement du cancer est complexe et implique plusieurs anomalies génétiques. Ce processus complexe lié au développement tumoral est encore loin d`être complètement élucidé, raison pour laquelle il est crucial de poursuivre l'étude des différents gènes pouvant être impliqué dans ces processus ou pouvant être utilisé comme outil thérapeutique. Dans l'urothelium de la vessie, la fonction de la MAPK JNK n'a été que très peu étudiée. Il existe quelques études, in vitro, suggérant une implication possible de cette voie de signalisation dans des processus telle que le développement ou la progression tumorale. Le chapitre 1 décrit une étude in vivo dans la vessie un modèle de stress mécanique, connu pour activer les MAPKinase. La dilatation vésicale, due à une obstruction urétrale, a mis en évidence une diminution de l'expression de IB1/JIP-1 ainsi qu'une activation de la MAPKinase JNK. Dans ce modèle, la régulation de IB1/JIP-1, par l'intermédiaire d'un vecteur viral, a permis de démontrer que IB1/JIP-1 régulait l'activité de JNK dans ce tissu. Pour poursuivre l'étude de cette fonction d' IB1/JIP-1 dans l'urothélium, nous avons investigué l'activité JNK dans des souris génétiquement modifiées et porteuse d'une délétion de 1 des 2 allèles du gène codant pour IB1/JIP-1, avec un contenu en IB1/JIP-1 diminué de moitié. L'activation de JNK est également augmentée dans l'urothelium au repos de ces souris, ce qui confirme la fonction régulatrice de JNK par IB1/JIP-1. Ces résultats ont permis de mettre en évidence un rôle critique de celle-ci dans l'homéostase de I`urothelium et suggère une nouvelle cible pour réguler la voie de signalisation dans ce tissu. En outre, la modulation des niveaux d'expression d'IB1/JIP-1 dans la vessie, in vivo, par l'intermédiaire de vecteurs viraux s'est révélée réalisable et indique un moyen élégant pour développer une thérapie génique dans cet organe. Un autre élément de ce travail de thèse, révélée au chapitre 2, a été d'étudier la régulation dans la vessie de rat de la communication intercellulaire de type « GAP ». Les cellules adjacentes partagent des ions, messagers secondaires et des petits métabolites par l'intermédiaire de canaux intercellulaire qui forment les jonctions de type « GAP ». Ce type de communications intercellulaire permet une activité cellulaire coordonnée, une caractéristique importante pour l'homéostase des organismes multicellulaire. Ce type de communication intercellulaire est formé de 2 demi-canaux appelés connexons. Chaque connexon est formé de six protéines appelées connexins (Cx). Il existe environ vingt connexines différentes nommées par leur poids moléculaire respectif. Les jonctions de type canaux "GAP" permettent aux cellules de communiquer avec les cellules voisines au quelles elles sont mécaniquement ou électriquement couplées. La vessie peut être particulièrement dépendante de la communication intercellulaire par les canaux « Gap » qui permettrait de coordonner la réponse de la musculature ainsi que de l'urothélium à l'augmentation de la pression transmurale du à l'accumulation d'urine, situation fréquemment observée dans le cadre de l'hyperplasie bénigne de la prostate. Dans la vessie de rat, la connexine26 est exprimée uniquement dans l'urothelium. La Cx26, a été montrée pour être un possible « tumor suppressor gene » dans le cancer de vessie. Une augmentation de la Cx26 ainsi que du couplage des cellules urothéliales a été démontré dans notre modèle de stress mécanique sur la vessie de rat et est dépendante de 2 éléments de réponses connues pour interagir avec AP-1. La régulation de IB1/JIP-1 a permis de montrer que celle-ci régulait l'activité JNK, ainsi que l'activité du facteur de transcription AP-1, composé de c-Jun lui-même cible de JNK. Cette réduction de l'activité de AP-1 est associée à une diminution de l'expression du transcipt de la Cx26. En résumé, la Cx26 pourrait être régulée par le complexe AP-1 lui-même dépendant du contenu en IB1/JIP-1. Dans le chapitre 3, l'étude de IB1/J1P-1 s'est portée sur la prostate. Cet organe, siège fréquent de pathologie telle que le cancer ou l'hyperplasie bénigne de la prostate, exprime IB1/JIP-1 au niveau de son épithélium sécrétoire. Cette expression est maintenue dans une lignée cellulaire humaine largement étudiée est reconnue comme un modèle adéquat de cellules tumorales de type androgène-sensible. IB1/JIP-1 a été investigué dans un modèle in vitro d'apoptose en réponse à un agent appelé N-(4-hydroxyphenyl)retinamide (4-HPR) qui induit une activation de la MAPK JNK ainsi que également un diminution du contenu en IB1/JIP-1. La surexpression de IB1/JIP-1 en utilisant à nouveau des virus comme vecteur a démontré que IB1/JIP-1 était capable de réguler l'activité de JNK ainsi que les taux d'apoptose. Dans le cancer de la prostate, certains travaux ont montré que la différentiation neuroendocrine des cellules tumorales est associée à la progression tumorale et à la perte de sensibilité aux androgènes. Ce travail a permis de dévoiler l'augmentation d'expression de IB1/JIP-1 dans un modèle de neurodifferentiation des cellules d'une lignée prostatique humaine (LNCaP). Les mécanismes qui permettent une expression spécifique de IB1/JIP-1 ont été partiellement investiguée dans notre laboratoire. Son promoteur humain contient un « Neuron Restricive Silencer Element » (NRSE) connu pour se lier a répresseur transcriptionel appelé « RE-1 Silencer Transcription Factor » ou « Neuron Restrictive Silencer Factor » (REST/NRSF). NRSF/REST est capable de réprimer l'expression de gènes neuronaux en dehors du système neuronal. Il prend part à la différentiation terminale des gènes neuronaux. Dans le chapitre 3, on observe que l'activité de REST/NRSF est diminuée dans les cellules LNCaP qui se transdifferencient de manière neuroendocrine, et que REST/NRSF est capable de moduler l'expression de ces gènes cibles dans ce type cellulaire. Ces travaux laissent suggérer que NRSF/REST participe à l'acquisition du phénotype neuroendocrinien et pourrait être une cible pour réguler ce phénomène. En conclusion, ce travail de thèse présente l'expression de IB1/JIP-1 dans 2 organes de l'appareil uro-génital ; la vessie et la prostate. La fonction de IB1/JIP-1 a été étudiée in vivo dans la vessie de rat, ce qui a mis en évidence sa fonction régulatrice de l'activité de la MAPKinase JNK, et de l'activité du facteur de transcription AP-1 ; ainsi que sa possible implication régulatrice de gène cible tel que la Connexin 26 (Cx26). AP-1 et la Cx26 pourraient jouer un rôle dans le processus oncologique, tant dans le control de l'invasion cellulaire ou le control de la croissance cellulaire. Dans la prostate, IB1/JIP-1 régule également l'activité JNK; crucial dans la transmission de certains stimulis pro-apoptotiques. Dans un modèle de transdifférenciation neuroendocrinienne, phénotype possiblement lié au caractère agressif du cancer de la prostate, l'expression de IB1/JIP-1 est augmenté, suggérant soit un rôle possible dans le développement du phénotype neuronal ou une implication dans une fonction anti-apoptotique. Ce travail a donc permis d'élargir nos connaissances sur la régulation et le control de la voie de signalisation des MAPKinases par IB1/JIP-1, qui pourrait avoir encore d'autres fonctions dans ces tissus.
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During episodes of trauma carnitine-free total parenteral nutrition (TPN) may result in a reduction of the total body carnitine pool, leading to a diminished rate of fat oxidation. Sixteen patients undergoing esophagectomy were divided randomly in two equal isonitrogenous groups (0.2 g/kg.day). Both received TPN (35 kcal/kg.day; equally provided as long-chain triglycerides and glucose) over 11 days without (group A) and with (group B) L-carnitine supplementation (12 mg/kg.day = 75 mumol/kg.day). Compared with healthy controls, the total body carnitine pool prior to the operation was significantly reduced in both groups, suggesting a state of semistarvation and muscle wasting. In group A the plasma levels of total carnitine and its subfractions (free carnitine, short- and long-chain acylcarnitine) remained stable during the study whereas in group B the total plasma carnitine concentration rose mainly due to an increase in free carnitine. In group A the cumulative urinary carnitine losses were 11.5 +/- 2.6 mmol (= 15.5 +/- 3.1% of the estimated total body carnitine pool). In group B 3.1 +/- 1.9 mmol (= 11.1 +/- 7.6%) of the infused carnitine was retained in the immediate postoperative phase until day 6, but this amount was completely lost at completion of the study period. No significant differences in the respiratory quotient or in the plasma levels of triglycerides, free fatty acids, and ketone bodies were observed, between or within the groups, before the operation and after 11 days of treatment. It is concluded that the usefulness of carnitine supplementation during postoperative TPN was not apparent in the present patient material.
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Le Syndrome de Bruck (Bruck Syndrome; BS) est une maladie autosomique récessive assemblant la combinaison inhabituelle de fragilité osseuse semblable à celle de l'Ostéogenèse Imparfaite (0I) avec des contractures congénitales tendineuses et cutanées des grandes articulations («ptérygia»). Les cas décrits jusqu'à ce jour mettent en évidence une grande hétérogénéité du tableau clinique, liée en partie au manque d'un diagnostic biochimique ou moléculaire. Nous savons que dans le BS les gènes codant pour le collagène 1 ne sont pas mutés, mais savons néanmoins, grâce à l'étude du collagène extrait de biopsies osseuses, qu'il y a un déficit d'hydroxylation des résidus de lysine dans les télopeptides du collagène 1 qui servent à la formation des liens intermoléculaires (crosslinks) et donc à la stabilisation des fibres de collagène. Un locus génétique du BS à été mappé sur 17q12, mais le gène responsable sur ce locus reste inconnu; plus récemment, deux mutations dans le gène de la lysyl hydroxylase 2 (PLOD2, position chromosomique 3q23-q24) ont été identifiées, démontrant l'hétérogénéité génétique du ES. La proportion de ES liée à 17p22 (BS type 1) et celle liée à une mutation dans PLOD2 (BS type 2) est encore incertaine et nous manquons de données sur la corrélation phenotype-génotype. Nous avons étudié le cas d'un garçon avec des contractures et des ptérygia dès la naissance, combinées à une ostéopénie sévère de type OI menant à des fractures multiples. Ses urines contenaient une quantité élevée d'hydroxyproline, indiquant un remaniement important du tissu osseux, mais peu de produits de dégradation des crosslinks du collagène, indiquant donc une réduction de la proportion de crosslinks dans le collagène in vivo. Nous avons pu démontrer chez lui la présence d'une nouvelle mutation homozygote dans le gène PLOD2 menant à une substitution Arg598His; les deux parents du sujet étaient hétérozygotes pour la mutation et celle-ci était absente dans notre population témoin. La mutation est adjacente aux deux mutations rapportées précédemment (Gly601Val et Thr608Ile), ce qui suggère la présence d'un ''hotspot'' mutationnel mais aussi d'une région de grande importance fonctionnelle sur PLOD2 : cette observation est importante pour la création d'inhibiteurs de PLOD2, recherchés en ce moment pour le traitement de la fibrose. La combinaison de ptérygia et de fragilité osseuse, comme illustrée par notre patient est apparemment contradictoire et donc difficilement explicable mais indique que l'hydroxylation des résidus lysyl des télopeptides est importante non seulement pour la stabilité osseuse mais aussi dans la morphogénèse et la formation des articulations dans la période prénatale. Finalement, la mesure des produits de dégradation du collagène dans l'urine et l'analyse de mutation de PLOD2 permet le diagnostic du syndrome de Bruck et permet de le différencier de l'Osteogénèse Imparfaite. -- Bruck syndrome (BS) is a recessively-inherited phenotypic disorder featuring the unusual combination of skeletal changes resembling osteogenesis imperfecta (0I) with congenital contractures of the large joints. Clinical heterogeneity is apparent in cases reported thus far. While the genes coding for collagen 1 chains are unaffected in BS, there is biochemical evidence for a defect in the hydroxylation of lysine residues in collagen 1 telopeptides. One BS locus has been mapped at 17p12, but more recently, two mutations in the lysyl hydroxylase 2 gene (PLOD2, 3q23-q24) have been identified in BS, showing genetic heterogeneity. The proportion of BS cases linked to 17p22 (BS type 1) or caused by mutations in PLOD2 (BS type 2) is still uncertain, and phenotypic correlations are lacking. We report on a boy who had congenital contractures with pterygia at birth and severe 0I-like osteopenia and multiple frac-tures. His urine contained high amounts of hydroxyproline but low amounts of collagen crosslinks degradation products; and he was shown to be homozygous for a novel mutation leading to an Arg598His substitution in PLOD2. The mutation is adjacent to the two mutations previously reported (Gly601Val and Thr608Ile), suggesting a functionally important hotspot in PLOD2. The combination of pterygia with bone fragility, as illustrated by this case, is difficult to explain; it suggests that telopeptide lysyl hydroxylation must be involved in prenatal joint formation and morphogenesis. Collagen degradation products in urine and mutation analysis ofPLOD2 maybe used to diagnose BS and differentiate it from M.
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Several factors influencing the carbon isotope ratios (CIR) of endogenous urinary steroids have been identified in recent years. One of these should be the metabolism of steroids inside the body involving numerous different enzymes. A detailed look at this metabolism taking into account differences found between steroids excreted as glucuronides or as sulphates and hydrogen isotope ratios of different steroids pointed out possibility of unequal CIR at the main production sites inside the male body - the testes and the adrenal glands. By administration of β-HCG it is possible to strongly stimulate the steroid production within the testes without influencing the production at the adrenal glands. Therefore, this treatment should result in changed CIR of urinary androgens in contrast to the undisturbed pre-treatment values. Four male volunteers received three injections of β-HCG over a time course of 5 days and collected their urine samples at defined intervals after the last administration. Those samples showing the largest response in contrast to the pre-administration urines were identified by steroid profile measurements and subsequent analysed by GC/C/IRMS. CIR of androsterone, etiocholanolone, testosterone, 5α- and 5β-androstanediol and pregnanediol were compared. While pregnanediol was not influenced, most of the investigated androgens showed depleted values after treatment. The majority of differences were found to be statistically significant and nearly all showed the expected trend towards more depleted δ(13)C-values. These results support the hypothesis of different CIR at different production sites inside the human body. The impact of these findings on doping control analysis will be discussed.
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Habitat loss and fragmentation due to land use changes are major threats to biodiversity in forest ecosystems, and they are expected to have important impacts on many taxa and at various spatial scales. Species richness and area relationships (SARs) have been used to assess species diversity patterns and drivers, and thereby in the establishment of conservation and management strategies. Here we propose a hierarchical approach to achieve deeper insights on SARs in small forest islets in intensive farmland and to address the impacts of decreasing naturalness on such relationships. In the intensive dairy landscapes of Northwest Portugal, where small forest stands (dominated by pines, eucalypts or both) represent semi-natural habitat islands, 50 small forest stands were selected and surveyed for vascular plant diversity. A hierarchical analytical framework was devised to determine species richness and inter- and intra-patch SARs for the whole set of forest patches (general patterns) and for each type of forest (specific patterns). Differences in SARs for distinct groups were also tested by considering subsets of species (native, alien, woody, and herbaceous). Overall, values for species richness were confirmed to be different between forest patches exhibiting different levels of naturalness. Whereas higher values of plant diversity were found in pine stands, higher values for alien species were observed in eucalypt stands. Total area of forest (inter-patch SAR) was found not to have a significant impact on species richness for any of the targeted groups of species. However, significant intra-patch SARs were obtained for all groups of species and forest types. A hierarchical approach was successfully applied to scrutinise SARs along a gradient of forest naturalness in intensively managed landscapes. Dominant canopy tree and management intensity were found to reflect differently on distinct species groups as well as to compensate for increasing stand area, buffering SARs among patches, but not within patches. Thus, the maintenance of small semi-natural patches dominated by pines, under extensive practices of forest management, will promote native plant diversity while at the same time contributing to limit the expansion of problematic alien invasive species.
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Objectives: To compare the results of rapid PCR screening for MRSA using the GeneXpert system with those of cultures in an outbreak setting. Methods: GeneXpert was used for screening MRSA in nose, throat, groin, and other clinical samples during a 6-month period. Samples were performed using a double-swab transystem. When >1 sample was found positive in a screening set, all second swabs of the set were analysed by culture. Results: From June to October 2009, 7568 rapid tests were performed, among which 432 (5.7%) were positive (nose: 149/2090, 7.1%; throat: 98/2078, 4.7%; groin: 152/2080, 7.3%; urine: 14/1090, 1.3%; wounds: 18/150, 12%; and others:1/27, 3.7%), and 84 (1.1%) were invalid. A total of 1517 samples were analyzed by both rapid PCR and culture. Rapid tests had a sensitivity of 0.896 compared to cultures, a specificity of 0.769, a PPV of 0.763, and a NPV of 0.899. The rapid test was found to be less sensitive in throat samples (0.81) than in nose or inguinal samples (0.93 for both). In 32/192 (16%) patients a positive rapid PCR result was not confirmed by culture, despite several subsequent screening samples in some patients. Cycle threshold (Ct) for SCCmec of these PCR positive reactions were all >30. Conclusions: GeneXpert MRSA was found to be suitable for the rapid detection in nose, inguinal, and throat samples, however with a lower sensitivity in the later. Negative cultures in 16% of our PCR-positive patients raised the question of false positivity or higher sensitivity of GeneXpert. Further work is needed to investigate these cases.
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Due to their performance enhancing properties, use of anabolic steroids (e.g. testosterone, nandrolone, etc.) is banned in elite sports. Therefore, doping control laboratories accredited by the World Anti-Doping Agency (WADA) screen among others for these prohibited substances in urine. It is particularly challenging to detect misuse with naturally occurring anabolic steroids such as testosterone (T), which is a popular ergogenic agent in sports and society. To screen for misuse with these compounds, drug testing laboratories monitor the urinary concentrations of endogenous steroid metabolites and their ratios, which constitute the steroid profile and compare them with reference ranges to detect unnaturally high values. However, the interpretation of the steroid profile is difficult due to large inter-individual variances, various confounding factors and different endogenous steroids marketed that influence the steroid profile in various ways. A support vector machine (SVM) algorithm was developed to statistically evaluate urinary steroid profiles composed of an extended range of steroid profile metabolites. This model makes the interpretation of the analytical data in the quest for deviating steroid profiles feasible and shows its versatility towards different kinds of misused endogenous steroids. The SVM model outperforms the current biomarkers with respect to detection sensitivity and accuracy, particularly when it is coupled to individual data as stored in the Athlete Biological Passport.
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Carbon isotope ratio of androgens in urine specimens is routinely determined to exclude an abuse of testosterone or testosterone prohormones by athletes. Increasing application of gas chromatography/combustion/isotope ratio mass spectrometry (GC/C/IRMS) in the last years for target and systematic investigations on samples has resulted in the demand for rapid sample throughput as well as high selectivity in the extraction process particularly in the case of conspicuous samples. For that purpose, we present herein the complimentary use of an SPE-based assay and an HPLC fractionation method as a two-stage strategy for the isolation of testosterone metabolites and endogenous reference compounds prior to GC/C/IRMS analyses. Assays validation demonstrated acceptable performance in terms of intermediate precision (range: 0.1-0.4 per thousand) and Bland-Altman analyses revealed no significant bias (0.2 per thousand). For further validation of this two-stage analyses strategy, all the specimens (n=124) collected during a major sport event were processed.
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Maintenance by the kidney of stable plasma K(+) values is crucial, as plasma K(+) controls muscle and nerve activity. Since renal K(+) excretion is regulated by the circadian clock, we aimed to identify the ion transporters involved in this process. In control mice, the renal mRNA expression of H,K-ATPase type 2 (HKA2) is 25% higher during rest compared to the activity period. Conversely, under dietary K(+) restriction, HKA2 expression is ∼40% higher during the activity period. This reversal suggests that HKA2 contributes to the circadian regulation of K(+) homeostasis. Compared to their wild-type (WT) littermates, HKA2-null mice fed a normal diet have 2-fold higher K(+) renal excretion during rest. Under K(+) restriction, their urinary K(+) loss is 40% higher during the activity period. This inability to excrete K(+) "on time" is reflected in plasma K(+) values, which vary by 12% between activity and rest periods in HKA2-null mice but remain stable in WT mice. Analysis of the circadian expression of HKA2 regulators suggests that Nrf2, but not progesterone, contributes to its rhythmicity. Therefore, HKA2 acts to maintain the circadian rhythm of urinary K(+) excretion and preserve stable plasma K(+) values throughout the day.
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Fluorescence cystoscopy enhances detection of early bladder cancer. Water used to inflate the bladder during the procedure rapidly contains urine, which may contain fluorochromes. This frequently degradesfluorescence images. Samples of bladder washout fluid (BWF) or urine were collected (15 subjects). We studiedtheir fluorescence properties and assessed changes induced by pH (4 to 9) and temperature (15°C to 41°C).A typical fluorescence spectrum of BWF features a main peak (excitation/emission: 320∕420 nm, FWHM =50∕100 nm) and a weaker (5% to 20% of main peak intensity), secondary peak (excitation/emission: 455∕525 nm, FWHM = 80∕50 nm). Interpatient fluctuations of fluorescence intensity are observed. Fluorescence intensity decreases when temperature increases (max 30%) or pH values vary (max 25%). Neither approach is compatible with clinical settings. Fluorescence lifetime measurements suggest that 4-pyridoxic acid/riboflavin is the most likely molecule responsible for urine's main/secondary fluorescence peak. Our measurements give an insight into the spectroscopy of the detrimental background fluorescence. This should be included in the optical design of fluorescence cystoscopes. We estimate that restricting the excitation range from 370-430 nm to 395-415 nm would reduce the BWF background by a factor 2.
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Creatine transport has been assigned to creatine transporter 1 (CRT1), encoded by mental retardation associated SLC6A8. Here, we identified a second creatine transporter (CRT2) known as monocarboxylate transporter 12 (MCT12), encoded by the cataract and glucosuria associated gene SLC16A12. A non-synonymous alteration in MCT12 (p.G407S) found in a patient with age-related cataract (ARC) leads to a significant reduction of creatine transport. Furthermore, Slc16a12 knockout (KO) rats have elevated creatine levels in urine. Transport activity and expression characteristics of the two creatine transporters are distinct. CRT2 (MCT12)-mediated uptake of creatine was not sensitive to sodium and chloride ions or creatine biosynthesis precursors, breakdown product creatinine or creatine phosphate. Increasing pH correlated with increased creatine uptake. Michaelis-Menten kinetics yielded a Vmax of 838.8 pmol/h/oocyte and a Km of 567.4 µm. Relative expression in various human tissues supports the distinct mutation-associated phenotypes of the two transporters. SLC6A8 was predominantly found in brain, heart and muscle, while SLC16A12 was more abundant in kidney and retina. In the lens, the two transcripts were found at comparable levels. We discuss the distinct, but possibly synergistic functions of the two creatine transporters. Our findings infer potential preventive power of creatine supplementation against the most prominent age-related vision impaired condition.
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Chemosensation is the detection of chemical signals in the environment that enable an animal to make informed decisions about food choice, mate preference or predator detection. Dissecting the molecular and neural mechanisms by which animals detect chemical cues is an important goal towards understanding how they interact with the environment. An attractive system to dissect the mechanisms of chemosensation is the olfactory system. One of the most-investigated olfactory systems is that of Drosophila melanogaster, a model organism that is amenable to a powerful combination of genetic and physiological analyses. Embedded within the antennal olfactory organ of Drosophila is an unusual sensory structure called the sacculus. The sacculus is comprised of three distinct chambers, each lined with several sensilla housing two to three neurons. Previous morphological, anatomical and surgical studies of sacculus neurons have implicated sacculus neurons in chemosensation, hygrosensation and/or thermosensation. While a subset of sacculus neurons have been physiologically characterised as temperature sensors, the role of this organ has remained largely mysterious, due to its inaccessibility to peripheral electrophysiological analysis. Recently a new family of olfactory receptors, the lonotropic Receptors (IRs), was identified. Five IRs are expressed in sacculus neurons providing the first selective molecular markers for these cells. In this thesis I describe the molecular, physiological and anatomical characterisation of these neurons. Genetic labelling of specific populations of sacculus neurons with anatomical (CD8:GFP) reporters has identified neurons in sacculus chambers I and II express IR40a+IR93a together with their co- receptor IR25a, while neurons in chamber III express IR64a with its co-receptor IR8a. Both these sets of neurons project to two distinct glomeruli in the antennal lobe; IR40a neurons project to the column and arm, IR64a neurons project to DC4 and DP1m. Through a live optical imaging screen I showed that these neurons are indeed olfactory and IR64a neurons recognise acidic ligands, while IR40a neurons recognise amine ligands. IR40a and IR64a neurons are in fact composed of anatomically and physiologically distinct subpopulations, strongly implying the existence of other factors that define their functional properties. My thesis identifies the sacculus as a specialised olfactory organ capable of detecting acids and bases, which are of widespread importance to insects. The data from my thesis along with data from other labs show the sacculus is composed of different populations of olfactory sensory neurons and thermosensory neurons. Comparative genomic analysis of sacculus IRs across insects reveals them to be among the most conserved of this receptor repertoire, suggesting that the sacculus represents an evolutionarily ancient insect olfactory acid-base sensor. - La détection des produits chimiques se trouvant dans l'environnement (perception chimiosensorielle) permet à un animal de choisir sa nourriture, son partenaire ou encore d'identifier ses prédateurs. Décortiquer les mécanismes moléculaires et neuronaux grâce auxquels les animaux détectent ces signaux chimiques permet de comprendre comment ces animaux interagissent avec leur environnement. Un système intéressant pour décortiquer ces mécanismes de perception chimiosensorielle est le système olfactif, de la drosophile (Drosophila melanogaster), aussi appelée mouche du vinaigre. C'est un animal modèle très utile grâce à la combinaison d'outils génétiques puissants et d'analyses physiologiques facilement réalisables. Dans l'antenne de la drosophile, qui est l'organe olfactif principal de cet animal, se trouve une structure appelée sacculus. Celui-ci est composé de trois chambres distinctes, chacune comprenant plusieurs sensilles à l'intérieur desquelles se trouvent deux à trois neurones. De précédentes études morphologiques et anatomiques des ces neurones ont déterminé qu'ils sont impliqués dans la perception des odeurs, de l'humidité et de la température. Malgré ceci, la fonction principale de cet organe reste largement inconnue, principalement car il est inaccessible aux analyses électrophysiologiques. Récemment, une nouvelle famille de soixante-six récepteurs olfactifs, nommés Récepteurs lonotropiques (IRs), a été découverte chez la drosophile. Cinq IRs sont exprimés dans les neurones du sacculus. Pour la première fois, une sélection de marqueurs moléculaires est disponible pour l'étude de ces cellules. Dans cette thèse, les caractéristiques moléculaires, physiologiques et anatomiques des neurones du sacculus sont décrites. Ces populations de neurones situés dans le sacculus ont été marquées avec des gènes rapporteurs (CD8:GFP). Ceci a montré que les récepteurs IR40a et IR93a sont exprimés ensemble avec le co-récepteur IR25a dans les chambres I et II, tandis que les neurones de la chambre III expriment IR64a avec son co-récepteur IR8a. Ces deux groupes de neurones projettent vers deux glomérules distincts du lobe antennaire : les neurones IR40a projettent vers la column et le arm, alors que les neurones IR64a projettent vers DC4 et DP1m. Un screen d'imagerie optique a démontré que ces neurones sont en effet des neurones olfactifs, et que les neurones IR64a reconnaissent des ligands acides, tandis que les neurones IR40a reconnaissent des ligands aminés. De plus, les neurones IR40a et IR64a sont séparés en sous-populations distinctes anatomiquement et physiologiquement, et d'autres facteurs permettant de définir leurs propriétés fonctionnelles sont probablement impliqués. Cette thèse identifie ainsi le sacculus comme un organe olfactif spécialisé capable de détecter des acides et amines, lesquels sont très importants pour les insectes. Toutes les données collectées durant cette thèse, combinées aux données d'autres laboratoires, montrent que le sacculus est composé de différentes populations de neurones olfactifs et thermosenseurs. Ces IRs sont très conservés parmi les insectes, suggérant que le sacculus représente révolution d'un ancien détecteur olfactif d'acides et de bases chez l'insecte. - Tous les animaux sont capables de percevoir les signaux chimiques dans leur environnement, comme les odeurs ou le goût, via différents organes. L'odorat est le sens qui permet de percevoir les odeurs, et il est implique des neurones olfactifs qui se trouvent dans le nez des mammifères ou les antennes des insectes. La capacité d'un neurone olfactif à détecter une molécule odorante dépend des types de récepteurs olfactifs qu'il exprime. Il existe deux grandes familles de récepteurs qui perçoivent les odeurs : les Récepteurs Olfactifs, ORs, et Récepteurs lonotropiques IRs, qui détectent différents types d'odeurs avec différents mécanismes. Lorsqu'un récepteur reconnaît une molécule odorante, il convertit ce signal en un signal électrique qui est ensuite transmis au centre olfactif dans le cerveau. La drosophile (Drosophila melanogaster), aussi appelée mouche du vinaigre, est utilisée comme animal modèle pour étudier l'odorat, parce que son génome entier a été séquencé et que ses gènes sont facilement manipulables. De plus, l'anatomie du système olfactif de la mouche est similaire à celui des mammifères, malgré qu'il possède moins de neurones, ce qui le rend moins complexe. Ma thèse a pour objectif d'étudier les Récepteurs lonotropiques dans un organe spécifique, appelé le sacculus, situé dans les antennes. Les neurones du sacculus exprimant des IRs envoient leurs projections au centre olfactif du cerveau, suggérant que ces neurones perçoivent les odeurs. Une technique d'imagerie optique a été utilisée sur le cerveau de mouches vivantes afin de mesurer la réponse des neurones du le sacculus à différentes odeurs. J'ai démontré que ces récepteurs détectent des acides et des amines, qui sont très importants pour les insectes. Par exemple, les acides se retrouvent dans les fruits mûrs sur lesquels les mouches vont se nourrir, s'accoupler et poser leurs oeufs, et les amines sont souvent produites par des bactéries pouvant être nuisible pour la mouche. La principale découverte de ma thèse est donc l'identification du sacculus comme un organe capable de détecter deux des principales odeurs importantes pour la mouche. Ces récepteurs sont aussi présents dans d'autres insectes où ils jouent peut-être des rôles différents. Les acides et les amines se retrouvent aussi dans les excrétions (comme la sueur ou l'urine) de beaucoup de mammifères, qui pourraient potentiellement être dangereux pour la mouche, mais qui attirent les moustiques se nourrissant de leur sang.
Resumo:
Introduction :¦Le reflux vésico-urétéral (RVU) touche environs 1% des nouveau-nés et est retrouvé chez 25 à 30 % des enfants ayant une pyélonéphrite. Le RVU peut être associé à une hypoplasie/dysplasie rénale ou/et à des cicatrices rénales causées par les pyélonéphrites. Ces changements morphologiques sont plus ou moins importants selon le grade du reflux et peuvent conduire à une insuffisance rénale chronique et potentiellement évoluer en une insuffisance rénale terminale.¦La microalbuminurie (MA) reflète une augmentation anormale de la perméabilité capillaire glomérulaire et est un indicateur prédictif de la péjoration de la fonction rénale vers l'insuffisance chronique. La MA est également un facteur de risque cardiovasculaire.¦Objectif :¦Le but de cette recherche transversale est d'évaluer la présence de MA chez des patients atteints de RVU et de voir s'il est possible de corréler la MA avec le degré de reflux, la présence d'une hyperfiltration et le degré de l'insuffisance rénale.¦Patients et méthode :¦Une base de données de 160 dossiers médicaux du service de pédiatrie du CHUV, portant sur les années 2007, 2008, 2009 et 2010, va être investiguée. Ces dossiers regroupent tous les patients atteints de RVU ayant eu une exploration fonctionnelle rénale, dont l'âge varie du nouveau-né au jeune adulte âgé de 21 ans. Les variables suivantes seront considérées et analysées en détail: âge, sexe, taille, type de RVU, taux de filtration glomérulaire (TFG), flux plasmatique rénal (FPR), fraction de filtration (FF), albuminurie, rapport albumine/créatinine.¦- Les RVU sont classés en cinq grades (I, II, III, IV, V) et peuvent être uni- ou bilatéraux¦- Le TFG est calculé avec la clairance à l'inuline, un polymère de glucose filtré, non réabsorbé, ni sécrété, qu'on perfuse au patient. TFG = Uin V/Pin (ml/min)¦- Le FPR est calculé avec la clairance au PAH (acide para-amino-hippurique), une substance entièrement filtrée et sécrétée au premier passage et qu'on injecte au patient. FPR = UPAHV / PPAH (ml/min)¦- La FF est la proportion du FPR qui est filtrée.¦FF= TGF / FPR ou FF = Cl in / Cl PAH¦- La MA a été mesurée par la méthode Immulite (Siemens) jusqu'en fin août 2010 et par la méthode ALBT2 (Roche Diagnostics) à partir d'octobre 2010. Le taux normal d'albuminurie est de moins de 20 mg/l sur un échantillon d'urine.¦- Le rapport albumine urinaire / créatinine urinaire permet d'éviter les problèmes de variation de volume urinaire lors de l'analyse d'échantillon urinaire d'une seule miction. Le rapport normal est de moins de 2,5 g/mol de créatinine.¦Un questionnaire sera envoyé aux patients pour obtenir des précisions sur la fréquence et la sévérité des infections urinaires éventuellement survenues depuis.¦Les dossiers seront revus pour connaître l'évolution du RVU.¦Résultats attendus et discussion: Les résultats nous permettront :¦1) De savoir si les patients avec un RVU ont une MA¦2) De savoir si la MA varie en fonction du grade de leur reflux¦3) De savoir si la MA varie en fonction de l'hyperfiltration mesurée par la FF.¦Interprétation :¦Si la MA varie en fonction de la FF cela indiquera que la MA est la conséquence directe de l'hyperfiltration compensatrice de la perte de la masse néphronique et qu'elle est ainsi le reflet d'une cause principalement mécanique. Si la MA ne varie pas en fonction de la FF cela indiquera qu'elle est liée à l'hypoplasie/dysplasie ou/et aux cicatrices dues aux pyélonéphrites. Elle pourra alors être par exemple la conséquence d'une néphropathie glomérulotubulointerstitielle.¦Du point de vue pratique, cette étude permettra de déterminer si la simple mesure da la MA peut aider à prédire le degré de l'atteinte rénale et/ou le degré de l'hyperfiltration dans ce groupe de patients atteints de RVU.¦Bibliographie¦1. Silbernagl S, Despopoulos A. Atlas de poche de physiologie. Paris : Flammarion médecine-sciences; 2004.¦2. Brenner BM, Rector FC. The Kidney . Philadelphia : WB Saunders Company; 1996.¦3. Brandström P, Esbjörner E, Herthelius M, Holmdahl G, Läckgren G, Nevéus T, et al. The Swedish Reflux Trial in Children: I. Study Design and Study Population Characteristics. The Journal of Urology. 2010;184:274-279.¦4. Holmdahl G, Brandström P, Läckgren G, Sillén U, Stokland E, Jodal U, et al. The Swedish Reflux Trial in Children: II. Vesicoureteral Reflux Outcome. The Journal of Urology. 2010;184:280-285.¦5. Brandström P, Esbjörner E, Herthelius M, Swerkersson S, Jodal U, Hansson S. The Swedish Reflux Trial in Children: III. Urinary Tract Infection Pattern. The Journal of Urology. 2010;184:286-291.¦6. Brandström P, Nevéus T, Sixt R, Stokland E, Jodal U, Hansson S. The Swedish Reflux Trial in Children: IV. Renal Damage. The Journal of Urology. 2010;184:292-297.¦7. Ruggenenti P, Remuzzi G. Time to abandon microalbuminuria? Kidney Int. 2006;70:1214-1222.¦8. Hostetter TH, Olson JL, Rennke HG, Venkatachalam MA, Brenner BM. Hyperfiltration in remnant nephrons: a potentially adverse response to renal ablation. J. Am. Soc. Nephrol. 2001;12:1315-1325.¦9. Basic J, Golubovic E, Miljkovic P, Bjelakovic G, Cvetkovic T, Milosevic V. Microalbuminuria in children with vesicoureteral reflux. Ren Fail. 2008:639-643.¦10. González E, Papazyan JP, Girardin E. Impact of vesicoureteral reflux on the size of renal lesions after an episode of acute pyelonephritis. The Journal of Urology. 2005;173:571-575.